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| François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... | |
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Thimoléon de Choisy
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Libre comme les cieux : il brûle comme l'enfer !Côté Lit: Tous les anges et les démons de cette terre s'y étendent pour mon plus grand plaisir...Discours royal:
ANDROGYNE l'Allure stupéfiante.
► Âge : 23 ans
► Titre : Abbé de Saint-Seine - Comtesse des Barres - les yeux et les oreilles de la Cour...
► Missives : 382
► Date d'inscription : 02/08/2011
| Sujet: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 02.08.11 20:23 | |
| ♣ François~Thimoléon de Choisy ♣ _______ ft. (François Arnaud) ► 22 ans (né le 16 août 1644 à Paris) ► abbé (revenus temporels liés à l'abbaye de Saint-Seine en Bourgogne) et Comtesse Olympe des Barres lorsqu'il se travestit. ► Origine bourgeoise française. Quatrième et dernier fils de Jean III de Choisy, seigneur de Balleroy, un conseiller d’État, intendant du Languedoc, chancelier de Gaston d'Orléans, et de Jeanne-Olympe Hurault de L'Hospital, petite-fille de Michel de L'Hospital et intime de Marie de Gonzague, reine de Pologne. ► Éternel célibataire...devant Dieu seulement. « Il était une fois ... »Pensées chrétiennes sur divers sujets de piété... I. Sur l'immortalité des âmes. "Mère ?" Se plaignit une voix fluette étouffée sous un amas de tissu vert émeraude. Une fois l'habit correctement mit sur le petit garçon celui ci s'observa très intrigué dans le grand miroir se trouvant devant lui.
"Pourquoi dois-je donc porté les habits de ma sœur ? Demanda le garçonnet avec une mine effrayée tout en agitant les bras, peu convaincu malgré son jeune âge par cette tenue qui lui paraissait bien surprenante.
-Cessez de vous agiter, François ! Vous aller déchirer la manche ! S'énerva Madame de Choisy en attrapant le bras du garçon tout en ajustant le bas de l'habit de taffetas vert. Nous allons être reçu par la Reine, et c'est pourquoi nous devons faire très bonne figure mon enfant.
-En m'habillant comme vous ? Je ne suis pas une dame ! Père ne serait pas content !" releva l'enfant en commençant à essayer d'enlever la robe sous les yeux effarés de Jeanne-Olympe de Choisy qui attrapa son fils avant qu'il n'arrive malheur au précieux vêtement. La jeune femme tourna son fils et plongea ses yeux bleus comme le ciel dans ceux de son fils.
"François-Thimoléon de Choisy, commença la dame d'un ton moralisateur. Écoutez, mon fils; ne soyez point glorieux, et songez que vous n'êtes qu'un bourgeois. Je sais bien que vos pères, que vos grands-pères ont été maîtres des requêtes, conseillers d'État; mais apprenez de moi qu'en France on ne reconnaît de noblesse que celle d'épée. La nation, toute guerrière, a mis la gloire dans les armes: or, mon fils, pour n'être point glorieux, ne voyez jamais que des gens de qualité. Ai-je été suffisamment clair pour que vous cessiez de vouloir déchirer cette robe ? Ajouta la jeune mère en tenant fermement le garçon par les épaules.
Face au regard autoritaire et à la poigne acérée de Madame de Choisy, le garçon ne vit pas d'autres alternatives que la trêve. Il acquiesça timidement de la tête avant que sa mère ne poursuive d'ajuster la tenue de son fils tandis que celui-ci boudait en silence en regardant la pointe de ses souliers dépassés du pan de sa robe. Mais pourquoi ne voulait-elle point l'habiller comme un garçon ? Sa mère semblait fomenter quelques projets mais ils paraissaient bien obscurs pour le tout jeune enfant. Lorsqu'il vit une de ses sœurs dans le reflet de la glace le regarder avec un sourire moqueur dans un coin à l'autre bout de la chambre, il lui tira la langue avec un regard méprisant par l'intermédiaire de son double.
Lorsqu'ils traversèrent la cour du Louvre, Madame de Choisy donna quelques conseils à la charmante petite fille qui se trouvait à ses côtés et qui n'était autre que son plus jeune fils. "Quand nous saluerons sa Majesté la Reine, veuillez à ne pas parler. Faites le uniquement si celle-ci vous le demande ! Précisa la mère de Thimoléon en le tenant par la main. Vous serez très certainement amené à rencontrer le Prince Philippe, tachez de bien vous comporter et de ne point le froisser ! Il en va de votre avenir, mon fils." Thimoléon continuait de ne rien dire, ne parvenant pas à comprendre le comportement de sa mère, il se mordait la langue afin de s'empêcher de poser des questions qu'il regretterai bien vite.
Alors que Anne d'Autriche et ses dames de compagnie se promenaient dans les jardins du Louvre, les de Choisy leur fût introduit par un valet. Jeanne-Olympe salua la Reine d'une révérence en courbant la tête, pleine de respect, rapidement imitée par Thimoléon qui ne manqua pas d'interpeler l'attention de Sa Majesté. "Madame ? Auriez-vous une fille pour benjamine ? Demanda Anne d'Autriche. On m'avait rapporté que c'était un mâle. S'est-on joué de moi ?
-Non votre Altesse, dit la mère. Il s'agit bien de mon plus jeune fils : François~Thimoléon.
