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 Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy)

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MessageSujet: Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy)   Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy) Icon_minitime04.08.11 18:53

Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy) Milena10 & Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy) Gaby10 & Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy) Freddy11

"Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages
Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge
Tu as souffert de l'amour à vingt et à trente ans
J'ai vécu comme un fou et j'ai perdu mon temps
Tu n'oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j'aime sur tout ce qui t'a épouvanté"
Apollinaire, Alcool, "Zone"

    « Nous reparlerons de ce jumelage, notre esprit n’y est plus. Je crois, de plus, que sa majesté nous attend pour sa promenade, prince. Ne le faisons pas attendre, je crois savoir que des enjeux diplomatiques en dépendent. »

    Frederick, accablé par la tension qui régnait entre les deux hommes, attendit que son interlocuteur quitte le salon de la Guerre pour soupirer. Il ne s’était pas attendu à une telle discussion. A vrai dire, il n’avait pas voulu parler de Vittoria, de ses sentiments et de sa rage sourde contre l’Italien. Mais les mots avaient coulé avant que sa raison ne s’en mêle. Frederick se sentait vide, maintenant, vide de toute émotion. Comme si le fait de parler de ces ressentis, trop longtemps contenus, l’avait purgé de toute passion importune. Il observa un tableau qui, à travers des figures mythologiques, montrait un roi victorieux, avant de quitter la pièce à son tour, sur les pas de Gabriel. Bien qu’il fût ambassadeur, le prince électeur détestait accomplir ses devoirs envers Louis XIV. Il avait grandi en croyant ne devoir jamais parler politique, en croyant prier plutôt que de s’incliner devant le roi de France. Et maintenant, on l’envoyait en France pour inviter la reine de France à un mariage, et pour garder de bonnes dispositions avec le roi. L’Allemand n’avait que faire de toutes ces relations stratégiques. Il aurait voulu vire sa vie, comme tous les courtisans qu’il voyait, qui n’en faisaient qu’à leur tête.

    Gonzague marchait vite, comme s’il était pressé de retrouver le roi pour ne pas avoir à subir la seule présence de Frederick plus longtemps. Ce dernier était tenté de s’enfuir, de ne pas les rejoindre dans les jardins. Mais, comme de coutume, son devoir l’emportait sur ses envies, et il pressa le pas pour ne pas perdre de vue l’Italien dans le dédale de couloirs et d’escaliers. Tout en s’inclinant face à telle duchesse ou telle marquise, il pensa à sa rencontre avec Eugénia. Nul doute que cette rencontre avait été nettement préférable à celle de Gabriel. Il l’avait vécu comme dans un rêve, leurs voix s’accordant de nouveau, comme au Pérou. Il espérait la revoir dans un couloir, lui donnant un prétexte pour ne pas suivre Gabriel, mais aucune chevelure brune comme la sienne ne se fit voir.

    Frederick accéléra le pas pour atteindre Gabriel, sans pour autant lui adresser la parole ou même un regard. Ils arrivèrent dans les jardins, et Frederick aperçut le roi, escorté d’une meute de courtisans qui s’agglutinaient autour de lui. Le prince leva les yeux au ciel, excédé par tant d’hypocrisie et de mondanités. Il avait du mal à supporter la vie à la cour de Versailles. Alors que tant de personnes s’y sentaient parfaitement bien, lui était toujours mal à l’aise, n’assistant aux soirées d’appartement que très rarement, et par pur sens du devoir. Alors qu’il s’approchait du groupe, Frederick se préparait à sourire, d’un sourire hypocrite, évidemment. Et voilà qu’il se prêtait au jeu des courtisans. Il s’inclina devant le roi, lui présentant ses hommages, et en relevant la tête, il crut apercevoir une chevelure brune, celle qu’il recherchait depuis qu’il l’avait quittée. Etait-ce possible ? Eugénia, aux côtés du roi en personne ? Tout en essayant de contenir sa joie, il s’inclina de nouveau, mais cette fois face à la douce Espagnole, avant de dire :

    « Eugénia, je ne pensais pas vous trouver en la compagnie du roi ! C’est avec joie que je vous vois de nouveau, après nos touchantes retrouvailles à l’opéra. »

    Tandis qu’il se redressait pour parler plus discrètement à sa chère amie, Gabriel s’adressait au roi. Au moins, l’Italien occuperait Louis XIV pendant que lui se vouerait entièrement à une cause : parler enfin avec sa douce Eugénia.


