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| Sujet: Arturo Bonaventura. 21.02.10 18:07 | |
| Arturo BONAVENTURA ft. johnny depp
► Trente-trois ans ► Voleur ► Italiennes ► Célibataire, apparemment
« Il était une fois ... » ...un jeune garçon nommé Arturo, surnommé le Roi des Voleurs par son entourage. Accroupi près d’un étalage en compagnie d’une bande de garçons, il surveillait un commerçant au gros ventre rond et aux doigts parés de dizaines de bagues en or. Quelques minutes auparavant, il avait parié à sa bande de copains qu’il réussirait à voler le beau collier serti d’émeraudes qui était posé sur un coussin vers pâle. Arturo était certain d’y arriver, il y arrivait toujours et il ne s’était pas fait prendre en 8 ans. Bientôt, ça ferait 9 ans qu’il volait argent, bijoux, robes et autres trucs. Étant encore jeune, il donnait le tout à sa mère, qui s’efforçait de cacher son butin ou de le revendre pour nourrir son fils.
Avec un petit sourire en coin, il s’avança jusqu’à l’étalage du gros bonhomme, se cacha dans les robes d’une vieille dame et tendit la main vers le bijou. Tâtonnant, il toucha une matière froide, puis un truc mou et moite. Avec une grimace, il sut que l’opération collier vert venait d’avorter. Mais dans un dernier élan d’espoir, il agrippa la matière froide et s’enfuit avec son butin dans la main. Il hurla aux autres garçons de courir et lui-même s’engouffra dans une ruelle adjacente, zigzaguant entre les étalages et sautant par-dessus des caisses qui traînaient.
Ses pieds martelant le sol pavé de Paris, il tentait de trouver un endroit où se cacher. Sa maison était à éliminer, il ne voulait pas que sa mère soit mêlée à ça. Les cachettes de sa bande et le palais aussi, ne restait plus que… Avec un énorme grognement, le commerçant obèse attrapa Arturo par la peau du cou et le souleva, l’amenant à la hauteur de ses yeux. Son visage était rouge, signe qu’il avait couru et il montrait les dents, un grondement sourd ressemblant à une respiration d’éléphant essoufflé sortait de sa poitrine.
-Oh, toi, espèce de vaut-rien, souffla l’homme, des postillons sortant de sa bouche, tu vas le regretter. C’était une fois de trop et la dernière, tu peux en être sûr !
Arturo ne répondit pas, trop occupé à se tortiller pour tenter d’échapper à l’haleine mortelle du commerçant. Fourrant le collier dans sa poche, il agrippa les doigts qui le tenait par la nuque et les griffa, mais rien n’y faisait, il était bel et bien pris au piège. Levant la tête, il se rendit soudainement compte que son ennemi le menait tout droit à… la prison. Lâchant un cri de stupeur, il recommença à se débattre et frappa durement le gros bonhomme au visage. Celui-ci cria à son tour et porta ses deux mains à son visage, hurlant qu’il allait le tuer. Arturo en profita pour s’enfuir, le collier toujours en poche et un énorme sourire aux lèvres. Mais alors qu’il tournait un coin, une main l’attrapa par le collet et le tira de côté. Il se retrouva soudainement nez à nez avec sa mère, qui avait une expression furieuse sur le visage.
-Qu’est-ce que tu as encore fait, hein ? cracha-t-elle. Tu crois sérieusement que j’ai besoin de ça, déjà que j’ai du mal à te nourrir ? -Je n’ai rien fait, je n’ai rien fait, répliqua le petit, je voulais seulement t’aider, moi ! -Ah, non, ne me fais pas le coup du gentil petit garçon, tu sais que ça ne marche pas avec moi. Je te connais Arturo Bonaventura et je te jure que cette fois, tu vas le regretter !
Le dit Arturo fronça les sourcils, une impression de déjà-vu en tête. Allait-elle le punir en l’obligeant à nettoyer ses propres vêtements, encore une fois ? Il se rappelait très bien la dernière fois qu’elle l’avait obligé à faire ça, il avait eu des cloques et des ampoules aux doigts pendant des semaines et il avait été obligé d’arrêter d’écrire pendant tout ce temps. Il avait toujours été très désobéissant avec tout le monde, surtout avec les figures d’autorité, mais sa mère était l’une des seules personnes à qui il obéissait sans discuter. Avec un petit soupir, il se laissa entraîner vers leur maison, espérant que sa punition ne serait pas trop sévère.
