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 Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre.

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MessageSujet: Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre.   Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre. Icon_minitime25.01.10 23:05

Marine d’Artagnan
_______ ft. Sophia Bush
Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre. Prsentation


    ► Âge 25 printemps, l’âge de la passion et qu’elle plus belle passion que celle que je vis ?
    ► Titre(s) (ou profession) : simple roturière officiants aux cuisines de Versailles
    ► Origines : Parisien de cœur et d’âme
    ► Situation Maritale : Heureuse et fière épouse de Alexandre d’Artagnan

    « Que diable, vous êtes à Versailles ! »

    Un paradis ou un enfer versaillais ?

    Au début, Versailles était une sorte de Paradis, en effet quoi de plus beau que de travailler à Versailles à faire le métier qui vous plait le plus au monde et qui vous permet de subvenir convenablement aux besoins de votre famille. Puis Marine découvrit les vices Versaillais, l’horreur de manie de ces nobles qui n’en avait jamais assez et qui n’était jamais assez bien servit.
    A côté de cela il y eut sa rencontre avec Alexandre d’Artagnan. Cet homme l’avait fait craquer en seulement quelques secondes, mais ce furent l’un des plus belles secondes de sa vie. Depuis ce jour, Marine vivait sur un petit nuage se demandait parfois si tout cela n’est pas tout simplement un rêve qu’elle fait éveiller ? Et malgré les vilenies de Madame Henriette ainsi que des autres nobles de la Cour personne ne peut entacher ce bonheur qui fait que chaque jour lui semble encore plus beau que la vieille. Surtout les jours où elle peut se réveiller auprès de l’homme de sa vie.


    Vérité ou fantasme du complot ?

    A vrai dire Marine en sait trop rien. Mais elle y croit. Il n’y a qu’à voir toutes ces heures et ces jours que son mari passe loin d’elle sous prétexte qu’il faut protéger le Roi. Et depuis que ces rumeurs de complots sont nées les tours de gardes sont encore plus fréquent et régulier. Il n’y a qu’à voir, elle n’a presque plus le temps de croiser son époux dans les couloirs Versaillais et cela lui manque terriblement. Elle espère qu’une chose que ce complot soit rapidement démonté pour lui permettre de récupéré son mari près d’elle et de ses enfants.
    Combien de fois tenta-t-elle vainement d’avoir son Alexandre près d’elle rien que 5 petites minutes. Malheureusement le cœur de son époux appartient au Roi avant de lui appartenir. Alors Marine patiente tranquillement et croit sans broncher ce que Alexandre veut bien lui dire.
    Il semblerait donc qu’un complot se trame réellement mais il est bien difficile de déceler le vrai du faux dans toute cette jungle nobliesque.


    Plutôt colombe ou vipère ?

    Colombe bien sur. Marine a été éduqué dans la labeur. Sa mère l’a mise au monde alors qu’elle travaillait juste avant. Elle n’eut de cesse de travailler pour plus riche qu’elle mais jamais sans rien dire. Elle est capable d’encaisser toutes les rumeurs et mauvais propos sur son compte et celui d’Alexandre. A côté de cela elle se gardera bien de dire quoique ce soit sur les nobles vivants à la Cour. Elle n’est pas de ces domestiques qui se permettent de critiquer les nobles une fois dans les cuisines. Elle considère que si on souhaite être respecté un temps soit peu il faut alors respecter les autres. Bien sur, elle pourrait se permettre de médire surtout sur le compte de Madame Henriette mais à part lorsqu’elle croise Margot elle se retient bien de faire une telle chose. Elle aurait trop peur qu’un serviteur mal avisé aille le répéter à qui de droit. Et la pour sur elle serait renvoyée sans ménagement.




    « Plus bas la révérence, plus bas. »

    ► Prénom/pseudo : Top secret
    ► Âge : 2010 – l’année de ma naissance^^
    ► Présence sur le forum : chaque semaine
    ► Code bon by Lisa
    ► Suggestion : aucune j’adore toujours autant ce forum comme tout le monde ici^^


Dernière édition par Marine d'Artagnan le 25.01.10 23:33, édité 2 fois
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Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre. Empty
MessageSujet: Re: Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre.   Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre. Icon_minitime25.01.10 23:06

« Il était une fois... »

Naissance d’une enfant au destin inconnue.

Eté 1641, Aléanor travaillait à la blanchisserie d’une lingerie de Paris, depuis le matin elle sentait des contractions. Mais ne rien, dire continuer de travailler jusqu’au bout. De plus elle aurait dit quoique ce soit à son époux, Adhémar pour sûr il l’aurait tenu au lit mais ce n’était pas le genre d’Aléanor. Elle se doit de travailler par tous les temps et par quel n’importe quel état pour le bien de la famille. Soudain une douleur encore plus vive lui en fait lâcher le drap qu’elle était en train de plier, Aléanor se tient le bas du ventre sentant un liquide lui couler entre les gens. Elle appelle aussi fort que possible la camarade qui travaille avec elle. Son amie laisse tomber son propre drap et l’aide à rentrer chez elle tant bien que mal. Les voilà accueillit par un Adhémar inquiet et qui abandonna sur place la tâche qu’il était en train d’accomplir. Après avoir attrapé leurs deux filles aînées leur ordonnant de filer chercher la sage femme, il aida Lise à emmener sa femme dans la vieille bicoque leur servant de maison. Ce n’est pas un palais mais avoir un toit sur sa tête est le plus important. Adhémar coucha sa femme sur leur couche rugueuse. Il la regarde en lui caressant les cheveux son regard trahissant son inquiétude. Aléanor le sentant tenta de le rassurer comme elle le pouvait :

- Ne t’inquiète pas voyons. Espère plutôt que pour cette fois ci ce soit un garçon. Je sais combien cela te ferait plaisir et je veux vraiment t’offrir ce cadeau.
- Oui peut-être mais je ne supporte pas de te voir te mettre en danger ainsi. J’ai si peur de te perdre.