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MessageSujet: Re: Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy)   Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy) Icon_minitime04.08.11 23:50

Bah ! Pourquoi attendre Frederick, maintenant que l’entretien était clos ? La colère froide de Gabriel l’empêchait de songer à bien et cette affaire de jumelage, qui pourtant paraissait une option des plus intéressantes pour l’avenir, n’avait pu atteindre son cerveau. Pourquoi avait-il fallu envoyer Frederick lui-même régler cette affaire familiale ?! Que n’avaient-il pu envoyer un…un envoyé, ou tout homme capable de parler à Gabriel d’Allemagne, sans qu’il n’eu voulu être à quelques lieues de là ? Frederick avait coupé cette affaire politique, il avait à nouveau, par sa mauvaise foi évidente, contribué à faire échouer quelques projets intéressants.

Il n’attendit pas une seconde le prince allemand qui avait quitté le salon à sa suite. La promenade du roi avait commencé depuis quelques minutes déjà et en tant que prince étranger, même s’il possédait encore Nevers, il était nécessaire qu’il fut présent. Ne serait-ce que pour éviter de songr à ce désastreux entretien qu’il venait de clore.
Il longea les couloirs, descendit d’un pas ferme les degrés menant aux jardins et rejoignit la petite foule des courtisans qui se pressaient déjà.

Quelques jeunes filles jetèrent au jeune prince des regards brillants, levant des yeux de biche derrière leurs éventails, mais l’esprit de Gabriel était bien plus accaparé par ce qu’il voulait absolument oublier.
Et quoi ! Frederick aurait pu venir lui parler de cela un autre moment ! Ne pouvait-il pas cesser de mêler leurs affaires personnelles à la politique de leurs terres ?
« Ah, prince ! »

La voix qu’il connaissait le fit tourner la tête, chassant aussitôt de sa tête le visage de l’allemand. Il rejoignit le comte de Balay, mais son regard fut irrésistiblement attiré par une silhouette à présent bien familière. Demandant un instant de répit au comte, il s’assura que derrière le roi, le visage caché derrière la jeune fille qui gloussait auprès de sa compagne, il s’agissait bien de la princesse espagnole.
« Pardonnez-moi, comte, je crains de mettre un terme à cette promenade plus tôt que je ne l’avais prévu ! »
« Je vous en prie, monseigneur, allez donc ! »

Un bref signe de tête échangé et Gabriel se faufila entre deux robes et trois épées de cour avant d’arriver auprès d’Eugenia de Cortés, le cœur battant et les entrailles nouées d’être si près de la jeune femme. Le souvenir de cette nuit, à l’hôtel de Nevers, était plus que vivace. Eugenia…elle lui tournait encore le dos, mais il lui sembla avoir encore rêvé de l’épaisse chevelure brune de l’ibérique, ou de son parfum à moins que ça ne soit…

« Eugénia, je ne pensais pas vous trouver en la compagnie du roi ! C’est avec joie que je vous vois de nouveau, après nos touchantes retrouvailles à l’opéra. »
La voix de Frederick ?! L’avait-il réellement appelée Eugenia ? Se pouvait-il que…
Les yeux écarquillés, Gabriel dégagea sans vergogne une idiote qui avait le hoquet d’avoir trop ri avec sa voisine. Offusquée, il l’ignora toutefois mais aborda Eugenia de Cortés de l’autre côté, jetant un regard d’incompréhension à Frederick…avant de le reporter sur la princesse entourée des deux hommes, puis à nouveau sur son ami….
« Frederick vous…..il se reprit, s’inclina devant la jeune femme plus par habitude que par réelle envie de perdre son temps dans ces protocoles inutiles. Je veux dire…signorina de Cortés…je n’attendais votre venue à la promenade royale aujourd’hui, je suis…heureux, dit-il étonné, en insistant sur ce dernier mot par un regard gris lancé à la jeune femme, et je suis aussi surpris…. ! »Il s’arrêta un instant, la scène lui paraissant bien trop irréaliste pour qu’elle fut vraie : Frederick….Eugenia !!
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MessageSujet: Re: Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy)   Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy) Icon_minitime18.08.11 15:01

- Princesse de Cortès, voulez-vous nous faire le plaisir de vous joindre à nous ?

