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| Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. | |
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| Sujet: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 06.12.09 18:19 | |
| Eléa Anne de Pau _______ ft. Emma Watson
| •• Dix-huit ans. Eléa a déjà vécut dix-huit printemps qui ne représente rien de bien conséquent. Elle vaux beaucoup plus que ce nombre éphémère. Il ne faut vraiment pas se fier à l'âge de cette demoiselle et privilégié son personnalité audacieuse et sa maturité impressionnante. Si l'on avait un âge qui correspondait à son caractère, la jeune fille aurait beaucoup plus que dix-huit ans. •• Fille illégitime du Comte de Pau. Voilà d'où elle tiens ce nom qui lui fait honte. Voilà d'où vient le sang qui souille ses veines. Mais il ne faut en aucun cas s'arrêter à ce titre de bâtarde, Eléa est aussi une fabuleuse actrice et une chanteuse hors pair. Ne négligeons pas non plus son don de voleuse... •• Pau. Voyons, on ne peux renier ces origines même si elle nous font honte. La jeune fille accepte ses origines et les met en avant en prenant le nom de "De Pau". Elle a le sang chaud, le vent du sud dans ses veines et le revendique. •• Célbataire. Elle s'est marié à l'art, il y a longtemps quand elle a découvert le métier d'actrice. La demoiselle, si elle a joué de ses charme, ne se laisse pas attraper et accepte encore moins de se marier. Elle veux rester libre aussi longtemps que possible libre et ne pense presque pas à l'idée de fonder une famille ou de se marier par intérêt.
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« Plus bas la révérence, plus bas. »► Marie.Mais j'utilise aussi Tchaa, généralement. Au fond appelez-moi comme vous voulez, je m'en fiche pas. Ce n'est pas ça le plus important. Je tenais aussi à dire que le prénom "Eléa" était tiré d'un livre et qu'il m'arrive de le réutiliser sur d'autre forum. ► 14 ans.Mais je pense être suffisamment mature pour supporter pas mal de chose, je ne me choquerais pas d'un langage pornographique ou autre. ► 2 jours par semaine.Enfin, je parle de long passage ou je peux intervenir dans le flood, aider, répondre a des messages de rp. Sinon je peux aussi passer en éclair pendant la semaine. ► Code bon by AlexJe dois dire que je ne l'ai pas trouvé facilement. Il m'a fallu relire deux fois le règlement. Au moins, je suis sur d'avoir tout compris. ► Non. Je n'en vois aucune. Tout me semble très beau, très bien ordonné. Je sens que je vais beaucoup apprécier ce forum. Déjà, le coup de coeur que j'ai eu pour lui.
Dernière édition par Eléa A. de Pau le 08.12.09 12:49, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 07.12.09 14:03 | |
| « Que diable, vous êtes à Versailles ! » ► Un paradis ou un enfer versaillais ? « Versailles...Pour l'artiste qu'est Eléa, recrutée par le grand Molière, c'est un paradis. Ce palais est le meilleur endroit du monde pour faire admirer son talent, pour montrer son art. Se produire devant le roi est un honneur. Être reconnu par un homme comme lui est une fierté que chaque artiste aimerait ressentir. Elle a aussi pu écouter les merveilleuses musiques de Lully et côtoyer le musicien. La demoiselle s’est aussi initiée à d’autre art comme l’écriture des grands philosophes. Elle a accédé à un autre monde qui lui ouvre de nouvelles portes, qui lui permet de s’exprimer librement et de vivre pleinement la vie qu’elle a rêvé. »
« Le palais dorée est aussi une hymne à l’espoir pour la jeune fille, un moyen d’oublier son passé sulfureux, d’aborder une nouvelle vie. C’est le moyen d’oublier son passé dans la rue, ces vols sur le marché de Paris pour survivre. Eléa considère que vivre dans le faste de la cour du roi est sa vengeance sur la vie qu’elle a eut. Quand elle passe ses journées dans le palais, elle passa la tête haute au milieu des jeunes dames poudrées qui regarde sa tenue originale avec toute la fierté dont elle est capable. Elle leur rend leurs sourires parfois hypocrite, rie de leur malheurs et s’amuse de leur ragots »
« Mais Versailles n’est pas que le paradis. Il est aussi parfois un enfer de convenances, de manière et d’obligation. Eléa, qui aime et chérie par-dessus tout sa liberté, se sent parfois oppressée par les uses et coutumes de la cour. Elle sent parfois le besoin de s’évader alors elle part dans les jardins ou alors prend un cheval pour s’éloigner de ses gens faux.»