Quelques minutes plus tard, après avoir parcouru quelques rues, ils traversèrent une petite place crasseuse et sa mère poussa un battant de bois, l’invitant à entrer. Les épaules voûtées, il fit comme elle demandait et fila s’asseoir à table, en attente de sa punition. Mais avant tout, le collier. Plongeant les doigts dans sa poche, il en ressortit le rond d’or serti d’émeraude et le déposa sur la table de bois avec un grand bruit. Cette fois, elle n’allait pas être aussi clémente que la dernière fois, lorsqu’elle l’avait prise à voler pendant leur marché, pour la simple et bonne raison qu’il ne s’agissait plus de fruits, de légumes et de vêtements, mais bien d’un bijou digne de Versailles. Elle l’avait empêché de sortir pendant une semaine et il avait fallu qu’il l’aide à préparer tous les repas et à laver la maison pendant que ses amis le narguaient, jouant au ballon dans la cour. Il en avait voulu à sa mère pendant des semaines et il avait dû repasser l’initiation qui permettait de faire partie de la bande, sous prétexte que les garçons le soupçonnaient de fraterniser avec l’ennemi. Fronçant les sourcils, Arturo releva la tête et fixa sa mère droit dans les yeux, en attente du verdict.
-Tu sais très bien ce que je pense de ce genre de choses, fit-t-elle en pointant le collier. Où est-ce que tu l’as pris, cette fois ? -Sur un étalage près de Versailles. -Versailles, mais tu es fou, s’exclama sa mère. Cet endroit est réservé aux nobles et aux bons samaritains, des gens beaucoup mieux que nous. Nous n’avons pas le droit d’aller là.
S’asseyant à table, elle soupira et joignit ses doigts.
-Je t’interdis d’y retourner, m’entends-tu ? Je ne veux plus te voir là-bas, sinon je serai obligée de te priver de nourriture, comme me l’a suggéré ton professeur. -Ah, non, gémis Arturo. -Allez, file, maintenant… Vas te coucher.
« Que diable, vous êtes à Versailles ! »
► Un paradis ou un enfer versaillais ? Maintenant âgé de trente-trois ans, Arturo a passé bien des années à observer Versailles de loin, s’asseyant sous un des arbres du parc, critiquant les gens de la haute et leurs allées et venues incessantes. Mais à présent qu’il peut enfin entrer dans le château sous la couverture d’un noble quelconque, il en profite. Malgré la grandeur du château, il l’a déjà visité en entier, sans oublier les jardins et le terrain alentour. Il aime bien se faufiler dans la Galerie des Glaces pour s’observer, se pavaner dans les différents salons et couloirs qui ne manquent pas, se promener dans les jardins, mais ce qu’il préfère par-dessus tout, c’est les appartements des nobles…
► Vérité ou fantasme du complot ? N'ayant aucuns scrupules, l'Italien n'hésite jamais à vendre des informations à quiconque lui en demande, moyennant un bon paquet d'argent. Il a déjà travaillé pour les deux camps, ramassant des informations, les donnant aux plus offrants. Il n'est pas rare de le voir en compagnie d'un noble déguisé qui tente d'obtenir des informations inédites. Avec sa réputation, Arturo est l'homme à aller voir si l'on veut des informations, de même si l'on veut se venger de quelqu'un en lui volant un objet précieux... Selon ces informations, on peut donc en déduire qu'Arturo a fait parti de plusieurs complots, du côté du Roi ou de l'autre.
► Plutôt colombe ou vipère ? Personne ne sait vraiment qui est Arturo Bonaventura, ce qui fait de lui quelqu’un de mystérieux. Certains lui accordent leur confiance, les pauvres naïfs, mais d’autres refusent même de lui parler, convaincu qu’au moindre mot, ils se retrouveront en mauvaise posture. Il faut cependant les comprendre, croiser un beau jour un homme vêtu de haillons et le revoir à la cour de Versailles un autre, habillé des plus beaux habits qu’on puisse imaginer, ça peut être mélangeant.
bon, bon, c'est assez nul, je trouve, mais c'est ma première fiche RP, désolée. N'hésitez pas si il y a des trucs à rajouter.
« Plus bas la révérence, plus bas. »
► Prénom/pseudo - Cheyenne. ► Âge - 15 ans. ► Présence sur le forum - À peu près tous les jours, surtout la fin de semaine. ► Code du règlement - Longue Vie au Roi. ► Suggestion - ...
Dernière édition par Arturo Bonaventura le 25.02.10 17:16, édité 1 fois |
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Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
► Âge : A l'aube de sa vingt septième année
► Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
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| Sujet: Re: Arturo Bonaventura. 22.02.10 16:40 | |
| Ahhh, oui, désolée, j'avais complètement oubliée. Concernant les lignes, il se peut qu'il en manque, mais mon écran ne fait que 10 pouces, donc c'est assez dur d'en juger (: Je corrige ça dès que je peux ! |
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| Sujet: Re: Arturo Bonaventura. 25.02.10 17:18 | |
| Désolée pour le double-post, mais c'était seulement pour vous informer que je ne pourrai malheureusement pas jouer Arturo, étant donné que j'entre dans une période d'examen... Donc vous pouvez mettre son PV "libre" et supprimer mon compte, au pire je me réinscrirai plus tard. Merci en tout cas pour l'accueil (: |
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Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
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| Sujet: Re: Arturo Bonaventura. 25.02.10 17:22 | |
| D'accord ! Bonne continuation à toi ! ^^ |
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