Stupéfaite que le Roi de France en personne lui adresse la parole, Milena quitta le troupeau des courtisans et s’avança à grands pas. Gracieusement elle exécuta une parfaite révérence avant de se placer à ses côtés. En effet, Louis XIV en plusieurs mois ne lui avait adressé en tout et pour tout, que cinq mots : Soyez la bienvenue en France. C’était lors de son introduction dans le salon des audiences, n’avait-elle pas alors répondu positivement à son courrier ? Cette missive royale lui avait en tout premier lieu, broyé les entrailles de dégoût et de colère, car le souverain ne lui demandait ni plus ni moins de tenir compagnie à son épouse Marie Thérèse. Savait-il ainsi le supplice qu’il lui infligeait depuis des mois ? Cette tendresse récente due à la grossesse de la reine, était le second chemin de croix de Milena. Cependant, elle persistait à trouver le monarque charmant et ne pouvait lui en tenir rigueur. Parfois l’envie de lui avouer la véritable personnalité criminelle de sa femme lui faisait bouillir le sang, et les mots n’étaient pas loin de franchir l’obstacle de ses lèvres, mais sans preuves, cela ne lui aurait rien apporté. Excepté des ennuis et un renvoi en Espagne … Or à présent qu’elle tissait patiemment sa toile pour piéger Marie Thérèse, un retour n’était pas envisageable ! Elle irait jusqu’au bout !

- Princesse, nous avons reçu hier, le cardinal Luigi Borromeo. Celui-ci nous a informés du procès de canonisation dont vous faites l’objet.

La gêne empourpra les joues de la belle espagnole. Cette histoire de vision au Pérou la laissait plus que perplexe … Depuis que l’ecclésiastique en question s’était présenté à Versailles et s’était agenouillé devant elle, le nouvelle avait fait le tour de la cour. Certaines femmes coquettes, avaient pris le parti de se moquer de cette oie si blanche et paysanne de surcroît. Les autres s’étaient laissés convaincre par le récit de l’émissaire papal. Que croire ? Que penser ? Toujours est-il que le sujet avait déchaîné durant des semaines, la cour. Néanmoins au moment même où le flot de potins s’apaisait, le roi de France lui-même allait-il s’en mêler ? Etait-ce pour lui faire comprendre qu’il souhaitait son départ ?

- Je regrette que cette visite impromptue du légat ait suscité tant de tapage, Majesté.

- Du tapage mademoiselle ? Allons, la première sainte vivante se trouverait dans notre royaume et nous en serions contrariés ? Oublieriez notre titre de Roi Très Chrétien ? Bien au contraire, nous souhaiterions vous offrir la charge de sage femme de notre épouse lors de sa délivrance.

Avait-elle bien entendu ? Louis XIV lui offrait-il sa vengeance sur un plateau? Approcher la Reine à un moment où elle serait faible, vulnérable et donc entièrement à sa merci, équivalait à une bénédiction. Son regard d’habitude éteint depuis neuf ans s’illumina à cette seule pensée. Cette lueur n’avait rien de réconfortant, elle était naturellement diabolique, sadique, cruelle … Plus les secondes défiler, plus un scénario particulièrement horrible se formait dans son esprit rancunier.

- Je serais heureuse de pouvoir apporter tous les bons soins que votre épouse mérite, lorsque l’heure sera venue.

Cette réplique teintée d’un sourire en coin particulièrement ironique, aurait sans doute pu faire frémir jusqu’aux os, l’intéressée. Seulement quelques mois encore à patienter et la vengeance la plus froidement préméditée aurait lieu ! Un signe de la tête de Sa Majesté et l’accord était donc scellé entre eux. Encore plongée dans ses démoniaques pensées, elle ne vit qu’au dernier moment, une chevelure blonde pourtant bien connue d’elle se glisser à ses côtés.

« Eugénia, je ne pensais pas vous trouver en la compagnie du roi ! C’est avec joie que je vous vois de nouveau, après nos touchantes retrouvailles à l’opéra. »

Un sourire radieux s’afficha sur les lèvres de Milena.

- FREDDY !

Les bonnes habitudes ne se perdaient pas. Ce surnom né de leur complicité de jadis, et qu’elle seule lui donnait ne put que retentir une énième fois, comme c’était le cas au Pérou.

- C’est également une grande joie pour moi ! Il est vrai que nos retrouvailles ont été écourtées par vos obligations, mais j’ai bien l’intention de vous enlever toute la nuit s’il le faut afin que …

Elle avait détourné machinalement la tête en direction du Roi, et fut tout bonnement pétrifiée à la seconde même, car la scène la plus inimaginable venait d’avoir lieu. Frédérick à sa droite, Gabriel à sa gauche, la belle espagnole se retrouvait entourée des deux hommes de sa vie. Le premier était l’homme pour qui elle se serait damnée pour une demande en mariage, et l’autre était son unique coup de foudre. Pour la seconde fois en quelques minutes, elle rougit mais à un dégré supérieur qui toucha jusqu’aux racines de ses cheveux. Cette situation était incroyable et particulièrement gênante, car pour comble de tout ils semblaient eux même se connaître.