► Vérité ou fantasme du complot ?« Si d’un complot elle entendait parler, elle serait la première a défendre le roi. Au fond, elle lui devait tout et le respectait. Elle était pour la monarchie ne connaissant aucun autre système politique et se battrait pas défendre celui qu’elle considérait comme le meilleur roi qu’il y ait pu avoir jusqu’à présent. Elle le trouve bon, généreux amusant. Peut-être Eléa est-elle aveuglée par la reconnaissance… Elle raisonne pourtant de manière très simple : Molière doit beaucoup au roi, elle-même doit tout à Molière alors par procuration elle tout au roi. Eléa serait prête à prendre une rapière, qu’elle tient assez mal dont elle sait se servir, pour défendre ces convictions et si ces convictions concerne le roi alors elle défendra le roi. »
« Malgré tout, Eléa est une fille assez rêveuse. Avec son vif de déduction, elle aurait pu déjà repérer quelques personnes louches mais a quoi bon ? Elle s’amuse, elle chante, elle rie, elle danse, elle joue. Elle n’a pas le temps de jouer les mousquetaires, ni les espions. Et puis, elle en a trop vu pour se mettre de manière volontaire dans la gueule du loup. Elle n’en peux plus de se cacher, de vivre de secret et de mensonges. Alors les complots, elle en entend parler, elle s’est faite certaines idées mais rien de plus. Si elle doit agir, elle attendra le dernier moment » ► Plutôt colombe ou vipère ?« Ah les médisances… Les ragots et les mensonges des dames de la cour. Bien souvent, elle a entendue mainte rumeur sans n’en croire aucune ni en répétait. D’ailleurs elle n’a pas le temps. Si elle passait son temps à médire sur tel ou tel personne, quand exercerait-elle son art, son amour ? Ces langues de vipères, elle les entend de loin, les voit venir. Souvent elle se moque d’elle, leur lance l’un des sarcasmes dont elle garde précieusement le secret. Elle se montre parfois très froide et dur avec elle, mais au fond elle rie. Il est vrai que de voir ces dames si bien habillées, tellement en contradiction avec tout ce qu’elle avait vu dans sa vie qui parlaient de choses si choquante en toute impunités. C’était tout de même assez comique pour elle »
« Encore tout récemment, elle apprenait qu’une rumeur courait sur elle. Elle n’a pas rit du tout sur l’instant. Eléa était rouge de colère et de honte de s’être laissé avoir par de pareilles garces. Elle dut s’intimer au calme, s’obliger à répéter un vieux proverbe : « La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ». Seulement, la demoiselle, quoi que polie, charmante, douce et souriante quand il le fallait, n’était plus une colombe depuis bien longtemps. Elle n’était pas non plus une vipère et détestait les ragots. Si elle devait trouver un animal qui lui ressemblait, Eléa choisirait surement la martre. Une bête sauvage et méchante mais aussi douce et affectueuse. »
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 07.12.09 14:31 | |
| « Il était une fois ... » 1648
Il est tard. Il fait froid. Les rues sont désertes.Pourtant une femme court à travers les rues de Pau. Elle respire bruyamment, et le claquement de ses talons fendent le silence. Sa grande robe l'empêche d'avancé convenablement et elle est sans cesse ralenti. Par quelques regards apeurés qu'elle jetait derrière elle, elle pu constater que ses poursuivants n'était plus à ses trousses. mais ils reviendraient, ils revenaient toujours comme la peste, comme la nuit, comme le vent froid de l'hiver. D'une main tremblante, elle écartant le voile de soie rouge qui recouvrait un baluchon qu'elle portait délicatement contre son sein. Un visage poupon apparu, endormis. La jeune femme soupira de bonheur en voyant que ce petit être n'avait rien. Du bout du doigts, elle caressa le visage flétri du nouveau-né. Quelques larmes perlèrent sur les joues gelés et aussitôt qu'elles étaient apparu furent balayés par le vent.