La sage-femme entrant cela coupa fin à la discussion entre les deux époux. Cette dernière congédia le mari invoquant le caractère sacré et dangereux qu’un homme reste dans la pièce dans une telle situation. Il se retrouva donc bloqué derrière la porte à ne pouvoir qu’attendre et écouter les cris de douleur pousser par sa femme pour sortir de son être ce petit bout de chair toute rose qui sera leur enfant et qu’ils aimeront passionnément comme ils aiment leurs deux filles et cela quel que soit son sexe. Adhémar avait du mal à admettre qu’avoir un fils après avoir eu deux filles lui ferait énormément plaisir car il est vrai avoir un enfant lui faisait déjà bien plaisir mais que sa femme survive à cette épreuve étant une bien plus grande joie pour lui.
Puis enfin ce fut le cri de la délivrance, il entendit ce petit être poussé son premier cri. Ce cri de la délivrance qui signifiait qu’il venait au monde. L’une de ses filles vint lui ouvrir la porte. Elle semblait contente, ainsi leur mère était en vie. Il s’approcha de la couche où sa femme était allongé le petit corps du nouveau-née lovée contre elle. C’était une fille, une autre. Adhémar sourit malgré tout. Il était heureux, sa femme était en vie et le bébé aussi. Ainsi naquit Marine une enfant qui malgré la banalité de sa naissance possédera un avenir bien particulier et qui fera la fierté de ses parents.
Les années passèrent ensuite innocemment, Marine travaillant sur le marché ou pour de menu ménage avec ses sœurs et sa mère puis aidant leur père le soir. Une enfance heureuse ponctuer de deux autres grossesses de sa mère qui donnèrent aux couples la joie d’avoir deux garçons, enfin…


Adolescence et perte d’un être cher.

Marine avait maintenant quinze printemps et la joie de vivre. Sa mère se faisait de plus en plus âgée et le travail ne manquant pas, la cadette de ses filles prenait un plaisir immense à s’occuper de ses deux petits frères. D’ailleurs ce jour-là Cyril avait décidé de jouer et de faire peur à toute la maisonnée. Alors pour l’énième fois qu’il faisait sursauter Marine, celle-ci se retourna les mains sur les hanches en faisant les gros yeux. Le petit garçon croyant avoir réussi à faire fâcher sa sœur se met à avoir peur se fut pile à ce moment ci que Marine décida se bondir sur lui en criant en grand :

- Je t’ai eu !!!

Puis s’en suivit une cavalcade autours de la table à laquelle est à tablée leur mère qui reprise des vêtements. Le second frère heureux de profiter de cette occasion pour courir aussi se mit derrière Marine et s’ensuivit une course effrénée en rond. C’est à ce moment la que choisis leur père pour sortir de sa chambre. Il avait de plus en plus de mal à marcher et à tenir debout mais les rares moments où il réussait à s’extirper de son lit c’était pour venir voir ses enfants encore à la maison et sourire heureux de voir ses deux fils débordant de joie dont sa fille s’occupait à merveille selon lui. Mais ce jour-là, le Tout-Puissant avait décidé qu’il ne se finirait pas bien. Adhémar debout sur le seuil de la chambre en souriant regardant ses fils et sa femme ainsi que sa fille. Aléanor voyant son mari debout leva le nez et lui adressa un immense sourire de joie mais fronça les sourcils sévèrement.
Soudain Adhémar fut prit d’une violente quinte de toux. Il se mit à suffoquer et tituba. Marine stoppa sa course et accourut auprès de son père pour l’aider à se recoucher. Au passage elle envoya un des petits frères chercher de l’eau pour leur père et le second chez le médecin qui n’habitait pas loin sentant que cette toux la n’était pas normale. Elle le coucha et lui fit boire de l’eau. Mais sa respiration devenait difficile comme si quelque chose était bloqué dans sa gorge.
Après d’interminable minute le médecin arriva enfin. Il ausculta son père Marine refusant de le laisser seule et tenant toujours sa main sentant que ce n’était pas bon signe. Elle avait ce don, Marine, un don ou un maléfice parfois, celui de voir avant les autres que tout est fini. Et ce jour la, pas besoin de regarder le médecin, elle n’entendit même qu’à peine ce qu’il déclara… Son père allait mourir c’était sur, il n’y avait rien à faire. Alors Marine décida de rester avec lui jusqu’au bout. Lui qui avait toujours tout fait pour la rendre heureuse elle, ses sœurs, ses frères et leur mère. Lui qui s’était toujours inquiété pour la santé de sa femme mais jamais pour la sienne. Lui qui avait toujours combattu jusqu’au bout pour rester debout et faire vivre sa famille. Marine resta donc jusqu’au bout avec cet homme à qui elle devait la vie, un toit, cette joie de vivre et cette volonté de fer de toujours avancé. Quand il tourna son regard vers elle dans l’attente de connaître le diagnostique, elle ne sut pas quoi dire. Les larmes qui coulèrent sur ses joues en dire bien long sur la fatalité qui venait de lui être annoncé. Mais il réussit à sourire et à lâcher quelques mots, les derniers mots d’un père aimant, un père comme chacun aurait aimé en avoir un. Quoi de plus beaux que ces derniers mots :


- Marine soit forte, tu l’as toujours été ma fille. J’ai toujours été fière de toi, je sais que tu arriveras à faire vivre ta mère et tes frères. Que tu feras tout pour leur permettre d’avoir une belle vie. Je m’en vais le cœur léger ma fille car je te sais près d’eux et c’est la mon plus grand soulagement. Dis à ta mère que je l’ai toujours aimé. Dis à tes sœurs qu’elles soient heureuses et à tes frères qu’ils soient fiers de leurs origines. Je vous aime tous Marine et je jure de veiller sur vous quand le Père-Tout-Puissant m’aura accueillit auprès de lui.

