Avatars : Petite Prune & Valingaï & HopeAutres : http://community.livejournal.com/guardianangelfr/188756.html#cutid1
Nom et Prénom : Victoire de Noailles
Age : 16 printemps tout juste !
Rang : Haute noblesse française
Liens : Promise depuis sa naissance à Thomas, duc de Norfolk, par leurs familles respectives, ils viennent tout juste de se marier, et, chose rare dans les unions aristocratiques, ils s'entendent à merveille, et ne se connaissent encore pas trop... et, avouons-le, sont tous les deux amoureux l'un de l'autre, mais eux ne veulent pas le reconnaître si aisément.
Caractère : D'une intelligence effarante, ce petit bout de femme fait preuve d'une vivacité d'esprit qui ne manque pas de fasciner tout un chacun, bien qu'il ne soit pas bon être son ennemi tant sa verve sait se faire aussi cruelle que pleine de morgue. Malgré son jeune âge, elle fait montre de toutes les capacités nécessaires à faire une parfaite intriguante, et rien ne l'excite davantage que les manigances qui se trament à la Cour, qu'elle a d'ailleurs intégrée il y a peu. Elle sait parfaitement manipuler son monde, mais elle n'est foncièrement pas méchante, et n'a pas la perfidie de nombre de courtisanes ou même de jeunes filles. Elle a juste savamment instauré depuis son enfance comme une bulle protectrice autour de sa fragile personne, car c'est en réalité une adolescente à la sensibilité à fleur de peau et extrêmement romantique et rêveuse.
D'ailleurs, c'est une très talentueuse harpiste, et elle possède une jolie voix mélodieuse qui a fait les délices de la défunte reine mère Anne d'Autriche, dont elle était dame de compagnie depuis peu. Son très fort tempérament attire autant qu'il effraie, et malgré son jeune âge, il n'y a pas plus butée et raisonnable à la fois que cette jolie jeune fille, qui parfois peut sembler d'abord un rien arrogante et insolente ; elle sait la valeur de son sang et de son rang, et n'hésite pas à les revendiquer avec fierté.
Toutefois, bien qu'elle goûte avec délectation les machinations de Versailles, ce qu'elle aime par-dessus tout est se promener tranquillement dans les jardins et s'y adonner au dessin sous l'ombre d'un arbre, chevaucher à bride battue à travers la campagne ou participer à la chasse à courre dans les forêts de ses domaines avec son père, ou bien encore se recroqueviller dans un fauteuil et dévorer des livres durant de passionnantes heures. Malicieuse et rieuse, c'est un véritable petit brin de soleil lorsqu'elle est de bonne humeur, mais gare à son caractère un rien lunatique qui ne garantit pas contre une remarque bien cinglante et particulièrement blessante.
Lorsqu'elle découvrira l'amour, la passion et ses aléas, elle ne manquera pas de faire preuve d'une jalousie et d'une possessivité hargneuses, et pour elle, fidélité et infaillibilité sont deux principes parmi les plus importants dans sa mentalité basée sur un code de l'honneur particulièrement poussé.
Histoire : Victoire est l'aînée d'une ancienne lignée de haute noblesse française, les Noailles, qui a laissé et laissera dans l'Histoire de France un grand nombre de maréchaux et lieutenants. Son père, le célèbre et redoutable Anne de Noailles, a chéri tendrement sa première fille, mais tout en la dotant d'une éducation digne de son rang et peut-être un peu trop approfondie selon les dires de certains - une femme doit-elle, peut-elle même parler politique et économie ? Impensable ! s'exclament certains misogynes... ou courtisanes de peu de culture.
Bien qu'elle soit féminine, le père a certainement trop encouragé une indépendance d'esprit et d'actes que réprime la pensée de l'époque, et surtout certaines activités réputées strictement masculines comme l'équitation chez sa fille adorée, qui n'a pour autant pas été trop gâtée, sa mère, plus mesurée et plus sage, veillant au grain. Celle-ci, Louise Boyer de son nom de jeune fille, était dame d'atours de Anne d'Autriche, et une amie précieuse qui l'a soutenue avec une abnégation admirable devant la maladie, sa fille égayant avec une sincère compassion et une grande admiration la pauvre reine mère par sa voix d'ange ou ses petits concerts dans les appartements privés de la Reine Mère, entrant quelques semaines avant sa mort comme dame de compagnie dans sa maison.
Sa mort, à l'instar de sa mère effondrée par la mort de Marie-Thérèse et qui a d'ailleurs décidé de se retirer pour un temps de la Cour, l'a réellement attristée, et elle ne peut s'empêcher de passer chaque semaine déposer des gerbes de fleurs au Val-de-Grâce.
Toutefois, la jeune Victoire va avoir de quoi se changer les idées avec l'arrivée impromptue de son promis, dont elle connaissait vaguement l'existence, mais que son père avait tenu à lui épargner le souci et l'identité afin de préserver son insouciance et son innocence, bien qu'elle soit bien plus rusée et désinvolte à propos de certaines choses que ses parents ne le croient...
Mais pieuse sans aller jusqu'à une dévotion aveugle, elle a toujours tenu à repousser ses prétendants et à s'en amuser, car elle a la ferme intention de préserver sa fleur pour le mariage, étant dotée d'un sens de l'honneur maître de sa conduite irréprochable en matière de relations quelles qu'elles soient. A l'anniversaire de ses seize ans, ses parents lui ont enfin révélé qui était le fameux promis, sachant seulement - et ce qui n'était déjà pas rien ! - qu'il était originaire d'Outre-Manche, et constituait l'un des partis parmi les plus prisés d'Angleterre, voire d'Europe.
Persuadée qu'il s'agissait d'une vieille baderne récemment veuf et à la recherche de la fraîcheur et de la beauté d'une jeunesse, doublée d'un beau parti puisqu'elle était offerte, semble-t-il, sur un plateau d'argent, Victoire se complaît à haïr cet étranger pour qui elle ne nourrit déjà qu'appréhension, et même répulsion voire horreur. Elle en veut à ses parents de l'avoir enchaînée dès sa naissance à cet homme qu'elle ne connaît même pas, tout en ignorant que lui-même vient seulement d'apprendre la nouvelle de leurs fiançailles.
En effet, c'est là l'une des dernières volontés de la mère du duc de Norfolk, récemment victime de la peste qui a ravagé l'Angleterre, et que le roi Charles II lui-même soutient fermement cette décision, absolument certain qu'il était temps depuis fort longtemps de marier son favori. Victoire imagine en for intérieur un prince charmant qui viendrait la sauver de son futur époux qu'elle ne connaît point, alors qu'elle est loin de se douter qu'un concours de circonstances inouï va réunir ces deux jeunes gens et prêter grandement à confusion... De fait, son chevalier servant va ne faire qu'un avec ce promis tant détesté...
Autre :
Une fois Anne d'Autriche décédée, la petite duchesse de Noailles assura désormais la place de
dame de compagnie dans la maison de Marie-Thérèse d'Autriche.
Avatar : Kaya Scodelario absolument !!! Assez méconnue certes, mais parfaite pour ce rôle : une silhouette délicate et gracieuse de sylphide, une petite mine boudeuse et mignonne, mais un caractère ténébreux et taciturne, ou complètement déluré. Sinon Emma Watson, ou au pire Willa Holland, et malheureusement ce n'est guère négociable...