Richard d'Artois [Terminé]

► 29 ans
► Comte d'Artois et Espion du roi
► Français
► Célibataire


« Il était une fois ... »

Richard était de retour à la Cour de Versailles suite à sa dernière mission. Il avait dû surveiller et partir à la poursuite d'un ennemi du roi, un homme de bonne famille qui comptait créer un attentat avec quelques-uns de ses fidèles amis. Pendant dix ans, il avait traqué ce gentilhomme qui était dès plus prudent pour que son plan soit sur pied. Il faut dire que Louis XIV était un homme redoutable, un bon roi qui n'a peur de rien. Richard l'avait bien compris tout comme son père Jean de Schulemberg qui était maréchal , comte de Montdejeu et gouverneur d'Arras. Et qui lors du traité des Pyrénées en 1659 fût honoré du titre de Comte d'Artois carn il avait fait reculer les troupes espagnoles lors du siège de la ville. Le jeune homme voulait garder la fidélité et la confiance que son père avait eu par le roi. Il comprit assez jeune le système pour vivre convenablement en France. Son père était son modèle. C'est pourquoi il s'engagea à l'âge de seize printemps dans l'armée. Il se battit contre les Espagnols et entra même dans leur camp afin d'y déceler les mauvais coups. Richard a une facilité à apprendre les langues, c'est sur le champ de bataille qu'il apprit la langue des ennemis. Ce qui lui valut le goût pour l'espionnage. Le comte aimait l'adrénaline, il ne voulait pas d'une vie rangée , il lui fallait de l'action quitte à mourir jeune. Louis XIV entendit beaucoup d'éloges sur sa capacité à espionner, il manda à Richard de venir à la Cour, il s'agissait là d'une grande opportunité. Puisque que le roi en personne le nomma espion du roi. Il était prêt à recevoir n'importe quelle mission. En attendant les ordres de Sa Majesté, le comte d'Artois en profita pour découvrir les joies de la Cour comme il le faisait en ce moment même. Il avait découvert notamment les femmes. Il faut dire que ce n'était pas sous le front qu'il allait en trouver. Richard batifola avec un grand nombre de demoiselles de son rang et même des servantes tant qu'elles étaient belles à se damner. Le jeune comte était conscient de ses charmes la nature avait été généreuse, il aime séduire on le compare même au héro de Molière : Don Juan. Un beau jour alors qu'il marchait tranquillement dans le jardin de Sa Majesté le roi, Richard aperçut une jeune femme dont la beauté dépassait celle des autres, où du moins selon. Il se mit en tête de la séduire pour l'avoir dans son lit. Mais la jeune femme du nom de Evangeline de Comborn ne se laissa point faire. Un jeu de séduction s'installa entre eux, elle lui soufflait tantôt le chaud tantôt le froid, le rendant fou. Oui il était fou amoureux de la jolie brune aux yeux bleu sauf que monsieur était trop fier pour l'admettre. Après quelques mois à découvrir la jeune femme à travers la tentation, Evangeline finit par céder au comte. Tous les deux eurent une relation charnelle à plusieurs reprises. Et puis du jour au lendemain plus rien ! Richard était parti lui laissant simplement un mot rapide. Il n'avait pas été précis au sujet de son absence. À vrai dire le roi lui avait confié une mission des plus importantes : celle de s'occuper du gentilhomme qui complotait contre lui , c'est cet homme qu'il traqua pendant dix années. Il devait garder le silence , n'en parler à personne pour réussir quitte à sacrifier ses amours d'où sa liaison avec la vicomtesse. Le comte s'était toujours juré de ne pas perdre la raison pour de la passion, il aimait Evangeline mais, pas au point de sacrifier son ascension pour tout quitter d'un claquement de main. D'autant qu'une femme était vite remplaçable, il en eut conscience lors de ses voyages à travers la France à la recherche du comploteur.