Il avait lâché ces derniers mots dans un seul souffle. Une fois cela fait il ferma les yeux paisiblement et Marine sentit l’étreinte de la main de son père dans la sienne se desserrer doucement. Le médecin qui était resté pour constater la mort s’approcha et prit le pouls. Il regarda Marine et sans un mot sortit de la pièce. Marine entendit ensuite sa mère éclater en sanglots et se précipiter dans la chambre. Sa mère qui avait toujours été forte venait d’être anéantis par la douleur de la perte de cette être qu’elle chérissait depuis près de 20ans. Cet homme qui lui avait donné 5 merveilleux enfants l’avaient laissé seule. Seule elle ne l’était pas totalement mais son cœur partait en partit avec lui. Son cœur était à moitié mort avec le père de ses enfants, avec son époux, avec l’homme de sa vie. Marine sortit laissant sa mère seule avec son désespoir et alla voir les petits. Il jetait des coups d’œil dans la chambre mais ne comprenait pas grand-chose aux malheurs qui venait de s’abattre sur la maisonnée. Ils étaient trop jeunes pour comprendre mais à voir l’enfilement des événements ils ne pouvaient que s’être passer quelque chose de grave. Marine s’assit sur une chaise et les prit tous les deux sur ses genoux comme elle le faisait chaque fois qu’elle allait leur expliquer quelque chose de compliquer. Elle essuya les larmes qui coulaient sur ses joues dans un flot silencieux et ininterrompu puis commença son monologue douloureux mais obligatoire :

- Papa…papa est mort…Cela veut dire qu’il va monter au Ciel. Il va aller au Paradis auprès de Dieu. Son corps est dans la chambre mais il ne pourra pas vous répondre. C’est comme s’il dormait sauf qu’il se réveillera jamais…
Il faut aller prévenir nos grandes sœurs, venez. Vous pourrez le voir en revenant mais il faut laisser maman tranquille un peu.


Marine avait dit cela d’un ton un peu autoritaire mais elle sentait qu’il ne fallait pas leurs laissé le choix. Elle les descendit par terre, prenant chacun des garçons par la main elle alla chez ses sœurs. Heureusement eux deux connaissaient le chemin par cœur tout comme elle, sinon elle aurait eu du mal à trouver les maisons au travers du rideau de larme qui coulait de ses yeux. Les petits eux ne pleuraient pas, ne comprenant pas totalement ce qui se passait. Marine retourna ensuite chez elle accompagné de ses deux sœurs ainsi que de leur famille. Tout le monde alla voir le corps de son père sauf elle. Elle ne voulait pas retourner dans cette pièce pour le moment. Le lendemain le corps fut lavé et habillé. Une messe fut célébrée, beaucoup de villageois vinrent à l’enterrement. Son père fut enterré derrière l’église dans le petit cimetière. Pour l’occasion elle avait été dans les champs cueillir un gros bouquet de marguerite, ainsi chacun pu jeter une gerbe sur le cercueil. Tout le monde pleurait lorsque l’on jeta la terre sur le cercueil chacun épiant sans vouloir l’avouer le moindre signe pouvant trahir que le médecin ce soit trompé et que finalement il vive. Mais Adhémar Saulnier était bel et bien mort pour toujours.

Après la mort de son père, Marine dut se mettre à la recherche d’un emploi. Il faut dire que cela ne manquait pas sur Paris. Elle trouva un emploi comme fileuse. Elle était rude à la tâche et l’idée de pouvoir nourrir sa famille la faisait commencer tôt le matin et finir tard le soir. Ses mains étaient devenues tellement calleuses qu’elle ne sentait plus la douleur du fil qui glisse entre ses doigts. Malheureusement la main d’œuvre est en quantité tellement grande que l’on est payé une misère. Ainsi Marine était toujours à l’affût d’un nouvel emploi mieux payer même quelques deniers de plus c’était toujours ça à prendre. Elle finit donc pas trouver un emploi dans une famille bourgeoise comme cuisinière. Ses talents en cuisine étaient beaucoup apprécié par la famille et elle était bien payée, mieux que pour filer. Mais un jour la famille déménagea. Le patron tellement content de sa cuisinière la présenta à des connaissances en espérant qu’elle trouverait une bonne place. Mais personne n’avait besoin d’une cuisinière aussi bonne soit-elle. Pourtant un noble appréciant la beauté de Marine et la prenant en pitié lui parla de partir travailler dans les cuisines de Versailles. Trop intimidé et se disant que cela n’était pas fait pour elle, Marine déclina. Elle reprit donc son travaille de fileuse mais cela ne rapportait vraiment pas.
Elle finit donc par se décider et fut engager à la Cour du Roi Soleil comme cuisinière.


Versailles, le bonheur à porté de la main ou presque

C’est pleine de joie que Marine posa son baluchon à Versailles. Elle découvrit les cuisines et les labyrinthes de son palais aux milles splendeurs. Elle adorait son travail aux cuisines où elle avait de nombreux amis à l’exemple d’Alessandro Di Milano, un noble italien. Elle ne sait pourquoi il est un des rares à n’avoir jamais rien demandé de plus que son amitié et cela lui convient parfaitement. Un soir il s’était perdu dans les couloirs de Versailles en cherchant les cuisines. C’est ainsi qu’il était tombé sur Marine qui finissait sa vaisselle. Il lui avait alors demandé de quoi manger. Elle s’était fait une joie de le servir, lui un noble qui la traitait bien et lui parlait gentiment. Depuis ce jour, dès qu’il pouvait le Duc venait dans les cuisines voir Marine, lui demander de quoi se sustenter et surtout lui offrir des cadeaux, bijoux ou robes. Marine avait d’abord refusé mais voyant sa mine dépité elle avait fini par accepter. Malheureusement malgré que ces robes soit magnifique, elle n’était pas du goût de Marine. Alors elle les envoyait à ses sœurs et sa mère se disant qu’elles pourraient s’habiller à défaut de manger. Bien évidemment Marine envoyait la moitié de sa paye à sa mère chaque mois espérant que cela permettrait à ses frères de faire des études.