_ Je n'ai pas le choix, ma chérie. Je veux que tu vives alors tu vivras pour me faire plaisir parce que tu vaux beaucoup, que tu sera exceptionnelle. Parce que je t'aime.
Du revers de la main, la demoiselle essuya ses larmes. Elle devait se montrer forte pour son enfant, pour l'être qui provenait du plus profond d'elle-même, pour la chair de sa chair. Elle ne devait pas pleuré. Si elle se mettait à pleuré, elle réveillerais obligatoirement son bébé qui pleurerait avec elle. Le bruit les attireraient et ils les tueraient toutes les deux. Cette réflexions lui redonna courage. Elle s'approcha d'une chaumière qu'elle connaissait bien et toqua doucement à la porte. Elle regarda par la fenêtre pour voir la lumière s'allumer et quelqu'un s'approche. Alors, remplit de tristesse, elle embrassa le front de son bébé et le déposa dans sa couverture sur le perron et se retourna. Instantanément comme s'il avait compris ce qui se passait l'enfant se réveilla et pleura aussi fort qu'il put, mais sa mère continua de s'éloigner, de disparaitre dans la nuit.
_ Voilà, pleurs mon enfant adoré, ma fille chérie. Ainsi les gens t'entendront, t'aimeront et t'élèveront mieux que je ne pourrai le faire...
1655
La marché de la grande ville Pau s'étendait à perte de vue pour la petite fille qu'était Eléa. Elle balaya des yeux l'immensité du lieu et se sentit submergé par les bruits, les odeurs qui l'environnaient. Les gens dépassaient de beaucoup la petite fille de huit ans qu'elle était. Elle pu se glisser entre la foule, aucun moment elle n'hésita. Depuis qu'elle savait marché, son père l'avait emmené avec lui lors de ses journées interminable de travail. Certes, il existait plus grand marché, plus beau marché, plus riche ou plus n'importe quoi d'autre, mais ce lieu demeurait comme l'endroit qui tenait le plus de place dans le cœur et dans les souvenirs de la très jeune fille. Elle avait tout appris ici surtout ce qu'elle savait faire de mieux : mentir et voler.
Sa famille n'était ni très riche ni très jeune mais ce sont ces seuls parents. Le père était un petit bourgeois qui refusé de se laisser abattre par la perte de ses biens et la maladie de sa femme. Parfois quand les frais médicaux de la vieille dame prenait tellement d'argent que la nourriture venait à manquer. Muni d'une discrétion et d'une rapidité à toute épreuve pour son jeune âge, Eléa savait rapportait à manger pour son père et sa mère. Si elle n'était pas fière de faire ça, cela lui permettait de survivre. Ce jour encore elle se savait obliger de commettre un acte vandale pour préserver la vie de ces deux-être aimés. En fendant la foule, elle s'approcha doucement d'une échoppe qui vendait de la viande et quelques champignons. Le marchand qui hurlait pour faire venir les clients ne vit pas arriver la silhouette frêle de la demoiselle. Elle approcha doucement sa main, mais son attention fut accaparée par autre chose. Un homme corpulent se promener tout près d'elle. Elle vit scintiller à sa ceinture une bourse qui débordait d'écus. La tentation fut trop forte et sa petite main habile décrocha la bourse avant de s'enfuir.
_ Eh ! Elle vient de dépouiller cet homme !
Malheureusement le marchand l'avait vu faire, et il avait alerté le peuple. Les gens s'interposer pour l'arrêter mais grâce à sa petite taille, Eléa passait aisément entre leur jambes. Elle s'enfuyait aussi vite qu'elle pouvait complétement apeuré. Tout en courant, elle sentait son cœur qui battait au même rythme que ses pas. Il allait tellement vite qu'elle avait l'impression qu'il vrombissait dans poitrine. Finalement, elle réussi à s'échapper et à se dissimuler dans une ruelle noir. Elle haletait, tremblait, sanglotait en silence. C'était la pire chose qu'elle jamais vécut. Dégoutée, elle jeta à terre la bourse qui se vida sur le sol moisie. Elle retourna chez elle, dépitée.
