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| Sujet: Aymeric de Froulay (Michael Fassbender) 15.09.11 19:30 | |
| ♦ 30 ans – né en 1636. ♦ Comte de Tessé, lieutenant général des armées du Roi. ♦ Français, originaire de Mayenne. ♣ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♣ ▬ Aymeric est issu de la plus illustre branche de la famille Froulay. Fils de militaire, c’est tout naturellement que son éducation fut orientée vers les armes et il fut très tôt placé en face d’un maître d’arme, sous le regard attentif et pointilleux de son père. Sa mère, quant à elle, s’appliqua à faire de lui un gentilhomme en tout point, lui inculquant un sens pointu de l’honneur et mettant un point d’honneur à lui forger un esprit vif. « Bien fait de corps et d’âme » pourrait en effet dire Corneille pour le décrire. Mais malgré toute sa bravoure, il s’avérât très vite que le jeune homme était atteint d’une claustrophobie aigüe. Incapable de rester plus de quelques minutes dans un endroit trop exigüe, le garçon passa énormément de temps à l’air pur, parcourant le domaine de sa famille et les alentours sans jamais s’en lasser dans lesquels il rencontra de nombreuses fois Emmanuelle de Sérigny, fillette de quatre ans son aînée qui le laissa longtemps admiratif, et son père, dont les attentions pour lui en étonnèrent souvent plus d’un. Les années passant, Aymeric devint un jeune calme, réfléchi et réputé pour sa façon de dire les choses telles qu’il les pensait, mais toujours avec esprit – franc-parler lui sera souvent reproché sans que rien n’y fasse. Durant les soubresauts de la Fronde, la famille qui possédait un petit hôtel dans Paris préféra à la ville agitée le calme de la Mayenne, bien que soutenant fermement le Roi. Aymeric eut tout le loisir d’y parfaire son éducation, et c’est lors de ses seize ans qu’il dit réellement son entrée à la Cour, la Fronde touchant à sa fin. Introduit auprès de grands militaires, et plein de capacités prometteuses, il fit ses premières armes sous le commandement de Turenne en 1654, et s’illustra notamment au siège d’Arras contre Condé et les espagnols. Placé sous l’aile du Maréchal, il reçut à l’épaule droite une violente blessure, mais continua néanmoins à se battre avec bravoure jusqu’à l’arrêt des combats du jour, ce qui lui valu une certaine admiration de la part de ses camarades et supérieurs. Cette vieille blessure reçue à 18 ans laisse encore quelques séquelles, et l’oblige notamment à se faire gaucher la plupart du temps. Néanmoins, il prit du galon, et deux ans plus tard, c’est en tant que capitaine d’un escadron de cavalerie qu’il participa à de nouvelle bataille contre Condé, et notamment au siège de Valenciennes. Faisant partie des renforts envoyés par Turenne au Maréchal La Ferté pour soutenir l’attaque de Condé, il fut arrêté avec soixante-seize autres officiers et mille deux cent soldats. C’est là qu’il fit plus ample connaissance avec Louis de Mortemart, avec lequel il fut envoyé en tant qu’émissaire pour réclamer la rançon nécessaire à la libération des prisonniers. Cet épisode laissa aux deux jeunes hommes une solide amitié et une amère rancœur commune à l’égard de Condé. C’est en 1658 qu’une première nouvelle vint ébranler sa simple vie de famille. Le père d’Emmanuelle de Serigny vint le trouver un jour, alors qu’il s’était rendu pour quelques jours sur ses terres de Mayenne. L’homme lui avoua, de but en blanc, être son véritable père et avoir eu une liaison avec sa mère. Mais cette révélation ne vint pas seule, et avec elle, la mort d’Emmanuelle, sa demi-sœur, dans un naufrage alors qu’elle revenait d’Italie avec sa famille. La nouvelle heurta tout particulièrement Aymeric, et le perturba un moment. Mais à l’instant où une femme qu’il n’avait jamais vraiment connue sortait de sa vie, une autre y entra et quelques mois plus tard, à la Cour, il fit la connaissance de l’exquise comtesse de Chécy, Fraîche et spirituelle, Ophélie parvint à attendrir l’intarissable coureur de jupons qu’il était devenu, et devint sa maîtresse durant près d’un an. L’idylle s’acheva alors, brusquement interrompue par la santé fragile de la jeune femme, emportée par la maladie. Aymeric en fut meurtri quelques temps, et s’il ne resta pas indéfiniment engoncé dans son chagrin, il en ressortit assagi. Bon vivant, certes, mais bien moins enclin à collectionner les conquêtes. Les années suivantes se montrèrent bien moins noire. Le pardon du Roi accordé à Condé, son ami Vivonne quitta l’infanterie pour la marine, refusant de risquer un jour de passer sous le commandement du félon. Aymeric ne put se résoudre à le suivre, sachant pertinemment que sa claustrophobie ne supporterait pas les navires étriqués de son ami, et resta donc à terre sur laquelle il fut finalement nommé Lieutenant général des armées du Roi et promis à un plus brillant avenir encore. ♣ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♣ | ♦ Elodie de Froulay ▬ cousine ; mousquetaire du roi