Puis un soir, comme de nombreux soirs d’ailleurs, il eut un bal à Versailles. Sauf que pour la première fois Marine devait aider aux services. Elle avait revêtu une robe plutôt sobre et passe partout. Il fallait se fondre dans la masse, on lui demandait de servir rapidement pas de se faire remarquer. Elle portait aussi un masque noir. Une fois le service finie elle fit, à l’exemple des autres domestiques, le tour du bal. Elle avait bien remarqué un homme, un noble sûrement, qui semblait si à l’aise dans ce monde. Qu’il était beau. Marine ne cessait de l’observer détournant le regard dès qu’il croisait le sien ou qu’elle voyait qu’il se sentait observé. Mais l’homme fini par coincer Marine. Puis il engagea la conversation :


- Bonsoir, charmante soirée, vous ne trouvez pas ?

- En effet...


Marine tâchait de ne pas trop l’observer, il avait du bien sentir son regard sur lui mais elle ne voulait pas paraître impolie. De plus en tant que servante…

- Quand saurais-je votre nom ?

Marine rougit jusqu’à la pointe des racines en entendant l’interrogation du jeune homme. Mon Dieu qu’il était beau, et semblant si sur de lui… Que répondre, il ne lui est pas permit de parler ni de dire quoique ce soit au noble.

- Je ne suis qu'une simple servante, Monsieur...

- Certes, mais vous brillez plus que ces dames-là en habits grotesques et extravagants...


Marine pâlit légèrement malgré le rouge qui inondait ses joues en entendant le compliment du magnifique jeune homme qui se trouvait devant elle. Dieu-Tout-Puissant que pourrais-je répondre. Et c’est sur un ton courtois que Marine répondit.

- Là est notre différence, je n'ai pas le droit de propos si diffamatoires, veuillez m'excuser...

Puis elle partit avant que cela ne devienne que trop gênant et dangereux pour sa situation. Mais l’homme la rattrapa et continua.

- Alexandre.

Marine le regarda surprise, n’étant pas sur d’avoir bien saisi les propos du jeune homme.

- Pardon ?

- Je m'appelle Alexandre.

- Marine...


Un peu inquiète de la tournure que prenait les choses elle ne réussit pas à faire autre chose que de fixer son regard ailleurs, mais l’homme la tira de sa vaine tentative.

- Dansons maintenant, puisque nous sommes présentés l'un à l'autre.

- Cela ne m'est pas permis, monsieur...


Mais il n’écouta pas ses réticences et l’entraîna sur la piste de danse. Au début elle se fit un peu raide mais happer par la douceur de cet instant et par celle des bras dans lequel elle se trouvait, Marine se laissa bercer par la danse et oublia le reste. Elle vit les yeux de cet homme qui faisait fondre son cœur luire de bonheur. Il semblait lui aussi complètement conquis mais elle se gardait bien de le montrer, en tout cas c’était ce qu’elle espérait mais certainement pas ce qu’elle pouvait faire. Comment cacher des sentiments aussi fort et intense. Une fois la danse finie le bel inconnu continua.

- Oh, belle Marine, ces danses auront été pour moi de purs moments de plaisir et de bonheur. Votre élégance et votre gentillesse vous honorent. Vous m'avez rendu plus qu'heureux. Puis-je en tout dévouement pour votre précieux cadeau de ce soir vous reconduire ? Je me sentirais coupable de ne pas veiller à ce que vous retrouviez indemne votre logis, quel qu'il soit. Car ce soir, sachez que de toutes les femmes qui furent présentes dans cette salle, vous étiez de loin, à mes yeux la plus belle et la plus splendide. Je n'ai vu dans votre absence d'apparats et de titres que la beauté pure, débarrassée des objets qui l'enlaidissent.

Marine en entendant ses mots rougit encore plus que précédemment. Elle devint même écarlate tellement la déclaration lui était gênante mais délicieuse. Elle accepta qu’il la raccompagna malgré qu’elle ne sut quoi répondre à une telle déclaration. Il la fit monter sur son cheval et en galant homme la déposa devant chez elle et lui fit un dernier baise main qui lui refit monter le rouge aux joues.

- Marine, je vous en prie, accordez à mon cœur le plaisir de vous revoir. De toutes les femmes que j'ai pu voir, vous êtes la seule qui le fasse battre à tout rompre. Ne plus vous pouvoir vous regarder, vous entendre ou même vous toucher, serait une torture. Accordez-moi votre grâce...

Elle ne voulait pas rompre le charme de ce moment si beau et intense. Elle ne put donc qu’acquiescer d’un simplement hochement de tête et dans un dernier baiser sur sa main il remonta sur sa monture et partit.

Depuis ce jour il ne cessa de venir la voir et lui assurant son amour pour elle.
Marine se refusait toujours à accepter de l’épouser. Son cœur lui dictait de dire oui mais sa raison s’y refusait, elle ne voulait pas qu’il renonce à ses titres pour elle. Elle l’aimait et voulait qu’il soit heureux avec elle ou sans elle.

Un jour, Marine se rafraîchissait le visage dans une des fontaines du château. Il faisait une chaleur insoutenable. A un moment cette dernière se pencha pour réajuster le bas de sa robe. Soudain, elle entendit un cri de douleur derrière elle. Elle se précipita pour voir si personne ne s’était fait trop mal, et là elle tomba nez à nez avec Alexandre…Leurs regards se croisèrent... Et l’un comme l’autre ne sut pas quoi dire ni faire. D’ailleurs le rouge lui monta rapidement aux joues tellement elle était dans un sens heureuse de le voir ici. Elle ne lui demanda pas ce qu’il faisait ici, ses yeux étaient pour elle l’entrée dans l’âme d’Alexandre, c’était par-là qu’elle lisait tout en lui. Mais elle finit par sortir de son songe et vit le sang sur la chemise. Elle le conduisit aux cuisines pour le panser. Elle eut quelque peu du mal à trouver le dit lieu un peu troublé par la surprise de cette rencontre inattendue. Ils finirent par trouvé les cuisines qui étaient vides, le repas avait déjà été servit. Ils n’étaient que tous les deux. Elle le mena à une pièce où elle utilisa un tissu propre légèrement humide pour laver ses plaies. Au moment où elle allait nettoyer l’une des plaies légères qui parsemait le torse de ce dernier, il lui attrapa la main et lui fit un baiser. Marine sourit malgré la surprise de ce geste et poussé par ses sentiments de plus en plus fort, elle lui rendit l’appareil.


