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 Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent [ pv Monsieur ]

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MessageSujet: Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent [ pv Monsieur ]   Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent [ pv Monsieur ] Icon_minitime17.06.11 20:07

Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent [ pv Monsieur ] 2822456624_2Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent [ pv Monsieur ] Tumblr_likwjlm8pm1qavsh3o1_500

Je suis un élément de la nature., devant n’importe quel situation, je saurais m’adapter.



Épuisé par le long voyage qu’ils venaient tous de faire, les soldats de l’HMS unfathomable n’espéraient qu’une chose après ça : manger et dormir toute une nuit. En arrivant à Paris, Theodore donna congé à ses hommes et après leurs avoir donné quelques consignes, il les abandonna sur le parvis d’une auberge, ayant le devoir d’aller se présenter à la cour de France.
Il enfourcha son cheval à la robe noire et siffla en direction du dogue Allemand qui, à ce son, dressa les oreilles et se leva d’un bond pour suivre son maître. A plusieurs reprise, Theodore dût demander son chemin car n’ayant encore jamais mis les pieds en France depuis ces quelques jours, il n’avait aucune notion de quelle direction prendre.

Quand il fut arrivé sur le domaine du roi de France, il sauta à terre et confia les rennes de son cheval à un valet et s’avança sur l’allé central, son chien le suivant de près. Le commodore était attentif à tout ce qui l’entourait et chaque découverte, chaque verdure où son regard de miel se posait était tout simplement un enchantement. Admiratif à chaque détails qu’il notait, il ne put s’empêcher de noter que les français ne faisait jamais dans la demi-mesure quand il s’agissait d’impressionner leurs visiteurs venu d’ailleurs. N’importe quel étranger qui avait la chance d’apercevoir ce sublime spectacle ne pouvait qu’en être charmer et conquis.

L’immense bête qui marchait à ses côtés releva la tête, les oreilles dressés et les sens en alerte, il s’élança peu après et alla à la rencontre d’un homme qui n’était pas inconnu au commodore.


- Theodore ! Comme cela me fait chaud au cœur de te voir ici, à Versailles ! Comment te portes tu ?

- William ! Je me portes bien. Cela me rassure mon ami de vous trouver aujourd’hui. Je ne savais pas que vous seriez là aujourd’hui.


Après une franche et sincère accolade, les deux hommes se séparèrent et remontèrent ensemble vers le château, contant chacun leurs tours leurs vie passé loin de l’autre. William était né en Angleterre dans la même région que celle du commodore et les parents de Theodore étaient des proches amis des siens. Les deux britanniques avaient passé leurs enfance et leurs adolescence ensemble. Ce fut seulement après leurs service militaire qu’ils se séparèrent, empruntant l’un et l’autre une voie différente. William ayant perdu ses parents à la fin de son service, il devint Duc et épousa par la même occasion une belle française dont il était tombé amoureux lors d’un voyage en France. Sous le charme de sa future femme mais aussi de son pays, il resta finalement vivre en France.


- Comment va Marie ?

- On ne peut mieux. Elle attend un enfant !

- Mais c’est merveilleux ! Toutes mes félicitations mon ami !


Ils venaient d’arriver à l’entrée du château. William garda Shaggy dog, Theodore préférant ne pas prendre de risques inutiles avec son chien et alla visiter Versailles seul. Il en ressortit trente minutes plus tard, aussi charmé qu’il l’eut été pour les jardins. Une fois dehors, le commodore sentit la différence de température et il remercia le ciel de ne pas être obliger de porter ces étouffantes perruques avec cette chaleur des plus lourde.


- William, comment diable fais-tu pour supporter cette chaleur ?

- Oh tu sais, en arrivant ici la première fois, je me suis posé exactement la même question et puis après, tu t’habitue à tout. Tout est une question d’adaptation Theodore. Tu verras, tu y prendra vite gout. D’ailleurs, combien de temps restes tu ?

- Je ne sais pas…Cela peut être un mois comme un an. Moi et mes hommes ne savons toujours pas pourquoi on nous a envoyé là. Je suppose que nous le découvriront en temps et en heure. Mais je ne suis pas sûr de me faire à tout ça. J’aime l’Angleterre et je ne m’empêcher, malgré le charme que dégage Versailles, de trouver les français un peu trop superficiel. En venant ici, je ne pensais pas que les gens tenait à ce point à leur étiquette.

- C’est vrai que les français tiennent beaucoup à leur apparence mais je te connais Theodore, tu sauras t’adapter. Hélas, je ne peux nié cette impression que tu as car tu vises encore une fois juste.