" Frederick vous… Je veux dire…signorina de Cortés…je n’attendais votre venue à la promenade royale aujourd’hui, je suis…heureux … "

- C'est-à-dire que le Roi m’y a conviée …

- ... " et je suis aussi surpris… " !

Les trois protagonistes de ce coup de théâtre digne d’une pièce de Molière avaient une tête ébahie impayable. Milena se perdit en balbutiements incompréhensibles ponctués par des yeux ronds comme des soucoupes allant de l’un à l’autre. Il lui fallut une bonne minute pour qu’elle leur demande de la suivre dans un endroit un peu plus éloigné des oreilles de ces abominables langues de vipère. Enfin en retrait, un son digne de ce nom put sortir de sa bouche.

- Je suis autant stupéfaite que vous prince, je connais ce cher Freddy, je veux dire Frédérick … euh le prince Von Lobkowicz …


Elle devait décidemment apprendre à contrôler ses paroles un peu trop intimes, mais elle était déroutée.

- … enfin peu importe ! Je le connais depuis huit ans où nous avons séjourné plusieurs mois dans mon Pérou natal. J’ignorais que vous étiez vous-même proches.

A des lieues de la réalité, elle aurait voulu les prendre tous deux dans ses bras, trouvant ce petit tour du destin cocasse certes, mais tout à fait merveilleux !
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MessageSujet: Re: Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy)   Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy) Icon_minitime29.10.11 13:10

Après qu’il eut parlé à Eugénia, Frederick jeta un regard vers Gabriel, et vit sa surprise. L’Italien semblait lui aussi connaitre la belle Espagnole, et ce fut à son tour d’être étonné. Se pouvait-il qu’ils se connaissent, tous deux ? Frederick ne pouvait pas croire qu’Eugénia, sa douce Eugénia, puisse être de connaissance avec l’homme froid et peu agréable qu’était devenu Gabriel. Mais le prince de Bohême ne pouvait perdre son sourire, face à la joie qui se lisait dans les yeux d’Eugénia de le revoir. L’entendre l’appeler par son surnom, le surnom qu’elle seule lui donnait, était un immense bonheur. Elle le menaçait de l’enlever, et Frederick aurait voulu lui dire qu’elle n’aurait pas à utiliser la force pour le retenir. Maintenant qu’il avait retrouvé sa douce compagne du Pérou, il ne voulait plus la quitter. Un peu perdu dans ses pensées, tout à ses souvenirs, il remarqua à peine la rougeur qui colora le visage de l’Espagnole alors qu’elle observait Gabriel. Puis il se laissa guider vers un endroit un peu plus reculé, mais c’est non sans agacement qu’il vit Gabriel les suivre. Comme s’il avait besoin de le voir, encore. La haine, et la colère qui quelques minutes plus tôt l’avaient rendu fou de colère, risquaient à tout moment de lui faire perdre sa patience à nouveau. Pendant qu’Eugénia expliquait à Gabriel qu’ils se connaissaient depuis huit années, huit longues années, Frederick ne put s’empêcher de se souvenir de ces moments si agréables, ces moments où il pouvait dire avec certitude aujourd’hui qu’ils étaient plein de bonheur. C’était comme si sa tête s’apparentait à une boîte, une boîte où il entassait depuis l’enfance des souvenirs, plus ou moins heureux. Et à cet instant même, il prenait un par un ces souvenirs du Pérou, délicieux souvenirs à vrai dire, et les admirait. Bercé par la voix d’Eugénia, il se souvenait de leurs promenades, et se souvenait de la douceur de ses cheveux lorsqu’il les caressait timidement alors qu’elle s’occupait des malades. Brutal retour à la réalité lorsqu’elle-même s’étonna que les deux hommes se connaissent. Frederick mit quelques secondes à lui répondre.

« Quelle surprise de voir que vous nous connaissez tous deux, Eugénia ! Gabriel et moi nous connaissons depuis l’enfance, et venons de nous retrouver il y a quelques minutes, avant de rejoindre le roi pour sa promenade. Je vous ai par ailleurs déjà parlé de lui, lorsque nous étions au Pérou… »

Cette infime mention à leurs longues conversations ne devait être connue que d’Eugénia. Gabriel ignorerait de quoi Frederick parlait. Mais Eugénia, non, Eugénia devait savoir de quoi il parlait. Frederick lui avait parlé de cette lettre qui avait changé sa vie entière, cette lettre où il avait appris le suicide de Vittoria. La belle Espagnole devinerait de quoi il parlait, assurément. Du moins, Frederick l’espérait.

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MessageSujet: Re: Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy)   Quand le roi n'a pas le rôle principal [Milena, Gabriel et Freddy) Icon_minitime

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