- Marine, je crois... non, je t'aime. C'est indéniable, mon cœur souffre trop lorsque nous sommes loin... et je n'ai que faire de nos différences. Je n'ai envie de vivre que pour toi, et tu es si belle, si radieuse, que j'ai honte de ma grosse carrure... et de mes titres. J'ai l'impression d'être l'intrus dans ce paysage merveilleux. Je t'en prie accorde-moi l'honneur de devenir ton époux... J'en perdrais le goût aux bonnes choses, à tout même si tu refusais. Je t'aime...

- Je ne le permettrai pas...

- Pour toi, je le ferais sans regret.

- Tu ne peux pas renier tes titres pour moi, Alexandre, moi aussi, je t'aime et le reste m'importe peu, qu'ils le sachent tous ou non, je suis tienne et le resterai...

- Alors ne me refuse pas de démontrer à quel point tu es importante à mes yeux, mon amour.


Et il l'embrassa à nouveau, cette fois, ça n'était plus timide, c'était au contraire franc. Marine eut un léger mouvement de recul sous le coup mais se laissant guider par ses sentiments elle enchaîna avec autant de franchise et s’ensuivit un long baiser passionné. Ils finirent par décoller leurs lèvres à regret certes. Le Mousquetaire retira sa chemise et Marine en profita pour penser les plaies. Ensuite, elle le regarda droit dans les yeux. Ses yeux si beau, elle ne put en détacher son regard. Ceux d’Alexandre brillait d’un éclat magnifique ce qui subjugua encore plus Marine. Elle l’embrassa de nouveau, emporté dans leur élan de passion charnelle, plus aucune limite n’était posé. Alexandre plaqua délicatement Marine contre un mur qui se laissa faire sans rien dire. Elle glissa doucement le long du mur et ouvrit une morte. Ils entrèrent dans la pièce, leurs lèvres sceller comme à tout jamais ensembles. Une fois à l’intérieure, ils prirent le soin de fermer à clé la pièce. Sans laisser le temps à son cerveau de réfléchir à ce qui se passait et au plausible conséquence. Marine se laissa entraîner par la folle passion charnelle d’Alexandre, folle passion dont elle avait éperdument envie avouons-le. La nuit tomba peu à peu. Alexandre alluma un feu dans la cheminée et retourna se blottir contre Marine. Tout était des plus romantiques, totalement en confiance malgré qu’elle ne l’est jamais fait et que ce dernier ne semblait pas plus renseigner sur la chose. Marine se laissa entraîner par la passion amoureuse du jeune homme, elle avait toujours souhaité que le premier soit l’unique homme de sa vie et même si elle doutait qu’Alexandre soit finalement celui-ci elle avait envie de se donner à lui, qu’il soit le premier. Elle avait confiance en lui, d’une confiance aveugle. Cette étreinte fut pour eux deux un immense moment de bonheur à l’état pur. Un sentiment de plénitude qu’on ne connaît que rarement dans une vie. Malheureusement chaque chose à une fin et cela finit pas s’arrêter. Mais Marine souriait de joie, elle était emplit d’une immense sérénité et d’un bonheur sans fin auprès de cet homme pour qui elle donnerait tout. Ils restèrent un long moment à s’observer, mais Marine était inquiète, elle commençait à regretter. Elle osa coupé ce silence si agréable pour avouer ses craintes à Alexandre.

- Nous n'aurions peut-être pas du... nous ne sommes même pas fiancés...

- Marine, pour toi je transgresserais n'importe quelle règle. Je n'ai jamais ressenti cela pour personne à part toi.


Il lui caressa la joue avant de détacher le médaillon qu’il portait autours du cou. Marine, elle, ne savait pas quoi dire. Elle avait trop peur de finir par se faire renvoyer à cause de son attitude et de la transgression de toutes ces règles. De plus, elle avait peur de la réaction du père d’Alexandre s’il apprenait que son fils veuille épouser une roturière.

- Je n'ai pas de bague, encore, mais je tiens beaucoup à ce médaillon, alors, Marine, acceptes-tu de me prendre pour époux pour je puisse te chérir et t'aimer comme personne n'aura jamais pu le faire. Acceptes-tu que mon âme ne puisse vivre que de toi que mon cœur ne batte que pour chacun de tes souffles, que ma vie ne se résume qu'à tes sourires, ton bonheur ?

Marine ne put que répondre un oui d’une douce voix à peine chuchoter. Ensuite elle embrassa tendrement l’homme avec qui elle avait accepter finalement de s’unir. Elle finit par se blottir contre lui et c’est ainsi qu’ils s’endormirent oubliant où ils se trouvaient mais heureux d’être ensemble. Au matin, Alexandre caressa tendrement la joue de Marine pour la réveiller. Tous deux se revêtirent, s'embrassèrent puis sortirent, devant les cuisinières déjà à leur tâche. Sous les regards médusés, mais Alexandre ne se démonta pas et assuma devant tous le choix qu’il avait fait d’épouser une fille de rien, une simple paysanne qui survivait comme elle pouvait dans la jungle parisienne. Il n’en fallut pas plus pour que les rumeurs les plus acerbes et les médisances sur Marine et le pourquoi elle était dans les bras du beau Alexandre d’Artagnan ne commence à faire siffler ses oreilles. Quelques temps plus tard il la présenta à toute la famille et la maisonnée des d’Artagnan. Marine, quoique récitante fut bien accueillit et ses peurs quant aux réactions du père d’Alexandre s’évanouirent rapidement.

