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 Carolyn • U.C.

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Carolyn • U.C. Empty
MessageSujet: Carolyn • U.C.   Carolyn • U.C. Icon_minitime05.04.10 20:22

Carolyn Alexandra Victoria Birmingham
_______ ft. Willa Holland
Carolyn • U.C. 73009368

► 18 ans. La jeune fille est née le 20 janvier de l'année 1648. Elle naquit au Halbourg Manor, résidence principale de sa famille située dans la campagne de la Grande-Bretagne. Elle est la troisième enfant de Richard Halbourg II et de Jane Maria di Venezia.
► N'étant pas l'unique héritière de ses parents elle ne put porter en dot le titre du Duché d'Halbourg qui se transmet de père en fils depuis des générations, lequel est revenu à son frère aîné. De par son mariage avec le Comte de Birmingham, cependant, elle est devenue la Comtesse.
► Anglo-italienne. Son père est né à Halbourg d'un père britannique et d'une mère française. Sa mère, italienne, est née à Venise de parents tout deux italiens.
► Elle est mariée depuis le 25 novembre 1665 au Duc Henry de Birmingham, de près de dix ans son aîné.


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Dernière édition par Carolyn of Birmingham le 05.04.10 22:41, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Carolyn • U.C.   Carolyn • U.C. Icon_minitime05.04.10 20:22

« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

Un paradis ou un enfer versaillais ?
    « Je ne peux pas dire avoir été déçue par Versailles et ses merveilles. On m'avait dit beaucoup de bien de cet endroit et je m'attendais sincèrement à ce sur quoi je suis tombée. Les bals, la famille royale française, toute ces choses avaient bercées mon enfance, peut-être plus même que la Cour britannique, et à mon arrivée ici je n'ai pu que m'émerveiller. J'adore les fontaines, les parcs, les fleurs. Elles me semblent sentir plus bon que celles de l'Angleterre. Ici, il fait plus chaud, et malgré le fait que je ne suis plus en territoire connu, j'apprécie ce pays. Cependant, je ne me fais pas d'illusions. Je sais que derrière les robes somptueuses, les ragots de salons et jeunes hommes de la Cour qui font des révérences en me croisant, je sais qu'il y a d'autres choses. Des choses dans lesquelles je baigne moi-même, un peu comme tout le monde, d'ailleurs. »


Vérité ou fantasme du complot ?
    « Eh bien comme juste avant mon départ pour la France ma mère m'a dit, sur le ton le plus anodin qui soit, « tu m'écriras quand le roi sera mort », je crois pouvoir affirmer qu'un complot se trame. Et malheureusement pour moi, j'avoue en faire partie. De mon propre gré ? Pas complètement. Il y a de très nombreuses années, bien avant que je sois en âge de m'en souvenir, mon père fut tué ici. En France. Je suppose que c'est ça qui a poussé mon frère et ma mère à comploté contre la famille royale. Personnellement, je n'ai pas vraiment envie de me mêler de ces affaires là. Qu'on tue le roi m'importe peu, mais si jamais quelqu'un venait jusqu'à remonter jusqu'à ma famille, eh bien nous serions perdus. Et je ne souhaite pas avoir à fuir Versailles, c'est un endroit si agréable. Moi, on m'a dit d'attendre et d'écouter, on a dit qu'on allait me contacter. Je trouve ça excitant, tout de même. Je suis curieuse de voir ce qui va se passer. Après tout, c'est la noblesse de l'endroit qui a fait exécuté mon père. Je m'arrangerai pour qu'il soit vengé. »


Plutôt colombe ou vipère ?
    « Les ragots, les médisances et les calomnies ont quelque chose de presque fascinant. Je trouve intéressant le fait que personne n'ait de réel contrôle là-dessus : on peut partir des rumeurs, mais contrôler leur évolution, ça, ça demeure impossible. Ici, les gens parlent beaucoup entre eux. J'aime que les gens me reconnaissent, sachent qui je suis, mais pas ici... Pas maintenant. Il s'est passé trop de choses jadis à Versailles pour que laisse les rumeurs et les ragots faire tache à ma réputation. »



Dernière édition par Carolyn of Birmingham le 05.04.10 23:59, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Carolyn • U.C.   Carolyn • U.C. Icon_minitime05.04.10 20:22

« Il était une fois ... »