Richard D'Artois venait d'entrer dans la salle de fête, la salle était grandiose. Elle regorgeait la richesse et les désirs du roi. Ce dernier était sur son trône , il avait une prestance à en faire trembler plus d'un. Mais le jeune comte n'attarda plus longtemps son regard, il devait être discret et non montrer l'estime que le roi à de lui à toute la Cour. Il balaya la salle du regard, cherchant une tête connue. Si sa traque avait durée dix ans, il arrivait au garçon de revenir un jour ou deux à la Cour tous les quatre mois ou quand Louis XIV le rappel à lui pour savoir l'avancé de sa mission ou encore le réprimander pour son ego. En effet Richard a une manie d'être impulsif et orgueilleux face à d'autres nobles. Beaucoup veulent la chute de ce dernier alors ils sont contents lorsqu'ils ne le voient point à la Cour durant des mois. Son regard se posa sur une belle demoiselle, il s'agissait de Anna de Russie. Il apprit qu'elle était une princesse. Il songea qu'elle lui serait utile pour des contacts en Russie et que s'il arrivait à la connaître davantage elle pourrait finir dans sa couche. Cette dernière idée le fit sourire. Rares étaient les femmes qui osaient résister à ce beau brun ténébreux aux yeux bleu dont la carrure était digne d'un athlète et qui n'hésitait pas à faire pousser un peu de barbe pour donner ce côté rebelle et légèrement plus vieux que son âge. Le comte faisait toujours bonne impression avec des tenues à la mode lorsqu'il n'est pas en mission secrète. Il se dirigea vers la princesse de Russie quand il tomba nez à nez avec ce cher Maxence d'Espinay. Un ennemi inoffensif à ses yeux ! Oh oui Richard le maudissait plus que toute autre personne à la Cour. Ce dernier avait le don de l'exaspérer avec son attitude mollassonne et son intelligence à la taille d'une olive.

Maxence : « Tiens donc le comte d'Artois de retour à la Cour ! Je commençais par croire que vous aviez compris qu'ici n'était pas votre place. »

Richard sentait la rage lui venir mais, il ne devait point faire scandale un jour de fête et devant Louis XIV en personne ! Il se contenta de sourire et de répondre au tac au tac.

« En fait je ne suis que de passage , j'étais seulement revenu pour chevaucher votre épouse »

Le visage de Maxence était devenu rouge de rage, ce qui amusa le comte qui ne put s'empêcher de glousser de rire.

« Veuillez m'excuser mais j'ai des personnes plus importantes que vous à rencontrer »

En effet, Richard venait de remarquer Petra de Limbourg. Cette femme ne lui inspirait point confiance, il avait le don de cerner les gens. Il était persuadé que cette dernière tenterait quelques choses contre le roi. Il s'était donc mis en tête de passer du bon temps avec elle, devenir son confident pour mieux l'attraper dans ses filets tout comme il avait fait à Evangeline quelques années auparavant. Arrivant vers elle, le jeune homme lui baisa la main. Il l'a traitait avec respect. Le comte était un vrai stratège et jugeait qu'il était plus facile d'extorquer des informations à une femme plutôt qu'à un homme, au moins il pouvait la séduire. Cependant, Petra semblait être une femme extrêmement intelligente, la tâche serait dure à accomplir mais, il aimait cela : se lancer des défis.

« Vous êtes resplendissante ma chère , comme une reine ! »