Versailles, un bonheur fragile qui ne tient qu’à un fil

Quelques mois plus tard, n’ayant toujours pas eu ses menstruations, Marine commença à s’inquiéter. Bien qu’elle eut certaine crainte, Alexandre ne cessa pas de venir lui rendre visite dès qu’il le pouvait lui prouvant ainsi qu’il l’aimait réellement. Marine s’éprenait de plus en plus de cet homme mystérieux qu’elle avait encore parfois du mal à sonder.
Mais il lui fallait trouver le courage de lui annoncer la nouvelle, et il faut bien avouer que Marine n’était pas rassuré du tout. Comment allait-il le prendre ? Est-ce qu’il allait choisir de l’abandonner et de la laisser seule avec cet enfant ? Elle n’osait pas se décider à lui dire mais il le fallait à tout prix. Et puis il se rendait bien compte que quelque chose clochait. Alors, un soir qu’il venait dans les cuisines, elle lui dit avoua la vérité. Alors qu’elle s’attendait à un cri, un départ précipité, elle eut pour toute réponse un sourire. Un immense sourire sur les lèvres de cet homme. Alors Marine sourit aussi heureuse. Il la rassura et lui promit d’être la pour elle et que malgré qu’il ne soit pas marié tout irait bien.
Mais un jour, alors qu’elle était à ses 3 mois de grossesse, personne ne pouvait donc le savoir, alors qu’elle travaillait dans la cuisine, elle fut bousculer et se cogna contre le plan de travail. Une violente douleur la prit et elle ne put retenir un petit cri tellement elle fut intense. Elle sentit ensuite quelque chose coulé entre ses jambes mais incapable de faire le moindre geste elle s’écroula à terre. Heureusement que les rumeurs vont vite, ainsi quelqu’un pu prévenir Alexandre qui la ramena à la maison des d’Artagnan et fit venir leur médecin familial Etienne. Entre temps Marine avait perdu connaissance et beaucoup de sang. S’en suivit de longues heures d’opérations pratiquées par le médecin et une interrogation : Vivra-t-elle ? Seule Dieu peut en décider. Pour l’enfant, cela était fini, il était mort. Malheureusement pour Alexandre, c’est ainsi que son père apprit qu’il avait engrossé sa fiancée. Il n’apprécia que moyenne la nouvelle quant à Alexandre il s’en voulait d’avoir fait vivre un tel risque à la femme qui l’aime.
Après de longues heures inconscientes, elle finit par se réveiller trouvant un Alexandre lointain, pensif et inquiet. Malgré la douleur dans le bas ventre elle lui sourit et toujours aussi peu bavarde, lui fit signe de venir. Il ne se fit pas prier et c’est avec joie qu’elle se blottit dans les grands bras costauds de son fiancé.


- Marine…je…je suis désolé de ce qui c’est passer.

- Alexandre ne t’excuse pas nous n’y sommes pour rien.

- Pourtant tu aurais pu mourir et ça je ne me le pardonnerais pas.


Marine tourna son tendre regard sur Alexandre comprenait ce qui se passait en lui. Les larmes lui montèrent et elle se blottit encore plus contre lui mais elle sentait bien que quelque chose était mort en lui. Alexandre avait eu une telle peur de la perdre qu’il s’en voulait et avait peur maintenant de l’approcher. De longs mois ponctués de régulière dispute suivirent. A chaque fois Marine laissait un d’Artagnan défait et au bord de la dépression, alors qu’elle le quittait en tachant de lui cacher les larmes qui lui rongeaient les yeux et le visage. Comment ? Comment peut-on en arriver ainsi après temps de mois à s’aimer ? Marine avait beau se refaire la suite des événements de sa vie elle avait du mal. Bien sur oui elle avait faillit mourir ce fameux jour, mais pourquoi s’en vouloir ? Elle l’avait choisit, elle n’était pas sotte quant au probable résultat que coucher avec Alexandre pouvait entraîner. Pourtant il semblait se renfermer de plus en plus sur lui-même malgré toute les tentatives de Marine pour le faire parler, lui faire exprimer sa douleur rien, non rien ne sortait.
Mais un jour, ils réussirent enfin à ce parler. Après une énième dispute Alexandre éclata en sanglot, lui d’ordinaire si courageux ne voulant surtout pas paraître faible venait de laisser sortir les larmes qui le rongeaient de l’intérieure depuis ce fameux mois. Elle le prit délicatement dans ses bras et comme à un enfant malheureux, elle le serra dans ses bras en lui caressant tendrement le dos. Il pleura tout son saoul et une fois la tempête fini il se sentit mieux. Le cours de la vie reprit là où il s’en était arrêté après la perte de l’enfant. Il osa de nouveau touché à sa fiancée et perdit doucement cette peur qui le tenaillait encore un peu mais bien moins qu’avant.

Une date de mariage fut ensuite mise en place. Le père d’Alexandre, Charles d’Artagnan, offrit de quoi confectionner une magnifique robe de mariage. C’est la mère de Marine, Aléanor qui la cousu. Et enfin le grand jour arriva pour la joie des deux tourtereaux. La vieille ils s’étaient retrouvés dans les jardins, et Alexandre avait cueillit une rose pour Marine. Ce jour de fête, elle la portait dans ses cheveux. Et la cérémonie eut lieu.


- Marine Saulnier, fille du peuple descendante d'Aléanor et Adhémar Saulnier, acceptez-vous aujourd'hui devant l'assemblée ici présente et devant Dieu de prendre pour époux, Alexandre d'Artagnan, Mousquetaire du Roi, fils de Charles de Batz-Castelmore d'Artagnan et de Marie-Béatrice d'Enjou, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

Il y eut un petit silence, Marine détallait ce doux visage qu’elle pourrait voir presque chaque matin devant elle, déposant un baiser sur ses lèvres pour la réveiller. Elle avait l’impression de rêver, était-ce bien elle qui était en train d’épouse Alexandre d’Artagnan mousquetaire à la Cour du Roi, elle une simple cuisinière ? Pourtant il semblait bien que oui puisqu’il s’agissait de son nom qui venait d’être prononcé par le maître de cérémonie. Elle sourit à Alexandre et le regardant toujours droit dans les yeux, déclara d’une voix franche.

- Oui, je l'accepte.