••
Elle arriva devant elle, plus calme mais fatiguée. Elle rentra sans même voir que la porte avait été défoncée. Elle monta à l'étage sans voir que la pièce avait été saccagé. Elle n'était plus elle-même, elle réfléchissait tellement qu'elle ne voyait plus rien autour d'elle. Elle ne réalisa que ce qui c'était passé quand elle entra dans la chambre de sa mère.Un ouragan destructeur été passé par là. Le lit était souillait de sang, le visage de sa mère avait l'air si terrifié, si vieux. Son père gisait par terre; Elle n'osa pas s'approcher tout de suite. Pendant une seconde ce fut comme si le monde s'était arrêté entre une inspiration et une expiration. Ensuite, Eléa éclata. Un torrent de larme se déversèrent sur le parquet de la petite chambre. Elle s'avança timidement vers son père et s'agenouilla à ses côtés. Elle le croyait mort aussi quand il toussa un caillot de sang qui s'écrasa sur le sol elle hoqueta de surprise.
_ Ma fille... Des hommes sont venus. Ils te cherchés, j'ai menti pour te sauver...
_ C'est de ma faute... Maman est morte par ma faute... Je vais te sauver, tu resteras avec moi. Dieu n'a pas encore besoin de toi avec lui !
_ Non, ça ne sert à rien. je vais mourir. Alors tu dois savoir la vérité. Tu n'es pas notre fille. Ta mère t'a laissé avec nous pour que nous tu sauvions d'une mort certaine. Ce sont certainement ces même hommes qui te cherchaient tout à l'heure. Je veux que tu regarde dans le tiroir, tu trouvera une lettre que ta mère avait laissé dans ta couverture. Je ne sais pas ce qu'elle est devenue mais je suis sur que tu lui ressemble. Tu es aussi courageuse qu'elle.
Après avoir prononcé ces dernières paroles, un râle sortie de sa bouche puis plus rien. Il était mort. Eléa n'eut pas la force de pleurer, ces yeux était sec et elle était trop étonné par ce qu'elle venait d'apprendre. Elle reposa le corps de son père adoptif et se dirigea vers le tiroir pour en sortir la précieuse lettre. Elle se mit à la lire indifférente au massacre qui avait eu lieu tant elle était plongé dans la lecture.
- Citation :
- Ma petite Eléa Anne,
Si tu savais que je men veux d'avoir commis un geste irréparable. Je t'ai abandonné chez une famille de gentil bourgeois qui sauront t'élever convenablement. Tu recevras une éducation, tu ne sera pas obligé de fuir avec moi. Je voudrais tellement que tu me pardonne; je ne sais l'âge que tu aura quand tu liras cette lettre, je ne sais non plus si tu auras assez de maturité pour comprendre mon geste horrible. Mais je voulais te sauver, je voulais que tu vives même au prix de millions d'autre vies. Tu es ma princesse, mon amour, ma fille. Un jour, tu comprendras ce geste et j'espère que tu me pardonneras.
Sans famille, sans origines, tu risques d'être perdus. Je tenais absolument à ce que tu sache comment tu es née et dans quelles circonstances. Sache déjà que moi, je t'attendais plus que tout. Quand j'ai vu que j'étais enceinte, j'étais la femme la plus heureuse du monde. Tu dois aussi savoir que j'étais amoureuse...
Mon amant était le comte de Pau. Il était marié mais j'étais devenue sa maitresse. Il disait qu'il m'aimait, que si sa femme mourait il m'épouserait.Et encore beaucoup d'autre balivernes. Nous nous voyions très souvent et je finie par tombé enceinte. Alors que j'étais aux anges, lui semblait mourir de honte. Il m'injuria, me frappa sous le coup de la colère et me dit de laisser cette enfant. Je refusais, évidement. Alors il menaça de me tuer. Pour que ma vie ne soit pas écourté et que je ne puisse te mettre au monde, je fis semblant d'être d'accord. Je lui promit de noyer l'enfant qui viendrait au monde dans la minute qui suivrait le fin de l'accouchement. Pendant neuf longs mois, je t'attendais patiemment en devant faire semblant de te détester. Quand tu naquis, je me sauvais avec toi. Mais mon manant qui autrefois disait m'aimer me fit poursuivre, je devais mourir pour une raison qui m'échappe encore. Pendant plusieurs jours, je me cachais dans les rues malfamés. Je dormais dehors et me nourrissais avec quelques larcins. quand je sentie que je n'avais plus la force de lutter, j'en vint à l'idée de donner ma vie pour la tienne. Pendant que je te laissais au sud de la ville, j'allais a la vu de tous me promener dans le nord de celle-ci pour te protéger. Je ne sais ce qui se passera ensuite. Certainement, je mourrais sous les balles, mais je t'aurai sauvé...
