Gabrielle, duchesse de Vendôme (terminé)

► 20 ans
► Duchesse de Vendôme
► Française
► Célibataire


« Il était une fois ... »

Fiche prédéfinie

Ce fut un doux matin, alors que la neige épousait les vallées de Vendôme qu’un cri résonna alors qu'un autre se tut pour toujours. Ce fut au prix de la vie de sa mère, Laure Mancini, que Gabrielle, arrière-petite fille de Henri IV et de sa maîtresse Gabrielle d'Estrée naquit. Sa peau était pâle comme la neige qui tombait sur les vitres de la demeure, ses cheveux blonds comme le blé d'un été clément, ses yeux bleus comme les torrents des montagnes. En grandissant, elle était devenue une magnifique jeune femme, douce, raffinée, autant angélique que naïve. Savait t'elle seulement ce qui l'attendait là bas ? Aura-t-elle les armes pour se défendre ? Nul doute qu'en ce moment, alors que le carrosse la menait à Versailles, elle l'ignorait.

Ses yeux regardaient défiler les paysages d'enfances, elle se souvenait du jour de ses 7 ans, courant dans les champs de blé après avoir discrètement échapper des mains de sa nourrice. Elle était seul comme bon nombre de fois, et ce jours là, elle avait livré bataille à un monstre énorme, aux dents si acérées qu'il pouvait vous tailler le bras, avec des oreilles si immenses qu'elles pouvaient vous enrouler comme des cordes. Courant dans les terres, s'enfonçant dans les marécages, elle avait trouvé la tanière du monstre et tendu un piège. Elle, princesse victorieuse, se renvoyait dans un sourire avec la bête aux pattes ligotées dans les mains. Que c'était le bon temps, et puis qu'est ce qu'elle n'avait pas vécu comme aventure en Vendôme, aujourd'hui, elle n'y voyait qu'une simple chasse de lapin, autrefois c'était une course dans l'inconnu, une aventure. Ce fut se jours là aussi qu'elle reçu la lettre de son père.

Monsieur ne reviendra plus.

Les mots glacials d'Yvette, sa nourrice, résonnaient encore dans sa tête. Elle voyait la tête attristée de celle-ci et son petit cœur d'enfant se serra encore plus. Elle avait apprit à lire, mais sa tête se refusait à croire qu'elle avait été abandonnée. Sa joie de vivre et son imaginaire prenait le dessus pour cacher ses peurs d'enfants. Fille de Louis de Vendôme, celui-ci était entré dans les ordres peut après la mort de sa mère et elle ne le revit que peu, puis plus du tout depuis ce jours là. Ses frères, plus vieux partaient en conquête voir dans l'inconnu. Bref, il ne s'était jamais occupé d'elle.
Vous mentez nourrisse, vous mentez ! Vilaine!

Ses petites menottes tapaient furieusement et sans force le tablier de la pauvre dame. Quelques secondes après que son esprit eu daigner la ramener à la réalité, elle pleurait de rage. Personne ne la revit de la journée, excepté quelques oiseaux perchés sur les toits du château. Elle c'est donc retrouvée seul, livrée à elle même dans le monde qu'elle se créait, fait d'aventure et d'imaginaire. Obligée d'apprendre sous tutelle, elle avait apprit à jouer de la musique, du violon entre autres, lire, écrire, la poésie, le chant, la danse. Aussi douce qu'une colombe, fragile que de la porcelaine, les domestiques n'eurent jamais à s'en plaindre. Éloigner des vrais dangers de la cours, des dangers du monde, elle grandit dans l'insouciance des âges tendres. Dans sa demeure, elle avait un cheval blanc du prénom de Satinne qu'elle montait assez souvent, chevauchant dans les champs de blés de Vendôme. Son plus grands plaisirs d'avant et d'aujourd'hui aussi, c'est de prendre de la hauteur. Souvent, elle allait se réfugier sur les toits du château pouvant observer les horizons lointain, contempler un coucher de soleil ou les étoiles. Elle n'avait pas une vie palpitante, ni même passionnante, juste une vie de noble livré à elle même. Petite, plus vieille, la vie de maitresse de château était ennuyeuse à mourir. Aujourd'hui tout allait changer. Ses yeux de feux observaient Philippe de Lorraine son cousin, assit là de l'autre côté du carrosse

Voit-on souvent sa majesté mon cousin ? Oh et comment doit on s'adresser à lui? Une révérence suffit ?

J'espère quand même que Versailles est aussi beau et grand qu'on le dit, mais je suis si heureuse que vous m'ayez appelé.


*Je ne serais plus seul* Tel furent ses pensées. Avoir été seul, tel sera le problème à Versailles car elle n'avait jamais été mit en relation avec d'autres nobles. Ragots, réprimandes, brimades, façon d'être, elle n'en savait rien.

Pourtant, vers le début de l'adolescence, on l'autorisa à sortir plus souvent que l'habituel, suivie de près par une chaperonne. Dansant seul avec sa robe dans le coin de sa chambre sous le sourire d'une domestique, elle n'avait jamais non plus rencontré la moindre gente masculine. A si, JÓHANN D'ISLANDE , gentil sans plus, elle l'avait vu plusieurs fois, reçu plusieurs lettres de lui. Mais comment répondre à un homme? Surtout quand vous ne connaissez de lui que ce qu'il lui plait de dire. Elle ne lui avait jamais d'ailleurs répondu, à vrai dire, elle ne voit pas sa vie amoureuse ainsi. Bon avouons, il était pas mal, il était noble, tenait à elle oui et alors ? De toutes façon elle n'avait plus personne qui viendrait lui dire qui épouser.

