Invité
Invité
| Sujet: Godefroy-Maurice de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon [Terminé] 21.02.10 18:20 | |
| Godefroy-Maurice de la Tour d'Auvergne _______ ft.Matthew Mac Fadyen]
► Âge 25 ans ► Titres: Duc de Bouillon, Godefroy en porte le tire avec bravache et plaisir depuis sa naissance. Il a également le plasir et l'immense honneur d'être le Grand Chambellan de Louis XIV. ► Origines: Godefroy-Maurice est noble ... Noble par sa naissance et par son caractère. Il est le fils de Frédéric Maurice de la Tour d'Auvergne et également le neveu du vicomte de Turenne. ► Situation Maritale: Marié avec la délicieuse Marianne Mancini qui lui a d'ailleurs donné un fils, ce pour quoi il la remercie chaque jour. [i] « Il était une fois ... »1641 Eléonore-Catherine de Wassenaar de Berg, épouse de la Tour d'Auvergne était dans les affres de l'accouchement depuis déjà plusieurs heures. Son quatrième enfant mettait du temps à venir. Depuis l'aube, déjà, les contractions la remuaient au point qu'elle n'avait pu tenir et avait réveillé son époux.
Peu heureux d'un pareil réveil, le dit époux était d'ailleurs allé dormir ailleurs. Son épouse lui avait donné trois filles, il n'y avait plus guère d'espoir … Mais Frédéric n'avait pas épousé pour ses fonctions reproductrices Eléonore. C'était bien par amour et contre les conventions qu'il avait eut le plaisir de prendre pour épouse la douce jeune femme. Une jeune femme sans fortune, mais toutefois noble, qui lui avait plu au premier regard.Douce, docile, catholique fervente, la jeune épousée s'était révélée parfaite en tout point … Si ce n'est qu'elle ne lui donnait que des filles.
Ce jour-là, cela fait déjà sept années que les deux époux consomment ensemble les joies de l'hymen. Sept années durant lesquelles sont nées trois petites filles. Trois merveilles que Frédéric-Maurice et Eléonore chérissent. Mais lorsqu'on a le rang d'un duc de Bouillon, il faut un héritier. C'est finalement aux alentours de midi que la jeune femme mit au monde un bébé en tout point bien constitué. Et lorsque la sage-femme lui annonça le sexe:-C'est un garçon, Madame la Duchesse …Eléonore-Catherine crut s'évanouir. D'émotion, de lourdes larmes glissèrent sur ses joues. Son époux, qu'on avait fait venir, entra alors dans la pièce. Surpris autant qu'étonné, il gronda, de sa voix si rude:-Que se passe-t-il ici, par Dieu ?Entre ses larmes, la jeune femme trouva le courage de répondre, un sourire aux lèvres:-Frédéric … C'est un garçon.L'étonnement qui se fit sur le visage de l'heureux père était saisissant. S'approchant du berceau où dormait l'enfant, il exigea qu'on le démaillote sur l'heure afin qu'il puisse voir immédiatement la preuve qu'il avait bien engendré un mâle. -Il s'appelera Godefroy-Maurice!Lança-t-il. Un vieil ancêtre célèbre nomma donc le petit, qui déjà, était dans les bras d'une vaillante nourrice pour sa première tétée. De ce jour, le petit duc fut surveillé d'un oeil protecteur par son père qui fut exigeant, dur, mais toujours juste. Des valeurs qu'il transmit à son fils, la principale est certes l'amour, mais aussi et particulièrement, l'honneur! 1663 Il se tenait devant l'autel, désormais il ne pouvait plus reculer. Pourquoi donc avait-il accepté ce mariage ? Encore maintenant, il ne comprenait pas ce qui l'avait poussé à accepter … En fait, il n'avait guère eu le choix. Même mort, le cardinal Mazarin avait fait régner sa loi sur le royaume de France. Le mariage de Godefroy avec Marie-Anne Mancini était donc un mariage politique. Il avait une position tout à fait intéressante à la Cour: Grand Chambellan.