-Voilà donc une bien jolie frimousse pour un si petit garçon, sourit la Reine en posant un regard affectueux sur le jeune de Choisy qui n'osa baisser le regard devant le visage de Anne d'Autriche, impressionné.
"Il faut absolument que votre fils fasse la connaissance de Philippe ! S'exclama la Reine en reportant son attention sur son invitée. Ils devraient s'entendre à merveille, ne croyez vous pas, Madame de Mortemart ? Demanda-t-elle en interpelant une de ses amies, Diane de Grandseigne.
-Tout à fait votre Majesté, nos enfants seront ravis", fit l'intéressée.
Alors qu'on emmenait Thimoléon auprès du Prince de France, le petit garçon se demandait bien comment il allait bien pouvoir s'entendre avec cette future rencontre dans une tenue pareille. Suivant la gouvernante dans les jardins, elle le mena jusqu'à un petit bassin entouré de verdure où deux petites filles jouaient sur le bord en riant. C'est alors que la gouvernante annonça le petit de Choisy à celles-ci. Que faisait donc cette domestique ? Il devait rencontrer le Prince ! Les deux fillettes se levèrent et approchèrent de Thimoléon d'un pas fier et la tête haute.
"Monsieur de Choisy ! Dit alors la fillette brune. C'est une bien jolie robe que vous avez là. Je vous présente mon amie : Athénaïs. Souhaiteriez vous vous joindre à nous pour jouer ?"
C'est ainsi qu'il rencontra pour la première fois Philippe, Prince de France, qui était tout comme lui vêtu d'une robe. Il se sentit soudain moins seul et moins ridicule...Et il reconnaissait qu'il se sentait tout à fait à l'aise dans cette tenue. Après tout, si sa mère l'avait voulut, où était donc le mal ? Et il est vrai que cette robe était fort jolie...Passant une après-midi entière en compagnie du Prince et de Athénaïs, Thimoléon s'amusa comme il ne l'avait jamais fait auparavant ! Lorsqu'il fût temps de se quitter, le petit de Choisy sentit qu'il tenait profondément à garder des amis telles que ses deux complices de la journée et il se promettait de les revoir, sa mère ne l'en empêcherai pas...au contraire ! Il faudra qu'il essaye du rouge comme lui avait conseillé Philippe et Athénaïs. Ce que cela était amusant d'être une fille ! se dit l'enfant ravi sur le chemin du retour.
II. Sur l'existence de Dieu. Au château de Fontainebleau dans la longue galerie de François Iier où brillait la lumière du soleil d'un après midi de mars, la Cour vaquait à ses occupations : longues conversations, joutes verbales, commérages et autres conspirations flottaient comme un brouillard invisible, léger et discret sur les courtisans. C'est parmi ce grand troupeau poudré et enrubanné de soie que le Duc d'Anjou et ses deux meilleurs amis déambulaient pareils à des lions en chasse, en quête de quelques ragots et autres moqueries des plus spirituelles. Vêtues de robes somptueuses, les trois compères faisaient claquer leurs talons sur le parquet, le pan de leurs livrées glissant derrière eux dans un bruissement de tissu.
"Regardez comme ils sont apeurés derrière leurs éventails, fit observer le Prince de France avec un sourire moqueur. N'est-il pas magnifique d'être craint ?
-C'est votre droit le plus légitime, Philippe, ria Thimoléon à la remarque de son ainé et ami. Cela est d'autant plus cocasse que vous êtes en robe !
-Tout comme vous mon cher, tout comme vous ! chantonna Philippe en se penchant vers l'autre travesti qui sourit.
-Je vais finir par croire que vous êtes tous deux plus séduisants que moi, gloussa Athénaïs en agitant son éventail de plumes d'autruche. Vous allez me voler tous mes potentiels prétendants !
-Allons ma chère, rassura De Choisy en posant une main étonnement féminine sur celle de son amie. Qui pourrai bien vous faire de l'ombre ? Vous êtes sublime !
-Vous lui faites des compliments et point à moi ? Dit le Duc en fabulant d'être vexé.
-On ne vous en fait que trop, mon ami, ria le jeune homme. Si j'en rajoutais cela reviendra à être un banal cireur de botte !
-Oh ! Voyez comme il se préoccupe de vous mon cher ! S'exclama la Duchesse de Mortemart avec un rire cristallin avant de faire glisser son regard azuré sur le reste des courtisans présents dans la galerie. Voyez-vous la Baronne là-bas ? Comme elle a engraissée ! Dit-elle scandalisée.
-Hum, sa perruque doit être aussi haute que son tour de taille, remarqua le Prince. Si je ne la connaissais pas je l'aurai prise pour un dindon !"
Athénaïs et Thimoléon riaient de bon cœur à la plaisanterie du Prince provoquant un regard vexée et et réprobateur de la vieille Baronne en question qui quitta la galerie sans attendre. Alors qu'ils poursuivaient leurs observations sur la cour, Madame de Choisy apparut dans la galerie et d'un pas assuré s'approcha de sa ravissante...fils. Elle fit la révérence devant le Prince et se permit de voler son fils à ses amis. L'amenant dans un coin de la galerie, les éloignant des nombreuses oreilles indiscrètes, De Choisy sentit que sa mère n'était pas à son aise, trop nerveuse. Ne la laissant même pas commencer sa phrase, le jeune homme soupira :
"C'est une mauvaise nouvelle que vous m'amenez-là, n'est-ce pas ?" Demanda-t-il la mine bien sombre.
