Marie-Thérèse d'Autriche // Reine de France, épouse mal aimée du Roi Louis XIV

► Âge 28 ans
► Titre(s) Reine de France et infante d'Espagne
► Origines Autrichienne et espagnole
► Situation Maritale mariée


« Il était une fois ... »

Je me souviendrais toute ma vie de ce que j’ai fait ce jour là… Mais qu’est ce qui m’avait pris ?! J’ai tué ma meilleure amie ! Milena était juste là entrain de me parler de… De quoi déjà ? Je n’en n’ai plus la moindre idée !
Et la seconde d’après, elle était la… Allongée baignant dans son propre sang. J’ai lâché l’arme et j’ai mit mes mains lamentablement devant mes yeux et sur mes cheveux… Ai-je perdu la raison ? J’ai hoqueté sans cesse.

- Non je n’ai pas pu !
J’ai reculé, horrifié… Etait elle morte ? j’ai tué ma meilleure amie à cause d’un homme et influencée par cette vipère d’Elena !

- Milena ! Mais qu’ai je fais ?!

Puis, mon corps a agis tout seul… J’ai ramassé l’arme et je me suis enfuie en courant, en pleurant comme une madeleine. J’ai réussi à me reprendre quand père est venu à ma rencontre.

- Marie-Thérèse ! Ma fille mais où étiez vous ? Et… Vous avez les yeux tous rouges ! Vous avez pleuré ? Mais que se passe t’il donc ?

Il faut que je le lui dise ! Tant pis si mon avenir est gâché à cause de ça ! Il faut que je lui dise, il faut que je lui dise…

- Oui … J’ai… J’ai… * Je déglutis* J’ai une poussière dans l’œil ! Rien de bien grave père ! Ne vous inquiétez pas !

Mais qu’est ce que je fabrique ?! Je dois lui dire que j’ai tué Milena sous le coup de la folie ! Il faut qu’on m’enferme ! Je sui dangereuse !
Pourtant… Je suis restée muette ! Il m’a prit par les épaules avec une douceur que je n’aurais jamais pu imaginé et m’a reconduit chez nous. Le lendemain, j’ai appris que Milena était morte… J’ai pleuré toutes les larmes de corps… Mon cœur saignait. J’avais fait du mal à ma meilleure amie et je n’avais même pas le courage de dire la vérité au monde. Personne n’a soupçonné qu’elle avait été assassinée, son corps avait été dévoré par les loups et c’était peine si on n’avait pu la reconnaître.

Ce jour là, j’ai décidé que je ne ferais plus de mal à personne… Même involontairement ! S’il m’était pénible de vivre avec le souvenir d’avoir tuer Milena ça me fera un châtiment divin exemplaire ! Je vivrais avec la douleur d’avoir les mains couvertes de sang jusqu’à la fin de mes jours !

A partir de la, j’ai oublié cet homme qui m’a poussée à commettre cette folie et je m’étais tournée vers mon éducation dure stricte étroite et rigide ainsi que catholique recommandée par mes royaux parents, oui je ne l’ai pas dit : je suis née le 10 septembre 1638 à Madrid, de l’union d’Elisabeth de France et du Roi d’Espagne Philippe IV, je suis donc une princesse et une infante d’Espagne. Je suis la dernière survivante de ma fratrie, je me suis retrouvée orpheline de mère à 6 ans et je me suis retrouvée en héritière d’immenses possessions espagnoles à seulement 8 ans. En 1649, j’ai eu une nouvelle « mère » : Marie-Anne d’Autriche ancienne fiancée de mon frère mais quand celui ci fut mort, elle se retrouva royale fiancée de mon père qui est son propre oncle.
Après le drame que j’avais causée, Je me suis tournée vers les plus démunis et j’ai appris que j’allais épousée le Roi de France.
Mais j’ai été victime de brimades, on a même envoyé une caricature de moi à Louis pour qu’il ne m’épouse pas mais rien n’à fait, il voulait m’épouser et m’envoyait des cadeaux… J’ai vraiment cru qu’il m’aimait et je m’étais dit : « je ne le mérite pas… Mais autant en profiter au maximum ».

Je suis partie en France où j’ai épousé le Roi Louis XIV le 6 juin 1660 en l’Eglise Saint Jean-Baptiste de Saint Jean-de-Luz. J’ai cru qu’il pouvait m’aimer mais il vivait dans le souvenir de Marie Mancini… La seule femme qui, d’après les courtisans, il n’aie jamais aimé.
Je ne parlais pas un mot de français mais en guise de cadeau de mariage j’ai apporté les oranges et le chocolat.

Quand je suis arrivée au Louvre, la seule personne qui m’aidait à assumer mon titre de Reine et toute les convenances que ça exigeait était la Reine mère : Anne d’Autriche. Mais le mal était déjà fait, mes maladresses étaient de plus en plus fréquentes. Le seul effort que j’ai su faire, c’est apprendre le français mais il me restait encore cet accent espagnol dont je n’arrivais à me défaire. Mon époux ne visitait mon lit que pour assouvir son devoir conjugal. J’ai accompli le miens en lui donnant l’héritier du trône : Louis.
Puis Anne Elisabeth, ma chère fille morte l’année de sa naissance en 1662. La pauvre fille n’a vécu qu’un mois.
Puis j’ai donné naissance à une deuxième fille Anne Marie Anne qui, comme sa sœur, n’a vécu qu’un mois en 1664.
Cette Année, j’ai perdu ma seule confidente… La Reine mère, ma belle mère adorée : Anne d’Autriche morte d’un cancer.