Marianne n'avait que quatorze ans à l'époque de leurs noces, c'était la plus jeune des soeurs Mancini. Un âge encore bien tendre pour de pareilles épousailles. D'autant plus que le duc était déjà âgé à l'époque de 22 ans, il n'avait déjà plus rien d'un pâle adolescent, mais était un homme dans toute la force du terme. Il savait que les femme s de cette famille était réputée pour leur grâce, leur beauté et leur esprit. Quand il vit la jeune femme se tenant devant l'autel, il sut qu'il n'avait pas été trompé. Marie-Anne deviendrait sans nul doute une merveilleuse jeune femme. Une tendresse secrète le prit, mais il la combattit. S'émouvoir de ce mariage n'était pas dans ses plans: il ne cherchait qu'à faire son devoir. La cérémonie commença alors. Il ne put s'empêcher de regarder la jeune femme. Effrayée, elle semblait l'être. Dieu sait quelles bêtises on avait pu lui raconter sur lui, soupira-t-il.Godefroy-Maurice était un homme droit, juste, bon et honnêtre. Il ne traiterait pas la jeune fille qu'elle était avec rudesse si et tant qu'elle soit douce, docile et ne fasse pas honte à son nom. Il leva les yeux vers l'évêque qui célébrait leur mariage. Il serait bientôt tant des voeux. Il gageait qu'entendre Marie-Anne lui promettre obéissance, assistance et fidélité ne serait pas quelque chose de désagréable. Lorsque vint son tour, il répéta les paroles rituelles. Sa fiancée fit de même. Sa voix trembla. Godefroy attendit patiemment qu'elle eut fini pour prendre sa main et ils s'agenouillèrent, comme cela se pratiquait à l'époque. L'évêque les bénit.
Se relevant, les deux jeunes gens affrontèrent la foule qui avait assisté à leurs épousailles. Serrant Marianne contre lui, Godefroy murmura dans ses cheveux:-Tout se passera bien, Marianne … Puis, distant, déjà redevenu Duc de Bouillon, il la mena tout droit à la sortie de l'église et au carrosse qui les amènerait vers le château où les festivités se tiendraient. Jusqu'au soir, ils n'auraient aucun moment d'intimité où ils pourraient parler, le jeune homme en profita donc pour glisser une nouvelle fois:-Je compte sur vous pour avoir une attitude irréprochable, Marianne.Voilà, c'était dit. Il attendait de sa toute jeune épousée la perfection en manière de relations sociales. Elle devrait savoir comment se comporter en société, éviter les écueils de Versailles, puisqu'ils étaient amenés à y vivre. Du moins, jusqu'à sa grossesse … Godefroy-Maurice espérait de la jeune femme une fière descendance. Mais n'était-elle pas trop jeune pour mener à bien cette tâche ? Les années le lui diraient ...1665 -Sa Majesté vous demande, Votre Grâce.A ces mots, la tête de Godefroy-Maurice retrouva toute sa superbe. Le Roi, le Souverain divin qui l'attendait. Des affaires de hautes importances devaient certainement être débattus. Il pensa bien, un instant, à sa jeune épouse, qui venait de mettre au monde leur enfant, quelques heures plutôt seulement. Mais, peu importait. Son devoir passait bien avant quelques minutes avec sa jeune femme.
Une jeune épouse qui avait mis au monde un magnifique héritier. A cette pensée, le sourire du jeune homme s'accentua. Il avait été si heureux lorsqu'on lui avait annoncé que c'était un garçon. Un enfant issu de ses amours -si on peut les appeler telles- avec la jolie Marianne. Ce poupon ne pourrait donc qu'avoir l'esprit de sa mère et l'honneur de son père. Déjà, Godefroy imaginait Louis-Charles reprendre l'empire familial. Déjà, il le voyait grandir devant ses yeux.
Mais trêves de rêveries, il y avait à faire. Le Roi l'appelait! Le jeune homme appela son valet:-Mon habit, je vous prie!Il attendait, glacial, tellement impressionnant. Ses cheveux bruns et ses traits rudes n'atténuaient pas cette impression de force qui émanait de lui. Il se tenait droit, fier et orgueilleux comme peu avant lui l'avait été. Le duc n'était pas un homme de sentiment, mais de devoir.
Une fois habillé, il partit en direction de Versailles, laissant dans la chambre de leur hôtel particulier, une Marianne qui imaginait déjà ses retrouvailles avec Versailles. Il repensa un bref instant à la jeune fille de leur mariage. Elle avait bien changé. La timidité s'était muée en grâce. Oh, il ne pouvait guère se plaindre d'une jeune épouse que tous lui enviaient. Si ce n'était que désormais, elle lui avait donné un héritier. Il faudrait d'ailleurs qu'il songe à la remercier. L'idée d'un cadeau fit son chemin, mais il ne savait point vraiment comment s'y prendre. Un bijou ? Un livre ? Une parure ? Un parfum ? Agacé, il secoua la tête pour en chasser ses drôles d'idées. Il arrivait à Versailles, le Roi le mandait. Il descendit du carrosse, prit la direction des appartements du Roi. -Sa Grâce le Duc de Bouillon, Grand Chambellan du Roi.Il était annoncé, il arrivait. « Que diable, vous êtes à Versailles ! »► Un paradis ou un enfer versaillais ?Un paradis, sans conteste voici ce que le jeune homme aurait du répondre si on lui avait posé la question en