Elle prit l’alliance et commença à la glisser le long du doigt d’Alexandre, mais celui-ci était peut-être un peu trop gros par rapport à la bague et les mains de Marine tremblaient cela n’aidait pas. Elle eut une petite moue dépitée mais à force d’acharnement elle réussit à glisser entièrement l’alliance et sans arracher de doigt à son presque époux :

- Alexandre d'Artagnan, Mousquetaire du Roi, fils de Charles de Batz-Castelmore d'Artagnan et de Marie-Béatrice d'Enjou, acceptez-vous aujourd'hui devant l'assemblée ici présente et devant Dieu de prendre pour épouse, Marine Saulnier, fille du peuple descendante d'Aléanor et Adhémar Saulnier, jusqu'à ce que la mort vous sépare ? Jurez-vous devant Dieu et ses saints de la protéger, de l'aimer et de la rendre heureuse sur Terre et dans les Cieux, dans la vie éternelle ?

Marine entendit ce qui semblait être un soupir du père d’Alexandre, bien sur il n’appréciait que nullement tout ce qui avait trait à la religion. Mais en son fond elle sourit, il est vrai que cet homme l'avait accueillit comme un père, ce père qu'elle n'avait plus depuis environ 5 ans. En reportant son regard sur Alexandre elle eut soudain peur, et s'il disait non... Mais bien vite il calma son angoisse.

- Oui je l'accepte et je le jure.

Alexandre prit l’alliance et la glissa au doigt de Marine en prenant mille et une précaution ce qui la fit sourire. Comme il était adorable à toujours avoir de peur de lui faire mal. Pourtant il n’avait jamais été violent ou même brutale avec elle, comme si en la présence de la jeune femme. Le mousquetaire viril et plein de force se trouvait en un ours doux et prévenant. Aramis lança ensuite un :

- Par la volonté de Dieu, de ses Anges et de l'Esprit Saint, de la Trinité et de la Vierge Marie, Sainte-Mère de Jésus Christ notre Seigneur ET notre sauveur, je vous déclare unis dans l'éternité, face à la vie et à la mort, par les liens sacrés du mariage !

Pendant ce temps, Marine regardait Alexandre le sourire aux lèvres, ce jour resterait graver à tout jamais dans sa tête et son esprit :

- Vous pouvez et devez, d'ailleurs, embrasser la mariée !

Il ne fallait pas en dire plus à Alexandre, bien évidemment le jeune marié n’allait pas se faire prier et Marine non plus d’ailleurs.
Ensuite, alors que tous quittait l’église ou bien allait parler au prêtre les deux époux filèrent par la petite porte. Philippe d’Artagnan eut vite fait de les trouver. C’était sans compter sur la fougue d’Alexandre qui avait décidé de passer cette journée seule avec Marine. Il la fit monter sur son cheval et ils partirent. Il voulait lui faire rencontrer sa mère.
Ils arrivèrent à un cimetière. Alexandre l’aida à descendre de cheval et ils restèrent tous deux prostré devant la tombe de la mère d’Alexandre pendant que celui-ci lui parlait d’elle.

Puis le travail aux cuisines reprit. Malheureusement depuis le mariage les cancans allait bon train. Les nouvelles du mariage de la petite cuisinière pauvre avec le mousquetaire d’Artagnan monta jusqu’aux oreilles de Cédric de Porteau puis de Madame Henriette à qui il se fit une joie de dire cela. Poussé par ce dernier elle se mit à rabaisser Marine dès qu’elle la croisait. Elle ne sait comment Madame avait apprit pour son mariage mais depuis ce jour elle n’avait de cesse de jacasser derrière son dos, de colporter encore plus bruyamment des rumeurs sur son compte et surtout, surtout de faire en sorte de l’harasser de travail rien que pour le plaisir de la faire souffrir. La première fois qu’elles se croisèrent étaient à un bal où Marine aidait au service. Madame n’eut de cesse de lui demander encore et toujours d’aller lui chercher ceci ou cela. C’est d’ailleurs ce même soir qu’elle rencontra Margot. Pauvre Margot, elle se trouvait dans une situation similaire à Marine puisqu’elle était la cible favorite de Madame de Montespan. Ce fameux soir où Marine fut la cible de Madame, elle se croisèrent toutes deux au buffet alors que leurs deux bourreaux leurs avaient toutes deux demandés pour l’énième fois de leur apporté quelque chose. En se voyant dans la même situation, elles deux pauvres domestiques à la Cour maltraitée par deux femmes haut placées dans la hiérarchie versaillaise une grande amitié se créa presque instantanément. Depuis ce jour, elle se parle aussi souvent que possible dans les cuisines ou au détour d’un couloir pour se parler des dernières frasques de leur bourreau respectif et pour se redonner mutuellement du courage. Bien souvent Marine c’était demandé comment elle aurait fait si Margot n’était pas là pour l’aider, surtout lorsque Alexandre elle loin d’elle…

Un jour, Lucas Chalon fit son apparition. Marine était occupé au fourneau la sueur du à la vapeur qui s’échappait des casseroles lui dégoulinant le long des tempes. Lucas entra dans les cuisines, il portait des cagots de fruits et légumes et autres aliments bien utiles dans une cuisine et dans une pareil demeure. Les premières fois où il vint, il se contenta de la regarder de loin. Mais à force de croiser Marine ce dernier fini par se décider à l’aborder. Il avait semble-t-il préparer pendant plusieurs jours un poème à l’intention de Marine. Courtoise elle l’écouta mais lorsqu’il tenta d’avoir un rendez vous elle déclina. Elle lui expliqua qu’elle ne pouvait pas, elle est mariée et aime son époux plus que tout. Il lui était impossible d’accepter. Malgré tout Lucas continue encore et toujours d’essayer d’attirer son attention pourtant Marine n’a de cesse de lui répéter que son cœur est déjà pris.