Ma dévotion envers le pays se fit plus intense et je fréquente l’hôpital de Saint Germain en Laye pour aider les soignantes. J’avais besoin d’amour… Le Roi ? Depuis qu’il fréquente cette Amy, il ne me regarde que pour donner un autre enfant au royaume… Autant dire, pratiquement plus !
Puis j’ai rencontré Hector de Valois dans la galerie des glaces et après des mois de relations platoniques j’ai succombé aux tentations de l’adultère… Je crois que je l’aime. Il m’a consolée quand mon mari m’humiliait en s’affichant publiquement avec sa chère petite maîtresse ! Il est vite passé de la case « simple connaissance » à celle de « confident » jusqu’à celle de « l’indispensable ami à avoir absolument » et, enfin, à celle d’ « amour secret ».

Les deux personnes qui me comprennent vraiment sont la jeune Inès de Valencia, une jeune femme espagnole. Une des rares qui me comprennent et avec qui je converse en espagnole avec grand plaisir. C’est un plaisir immense que le Roi m’aie autorisé à la prendre sous mon aile en tant que Demoiselle de Compagnie.
Puis j’ai rencontré cet homme divin : Paolo de Murcia, un homme de goût dont je suis devenue la mécène. Il me fournit en œuvres d’art toutes plus belles les unes que les autres.

Un autre homme susceptible de faire battre mon cœur est le mousquetaire Raphaël de Sancerre. Lors d’un déplacement en carrosse j’ai été attaqué par des brigands et sans Raphaël, je serais morte ou ils m’auraient kidnappées.

Par contre, une femme que JE NE SUPPORTE PAS est la courtisane Lena Laval, elle a des caprices honteux et ses jérémiades sans parler de son attitude et son orgueil a eu raison de moi ! Si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais renvoyée d’où elle vient en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !

Par contre, mon mari m’a fait un cadeau… Bizarre ! Il m’a parlé d’une jeune femme qui ressemblait à Milena (oui je lui ai parlé de Milena tout en cachant le fait qu’elle n’était pas morte dévorée par des loups mais que je lui avait plombé le ventre) et m’a présentée à Eugenia de Cortés. Je suis restée mais… Bouche bée ! Je me suis même demandée si cette jolie femme était vraiment un sosie ! Seul le temps me le dirait… Si Eugenia est bien Milena mais pas un sosie comme elle veut me le faire croire, je ne sais pas si je dois être contente parce que je ne l’ai pas tuée comme je le croyais mais qu’elle avait survécu… Si c’est bien, jamais. Non jamais ! Elle ne pourra me pardonner ! En tout cas, je ne demanderais pas mieux : ce que j’ai fait ne peut être pardonné.



« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

► Un paradis ou un enfer versaillais ?

Quand elle est arrivée en France, la cours était pour elle un enfer. Il lui a fallu longtemps avant de s’adapter mais elle ne comprend pas toujours le plaisir qu’on certain courtisans à être ignobles les uns avec les autres. Pour moi, dire des choses blessures ne sont pas des preuves de noblesse. De plus, mes maladresses ont fini d’attirer la haine et les ragots des courtisans sur moi…
Je suis leur Reine mais cela ne les empêche pas de siffler ou de parler dans mon dos. Les seuls soutiens que j’ai sont bien Inès et Raphaël, ces deux jeunes gens ont du goût mais pour combattre mon besoin d’amour, j’ai pris Hector comme amant… J’ai fini par m’habituer à ce jeux de cours avide de pouvoir mais pourrais je le supporter encore longtemps ?
Cette cour créée par mon époux et toute cette étiquette m'échappe complètement.

► Vérité ou fantasme du complot ?

Même si elle n’est plus du tout sure de son amour pour le Roi, elle est toujours aussi dévouée à lui. Elle ne ferait jamais rien qui pourrait lui porter préjudice mais arrive à se faire entendre si quelque chose lui déplait !
Elle trouve qu’avoir fait construire le château de Versailles prive de droits les plus démunis et il se peut qu’elle pense à faire un complot visant à vider un peu les caisses royales au profits des pauvres et des malades. Bien sur, cela lui est pratiquement impossible, elle a beau être Reine. Tout ce qu’on lui demande s’est de donner des enfants à la France. Le sujet sur lequel on peut être désolée pour elle, c'est le fait qu'elle est devenue la maîtresse d'Hector de Valois: celui la même qui veut faire tomber son royal époux et s'emparer de sa couronne!

► Plutôt colombe ou vipère ?

Colombe ! Marie-Thérèse est un ange incarné en femme. Même si ses fautes sont inexcusables, elle a tout fait pour nettoyer le sang de son passé. Elle est toujours la pour ses proches et fait en sorte que, malgré sa maladresse maladive, elle soit la plus grande Reine qui soit surtout envers les plus démunis qui la remercie de son dévouement en le lui rendant bien.

« Plus bas la révérence, plus bas. »

► Prénom/pseudo Ludi ou Naomi
► Âge 21
► Présence sur le forum par précaution je dirais 3/5
► Code du règlement

Spoiler:

► Comment avez vous connu le forum ? town of insomnia où je joue Joséphine de Beauharnais et la Princesse Katerina Alexia de Montpensier
► Suggestion pas pour le moment