Puis le second hommes de sa vie se fut MARC , elle l'avait accueillie dans son château pour le gite. Sa femme venait de rendre l'âme et dans son infinie douceur, Gabrielle ne put que le consoler et dans sa maladroite le serré dans ses bras comme elle l'aurait souhaité qu'on le fasse lorsqu'elle était triste. Elle avait horreur des âmes tristes et surtout les hommes, sont peur lui avait noyé sa tristesse chez Dieu. Avouons qu'elle n'y avait jamais vu aucun intérêt. Et puis Dieu lui avait prit son père et sa mère, Gabrielle avait toujours eu du mal à l'avaler.

Mais son homme, le seul où était il ? Le bras appuyé contre le rebord de la fenêtre du carrosse, elle imaginait un beau prince charmant, avec lequel elle danserait la nuit durant, dans les jardins jusqu'au lever du soleil où elle entendrait le pépiement des oiseaux.

* Il serait comme Philippe ce serait pas mal*

Oh oui, comme son cousin, de belles allures, un regard de tombeur et puis gentil si gentil. Elle n'en revenait pas quand le messager arriva, une lettre avec un simple cachet, une odeur musquée et une écriture élégante. Philippe de Lorraine, l'invitait à Versailles triste de la savoir seul. Elle l'avait déjà croisé plusieurs fois, petite d'abord alors qu'ils étaient tout les deux enfants, puis cette fois là, où elle but en sa compagnie. Elle avait vu que quelque chose le tracassait mais n'en avait jamais comprit la cause.
Mais la lettre, cette lettre, c'était un rêve, un compte de fée tel qu'elle en avait toujours rêvé. Il était devenu son ange gardien, son protecteur, il avait toujours eu une amitié sincère entre leur deux, comme un frère et une sœur. Ainsi, sa vie avait commencé à la cours. D'abord discrète et timide, elle débarqua et fut introduite par Philippe. Après avoir reçu ses appartements, elle fit la connaissance de VERA DE SCANIE et de FLORE DE BAR. Flore elle devint sa meilleur amie, elles sont mutuellement des confidentes fidèles. Elle rencontra Flore dans ses premiers jours, Gabrielle était nostalgique, triste et perdue à Versailles. Comment ne pas l'être aussi, elle ne connaissait que Philippe. Les deux jeunes femmes se rapprochèrent l'une de l'autre et Gabrielle finit par apprendre les déboires de couples de celle qui devint son amie. Et puis il y a Vera, c'est son amie d'amusement comme Gabrielle se le dit en elle même. Au début, la rencontre fut assez étonnante vu que dans sa maladresse, Gabrielle lui renversa un verre sur sa robe. Malgré une tirade d'excuse, la seul réaction de la jeune femme importunée fut un franc éclat de rire. Gabrielle en fut cois et lui promit une robe plus belle avant que Vera ne l'emmène visité les parc. Deux amies, un prétendant, un lointain souvenir et un cousin, voilà la seul cours de Gabrielle de Vendôme.

Mais pour elle, il vaut mieux une poignée de personne qu'on aime et de confiance, qu'une bande de flatteur égocentrique. Son beauté n'as d’égal que son cœur d'or mais réussira t'elle à ne pas se faire manger à Versailles et se mettre en haut de l'affiche ?



« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

► Un paradis ou un enfer versaillais ?

Pour elle, Versailles est le palais des contes de fées. Un endroit magnifique où les rêves peuvent devenir réalité. Seulement, se doute t'elle que la réalité n'est pas si rose ? Sans doute que non, mais la réalité rattrapera vite le rêve et derrière cette cage doré, elle a pu déjà entre apercevoir que tout n'est que paraitre. Malgré tout, on n'échappe pas à sa condition, du pauvre paysan à la plus grande noblesse, chacun à sa place. La sienne est ici et elle le sait. Elle fera tout pour s'intégrer en restant fidèle à elle même. Se faire connaitre, découvrir l'amour et s'amuser, tel son les but qu'elle c'est projeté en passant les grilles du château. Et pour elle, l'enfer n'est que ce que l'homme se plait à créer...


► Vérité ou fantasme du complot ?

Pour quelqu'un qui n'a jamais vécu dans le grand monde, un complot c'est inconnue, une ineptie mais quelque chose d'intrigant à la fois. Une touche de mystère, une pointe d'aventure, l'idéal d'un bon roman mais rien de plus. Ce n'est pas le genre de femme qui se mêle des affaires qui ne la regarde pas, elle a toujours bien vécu et ses histoire de famille le roi n'y peut rien. Alors qu'on le laisse tranquille, il a d'autres choses à se tracasser que çà. Maintenant, regarder les complotants du coins de l'œil, tomber amoureuse d'un d'entre eux, partir à l'aventure sans faire de mal, pourquoi pas.

► Plutôt colombe ou vipère ?

Elle est plutôt du genre à faire sa vie sans se mêler de personne, elle écoutera volontier les ragots sans pour autant y croire ou s'y tenir comme étant la vérité. Voir même Gabrielle pourra en créer sur elle sans jamais dépasser les bornes rien que pour le plaisir de s'amuser. Il faut de tout pour faire un monde, mais de là à ce qu'elle colporte, non, elle a trop de fierté pour se rabaisser à çà.
Seulement méfier vous des roses en fleurs, elles piquent...

« Plus bas la révérence, plus bas. »

► Prénom/pseudo : Gallia
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