Sa mère le regarda avec un air de reproche. Elle n'aimait pas trop cette manie qu'il avait toujours de dire tout haut ce qu'il était préférable de garder pour soit mais elle n'était jamais parvenue à le faire taire. Au contact de Philippe d'Anjou, son fils était devenu bien têtu, se forgeant une langue de vipère qui parvenait à faire taire plus d'un individu. Il imposait un respect étrange malgré son accoutrement de dame et son absence de titre de noblesse...
"Ne rendez pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont, mon fils, insista Madame de Choisy. Votre père et moi-même avons prit une décision pour vous assurer une place dans ce monde."
Son père ? Rien que l'évocation de cet homme donnait envie à Thimoléon d'éclater d'un rire cynique. Voilà longtemps qu'il ne l'avait pas vu, son père ! En effet, il semblerait qu'il se préoccupait davantage de ses aînés que de lui. D'autant plus que sa mère s'était décidée d'elle-même à le travestir très jeune, creusant encore plus le fossé qui séparait le père et son fils. Ils se croisaient en de rares occasions lorsque l'homme osait quitter Blois, s'adressant à peine la parole...Alors quand Madame de Choisy vient parler d'une "décision", le fait que son père se préoccupe un tant soit peu de son dernier fils relevait du ridicule aux yeux de Thimoléon. Il savait que ses parents allaient tenter de le mettre à l'écart, que pouvaient-ils faire d'autre pour le museler après avoir marié ses frères et sœurs ? Mais le jeune garçon ne l'entendaient point de cette oreille...
"Ah ? Et qu'avez-vous décidé pour moi ? Demanda avec insolence De Choisy en s'éventant nerveusement soulevant les boucles de sa perruque et faisant teinter ses boucles d'oreilles.
-Vous aller étudier à la Sorbonne afin de rentrer dans les ordres, annonça sa mère avec un air pincé. Un homme de foi est toujours précieux dans une famille. Soyez honorez du cadeau que nous vous offrons, mon fils, réjouissez-vous même ! S'exclama-t-elle comme pour atténuer le dramatique de la situation.
-Et si je n'en ai point envie ? Demanda Thimoléon en serrant les dents en évitant de hausser le ton. Ma place est ici, à la Cour !
-Enfin mon ange, cessez de faire l'enfant ! Dit sèchement Madame de Choisy. Vous vous êtes suffisamment amusé et tourné en ridicule ! Il est tant que vous appreniez à être raisonnable !"
Ayant simplement envie d'exploser toute sa colère et sa fureur contre sa mère, il se sentait soudain bien à l'étroit dans son corset, manquant de souffle. La respiration haletante, le garçon de dix-huit ans fit de son mieux pour garder son sang-froid. Les mains sur les hanches il leva un regard noir sur les yeux de sa mère qui semblait vouloir se faire toute petite.
"Quand dois-je partir ? Parvint à prononcer Thimoléon.
-Aujourd'hui même. En venant j'ai demandé à vos domestiques de préparer vos bagages, dit Madame de Choisy.
-Vous ne m'en voudrez donc pas si je fais quelques adieux avant de vous rejoindre, dit froidement l'adolescent en s'éloignant de sa mère.
Traversant d'un pas lent la galerie, la tête haute, s'approchant de ses deux amis, Thimoléon avait l'impression de devoir mettre un pied dans la tombe. Après avoir échangé quelques mots avec Philippe et Athénaïs, il les quitta tête basse, sans se retourner. Le Prince l'avait trouvé bien pâle et la Duchesse l'avait embrassée en se promettant de se voir bientôt...Ils ne semblaient pas se rendre compte de ce qui se passait mais Thimoléon ne voulut pas enfoncer le clou, il préférait ne pas attrister ses amis inutilement.
Dans ses appartements, au milieu des malles et des valises fermées, après avoir quitté sa robe pour un habit d'homme d'un rouge chatoyant, ayant enlevé sa perruque poudrée et son fard, Thimoléon se regarda longuement dans la glace. Il avait quitté son déguisement mais il se sentait comme un comédien devant enfiler la peau d'un personnage. Il ne savait pas si il pourrait s'empêcher quelques écarts...La vie était tellement courte !
"Allons mon fils, cessez d'être chagrin, fit sa mère derrière lui alors qu'elle ordonnait à des pages de transporter telle valise ou telle malle. Vous ne faites que quitter une robe pour en enfiler une autre, ce n'est pas si différent..."
III. Sur la providence. "Non François ! On va nous surprendre ! Si l'Abbé de Beaulieu nous surprenait, nous sommes morts !
-Tais-toi donc, fit Thimoléon avant d'embrasser langoureusement son camarade d'étude qui essaya de se dégager aussitôt, plaqué contre une colonne en pierre.
-On ne peut pas faire ça ici ! C'est la maison de Dieu !" S'exclama le futur ecclésiastique.
En effet, les deux jeunes gens se trouvaient dans la Chapelle Sainte Ursule, inoccupée à cette heure de la journée. Devant les craintes de son amant, De Choisy ne pût s'empêcher d'avoir un sourire amusé et pervers sur le visage.