Richard faisait allusion au complot de la jeune femme, il ne savait pas encore ses intentions mais, qui sait, peut-être qu'elle espérait gouverner un jour. Dans tous les cas le jeune homme devait montrer ses hostilités envers le roi, montrer qu'il était de son côté. Pourtant, le comte en pensait tout le contraire, il respectait tellement la dynastie des Bourbons. La jeune femme et lui discutèrent pendant quelques minutes de la pluie et du beau temps , Richard ne s'en priva guère pour lui faire la cour. Alors qu'il discutait avec elle, le comte fut obligé d'interrompre sa discussion pour profiter de la pièce de théâtre de Molière. Il y avait dans la troupe un jeune prodige prénommé Lionel Gaudin. Richard l'appréciait énormément notamment pour sa loyauté envers lui. Il le payait en échange de quelques missions. Le comte était persuadé que s'il échouait dans son métier de comédien il pourrait facilement devenir espion. D'ailleurs le comte d'Artois le payait en ce moment pour surveiller la fameuse Petra, il espérait avoir très bientôt des informations supplémentaires à son sujet. Le spectacle était fort divertissant, Molière était vraiment un grand prodige. Un valet qui reconnu durant la représentation Richard s'approcha de lui et discrètement lui donna une lettre en main. Le jeune homme se retira pour l'a lire en lieu sûr. Il s'agissait d'une lettre de Bénigne Saint-Mars qui lui demandait de veiller sur Vincent Daugier le fameux homme au masque de fer. Saint-Mars avait peur qu'il décide de s'enfuir et il souhaitait que Richard fasse sa nounou, il soupira à l'idée. Il préférait des missions plus risqué. Le comte allait le faire sans broncher. Richard rangea la lettre dans une de ses poches et allait retourner dans la salle principale où devait continuer encore la représentation. D'un pas tranquille et assuré, il marcha dans les couloirs. Son séjour à la Cour semblait mouvementé, il n'était pas prêt de partir aussitôt, il avait tué le comploteur et pouvait à présent se consacrer aux affaires de Versailles. Tandis qu'il marchait toujours dans le couloir vide, des bruits de pas se firent entendre derrière lui, il se retourna et plus elle avançait plus il l'a reconnu...Evangeline...elle était aussi magnifique qu'il y a dix ans et si surprise face à son ancien amant...les retrouvailles s'annoncèrent électriques.



« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

► Un paradis ou un enfer versaillais ?
La première fois qu'il entendit parlé de Versailles, ce fut de la bouche de son propre père. Ce dernier lui conseilla d'y aller afin d'entretenir leur réputation ainsi qu'avoir les grâces de Sa Majesté le roi. Il lui apprit aussi que la Cour pouvait élever un Homme et aussitôt le rabaisser plus bas que terre, les nobles qui s'y trouvent sont des vipères que rien n'arrêtent. Jean lui demanda de faire attention à lui et d'utiliser son intelligence comme il l'avait toujours fait lors de la guerre contre l'Espagne. C'est ce qu'il fit en y allant tout en profitant des avantages de la Cour. Si Richard trouvait magnifique le palais, il préférait davantage les femmes, il avait l'impression de se retrouver au paradis. Il est conscient que les nobles sont de simples hypocrites et jouent une comédie, il fait d'ailleurs de même avec eux tout en restant naturel après tout son rôle d'espion lui permet de jouer n'importe quel rôle. Cela lui permet ainsi de rester dans la masse tout en restant raisonnable.


► Vérité ou fantasme du complot ?
Richard croit dure comme fer à cette histoire de complot. Il faut dire qu'il est directement impliqué. Louis XIV ayant entendu des éloges sur lui pour l'espionnage, l'engagea. Le comte prend donc sa mission très à cœur et n'hésites pas une seconde à se jeter dans la gueule du loup. Rien ne l'arrête, il est capable de cracher sur son roi pour attirer les faveurs de ses ennemis afin d'y déceler la vérité. De retour à Versailles après avoir traqué un ennemi du roi, il n'est pas prêt de s'arrêter en si bon chemin. Il soupçonne la charmante Preta de Limbourg d'être au cœur du complot.

► Plutôt colombe ou vipère ?
Le jeune comte n'est pas une commère à vrai dire il trouve pitoyable les nobles qui passent leur temps qu'à ne faire cela ! Cependant, il doit bien reconnaître que les ragots lui sont très utiles pour son métier d'espion. C'est comme cela qu'il peut découvrir les traîtres. Il y joue même dessus , en créant des histoires et des commérages. En revanche, on peut en dire sur lui, Richard s'en contre fiche , il vit sa vie comme il l'entend et aime bien qu'on parle de lui car, cela prouve qu'il est intéressant et qu'on l'envie.

« Plus bas la révérence, plus bas. »

► Kaboom ou Good-Charlotteuze
► 18
► 3/7
► Code bon by Lisa
► je l'ai connu grâce à forumactif en cherchant un forum historique puis j'ai appris qu'une amie de rp était ici et m'a dit que du bien du forum
► aucune