Anne, Ta mère
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Le lendemain matin, la jeune Eléa sortie d'une cachette qu'elle avait trouvé près de chez elle. Elle avait passé la nuit à pleurer et ses yeux étaient rougis. Elle se pressa dans les rues froides et se dirigea vers le lieu d'où partait toutes les diligences qui partaient très loin. Elle se glissa furtivement près de l'une d'elle dont la destination lui était inconnu. Dans la lumière du petit matin encore hésitante, il ne lui fut pas difficile de ne pas être vu quand elle monta sur le toit et s'y allongea. Bientôt la voiture partie emmenant sa passagère clandestine au loin de la ville qui l'avait vu grandir
1661
Depuis plusieurs années déjà, la grande capitale accueillait la petite brune aux yeux espiègles aux mensonges faciles. Quand elle était monté sur la diligence, Eléa ne savait où elle partait aussi avait-elle était très surprise quand elle était arrivée à Pars. Si au début, elle en savait où dormir et passé des nuits dehors, elle a vite pris ces marques. Elle possède maintenant une sorte de territoire à elle qu'elle connait par cœur. Elle connait toutes les cachettes, tous les lits qui peuvent l'héberger, les endroit ou trouver de la nourriture. Beaucoup de fois elle a du mentir ou jouer la comédie pour se tirer de mauvaise situation quand on remarqué sa main agile.
_ Mais je vous jure, je croyais que cela appartenait à mes parents dont les biens ont été dispersé après leur mort; Ils étaient très riches et connaissait bien le roi. Mais aujourd'hui, ils sont mort et je dois me débrouiller seule.
Eléa venait de mentir encore une fois pour que cette homme plutôt riche lâche son poignet avant qu'il ne lui casse en deux. Quand celui-ci la relâcha, elle ne perdit pas une minute et s'enfuit. Elle disparu en une minutes en se faufila entre les passant. Comme elle n'avait d'autre lieu pour se cacher, elle entra dans le théâtre qui se trouvait là. C'était tellement bruyant que personne ne fit attention à son arrivée fracassante. Elle mont à l'étage et agilement grimpa sur une poutre où elle s'assit. Comme elle devait attendre un peu avant de sortir, elle s'occupa en regardant le spectacle. Elle fut immédiatement happé. C'était une pièce-ballet. Eléa resta bouche-bée devant le spectacle. Quand a la fin, les acteurs revinrent sur scène pour saluer, elle appris leur nom.
_ C'était une pièce de Molière avec les musique de Lully ! Merci !
Ces deux noms sifflèrent à ses oreilles. Elle avait tellement aimait ces musique, ces phrases qu'elle apprécia immédiatement les deux artistes. Elle se pencha un peu plus pour observer leurs visages. Ils était plus grand, bel homme et avait de l'assurance. Ils inspirait le respect et était reconnu. Plus que les artiste que l'on croisait dans la rue. Acteur...Elle aimait beaucoup ceux qu'elle avait vu. Elle aussi savait mentir, elle aussi savait jouer la comédie. Elle pouvait aisément être commédienne.
_ Alors je serais comédienne pour Molière !
Elle se laissa tomber et sortie dehors avant la foule. A partir de maintenant, elle passerais chaque minute à s'entrainer. Et un jour, elle rencontrerais Molière.
1665
_ Alors ma petite, tu voudrais bien t'échappé.