"Si ce sont les bruits qui t'inquiète, entre là dedans, ordonna-t-il au jeune homme en lui indiquant le confessionnal vide.
Devant l'attitude bien prude de l'étudiant, le jeune De Choisy leva les yeux au ciel avant de le pousser à l'intérieur et referma derrière lui la porte de bois. Si Philippe le voyait se disait souvent Thimoléon ! Lui qui ne se gênait pas à lui faire la moral sur le "vice italien" quand le Prince s'était entiché avec plaisir de ce Manchine ! Mais difficile de trouver une compagnie féminine dans un lieu où on ne fréquentait que des hommes du matin au soir...Et après tout cela n'était pas si désagréable d'autant plus qu'il apprenait beaucoup auprès des savants de la Sorbonne, parvenant à s'intéresser à la Philosophie et à la Théologie. Au fil de ces quatre années entres ces murs, il s'était aperçut des regards que certains hommes portaient sur lui. Comprenant rapidement tous les charmes dont il était doté, il céda aux avances de certains et éveilla le vice chez d'autres...Il était un loup dans la bergerie, pour son plus grand plaisir. C'était sa manière de trahir les espoirs de ses parents en pervertissant tout ce qu'il touchait et à sa guise (son père avait d'ailleurs rendu l'âme, enfin !). Habile, il ne s'était jamais fait surprendre jusqu'à présent. « Vivre en bonne société, collégialement, moralement et studieusement », c'était la devise du collège et elle amusait beaucoup le jeune garçon. Il lui tardait de quitter cette bande d’ecclésiastiques pour retourner à Versailles et peut être pouvoir arborer ces robes et ces perruques qui lui manquaient tant ! Il rêvait de pouvoir écrire à Philippe et Athénaïs mais il craignait que l'on ne lise ses missives et que l'on ne le démasque...
Un peu moins d'une heure plus tard, Thimoléon et son camarade sortirent discrètement du confessionnal. Ils rajustèrent leurs vêtements noirs, un sourire satisfait sur leurs lèvres puis quittèrent rapidement la chapelle avant de se séparer pour aller en cours. Le jeune de Choisy alla récupérer quelques affaires pour étudier et fila vers la bibliothèque en évitant de croiser le plus de monde possible. C'est alors qu'un abbé surgit en face de lui au détours d'un couloir, le jeune homme sursauta et l'homme d'église l'interpela. De Choisy le trouva fort étrange avec ses yeux bleu et froid comme la glace et un visage dur, sans le moindre sourire.
"Excusez-moi mon fils, fit l'inconnu. Savez -vous où je puis trouver l'Abbé de Cluny ?
-A qui ai-je l'honneur ? Demanda le jeune homme.
-L'Abbé de Serrabonne, répondit-il froidement avec une légère pointe d'agacement dans la voix.
-A cette heure-ci vous le trouverez surement dans l'amphithéâtre. Voulez-vous que je vous y accompagne ? Demanda Thimoléon, curieux.
-Nullement mon fils, je ne voudrais point vous déranger dans votre travail, fit brièvement le mystérieux Abbé avant de reprendre son chemin vers l'amphithéâtre.
Thimoléon resta là un long moment après que l'homme soit disparut à l'autre bout du couloir. Le jeune homme jurerai que ce n'était certainement pas un homme d'église ! Mais que voulait-il donc à l'Abbé de Cluny ? Troublé par cette rencontre, il essaya de la chasser de son esprit et se rendit à la bibliothèque pour étudier. Le soir venu, comme à l'accoutumée, tout le monde se rendit à la chapelle pour célébrer la messe. Les hommes avaient tous la tête courbée, les mains jointent et les yeux fermés en écoutant les prières du prêtre. Ils s'apprêtaient à chanter un "Avé Maria" lorsqu'un domestique entra en hurlant dans la chapelle.
"Un mort ! Il y a un mort ! Au meurtre ! A l'assassin !"
Plusieurs abbés s'approchèrent pour parler avec l'homme et le calmer. Le bruit fit rapidement le tour de toute l'assistance dans un murmure pareil à un bourdonnement : l'Abbé de Cluny avait été assassiné !
Un an plus tard, Thimoléon sortait enfin de la Sorbonne : il était devenu l'Abbé de Choisy ! Retenu depuis trop longtemps à l'étude des textes philosophiques et sacrés, le jeune homme de 22 ans s'offrit le plaisir d'un voyage en Italie, plus précisément à Venise qu'on lui avait rapporté comme une ville à la vie libertine et dissolue : rien ne pouvait plus lui faire envie ! Il n'oubliait pas le meurtre de l'Abbé et celui qu'il pensait en être l'auteur mais il s'en occuperait plus tard...à son retour.
IV. Sur la religion. Un soir d'été dans un palais vénitien, la fête battait son plein ! Les hommes et les femmes riaient, dansaient, jouaient, buvaient dans une ambiance endiablé. Aux tables de jeux, l'Abbé de Choisy très emméché, tentait sa chance aux dés devant un public lui criant des encouragements.
"Si je perds cette manche : je révèle le secret de l'église ! Annonça Thimoléon à l'assistance. -Oh oui ! Le secret de l'église !" S'exclama une jeune femme en tapant dans ses mains.