présence d'oreilles indiscrètes. Lorsqu'on est Grand Chambellan, tout Versailles doit vous enchanter tout comme l'ensemble du souverain qu'il sert: Louis XIV. Mais si je devais être sincère pour lui, il faut avouer qu'il est lourd pour lui de toujours devoir prendre garde à ce qu'il dit, ce qu'il fait. C'est bien pour cela, d'ailleurs, qu'il surveille tant sa jeune épouse. Un impair serait impossible à supporter pour un pareil homme. Les rumeurs lui glaçent le sang et toujours, obstinément, il refuse d'y participer ou d'en lancer. C'est d'ailleurs quelque chose qu'il refuse totalement chez sa femme. Il considère que lorsqu'on a sa position, il est indispensable de faire attention à ce que l'on dit. Les ragots l'insupportent et ce côté bien versaillais le rend fou. Il n'hésite donc pas à dire que c'est un enfer que d'entendre toujours parler sur tout un chacun. Et il est pour lui infernal de supporter les bavadarges à ce sujet de son épouse. Sec et cassant, dès qu'elle aborde ce sujet, il n'hésite pas à reprendre avec fougue sa douce épouse. Ainsi donc, notons que si il aime passionnément servir son souverain que ce soit en s'occupant de sa garde robe ou en gardant précieusement le sceau royal -c'est aussi lui qui signe certains documents importants-, il déteste certains côtés de cette vie à la Cour. ► Vérité ou fantasme du complot ?Le complot contre le roi … Godefroy-Maurice refusait d'y croire. Il refusait d'envisager que quiconque puisse vouloir attenter au pouvoir royal. Imaginez en effet, que le souverain est le lieutenant de Dieu sur terre et que notre jeune Godefroy n'envisageait pas le moins du monde que qui que ce soit puisse ne pas respecter ce divin lien. De plus, depuis 1658, Godefroy-Maurice avait appris à connaître le Roi. Et il pouvait assurer sans aucun doute que le souverain du royaume de France était quelqu'un qui avait la bonne place en ce bas monde. Il était fait pour gouverner. La grandeur de la France devait tout à son souverain et à ses conseillers. Bien entouré, Louis XIV paraissait intouchable. Pour Godefroy-Maurice, toute idée de complots devrait être étouffée dans l'oeuf. Immédiatement. Sans qu'aucune autre idée rentre en ligne de compte. Le bûcher, la pendaison, la mort lente par poison. Mais la mort pour les infâmes qui oseraient remettre en cause le Roi. Fierté et Honneur des Bouillon qui coulaient dans ses veines l'empêchait de trahir son roi. Si il y avait bien une chose que son père lui avait appris, c'était celle-là; jamais ne relâcher la vigilance qu'on avait sur sa personne et sur celle des ses proches. Il surveillait donc de près sa jeune épouse, d'aussi près que lui permettait ses fonctions. Il refusait donc en bloc l'idée d'un vrai complot qui se fomenterait dans le dos du Roi. D'autant que sa Majesté a de nombreux espions et hommes de main bien utiles … ► Plutôt colombe ou vipère ?Certains pourraient, bien évidemment, dire qu'à en juger ses manières cassantes et sa façon de toujours remettre en place ceux qui sont dépourvus ou de bon sens ou de politesse, que Godefroy est un bougre homme et une vipère. Mais non point, j'ai le regret de vous l'avouer: c'est surtout un homme d'honneur, dont la fierté et l'orgueil oblige souvent à aller contre ses envies. Jamais il n'accepterait d'être contraire à la morale. Ainsi, depuis son mariage, il n'a point pris de maîtresse. Sage et raisonnable que notre ami, malgré ses 25 printemps qu'il porte délicieusement. Bien que la figure soit grave, le coeur est pur. Il n'envisage nullement de trahir. Et la trahison lui est infamie. Soit, les observateurs de la Cour, de maigres courtisans se trompent donc. Il n'y a rien d'une vipère dans l'âme de Godefroy-Maurice. Comme il a été développé plus haut, rumeurs et magouilles lui font horreur. Une sainte horreur des ragots et des coups dans le dos qui ont certainement aidé à renforcer la confiance que le Roi, son souverain a en lui. Car notre cher Godefroy a de lourdes responsabilités. La corruption n'a point touché son coeur et il enverrait sans coup férir au cachot, des hommes qui par leur argent essaieraient de le toucher. Une douce colombe aux dehors bourrus qui sait pourtant qu'à Versailles, il faut savoir se défendre. Ce qu'il fait dans les règles de l'art, préférant aux complots, les jeux de mots efficaces ou les regards assassins. « Plus bas la révérence, plus bas. »► Prénom/pseudo: Chloé ► Âge: 17 ► Présence sur le forum: Particulièrement le week-end et le mercredi, parfois en semain, mais plus rarement. ► Code bon by Lisa► Suggestion: Aucune
Dernière édition par Godefroy de la Tour d'A. le 22.02.10 10:43, édité 5 fois |
|
Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
► Âge : A l'aube de sa vingt septième année
► Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
► Missives : 7252
► Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: Godefroy-Maurice de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon [Terminé] 22.02.10 12:06 | |
| |
|