Le gros bonhomme posa ces mains moites sur le corps de la jeune fille. Elle n'essaya même pas de s'échapper. Il lui valait mieux garder des forces pour la fin. Eléa était dans une salle situation. Ce mois-ci, un nouveau groupe était arrivé en ville, ils avaient tout chamboulé dans le monde des hors-la-loi. Capable des pires prouesses, ils venaient piétiné sur les territoires voisins, faisaient des alliances avec les gens d'armes. La jeune voleuse avait décidé de s'infiltrer discrètement dans leur territoire et les empêcher de nuire avant que ce clan de les fasse tous arrêter. Malheureusement si comme actrice elle était devenue hors pair, elle n'avait pas encore appris à être invisible. Un homme de main l'avait attrapé et emmené dans une pièce noir. Eléa ne se faisait pas trop d'illusion sur ce qui l'attendait...
_ Je ne te ferais pas de mal !
D'un geste brusque, il arracha les pauvres aillons de la jeune fille. Celle-ci ne voulait pas pleurer. Ce n'était qu'un mauvais moment a passé, après elle oublierait tout. Elle se laissa donc faire et ferma les yeux pour ne pas pleurer. Alors que les mains de gros homme se posait sur le corps blanc et frêle de la demoiselle, elle s'évanouit. Il valait certainement mieux pour elle.
••
Quand elle se réveilla, nue et assise sur le sol, elle se sentie honteuse. Eléa se sentait faible. Elle aurait certainement pu rivaliser avec cet homme et se débattre. Elle était honteuse de s'être évanouit, elle qui se savait forte... En pleurant, elle observa autour Alors qu'elle allait se lever pour reprendre ces vêtements, le vieil homme se réveilla et posa son regard noir sur elle. Il se leva aussitôt pour se jeter sur elle. Cette fois, prise d'un nouvel élan de courage se débattis férocement faisant preuve de toute la combativité et l'agilité qu'elle avait. Mais, alors que le garde prenait l'avantage sur elle, il reçut un coup sec derrière la tête qui l'assomma un peu et qui lui fit lâcher prise. Eléa poussa un cri de surprise et s'éloigna de lui rapidement. Son regard passa de la bouteille ensanglanté qui avait frappé le haut du crâne à l'homme qui gisait au sol en se frottant le crâne, puis de la bouteille à l'homme qui la tenait. C'était un homme plus vieux qu'elle. Elle lui donna une trentaine d'année mais un sourire qui en valait vingt. Il émanait de lui une sorte de force assez semblable à celle de Molière ou de Lully avec plus d'espièglerie et d'amusant. Eléa sut immédiatement que qui qu'il soit elle le respecterais et l'apprécierait. Elle se leva et attrapa ses vêtements sans faire attention que l'homme était à côté. En vérité, il avait instinctivement détourné le regard. La jeune fille s'habilla en vitesse et ouvrit la bouche pour parler mais l'inconnu la devança :
_ Il va se réveiller. Je ne t'aiderai pas cette fois. J'ai vu ton tempérement alors je sais que tu esra capable de le faire.
De se chemise blanche un peu sale, il sortie un pistolet qu'il lança gentiment à la jeune fille. Sa voix avait tranché avec douceur et ces conseils ressemblaient à des ordres. Eléa était décontenancé mais elle savait ce qu'il attendait. Elle observa le pistolet et regarda l'homme. Si elle ne se sentait pas vraiment l'âme d'une tueuse, elle voulait gagner le respect de cette homme. Alors elle chargea le pistolet et regarda le garde se relever péniblement. Elle avait les yeux qui la piquaient terriblement mais elle n'y fit pas attention, elle ne fit pas attention non plus aux larmes qui perlaient sur ces joues. Elle tira. La détonation ébranla la pièce et fit sourire l'inconnu qui regardait avec des yeux de braise la jeune fille. Le garde s'affala et grogna avant de mourir. L'inconnu s'avança doucement sans aucune gêne ni hésitation vers le cadavre. Il constata que le tire avait était remarquablement précis. Eléa avait visé le milieu du front.
_ Quel tire remarquable !