De Choisy secoua les dés dans sa main tandis que tout le monde autour de la table retint son souffle. Il lança les dés qui roulèrent sur le bois de la table avant de s'arrêter et de laisser voir le score. Il avait perdu. Le public émit des protestations et réclamèrent la promesse faites par l'homme de robe. Celui-ci bu une énième gorgée de champagne puis les fit taire d'un geste de la main.
"Bon tant pis ! Je me lance mes amis ! S'exclama le jeune homme en se redressant sur sa chaise. Le secret....c'est qu'il n'y a pas de purgatoire !" Déclama-t-il avant de rire aux éclats comme un petit garçon provoquant un fou-rire général.
"Monseigneur, sans vouloir vos offenser, vous n'avez plus de quoi jouer ! Et vous me devez plus d'une centaine de Ducats ! Informa le vénitien qu'il avait pour adversaire, il n'avait pas l'air commode...
L'abbé se sentit rougir ne sachant quoi répondre puisque qu'il n'avait rien pour renbourser l'homme. Des sueurs froides coulèrent dans son dos tandis qu'il essayait de réfléchir à une solution qui lui évitait l'assassinat ou la noyade dans les canaux de la cité des Doges. Alors qu'il s'apprêtait à quitter discrètement la table pendant que l'homme discutait avec une connaissance, une main se posa sur son épaule l'obligeant à se rasseoir.
"Ne vous en faites pas, mon Père, fit l'inconnu qui venait d'apparaitre à ses côtés. Je vais vous sortir de ce mauvais pas. Voilà vos ducats, signor ! Dit-il au vénitien en jetant une bourse pleine d'or sur la table.
Alors que Thimoléon se levait de table, suivant l'homme à l'extérieur du palais, il ne pût que le remercier d'un tel don du ciel !
"Monsieur, comment pourrai-je vous remercier ? Demanda-t-il. Et comment vous appelez vous ? Je vanterais votre nom jusqu'à ma mort !"
L'inconnu ria alors qu'ils passaient la porte les menant sur les quais près des gondolles.
"Mon Père, vous avez trop bu, dit-il. Mon nom est Guillaume du Perche, pour vous servir.
-Et bien Monsieur du Perche, vous êtes mon sauveur ! Je n'oublierais point de vous rembourser la somme que vous avez versé à ma place !
-Vous êtes bien aimable, mon Père, sourit l'homme que Thimoléon trouva fort séduisant. Rentrez dormir maintenant avant de rencontrer d'autres ennuis !"
Ils se quittèrent ici puis Thimoléon s'enfonça dans la nuit noire, dans les ruelles afin de rejoindre le petit palais qu'il avait louer pour son séjour. Entendant uniquement le bruit de ses talons sur le pavé, il entendit une autre pairs de talons claquer un peu plus loin derrière lui. Ne cherchant pas même à regarder il pressa le pas tandis que les pas dans son dos accéléraient et se rapprochaient. Le jeune de Choisy, qui n'avait aps l'intention de se laisser faire, se saisi du poignard attaché à sa ceinture, dissimulé sous son manteau. Alors qu'il retourna pour faire face à l'assaillant, il n'eut le temps de rien faire car celui-ci se jeta sur lui en le plaquant sol et il lacha son précieux poignard Ils se débattèrent un moment dans l'enchevêtrement des capes, des cris de douleurs et des coups avant que son agresseur ne se saisissent du poignard laissé sur le pavé pour l'appuyer sur la gorge de Thimoléon qui ne bougea plus, les muscles tendu, près à bondir.
"Alors mon père, on se promène tout seul dans Venise ? Dit le malfrat en italien. C'est pas très prudent ça ! Maintenant tu bouges pas que je puisse récupérer mon salaire, ricana-t-il en commençant à fouiller l'homme d'église.
La lame froide plaquée contre sa gorge, Thimoléon sentit un filet de sang couler dans son cou. Il se dit qu'il devrai être temps qu'il se mettent à apprendre à se défendre. Enfin...si cela lui est encore utile dans quelques minutes car le misérable ne trouva bien sûr rien sur sa victime et il commença à s'énerver.
"Quoi ? Avec une dégaine pareille t'as pas un ducat sur toi ? Dit le voleur avec un air méprisant. C'est dommage il ne me reste plus qu'à vous tuer mon seign..."
Le malfrat n'eut même pas le temps de terminer sa phrase car on venait de lui enfoncer la lame d'une rapière dans le crâne. S'effondrant aux côtés de l'Abbé de Choisy celui-ci pût voir qui était donc le héros qui le sortait de là ! C'était Guillaume du Perche !
"Encore vous ! S'exclama Thimoléon en se relevant avec l'aide du bras de son sauveur. Vous êtes mon ange gardien !
-Oui il est vrai qu'après vous avoir laissé partir j'ai trouvé cela peu sûr vu votre état d'ébriété. Et donc me voilà ! S'exclama le brun aux yeux bleus avec un sourire à faire fondre les neiges d'hivers.
-A présent Monsieur vous m'endettez jusqu'au cou ! Ria Thimoléon. Comment pourrai-je vous remercier ?
-Oh ne vous préoccuper pas de cela, rassura l'homme. Vous m'aiderez peut être quand j'en aurai besoin, mon Père.
