Invité
Invité
| Sujet: Márta de Nyírbátor •• Nous défendre quelque chose, c'est nous en donner envie 08.12.09 10:05 | |
| Márta de NYIRBATOR _______ ft. Peneloppe Cruz
► Âge 19 ans ► Titre(s) (ou profession) vagabonde ► Origines hongroises ► Situation Maritale célibataire
« Il était une fois ... »
« Que diable, vous êtes à Versailles ! »
Márta est née près de Nyírbátor, ville du royaume de Hongrie en l’an de Grace 1647. Elle est la fille illégitime d’une gitane d’origine italienne prénommée Maria et du marquis de Báthory, noble maitre des terres alentours, dont elle ne connait pas l’existence. Sa mère, morte en couche alors qu’elle n’avait que cinq ans, lui a transmit pour seul héritage une beauté mystérieuse qui effraie nombre des personnes qu’elle croise et une bague de jade et l’argent en forme de soleil qu’elle porte au majeur de la main droite et qu’elle ne quitte jamais. Elevée dans une extrême pauvreté par sa grande tante, Márta a développé très rapidement un grand sens débrouillard. Sa tante mourût peu après l’anniversaire de ses 12 ans. Sans plus personne pour veiller sur elle, violée par un homme du cortège, affamée et plus seule que jamais, elle vole les ciseaux du barbier du village voisin, se coupe les cheveux et se déguise en garçon. Elle s’enfuit vers le monastère cistercien de Cârta, en terres roumaines alors sous le contrôle de la Hongrie, situé à deux jours de marche du campement. Recueillie par les moines, apprentie du maçon, elle y apprendra à lire et à écrire. Elle se découvre alors une véritable passion pour la littérature, se faufilant dans la grande bibliothèque de la bâtisse sacrée à la moindre occasion. Elle y a lu Janus Pannonius, Nikola Zrinski ainsi que des traductions de Michel de Montaigne et Marguerite de Navarre. Bien que le travail fut éprouvant et les rites religieux contraignants pour la jeune fille, ses années au monastère, entourée de livres et nourrie à sa faim, reste à ce jour une des plus belles périodes de sa vie. Malheureusement, cette prison dorée lui joua des tours. Par un beau matin du printemps 1663, un apprenti moine la surprit nue. Apeurée par les châtiments qu'elle a vu affligés aux pécheurs, elle attrapa ses quelques affaires et s’enfuit à toutes jambes. Egarée et sans le sous, elle arriva quelques jours plus tard dans la ville de Budapest où elle restera un an et demi à mendier, à voler, allant parfois jusqu’à se prostituer pour survivre. Au début de l’hiver 1664, Márta rencontra un jeune bourgeois, étudiant en droit, Ármin, dans une taverne populaire. Après avoir parlé littérature toue la nuit, la jeune femme reçut une invitation à visiter la bibliothèque familiale de son nouvel ami. Malgré le caractère plus qu’ambigüe de cette proposition, Márta se rendit deux jours plus tard au manoir des Tokaj. Elle ne regretta pas sa décision une seule seconde quand elle vu la bibliothèque, plus grande et plus attrayante encore que celle du monastère. Elle passa un mois dans ce petit paradis, à lire, à discuter de ses lectures et à batifoler avec Ármin dans un environnement plus luxueux que ce qu’elle n’avait jamais connu. Cette routine fut rompue le matin du 10 décembre lorsqu’elle fut réveillée par des cris, une dispute explosive. Quelques heures plus tard, son amant lui annonça qu’il partait pour la France. Márta le suivi et feta la nouvelle année 1665 à Paris.
► Un paradis ou un enfer versaillais ?
L'idile de Márta avec Ármin de Tokaj battit vite de l'aile. Dans la dure réalité de la vie de pauvre étranger dans les confins de la capitale française, les deux jeunes gens ne s'entendaient pas, parfois ils ne se supportaient pas. Les disputes sont courantes et bruyantes. Après une rupture définitive un an tout juste après leur arrivée, sans un sou ni connexions, Márta qui a entendu parler du Château de Versailles, "plus beau que tout ce qui existe", décide de s'y rendre et de le voir de ses propres yeux, pleine d'espoirs et de rêves.
► Vérité ou fantasme du complot ?