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La neige tombait en flocons fins. Il y avait longtemps que Richard Birmingham, Comte d'Halbourg, n'avait pas eut l'occasion de promener dans les jardins de son manoir en compagnie de quelques amis, comme il le faisait aujourd'hui. Oui, car à l'intérieur du Halbourg Manor, les choses étaient devenues insupportables. Le bruit, le bruit des cris de sa femme en couches le mettait en colère. Il n'aimait pas que la perfection extrême avec laquelle il menait ses petites affaires soit troublée. À 30 ans, il avait tout pour lui. Une femme, qu'il n'aimait pas mais qui avait réussit à lui donner deux fils ces dernières années. Ils partageaient leur amour de la fortune, leur envie de richesse et de puissance. Bien sûr, son bonheur à lui passait toujours avant le sien. Il n'avait jamais été un modèle de vertu et sans doute ne le serait-il jamais. Mais il s'en moquait bien. Son père, un vieux britannique comme on en voit plus aujourd'hui, était mort l'hiver précédent, lui léguant fortune, titres et puissance. Quant à sa mère, elle était décédée des suites d'une fausse-couche, il y a de cela presque 25 ans. Oui, il avait grandit sans mère. Oui, il en était triste, parfois. Mais si cet accouchement avait aboutit, il aurait eut un frère et aurait ainsi perdu près de la moitié de sa fortune. La mort de son frère, et accessoirement celle de sa mère, l'avait rendu riche.

    « Vos affaires avancent-elles bien, mon Duc ? » demanda un de ses compagnons, le tirant de ses pensées. « Jusqu'aux dernières nouvelles, vos quelques... amis... en France se portaient bien. »
    « Et ils vont toujours parfaitement bien, merci, Willington. Je ne crois cependant pas vous avoir fait part de mon tout nouveau projet... » répondit-il, attirant ainsi l'attention des autres hommes sur eux deux. « Une de mes vieilles connaissances, et qui est d'ailleurs le mari de ma cousine, fréquente le vieux Comte de Laquerre. Eux et moi avons fait quelques petites transactions. »
    « Richard, ô, Richard, quand comprendrez-vous que vous mettez votre intégrité et celle de votre famille en jeu avec de tels amis ? » demanda un des hommes, jetant un froid sur la conversation.

Ils se turent. Au delà du petit ruisseau qui coupait la propriété, bien au-delà, se firent alors entendre des cris. Au dernier étage du Halbourg Manor, une des femmes de chambres ouvrit les volets, laissant entrer la fraîcheur de l'hiver dans cette pièce encombrée. Elle attendit quelques secondes, comme si elle s'attendait à voir surgir un Duc soudain très attentionné envers sa femme et ses enfants, et referma la fenêtre.

Spoiler:
Il pleuvait, énormément. Bien sûr ce n'était pas quelque chose de vraiment nouveau en Angleterre, seulement voir les terres du Halbourg Manor ainsi inondées et boueuses ne pouvaient en rien remonter le moral de Jane. Elle repensait aux paysages chauds de l'Italie, elle regrettait sa ville natale, la Sérénissime. Après la naissance de sa fille, Carolyn, elle avait maintes fois songé à y retourner. Mais elle ne pouvait pas y aller seule, c'était impensable. Son mari l'aurait sans doute accompagnée n'eut été de ses voyages incessants à travers l'Europe. Ces derniers mois, il s'était surtout rendu en France, où il semblait avoir des affaires très urgentes à régler. Et puis, elle se serait sentie coupable de laisser ses enfants au soin de ces sévères nourrices anglaises. Elle se souvenait de ses gouvernantes à elle, de jeunes italiennes qui la couvraient de gâteries, de robes et de rubans.

Elle repensait encore à la manière donc elle avait élevé Edward, son fils aîné, lorsque la domestique débarqua dans le salon accompagnée de ses deux autres enfants, qui n'avait même pas 8 ans à eux deux. Charles, quatre ans, s'accrochait aux jupes de la jeune femme en pleurnichant. Quant à Carolyn, trois ans, elle pleurait à chaudes larmes. Il n'était pas difficile de comprendre la cause de leur désarroi : la domestique était épouvantée.

    « Anne ! Que se passe-t-il ? » demanda Jane en se levant brusquement, incertaine si elle devait ou non en vouloir à la domestique pour avoir ainsi troublé la tranquillité du manoir.
    « Une lettre pour vous, Duchesse... » murmura la jeune femme en lui tendant une missive qu'elle n'avait même pas remarqué. « Elle arrive de France. C'est un soldat qui l'a... Il ne... Oh... Duchesse... Il me regardait avec tant de haine dans le regard ! Et le Duc de Will... Le Duc de Willington était là aussi. Il attend au salon. »

    La Duchesse retrouva le Duc dans le petit salon qui servait à recevoir les invités de marque.



Dernière édition par Carolyn of Birmingham le 07.04.10 3:50, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Carolyn • U.C.   Carolyn • U.C. Icon_minitime05.04.10 20:22

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MessageSujet: Re: Carolyn • U.C.   Carolyn • U.C. Icon_minitime

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