-Vous pouvez en être assurer, Monsieur. Ma dette est éternelle ! S'exclama De Choisy. V. Sur les choses de la vie. Quelques mois plus tard après avoir quitté l'Italie, ruiné, François~Thimoléon s'installa dans un manoir aux alentours de Bourges où il reprit son habitude des belles toilettes pour dames grâce aux encouragements surprenants de son curé et de son évêque, sous le nom de la Comtesse des Barres. Cette après-midi, il reçevait sa pupille, la fille du Comte et de la Comtesse de Bengy, qui était tout à fait à son goût. Bien sûr, ils n'étaient point au courant de la véritable identité de la Comtesse, confiant ainsi leur progéniture sans la moindre crainte. La vie de Thimoléon reprenait les airs d'un jeu qu'il lui avait manqué depuis longtemps ! Alors qu'il buvait avec raffinement une tasse de thé dans son boudoir, vêtu d'une robe à fines rayures blanches et bleus, plus belle que toutes les femmes du Royaume, assis dans son ottoman, son domestique Oscar lui annonça l'arrivée de la jeune de Bengy. Il la fit entrer, laissant apparaitre une jeune fille d'à peine dix-sept ans, les cheveux d'un blond clair presque blancs, des yeux d'un vert troublant et une silhouette frêle et fine qui ne demandait qu'à être croquée ! "Ma chère Sybille ! S'exclama la Comtesse en accueillant l'enfant en lui tendant les bras. Je suis si heureuse d'avoir appris votre visite ce matin par la lettre de votre mère. Asseyez vous donc près de moi, ajouta-t-il en tapotant délicatement l'assise de l'ottoman du bout des doigts comme un pianiste. -Bonjour Madame la Comtesse, fit timidement la jeune fille en faisant la révérence avant de venir sagement s'asseoir à côté de sa "préceptrice". -Appelez moi donc Olympe ! S'exclama-t-il en servant une tasse de thé. J'ai appris par mon amie, votre mère, que vous alliez vous mariez avec le Baron du Val. Quelle joie cela doit être pour vous !La jeune fille ne répondit pas, semblant peu à l'aise avec le sujet. La Comtesse l'observa un moment avec un regard d'un bleu pétillant et un sourire qui forçait la sympathie avant de rassurer sa "protégée" : "Allons mon enfant...Que vous arrive-t-il ? Vous savez que vous pouvez tout me dire ! Confia Thimoléon d'une voix féminine laissant l'illusion parfaite. -Et bien...Madame, commença la jeune fille, hésitante. Je suis inquiète, voyez-vous.-A quel propos ? Demanda la "jeune femme" s'amusant intérieurement de l'embarras de son invitée. -Hum...C'est à dire...les choses de la vie, dit brièvement Sybille dans un murmure. -Votre mère ne vous en a donc point parlée ? S'étonna la Comtesse en tendant à la jeune fille la tasse sur sa soucoupe. -Oh non !...On ne parle pas de cela à la maison vous savez...", dit la future mariée en souriant, prude et rougissante en regardant le fond de sa tasse de thé. La Comtesse des Barres posa alors une main rassurante sur celle de sa protégée, la regardant en surjouant la compassion. Ce que cette petite était provinciale et sotte ! "Heureusement que je suis là, ma chère ! Dit Thimoléon avec un grand sourire. Allons ne vous embarrassée pas pour si peu ! Je vais parfaire votre éducation !-Vraiment ? S'étonna la jeune fille avec des yeux ronds. -Bien sûr, mon enfant ! Si nous ne nous aidions point entre femmes, que deviendrions-nous ? Sourit la Comtesse. Quelques minutes plus tard, le valet de l'autre côté de la porte entendit les paroles suivantes qu'il rapporta hilare à sa femme la cuisinière quelques heures après. Voici ce qu'il a entendu : "Oh Seigneur ! Madame des Barres que faites vous !....Oooh ! Grand Dieu ! Fichtre ! Vous.....Mais comment...?"
[...]
"Par tous les Saints ! Madame ! Oh oui ! Oui Madame !!!"
"Appelez moi donc Monsieur que cela soit plus simple, mon enfant..."
"Oooh Monsieur !"
"Maintenant...voilà quelques mots de latin. Soyez attentive ! Commençons..."