Eléa le regarda de ses yeux humides et lui rendit le pistolet. Du revers, elle essuya ses larmes et remercia l'homme sans rien lui demander de plus. Après elle fit demi tour et couru vers la sortie. Une fois dehors, elle continua de courir toujorus en pleurant à chaude larmes. Elle avait du mal à réaliser qu'elle venait de tuer quelqu'un même si ce n'était que de la légitime défense. Sans réfléchir où la menait ses pas, la jeune brune se rendit compte qu'elle gravissait les marches qui l'emmenait au théâtre. Elle y entra en pleurant; En milieu d'après-midi, il n'y avait personne aussi ne fit-elle pas attention en rentrant et ne remarqua pas l'homme assis dans un coin. Eléa se dirigea immédiatement vers la scène et s'assit dans un coin. Là, elle éclata et laissa sortir les larmes qu'elle avait tenté de retenir pendant le trajet. Alors qu'elle pleurait à chaude larmes, elle ne remarqua pas que l'homme avait relevé la tête et se diriger vers elle. Elle ne l'entendit que quand ces pas firent craquelé les planches de la scène. Il la regarda longuement avant de lui demander ce qu'elle faisait là. Comme elle n'avait aucune envie de parler d'elle, Eléa se dit qu'un mensonge de plus ou de moins n'aggraverait pas les choses. La jeune fille décida donc d'utiliser son talent de comédienne pour qu'il la laisse en paix. Elle se fit aussi rayonnante que possible quand elle lui répondit.
_ Mais je vais très bien, Monsieur. Vous n'avez pas a vous soucier de moi.
Elle lui décocha un sourire qui imité remarquablement bien un sourire franchement heureux mais cela n'eut pas l'air de prendre avec lui. Il la regarda jaugea son attitude.
_ Comment peux-tu paraitre si heureuse alors que des larmes coulent de tes beau yeux ?
_ C'est que...J'ai quelques talent pour mentir, Monsieur.
_ Tu es même une remarquable actrice. Tu pourrai devenir très bonne et célèbre si tu le voulais.
_ Comme s'ils voudraient de moi à la cour du Roi ! Moi, une voleuse, une fille des rues, une pauvre fille. Même une bâtarde qui plus est. Je vous demanderais aussi de bien vouloir me laisser. Ma vie ne vaux pas grand chose. Ne perdez pas de temps pour moi.
_ Moi, je pourrai faire en sorte qu'ils t'acceptent puisque que tu es si bonne. Et puis tu n'as pas besoin de tout leur avoué. Tu es comédienne, tu peux aisément leur mentir !
_ "C'est une folie à nulle autre seconde queue vouloir se mêler de corriger le monde" a dit le grand Molière. Vous devriez l'écouter plus souvent, il est plu sage de ne pas forcer avec ces nobles...
_ Ma chère, vous avez raison. Mais ce n'est qu'un texte. Rien ne nous empêche d'essayer.
_ C'est un texte qui sonne vrai puisqu'il la écrit. C'ets un grand homme. Et si un jour je deviens comédienne, alors je ne voudrais travailler que pour lui.
_ Mon enfant, je ne suis le plus grand homme qu'il existe, ni le meilleur. Mais j'ai vu ton talent. Alors moi, Molière, je t'annonce officiellement que tu fais partie de ma troupe et que tu viendras avec moi vivre à Versailles.
Eléa leva les yeux, ahurie. Elle dévisagea prudemment son interlocuteur. C'était en effet l'homme qu'elle avait vu sur scène quelques années auparavant et qu'elle admirait plus que tout. Elle se le va timidement et s'inclina pour faire une sorte de révérence raté et le remercia. Elle continua de pleurer quand il lui pris le bras pour l'emmener avec lui. sur le chemin qui l'emmenait vers sa nouvelle demeure, Eléa jeta un regard derrière et vit les rues sombres et tristes.
_ Je vous remercie. Vous me sauvez.
_ Alors nous sommes quittes. Je t'ai sauvé, tu m'as éblouie.