S’asseyant dans l’herbe verte, à l’écart de la foule qui allait et venait dans les allés du jardin, Theodore sortit un cigare et en proposa un à son ami, qui refusa poliment. Faisant signe à un valet posté pas loin d’eux et lui demanda d’aller allumer son cigare. Durant l’absence du domestique, les deux discutèrent encore jusqu’au moment où une foule attirèrent l’attention. William se leva automatiquement et s’inclina alors que Theodore se releva à son tour mais resta bien droit, jugeant les nouveaux venu de son regard pénétrant.


- Incline toi, lui dit discrètement son ami alors que les yeux aux teintes dorés du commodore s’étaient posés sur un petit brun au centre des fidèles.

- Who is this ?


Embarrassé, William lui délivra la réponse dans un murmure à peine audible et finalement, Theodore ôta son tricorne et s’inclina dans une révérence exagéré, un sourire aux lèvres. Comparé à ses gens, il faisait tache avec sa redingote aux couleurs des plus austères. Mais à choisir, il préférait encore être habillé comme il l‘était qu‘avec ses habits trop peu discrets pour lui.
Le valet revint alors que Theodore se redressait. Il prit son cigare et le mit entre ses lèvres, William le fixant avec indignation.
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Philippe d'Orléans


Philippe d'Orléans

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !
Discours royal:



ADMIN TRAVESTIE
Monsieur fait très Madame

Âge : 27 ans
Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
Missives : 10014
Date d'inscription : 03/01/2007


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MessageSujet: Re: Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent [ pv Monsieur ]   Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent [ pv Monsieur ] Icon_minitime05.07.11 14:19

Ah qu'il était bon de se lever à Versailles, même si cela était à l'aurore. Qui croyait que le Prince de France pouvait paresser dans son lit ? Cela pouvait être possible lorsqu'il était à Saint-Cloud ou Villiers-Cotterêts mais impossible de faire l'impasse sur le lever du Roi, son frère, lorsque l'on se trouve dans le même château que lui ! Alors, à 8h15 Philippe devait se présenter dans la chambre de son frère. Alors avant de passer cette porte, il fallait se lever, manger, se préparer et faire claquer les talons sur le parquet versaillais et passer devant tout le monde. Avoir le statut d'Altesse Royale servait bien à quelque chose ! Monsieur se leva donc nonchalamment et la journée pouvait enfin commencer. Du lever au coucher, le Prince n'était jamais seul et d'ailleurs cela commençait par le jeune homme qui venait le réveiller, un autre lui tendant une magnifique robe de chambre d'un bleu roi étincelant. S'en suivait tous ceux qui lui apportaient à manger, de quoi se laver, se coiffer et le plus important : choisir comment se vêtir ! Car il ne fallait pas s'habiller de façon trop tape à l'œil pour se rendre chez le Roi son frère mais il n'allait pas non plus s'habiller comme un curé de paroisse ! Le noir ne lui allait pas au teint, pourtant ce fut sa couleur de prédilection pendant de nombreuses semaines, lorsqu'il porta le deuil de sa mère chérie.
Alors aujourd'hui, quelle couleur pour se rendre au petit lever de Louis XIV ? Un bleu turquin ou un sobre vert anglais ? Finalement, il se fixa sur un bel auburn avec de la dentelle et les talons assortis avec des rubans blancs en guise de lacets. Après l'habit vint la coiffure et bien sûr le maquillage. Que serait Monsieur sans une couche de fard sur le visage, un peu de rouge sur les joues et de quoi souligner ses yeux d'un beau brun pour s'accorder avec le reste de sa tenue. Il était bien huit heures, juste le temps de traverser Versailles pour rejoindre la foule de courtisans dans l'antichambre royale, saluer sa femme brièvement pour rester poli et faire la conversation jusqu'à ce que le Premier Gentilhomme de la Chambre vint quérir les privilégiés.

Puis il retourna à ses occupations. Le Roi ne l'ayant pas invité pour déjeuner, Monsieur était libre de manger à l'heure qu'il souhaitait, se changer pour paraître un peu moins austère. Il faisait beau, c'était l'occasion d'irradier aux yeux de la Cour. L'important était toujours les apparences, encore et encore. A Versailles, paraître, toujours paraître inlassablement sans prendre la peine de creuser. Cela ne servait à rien, tout le monde avait tellement de secrets à conserver précieusement que l'on ne pouvait se faire de confidences, sous peine que tout soit répété, déformé et amplifié. Monsieur n'avait plus grand chose à cacher depuis son pacte avec le Chevalier de Lorraine et davantage ses derniers mois. Mais cela ne voulait pas dire qu'il ne cherchait rien de croustillant à se mettre sous la dent … Mais avant, il fallait déjeuner et s'habiller pour la promenade. D'un magnifique rouge orangé éclatant, Philippe fracassait ses talons sur le parquet, toujours accompagné de ses préposés à la promenade. Ses fameux mignons. Il avait du faire un tri dans ses mignons, Lorraine lui avait demandé de se séparer de son Massimo adoré et de quelques autres. Heureusement, il lui restait son beau et adorable Guillaume, un mélange de confident et de larbin ! Oui, les gens se devaient être polyvalents avec lui. Et c'était parti pour la promenade dans les jardins de Versailles.