VI. Sur la vie de cour. "In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen, prononça l'Abbé de Choisy alors que quelqu'un venait de s’installer dans le confessionnal de l'autre côté de la grille. -Pardonnez moi mon Père, car j'ai péché, fit une voix d'homme. -Quels sont les péchés que vous avez commis mon fils ? Dieu pardonne à tous ses enfants, déblatéra Thimoléon ces mots qu'il prononçait sans cesse lorsqu'il était en confesse. -J'ai...C'est à dire mon Père que j'ai une honte extrême de ce que j'ai fais, fit la voix de l'homme. Je ne parviens plus à me regarder dans le miroir tellement la honte m'accable !-Allons allons mon fils, si vous ressentez du remords et de la culpabilité vous savez suffisamment souffert pour que le Seigneur vous pardonne tout cela ! Qu'avez-vous fait ? Demanda l'homme d'église, curieux de recueillir un secret croustillant. -J'ai commis le péché de Sodome, mon père ! S'exclama l'homme en murmurant. -Monsieur de Montfort ? Mais que faites vous là ? Demanda alors Thimoléon, reconnaissant le protégé de son meilleur ami d'enfance, Philippe d'Orléans. -Je...je me sentais mal, j'avais vraiment besoin de parler mon Père ! Avoua le Comte de Montfort. -Mais ne vous tourmentez donc pas à ce point voyons, mon ami ! Soupira l'Abbé peu catholique. Vous savez comme moi ce que le Prince et moi pensons de vos principes chevaleresque ! Cessez de vous torturer pour si peu et profiter de votre vie ! Versailles est si agréable comparé au reste du monde ! Dit Thimoléon en rassurant le comte. -Oh..je...Merci mon Père, fit timidement Sébastien de Montfort. -Ne me remerciez pas...Oh tant que je vous ai sous la main : je souhaiterais, bien que ma caste rejette ce genre de pratique... Je souhaiterais apprendre le combat à l'arme blanche afin de pouvoir me défendre lorsque je fais de mauvaise rencontre. Pourriez vous être mon instructeur, Monsieur le Comte ? Demanda l'Abbé d'un ton langoureux s'amusant de la gêne du jeune noble. -Bien sûr, mon Père !”Quelques heures plus tard en sortant de la Chapelle Royale, Thimoléon se dirigea vers les jardins afin de s'aérer l'esprit après cette heure entière enfermé dans le confessionnal exigu. Il descendit les grandes marches menant au bassin de Neptune quand il leva les yeux sur un homme arrivant en sens inverse. C'est alors qu'un frisson glaciale parcourut le corps du jeune homme le stoppant net dans sa descente. Il trembla quelques instants avant de se retourner vers l'homme qu'il avait croisé : il n'y avait plus personne... L'homme qu'il venait de croiser n'était autre l'individu qui s'était fait passé pour l'Abbé de Serrabonne il y avait de cela un an...celui qui avait tué l'Abbé de Clugny ! Il était vraiment grand temps qu'il prenne des cours d'escrime se dit Thimoléon en reprenant sa route dans les jardins de Versailles...
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« Que diable, vous êtes à Versailles ! »
► Un paradis ou un enfer versaillais ?
Pour Thimoléon, Versailles est le plus bel endroit qui existe en ce monde, il ne le quitterai sous aucun prétexte ! Bien qu'il es dût abandonner la cour quelques temps en raison de ses études à la Sorbonne, le jeune homme y a sa place et il y tient comme à la prunelle de ses yeux ! Déambulant en compagnie de Philippe d'Orléans et d'Athénaïs de Montespan comme étant les langues de putes officielles de la cour du Roi. En libertin assumé, il vit pleinement sa vie de courtisan malgré qu'il soit un ecclésiastique. Parfois il y apparait, travesti en femme comme lorsqu'il était enfant et adolescent avec Philippe : il est un homme de robe dans tout les sens du terme ! Abbé sulfureux, le Château de Versailles et la vie de courtisan lui vont à ravir. Manigances, manipulations, chantages, ragots rien n'est trop bon pour s'amuser en ces lieux magique ! Aux yeux de tous il apparait comme un excentrique étrange plus curieux qu'une fouine : l'espionnage est sûrement son passe-temps favori !
► Vérité ou fantasme du complot ?
Bien sûr qu'il y a un complot ! Il suit cela encore de loin, n'entendant que rumeurs et autres murmures et bruits de couloirs mais il n'a qu'une envie : y mettre son grain de sel ! De plus cet homme, qu'il a croisé un an auparavant en fait surement parti ! Il faudra qu'il jette un œil plus attentif à tout cela, lui qui recueille les secrets de tous au confessionnal...Proche du Prince de France, les manigances ne sont jamais très loin, au contraire ! Il ne cherche pas véritablement des intérêts personnels à tout cela, cet un ecclésiaste et il devra le rester jusqu'à la fin de ses jours : sa place est déjà faites ! Mais il y voit un amusement exquis comme on regarde une pièce de théâtre !
► Plutôt colombe ou vipère ?
Colombe en apparence, doté de charmes autant masculins que féminins : Il est comme un troisième sexe. Il n'en reste pas moins dangereux ! Ayant aiguisé sa langue de vipère sous la houlette de Monsieur d'Orléans et de la Montespan, il reste un être redoutable sous les jupons, les perruques et le maquillage. Parvenant à duper le reste du monde avec une aisance insolente, la "Comtesse Olympe des Barres" comme il se fait appeler pourraient sûrement vous tourner en ridicule à la première occasion, ou vous ferait avouer vos pires secrets dans l'intimité du confessionnal...Oui, Thimoléon, par son art du déguisement et ayant les yeux et les oreilles partout, vous surveille cherchant votre faiblesse pour l'exploiter à la première occasion !
« Plus bas la révérence, plus bas. »
► Prénom/Pseudo : Romain / Anthéa / Francesco / (et ancien Sébastien) ► 21 ans et toutes ses dents ! ► Présence sur le forum : régulière, week-end, vacances, en fonction de mes études. ► Code du règlement : Code bon (by Steph) ► Comment avez vous connu le forum ? Euh c'était il y a de ça un an...et je ne m'en souviens pas XD ► Suggestion : aucune !
Dernière édition par Thimoléon de Choisy le 05.08.11 1:26, édité 15 fois |
| | | Thimoléon de Choisy
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Libre comme les cieux : il brûle comme l'enfer !Côté Lit: Tous les anges et les démons de cette terre s'y étendent pour mon plus grand plaisir...Discours royal:
ANDROGYNE l'Allure stupéfiante.
