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| Sujet: Eugénie de la Galaisière - Une rose sans épine au milieu des ronces 15.03.10 22:16 | |
| ♦ 17 années d'innocence ♦ Mademoiselle de la Galaisière ♦ Française, fille du Comte en titre du Perche ♣ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♣ ▬ « … Je vous prie, cher parent, de vous occuper de notre petite Eugénie. Si votre réputation peut vous faire défaut, je crois sincèrement en l'attachement à notre famille. Ne refusez pas, pas de suite du moins, réfléchissez à cette proposition. Ni mon mari ni moi ne pouvons nous rendre à Versailles et il y a si longtemps que notre fille attend cet instant de liberté que le couvent ne contiendra plus sa patience. Sans oublier qu'elle est à présent une fille à marier.
Avec mon affection,Marie du Perche » Cette lettre fit tomber Guillaume de son siège. Marie, épouse de Pierre du Perche, actuellement comte du Perche et à la fois son frère aîné, lui confiait la garde d'une enfant. De sa nièce plus précisément. Enfin, elle avait déjà dix-sept ans mais restait encore bien jeune pour apparaître à Versailles et ne connaissait rien à la vie, sauf la religion pour avoir été enfermée dans un couvent depuis son plusieurs années. Pauvre enfant … Elle a passé son enfance sous la coupe de son père, puis sous celle de Dieu et à présent, elle serait sous la sienne avant de d'être sous celle du futur époux. N'est ce pas un peu jeune, dix-sept ans, pour passer devant l'autel ? Et puis, était-il à la hauteur d'un tel service ? Sa belle-sœur portait de grands espoirs en un Guillaume dont la réputation n'est plus à faire ! Entre Versailles et la Perche, les rumeurs ont du s'amplifier, devenir insupportable à l'oreille et à la bienséance. Soit Marie devenait sourde, soit folle. Telle fut ses premières pensées. Et ses dernières puisqu'il posa la lettre et partit pour Paris, espion oblige. Quelle ne fut pas sa surprise en recevant un pli avec une jolie écriture féminine ! Et davantage lorsqu'il lit les mots suivant. « Mon bien cher oncle,
Je me présente auprès de vous, Eugénie Marie de la Galaisière, fille de Pierre du Perche, comte du comté du même nom, et de Marie. Nous sommes donc parents proches, ce que je me réjouis aux bons dire de ma mère. Lorsqu'elle m'annonça un départ prochain pour Paris, et plus exactement Versailles, je n'ai pu contenir ma joie dans ce lieu clos où le silence est d'or. Je sais que la décision est entre vos mains et que vous devez avoir bien mieux à faire que de m'accueillir auprès de vous. Mère m'a dit que vous vous entreteniez régulièrement avec le Roi. Comment est-il ? Aussi grand qu'on le prétend ? Malgré votre importante charge, je plaide ma cause auprès de vous, puisque aucune réponse n'a été donné de votre part.
Parlons tout d'abord de mon histoire. Je n'ai besoin de présenter mes parents, vous les connaissez sans doute mieux que moi. Mon enfance à Mortagne du Perche fut des plus réjouissante avec mes frères et sœurs et de la régulière présence de ma tante Hortense. Tous ont tenu à me donner une bonne éducation puisque, selon eux, nous sommes une famille respectable et respectée. Sachant votre place auprès du Roi, je me satisfais de m'être accrochée à ces leçons de latin et d'arithmétiques ! Je suis donc une fille instruite et initiée à la musique, au chant et à la danse. Je me souviens d'ailleurs d'un spectacle où vous étiez présent où j'alternai danse et chant. Je me souviens encore des chaleureux applaudissements. Véritable talent ou simple empathie envers ma personne ? Je ne pense jamais avoir la réponse voulue … Toujours est-il que je fut une élève appliquée et conciliante, au bon plaisir de mes professeurs. Soucieux de perfectionner mon éducation, mes parents m'ont envoyé dés mes douze années dans ce couvent, afin d'y devenir une fille pure et pieuse pour mon futur époux. Je ne me suis jamais rebellée en cinq années passées auprès des sœurs, strictes mais justes. Certaines ont été des mères, des sœurs (n'y voyez aucun mauvais jeu de mots mon oncle, je ne me le permettrait pas avec les femmes tournées vers Dieu) pour moi. Il m'est souvent arrivé de pleurer, de regretter Mortagne au Perche, mes amies, ma famille et ma campagne. Pourtant, je les ai toujours séchés et prier pour un avenir à la hauteur de ma droiture. Comprenez vous davantage mon désir de voir le monde ? Je l'espère.
Je ne veux point vous causer de soucis. Je ne pense pas que cela soit possible. Je n'ai jamais connu de belles toilettes, d'hommes ni de grand monde. Mon dernier événement mondain fut lorsque père accueillit Monsieur Gaston d'Orléans, j'avais à peine dix ans. Voyez vous comment cela n'est pas de mon monde. La mère supérieure me trouve simple et sans prétention, ce qui est aux antipodes du monde versaillais dans lequel vous baignez. Je ne prétends pas pouvoir résister à la moindre beauté, je ne suis qu'une femme, mais je me sens suffisamment responsable et les pieds sur terre pour résister à toute tentation. Et, de vous à moi, je sais que la moindre bêtise me coûterait le couvent où je ne veux plus retourner.