Il y a longtemps qu’Aymeric s’est pris d’affection pour cette cousine préférant jouer avec une épée qu’avec ses poupées. De neuf ans son aîné, il s’est parfois amusé à l’entraîner avec François et a durant longtemps entretenu une correspondance intensive avec elle, qui se tenait au courant de ses campagnes et de sa vie à la Cour avec un grand intérêt. Jusqu’au jour où il reçut une lettre dans laquelle Elodie lui annonçait qu’elle allait venir à Versailles… travestie en homme pour se joindre aux mousquetaires du Roi ! Il est la seule personne qu’elle a prévenu de sa folie, et il n’a jamais il n’a réussi à l’en dissuader. Elle a même réussi à lui tirer la promesse de ne rien dire à qui que ce soit. Elle ne lui demandait rien, voulait juste qu’il soit au courant. Alors il ne fait rien, mais garde simplement un œil sur elle, résigné. Il la connaît, et jamais elle ne changera d’avis... quitte à s’attirer des ennuis. |
| ♦ François de Froulay ▬ cousin ; mousquetaire du roi
Tous les deux ne se sont jamais totalement entendus. De petites rivalités enfantines, pour commencer, bien que François soit de cinq ans moins âgé qu’Aymeric. Et puis, en grandissant, bien que semblables sur certains points, les deux jeunes hommes se sont éloignés. François n’a pas tenu à garder aucun contact avec son cousin, à l’inverse de sa sœur. Ils ne s’apprécient guère et se le font courtoisement sentir lorsqu’il leur arrive de se voir, ce qui ne se produit pas souvent. Cela dit, si François apprend que Aymeric a laissé sa sœur s’embarquer dans cette folie qu’est l’idée de joindre les mousquetaires, il se pourrait qu’il n’hésite pas à aller faire comprendre ce qu’il en pense à son éminent cousin… |
| ♦ Louis de Mortemart ▬ ami ; premier gentilhomme de la chambre du roi
Vivonne et Aymeric sont de grands amis. Depuis la catastrophe du siège de Valenciennes, ils se sont trouvé beaucoup de points communs. Possédant tous deux un sens aigu de l’honneur, ils ont également couru les filles ensemble jusqu’à ce que Aymeric ne rencontre Ophélie. Depuis, s’ils sont restés de proches amis, le sujets des femmes les sépare souvent bien que, bon vivant, Aymeric n’hésite pas parfois à présenter quelques demoiselles à Vivonne « pour une dernière fois » à chaque fois. Lorsque Louis touche terre et que Froulay est également à la Cour, ils se retrouvent avec plaisir et Aymeric aime d’ailleurs à ressasser l’idée d’être passé sous le commandement de Condé auprès de lui, les deux militaires ayant tous deux gardé une rancœur toute particulière à l’égard du félon. Depuis peu, Vivonne s’est également mis en tête de marier son ami qui, à trente ans, n’envisage pas foncièrement la chose. Les conversations vont bon train entre ces deux là ! |
| ♦ Emmanuelle de Vaunoy ▬ demi-sœur ; dame de Noirange
Pour Aymeric, Emmanuelle n’a longtemps été qu’une lointaine amie d’enfance. S’ils se sont vus à de nombreuses reprises durant les primes années, et s’ils ont continué à s’écrire après le mariage d’Emmanuelle, ils ne s’en sont pas moins perdus de vues avec le temps, jusqu’à ce que la jeune femme ne cesse brusquement d’écrire. C’est le père d’Emmanuelle qui vint apporter quelques explications à Aymeric en lui annonçant sa mort dans un naufrage alors qu’elle revenait d’Italie. Mais cette annonce s’accompagna d’une troublante révélation : Monsieur de Sérigny est le véritable père de Aymeric. Ayant eut une liaison avec sa mère, il peut lui affirmer qu’il est son fils, et par conséquent, le demi-frère d’Emmanuelle. La nouvelle bouleversera Aymeric qui eut la sensation d’avoir à la fois retrouvé et trop vite perdu une sœur. Néanmoins, lorsqu’à Versailles, une certaine Diane de Noirange fait son apparition, il ne peut s’empêcher de lui trouver quelques ressemblances avec Emmanuelle. Les approches se font difficiles, parfois maladroites, mais il ne peut s’empêcher de douter. Aussi a-t-il demandé à Elodie, en guise d’un service qu’elle lui doit bien, si elle pouvait également tenter d’en apprendre plus sur cette Diane. Qui vivra verra ! |
| ♦ Gabrielle de Longueville ▬ fiancée ; duchesse de Longueville
Gabrielle de Longueville brille à la Cour, ça n’est pas un fait nouveau. Aymeric, comme de nombreux autres courtisans, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, n’a pas manqué de le noter ; bien qu’il n’apprécie guère ces frondeurs pour certains sans doute faussement repentis. Alors que l’inévitable sujet des femmes revenait entre Vivonne et lui, un jour, Aymeric s’est laissé aller à commenter la situation de la Duchesse de Longueville, et du beau parti qu’elle représentait, le tout dans la plus profonde indifférence et sans aucune arrière-pensée. Mais il faut croire que Louis a l’esprit bien plus imaginatif que son ami, car celui-ci l’a pris au mot, et pensant l’obliger, s’est mis en tête d’aller parler au Roi de ce qu’il s’imagine être une inclination de la part de Aymeric pour la Duchesse… sans en avertir son ami. Un malentendu qui pourrait réserver des surprises… |
Ce personnage est créé sur la base d'un personnage et d'une famille historique. Cela dit, je l'ai beaucoup remanié pour les besoins du jeu. L'avatar peut éventuellement se négocier, mais je serai assez intransigeante - le prénom, en revanche, est modifiable si vous y tenez absolument. Je suis à votre disposition pour plus d'informations... et offre ma reconnaissance éternelle à qui voudra bien jouer ce cher Froulay Cela dit, un bon niveau et de la motivation sont demandés ! |
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