► Âge : 23 ans
► Titre : Abbé de Saint-Seine - Comtesse des Barres - les yeux et les oreilles de la Cour...
► Missives : 382
► Date d'inscription : 02/08/2011
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 1:14 | |
| Voilà ! Je pense avoir TERMINÉ ! J'espère que Thimo' vous plait et que j'ai bien respecté le perso' !!! Il me tarde de rp avec lui ! Si il y a une quelconque modification à faire, il n'y a aucun problème j'ai tellement écris aujourd'hui j'en peux plus XD |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
► Âge : A l'aube de sa vingt septième année
► Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
► Missives : 7252
► Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 10:03 | |
| Recoucou Romain et rebienvenue Tu viens de passer un nouveau stade dans ton aventure schyzo, nous te félicitons ! Pour ma part, je n'ai rien à redire. Tout me semble très bien ! J'aime beaucoup ta fiche ! Cela dit comme c'est un perso de Steph, je lui laisse bien sûr le dernier mot et ta validation définitive. |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
ADMIN TRAVESTIE Monsieur fait très Madame
► Âge : 27 ans
► Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
► Missives : 10014
► Date d'inscription : 03/01/2007
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 18:44 | |
| Je me suis bien marrée à lire ta fiche (en cette journée pourrie, ça fait du bien) J'ai relu 15 fois quand Mister dit que la nana ressemble à un dindon, j'en ai pleuré de rire Bref, c'est nickel, toi qui avait peur de pas avoir le niveau, je peux dire que tu l'as Donc, je valide avec grand plaisir Tu connais les lieux (à force XD), donc pour les relations, rangs et tout le reste, tu sais où aller Re-re-re-rebienvenue parmi nous |
| | | Cédric de Portau
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a servi il y a des années avant de complètement le ferme. Mais la revoir me fait redevenir ... humain ?Côté Lit: Sans courir après les dames, il se porte à merveille ! Discours royal:
B E L Z E B U T H l'associé du diable
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► Titre : Comte de Gan
► Missives : 524
► Date d'inscription : 11/05/2011
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 19:06 | |
| Bienvenue Ca va faire deux persos de ta part que Cédric pourra pas sentir On va encore une fois, bien s'amuser |
| | | Thimoléon de Choisy
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Libre comme les cieux : il brûle comme l'enfer !Côté Lit: Tous les anges et les démons de cette terre s'y étendent pour mon plus grand plaisir...Discours royal:
ANDROGYNE l'Allure stupéfiante.
► Âge : 23 ans
► Titre : Abbé de Saint-Seine - Comtesse des Barres - les yeux et les oreilles de la Cour...
► Missives : 382
► Date d'inscription : 02/08/2011
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 19:20 | |
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| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 19:57 | |
| Bienvenu Ô Puissance démoniaque !!! (quoique finalement je me réserve peut-être ce surnom sympa ) Cédric ne vous aime pas ? Nous voilà dans de beaux draps ! |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 22:47 | |
| Bienvenue Je savais même pas que Choisy avait un lien avec Cédric (quel lien, Cédric a encore tué quelqu'un ), ça pourra se réveler intéressant ... surtout que vous avez une dette envers moi, mon père |
| | | Paris de Longueville
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Une servante de ma connaissance...Côté Lit: la servante sus-citée l'a déserté, profitez-en!Discours royal:
ADMIN BIZUT Phoebus ৎ Prince des plaisirs
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► Date d'inscription : 12/01/2010
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 22:59 | |
| Han c'te fiche Re welcome!!! |
| | | Thimoléon de Choisy
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Libre comme les cieux : il brûle comme l'enfer !Côté Lit: Tous les anges et les démons de cette terre s'y étendent pour mon plus grand plaisir...Discours royal:
ANDROGYNE l'Allure stupéfiante.
► Âge : 23 ans
► Titre : Abbé de Saint-Seine - Comtesse des Barres - les yeux et les oreilles de la Cour...
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► Date d'inscription : 02/08/2011
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 23:30 | |
| Merci pour votre accueil !!! (again, again and again ) Du Perche : Oui je vous dois une fière chandelle, Guigui ^^ ! (au moins avec une bonne action pareille il est sûr de ne jamais aller en enfer !...quoique..vu que De Choisy est un travelo et un dépravé XD...) Hector : Et oui même avec un autre personnage Cédric n'est point mon ami c'est du harcelement ! j'en suis sûr ! >< Paris : content que ma fiche te plaise |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 05.08.11 23:54 | |
| Aaaah, un violet Bienvenue au club très select, très VIP, très fermé des gens du peuple *OUT* Et bienvenue² tout court, d'ailleurs. On risque d'avoir un lien, en plus (si, si, check tes MP *out*) |
| | | Thimoléon de Choisy
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Libre comme les cieux : il brûle comme l'enfer !Côté Lit: Tous les anges et les démons de cette terre s'y étendent pour mon plus grand plaisir...Discours royal:
ANDROGYNE l'Allure stupéfiante.
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| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... 06.08.11 0:26 | |
| *mode thimo' on* Je suis peut être du peuple ma chère mais je suis un bourgeois, homme d'église, un intellectuel qui plus est, promis à un... *mode thimo' off* Oui je sais que nous avons un lien en commun... ça promet d'ailleurs... |
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| Sujet: Re: François~Thimoléon de Choisy ♣ Un dépravé sait mieux porter le masque d'un saint... | |
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