Avant que le Roi n'aille faire sa promenade, Monsieur faisait en partie la sienne puis rejoindrait son frère avec la foule de courtisans qu'il traînerait derrière lui. Enfin les plus courageux car Louis XIV avait une promenade bien précise et assez longue pour que beaucoup abandonnent. Perchés sur ses hauts talons, Philippe n'avait peur de rien et d'ailleurs, le voilà qui entamait sa marche. Rapidement, il fut entouré par une dizaine de personnes, soucieuses de s'attirer les grâces princières et d'autres juste là pour faire la conversation et surtout les potins. C'est alors Catherine de Gramont, princesse de Monaco, vint à ses côtés, tout sourire et éventail à la main.

    Monsieur : Chère princesse, il est bien agréable de vous avoir pour nous !
    Catherine : Monseigneur est bien aimable. Versailles est toujours un plaisir et puis Madame m'a demandée à ses côtés, je ne pouvais refuser. Et je viens à vous pour vous parler de Vardes.
    Monsieur : Le plus grand traître et génie de notre Cour. Reçoit-il toujours à la Bastille ?
    Catherine : Plus que jamais, il sait que ses jours à Paris sont comptés. Mais quel sourire, il vous salue bien bas d'ailleurs.
    Monsieur : Oh, il a l'habitude de s'abaisser, cela ne lui change guère.

Ce bon mot fit rire l'entourage. Les deux discutèrent et chacun vint apporter son petit mot sur le marquis de Vardes avant de dériver sur d'autres sujets tout aussi futiles. Les bosquets se succédaient avant de se retrouver sur le fameux tapis vert, grande allée de verdure voulue par Le Nôtre entre le château et le Canal. Que de beautés et de statues posées les unes à la suite des autres. Personne ne pouvait se lasser de tout ce luxe, cette verdure et cette beauté.

Les courtisans saluaient sur le passage du Prince, chacun arrêtait son activité pour une révérence, regarder le cortège passé, parfois même s'y insérer ou alors reprendre ce qu'ils faisaient mais personne ne restait indifférent à son passage. A cause de l'étiquette en premier lieu mais aussi parce que Monsieur ne pouvait pas passer inaperçu avec ses tenues hautes en couleurs, ses grands gestes et son rire aigu reconnaissable entre mille à des kilomètres. Tout le monde le connaissait, en tant que Prince de France mais sa vie était à lui seul un recueil de potins en plusieurs volumes. Ses frasques, ses amants, son mariage, ses caprices … Rien n'était simple dans la vie de l'Orléans, au grand plaisir de la Cour.

Sur son chemin, un homme ne fit pas la révérence comme tous les deux, il restait droit comme un i. Cela n'était pas le pire, ce fut la phrase qu'il prononça.

    Theodore :Who is this ?

Lorsqu'on se marie à une anglaise, même si celle-ci parlait un français impeccable, il fallait savoir parler sa langue maternelle. Davantage lorsque le beau frère n'est autre que Charles II d'Angleterre, Roi d'Angleterre et d'Irlande ! Alors pour échanger des lettres avec son royal beau-frère, parler anglais était essentiel. Autant dire que cette phrase n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd et Monsieur, au visage très expressif, s'indigna et fixa cet inconnu fringué comme un curé, tout ce qu'il n'aimait pas. Et cette révérence, cela ressemblait presque à de la moquerie. Il en suffisait largement pour que le Prince s'y attarde alors que l'homme se relevait et mettait cet affreux cigare à la bouche.

    Monsieur : « This » … Monsieur l'effronté, n'est pas digne pour désigner un Prince de France, j'ai assez de titres pour qu'on me nomme d'une façon plus digne.
    William : Pardonnez le Monseigneur, mon ami passe plus de temps sur les mers et ne connaît point la Cour, je …
    Monsieur : Monsieur William, je ne puis vous juger sur l'inculture de votre … ami. Et vous enlevez ça …

D'un geste de canne habile, il délogea le cigare d'entre les dents de Theodore dont il ne connaissait pas encore le nom. Quelques centimètres de plus, il lui mettait la canne dans le nez. Tout un art de manier cette canne qui ne servait finalement pas qu'à soutenir sa marche.

    Monsieur : A défaut d'avoir une culture de la Cour et d'un certain goût pour l'habillement, avez vous au moins un nom ?

A la fois sec et ironique, Philippe voulait en savoir plus sur cet homme qui l'irritait déjà à peine rencontré …

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