Enfin, sachez que je serais discrète pour ne pas me mêler de votre vie. L'on me dit curieuse, je ne le nie mais et bien que votre vie semble passionnante, je ne me risquerais pas à trop vous en demander. Si tel serait le cas, je m'en excuse d'avance. Il n'est nul besoin de m'installer à la Cour ou dans vos appartements, quelques compagnies, livres et de quoi pratiquer la danse, la musique et le chant seront suffisant à mon bonheur. Je promets de ne pas vous causer d'ennuis, Dieu m'en est témoin.
Toute ma tendre affection, Eugénie Marie de la Galaisière »
Quelle jolie lettre de la part d'une si jolie personne, si sincère et touchante à la fois. Il hésita avant de prendre sa plume pour écrire à la femme de son frère qu'il acceptait d'accueillir la demoiselle. Elle arriva deux mois plus tard, dans un beau carrosse qu'il avait fait envoyer pour l'occasion. Eugénie était d'une telle beauté qu'il regretta presque son choix. Trop belle pour le couvent mais aussi pour Versailles ! Durant plusieurs semaines, elle fut installée dans l'hôtel particulier d'une des maîtresses de Guillaume à Paris. Lui cherchait un lieu pour qu'elle soit plus à l'aise. La demoiselle ne semblait pas connaître sa réputation de séducteur et comptait bien préserver l'innocence de cette nièce. Lorsqu'il trouva un manoir dans les alentours du palais, elle fut enchantée. C'était donc vrai, elle se contentait de simples choses, ne demandait que peu de luxe. Elle rougissait lorsque trop de perles ornaient ses robes ou son cou. Et la voir s'extasier à Versailles fut un magnifique cadeau. Il lui interdit d'aller au château sans lui mais, même une jeune fille aussi pieuse a bien du mal à résister à l'appel de la Cour et elle s'y rendit, avec chaperon tout de même, plusieurs fois derrière le dos de son oncle. Tout comme à Paris où, malgré sa réserve, on découvrait en elle une intelligence et des pensées candides. Une vraie bouffée de fraîcheur. Mais gare à celui qui s'approche un peu trop près de la jolie fleur, l'oncle n'est jamais loin ! ♣ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♣ | ♦ Guillaume du Perche oncle protecteur - tonton gâteux
Guillaume est son oncle, celui qui l'a accueillie à Versailles. Il a toujours pris soin d'elle, l'a installée dans un manoir non loin de Paris et comble ses moindres désirs. Il est aussi son premier admirateur lorsqu'elle se met à jouer de la musique, à chanter ou à jouer la comédie, où d'ailleurs il lui donne la réplique. Du Perche n'a qu'une consigne : qu'elle ne sorte pas sans lui. Et elle a désobéi en se rendant dans des salons parisiens. Il ne sait pas encore qu'elle se rend à Versailles sans son autorisation. Lui veut la protéger des dangers, elle veut vivre en tout liberté. |
| ♦ Amy of Leeds favorite du roi - mentor à la cour
Puisqu'il faut une présence féminine pour encadrer la demoiselle, Guillaume présenta Eugénie à Amy of Leeds, favorite du Roi. Très vite, l'anglaise s'attacha à la jeune fille et en fit la Surintendante de sa maison. Plus que cela, Amy lui apprends les rudiments de la Cour : que faire avec qui, les gens à ne pas côtoyer, la bienséance, l'art et la manière d'obtenir tout ce que l'on veut tout en subtilité et sans se donner. Amy accorde une confiance absolue à la demoiselle qui le lui rend bien. |
| ♦ Paris de Longueville prince des paroles - serpent tentateur
Paris a découvert la nièce de son ennemi et elle est une des pièces maîtresse pour le toucher en plein cœur. A lui de se faire mielleux, jeune homme délicieux et faire croire à la candide demoiselle tout ce qu'elle veut ! Tout son plan avance à pas de loup mais avance malgré tout. L'oncle a beau la mettre en garde contre le Longueville, Eugénie ne voit pas comment ce charmant garçon pourrait se révéler un être aussi vil et manipulateur. La jeune fille risque d'y perdre ses douces ailes ... |
| ♦ Stephen of Cresacre ami caché - confident de l'obscurité
Stephen se cache au manoir mais il y est, pour la jeune femme, pour convalescence d'une longue maladie. Il lui demande des nouvelles de la Cour et principalement de la favorite, Amy of Leeds. Eugénie conte tout dans les moindres détails avec enthousiasme et espère que son ami pourra se montrer au grand jour. En attendant, elle a ordre de ne pas divulguer sa présence. Stephen est son ami caché en somme (scénario d'Amy of Leeds) |
| ♦ Francesco di Venezia beau parleur - 2e serpent tentateur
Guillaume a toujours dit à sa nièce de ne pas aller à Versailles en son absence et celle d'Amy. Mais Eugénie n'a pas toujours respecté les règles et c'est comme cela qu'elle fit la rencontre de Francesco, le beau vénitien. Il est aussi beau que charmant, elle le considère comme quelqu'un de confiance. Et lorsqu'il commença à se rapprocher physiquement, elle ne le repoussa pas. Lorsqu'il l'embrassa, Guillaume arriva en trombe et mit son poing sur la figure de Francesco avant de ramener Eugénie chez eux. Il lui a bien fait comprendre que Francesco la jetterait une fois qu'il aurait eu ce qu'il voulait, mais c'est plus fort qu'elle, elle a envie de le revoir ... |
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Bon RP demandé ainsi qu'une certaine motivation. Si plus de détails ou des questions, ne pas hésiter à me demander. L'avatar est négociable mais il faut garder ce visage candide et jeune |
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| Sujet: Re: Eugénie de la Galaisière - Une rose sans épine au milieu des ronces 23.04.11 17:54 | |
| Je tente ma chance Et je t'ai envoyé un MP ! |
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