FIN
Dernière édition par Eléa A. de Pau le 08.12.09 18:46, édité 4 fois |
| | | Alexandre D'Artagnan
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 07.12.09 17:35 | |
| Bonjour ! Bienvenue sur Versailles. Avant que tu n'ailles plus loin, je me dois de te dire que la Gascogne a un Duc, c'est Charles d'Artagnan sur le forum. Et donc, il est fort peu probable que ton personnage puisse être sa fille illégitime... Il te faut donc modifier ça... tu peux prendre la Guyenne si tu veux qui est à côté de la Gascogne. |
| | | Invité
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 07.12.09 17:45 | |
| Oui, j'avais cru que Charles d'Artagnan n'était que l'héritier. Donc, j'ai changé le Duc en un simple comte. J'espère que ça convient. |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
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► Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
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| | | | Alexandre D'Artagnan
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 07.12.09 18:18 | |
| Merci pour le rappel. Alors Charles est le Duc de Gascogne mais on peut imaginer que le Duché est composé de plusieurs Comtés. Je te propose le Comté de Bayonne. Mais tu peux en choisir un autre qui soit dans la Gascogne (Tarbes, Pau, Auch, Béarn...). ^^ Mais par contre, on peut pas garder Comté de Gascogne puisque c'est un Duché. Et il faudra modifier ton nom en fonction du Comté choisi. |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 07.12.09 18:22 | |
| Alors, Alors,
Comme j'ai commencé avec la ville de Pau on va continuer avec cette ville là. Pour information, le nom "De Gascogne" est plus un nom de scène que mon personnage se serait choisit pour honorer ses origines. Donc, je peux changer en Eléa A. de Pau, ça va ? |
| | | Alexandre D'Artagnan
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 07.12.09 18:23 | |
| Pour le nom de scène je n'ai aucun problème, c'est juste pour le nom de ton compte, nom civil, pour éviter les confusions après. ^^ Mais moi ça me va. Je te le change donc. |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 08.12.09 18:51 | |
| J'ai finie ma fiche et fais les changements nécessaires. Il est possible qu'il y ai des anachronismes ou d'autres erreurs. j'en suis par avance désolé et je vous demande de me les signaler pour que je puisse les changer de suite. Merci |
| | | Alexandre D'Artagnan
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 10.12.09 17:58 | |
| J'aime beaucoup l'histoire ! Pauvre femme quand même... Il y a quelques fautes d'orthographe, mais avec un petit correcteur, ça peut s'arranger. Je n'y trouve rien à redire. Validée ! Tu peux aller dans les demandes administratives pour passer à la gestion de ton perso ! Hum, je pensais à un truc, éventuellement. Dans ton histoire tu parles d'un homme qui la libère, plus vieux qu'elle mais âgé d'une trentaine d'années. Si tu veux, on peut dire qu'il s'agit de Charles d'Artagnan (mais il faudrait mettre une cinquantaine d'années dans ton histoire). Charles aurait eu vent des larcins et après avoir suivi la jeune fille il aurait vu son enlèvement. Il l'aurait donc sauvé, histoire de gagner son respect et de l'avoir sous la main. En effet, il est dans son intérêt d'avoir une voleuse dans ses connaissances et on peut se dire qu'il connaît son histoire, puisqu'il est Duc de Gascogne et qu'il a un air "paternel" envers elle. Enfin, c'est qu'une proposition, je te laisse y réfléchir. |
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 10.12.09 18:25 | |
| Hiii Merci. J'ai toujours beaucoup d'imagination même si la je dois avouer que un peu toute les femmes de sa vie ( Merci les L5) en en compris plein la tête. Pour les fautes d'orthographes, je corrigerai. Bon Patron sert à ça.
Si tu veux parler de l'homme qui la sauve, je pense ça peut aller, mais il resterais quasiment toujours un inconnu pour elle a moyen qu'il n'y une autre rencontre. J'avais sur l'instant plutôt penser à faire que se soit un autre voleur ou quelqu'un du peuple, mais ton histoire peut coller. |
| | | Alexandre D'Artagnan
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 10.12.09 18:31 | |
| En fait, Charles travaille à déjouer les complots et il a traité avec Bonaventura (c'est un voleur prédéfini). Il l'a sauvée une fois, mais ça en serait resté là, bien sûr. Charles est quelqu'un de patient qui met ses pièces sur l'échiquier. Si ça te dit, on peut le faire ! C'est comme tu veux. |
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. 10.12.09 19:13 | |
| Moi, je suis pour. J'aime bien cette idée. En même temps, il faut assez de courage pour mettre l'arme entre les mains de la jeune fille mais pour lui, je pense que ça devrait le faire. Ceux qui peut me permettre d'avoir un lien avec Bonaventura, entre voleurs on se comprends et aussi avec d'autre d'Artagnan pourquoi pas. On en discute pas Mp ? |
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| Sujet: Re: Eléa de Pau • La voleuse devient actrice. | |
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