Ainsi passèrent les années tranquillement. Jusqu’au jour où elle apprit qu’elle était enceinte. De nouveau enceinte. Elle était tellement folle de joie qu’elle eut bien du mal à se contenir lorsqu’elle annonça la nouvelle à Alexandre. Bien sur il était heureux, mais son visage s’assombrit en repensant à la première grossesse de Marine qui avait bien faillit la tuer. Elle fit tout son possible pour le rassurer, allant jusqu’à lui promettre de bien faire attention à ne pas se cogner ni rien. Il était devenu chez eux d’une attention à tout égard. Ce fut d’ailleurs une des rares périodes où malgré le manque Marine appréciait un peu l’absence d’Alexandre, pouvant profiter un peu plus tranquillement de sa grossesse mais n’oubliant pas d’écrire régulièrement à son tendre époux afin de le rassurer sur son état.
Les neufs mois passèrent tranquillement et sans aucun soucis. Une nuit, Marine réveilla Alexandre, le travail avait commencé et la poche des eaux s’était percé. D’un bond ce dernier se leva, enfila à la hâte des vêtements et fila chercher Etienne le médecin. Il récupéra au passage son frère ainsi que son père et Barnabé, tous les cinq revinrent. Marine en attendant n’avait pas pu faire grand-chose à part rester coucher sans bouger et supporter la douleur des contractions. A peine arriver, le médecin monta dans la chambre couple et examina Marine. Il ressortit pour rassurer Alexandre qui malgré son tempérament de vaillant soldat ne faisait pas le fier. Marine de l’autre côté de la porte entendit la conversation et réussit à sourire en entendant Alexandre si inquiet et toujours autant attentionné.


- Comment va-t-elle ?

- Alexandre, je vous aime bien... mais ce n'est pas en me demandant cela toutes les deux minutes que je vais progresser. Calmez-vous, le travail a à peine commencée... elle va mettre du temps, elle doit se ménager, surtout au vu de ses antécédents.

- Et le bébé ?

- Je ne puis dire encore, Alexandre... peut-être que vous devriez lui laisser le temps de sortir et nous montrer si c'est une fille ou un garçon !


Puis le médecin revint dans la chambre s’occuper de Marine qui entendait toujours la discussion entre les d’Artagnan.

- Tout va bien se passer ! Je suis prêt à miser le Duché sur une fille !

Son beau-père qu’elle n’avait toujours pas entendu haussa le ton apparemment outré que son fils ose miser un tel bien familial :

- Miser le Duché ??? PLAIT-IL ???

Mais la voix d’Alexandre retentit, il faut dire que sa voix trahissait son inquiétude.

- Taisez-vous, tous les deux...

Pendant ce temps Marine se débattait pour sortir la chair de sa chair et de celle d’Alexandre de ses entrailles. Elle était en sueur et n’avait de cesse de pousser encore et toujours. Elle donna tout ce qu’elle avait. Elle voulait cette enfant, il fallait qu’il vive ou elle s’en voudrait pour toujours d’en perdre un second. Après de longues minutes qui lui parurent des heures elle entendit son bébé, leur bébé poussé son premier cri. Elle n’eut pas trop le temps de le prendre il fallait la laver. Mais le médecin lui assura que c’était une fille et qu’elle était parfaite. Marine sourit aux anges et attendit que le médecin laisse Alexandre entrer. Elle entendit Etienne déclarer :

- C'est une fille !

- Ah ! Ah ! J'aurai gagné mon pari, voyez !


Puis Alexandre suivit de près par Philippe entrèrent dans la chambre. Marine avait déjà récupéré son petit bout de chou qu’elle tenait près d’elle souriant à Alexandre qui semblait lui aussi irradier de bonheur. Charles voulut entrer à son tour mais le médecin lui interdit, il ne fallait pas qu’il y ait trop de monde, alors mauvais bougon il quitta la pièce. Alexandre une fois près d’elle et voyant sa crainte Marine prit le taureau par les cornes et plaça leur fille dans les bras d’Alexandre qui se retrouva tout penaud.

- Trouvons-lui un prénom...

- Que penses-tu... d'Aurore ?


Marine regardait son époux pendant que celui-ci semblait réfléchir :

- Je pense qu'avec un prénom pareil, cette toute petite fille ne peut que dépasser la beauté de sa mère. Qu'en penses-tu Philippe ?

Son beau-frère sembla étonné qu’on lui demande son opinion sur le nom de la nouvelle génération de d’Artagnan mais acquiesça. Avant d’enchaîner Alexandre adressa un clin d’œil qui en disait long à cette dernière puis se retourna vers son frère :

- Nous avons pensé avec Marine, que tu pouvais en être le parrain... qu'en penses-tu ?

Philippe apparemment surpris accepta sans hésiter. Quelle joie ! Marine était en cet instant si heureuse. Son homme près d’elle, le fruit de leur amour dans les bras de cet homme, que demander de plus ?

Quelques temps plus tard se fut au tour de leur fils de venir au monde. A l’exemple d’Aurore, il naquit tranquillement. La seule différence fut que cette fois-ci Alexandre n’eut pas d’angoisse aussi intense que pour la naissance d’Aurore, mais on peut le comprendre aisément. Guillaume était le prénom que Alexandre lui avait choisit. Marine était comblée de joie et comptait bien ne pas en perdre une miette.
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MessageSujet: Re: Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre.   Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre. Icon_minitime26.01.10 0:22

Validée !!! cheers

Et sans une once d'hésitation.

Mouais, je valide sans l'avis de Monsieur. Roi Roi Roi Laughing
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MessageSujet: Re: Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre.   Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre. Icon_minitime26.01.10 0:25

La classe Heuuu
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MessageSujet: Re: Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre.   Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre. Icon_minitime26.01.10 0:28

Encore un mystère à éclaircir pour Lisa Holmes, cette demoiselle semble connaître le fofo et cacher son identité top secret ! ça va pas se passer comme ça, je vais le percer à jour moi ! Razz

Sinon bienvenue à la Cour très chère ! Votre mari semble très heureux de vous retrouver! Quant à moi je suis heureuse de vous rencontrer ! Smile
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MessageSujet: Re: Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre.   Marine d'Artagnan - L'Amour avec un grand A comme Alexandre. Icon_minitime26.01.10 0:39

*Fait une profonde révérence à la favorite du Roy.*

Je vous remercie. Et je suis moi-même très heureuse de le retruover après ces longs mois sans pouvoir le voir.

*Sourit à Alexandre.*
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