Complot? Malgré la rapidité avec laquelle Márta a appris le français, ce terme est trop vague pour elle, elle n'en comprend pas bien la signification. Bien sur qu'il existe en hongrois mais c'est bien la dernière préoccupation des crèves-la-faim et un mot du pécher que les moines cisterciens évitent au maximum. Márta, par ses racines latines est une jeune femme spontanée, franche. Elle n'a pas été éduquée comme une héritière, ni même comme une bourgeoise et n'a aucun concept de la vie à la cour. Elle n'est pas non plus ce que l'on appelle un canon. Márta est brune, sa peau est teintée, le contraire des standards de beauté de son époque.
► Plutôt colombe ou vipère ?
Vipère! Ses souvenirs s'effacent... Le visage de sa mère est de plus en plus flou... Vipère! C'est comme cela qu'elle l'appelait, parce qu'elle a de grands yeux verts et un caractère de ténue. C'est du moins ce que disais la grande tante et Márta se plait à le croire. Vipère! Parce que personne ne lui marchera sur les pieds, et que ce n'est pas parce qu'on l'a plus appelé "putain" que "madame" que Márta va se laisser démonter. Elle a prouvé par le passé qu'elle ne reculait devant rien, elle n'a pas peur et rien à perdre. Vipère! Parce qu'elle a cette rage au fond d'elle, celle de pouvoir lire à nouveau, celle de trouver L'homme, celle d'être heureuse et parce qu'elle ne reculera devant rien pour y arriver.
"Nous défendre quelque chose c'est nous en donner envie" (Michel de Montaigne)
Frère Jolán, qui était Michel de Montaigne? demande un jour Márta au frère bibliothécaire du monastère Cârta. Un penseur français du siècle passé, considéré par certains comme un hérétique, par d'autres comme un homme réfléchi et moderne, répondit le moine, agacé par les nombreuses question de l'apprenti maçon. Je trouve qu'il a raison. Ce livre ne devrait pas être entre tes mains, qui t'as donné la permission? Personne comme d'habitude? Ces lectures ne sont pas recommandées pour un garçon de quinze ans. Il est encore moins de ton ressort d'avoir un avis à son propos. Une mauvaise lecture de cet ouvrage est hérétique. Donne moi ce livre de suite.
"Nous défendre quelque chose c'est nous en donner envie" (Michel de Montaigne)
Déjà à quinze ans, cette phrase avait fait tilt dans l'esprit de la jeune femme. Ils nous interdisent tout parce qu'ils veulent qu'on en ait envie, qu'on les envie. Ce n'est pas bien de jouer avec le feu, vous risqueriez de vous bruler... Et plus Márta y repensait, plus cette phrase prenait son sens. Ce qu'ils lui interdisent, elle le veut et elle l'aura. Elle se battra pour et elle réussira. Parce qu'elle ne mourra pas comme ça mère, dans l'ignorance, indifférence et le mépris de tous. Márta fera sa place, à Versailles ou ailleurs, elle sera quelqu'un.
« Plus bas la révérence, plus bas. »
► Prénom/pseudo Alida ► Âge bientot 18 ► Présence sur le forum je ne serais pas très présente jusqu'à Noel mais après je serais là souvent (presque tous les jours) ► Code du règlement Masque de fer ► Suggestion
Dernière édition par Márta de Nyírbátor le 11.12.09 1:26, édité 2 fois |
|
Invité
Invité
| Sujet: Re: Márta de Nyírbátor •• Nous défendre quelque chose, c'est nous en donner envie 09.12.09 3:44 | |
| Voilà, ma présentation terminée. Elle est plus courte que bien d'autres mais je n'ai pas une expérience énorme du RPG. J'espère que ça ira |
|
Alexandre D'Artagnan
ADMIN SEXY and he knows it !
► Âge : 29 ans
► Titre : Ancien Mousquetaire - En recherche d'emploi !
► Missives : 1763
► Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Márta de Nyírbátor •• Nous défendre quelque chose, c'est nous en donner envie 10.12.09 18:12 | |
| Bonjour ! Le code du règlement est faux, et l'avatar n'est pas aux bonnes dimensions du forum. Je te laisse corriger ça. Essaie d'apporter un peu plus de description sur son physique et sur son caractère. ^^ |
|
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Márta de Nyírbátor •• Nous défendre quelque chose, c'est nous en donner envie | |
| |
|