Amitié de la délicieuse duchesse de Bouillon

Duchesse de Bouillon - duchesse d'Albret - comtesse d'Evreux - épouse du grand Chambellan de France

Caractère

Arrivée en France juste après la Fronde, à peine âgée de 5ans, elle fut donc élevée auprès de son oncle, pour qui elle voue une admiration sans borne; paternel avec elle, en grandissant, elle a donc naturellement placé contre elle tout les mécontents, ainsi que chaque personne qui avait eu quelques liens avec la Fronde. Elle garde donc, sans l'avoir connu, grande rancoeur de cette période, et déteste naturellement les descendants des acteurs principaux.

D'humeur délicieuse, douce et affable, c'est une jeune femme cultivée, bilingue, qui aime autant les livres que cracher son venin sur les pavés de la cour. Élevée au sein de la cour, enfant nourri de rumeurs et d'intrigues, elle a donc ce penchant instinctif pour le commérage. Mais son sang d'italienne transforme ces simples mots en piques trempées dans la cigüe.
Elle ne cache que très rarement ses sentiments, et sait montrer à ses pairs ce qui lui convient ou non. Elle n'hésite pas à critiquer ouvertement ses ennemis, et ne s'abaissera jamais à s'incliner devant les ennemis de sa famille.
Elle se montre souvent hautaine, le port altier et fier, comme pour montrer que ce nom de Bouillon est largement mérité. Son rang actuel lui confère cette puissance dont elle sait jouir lorsqu'il le faut.

Sa position est particulière: proche de la famille royale, elle était l'une des préférées de la reine-mère, et profitait ainsi de cette condition. La disparition de celle-ci fut une lourde perte, et à cette occasion, elle sentit autours d'elle la pression de nombreuses familles: derrière ces masques de bienséance, ils œuvraient pour la disgrâce de sa famille, mise au premier plan sur les désirs d'un cardinal italien. Ses origines modestes, et son rang actuel attisent les colères sourdes des personnes influentes de la cour.
Mais elle n'a aucune volonté d'élévation particulière. Mariée à un homme pour qui son affection est sincère et réciproque, elle ne cherche pas un rang plus élevé que celui qu'elle possède déjà.

Ses agissements sont sans but personnel. De nature généreuse et franche, elle peut montrer tout le cynisme et le machiavélisme dont elle est capable pour parvenir à ses fins. Elle peut agir par amitié, par amour, mais peu d'actions de sa part ne la serve réellement.
Par sa position, ainsi que celle de son mari, elle bénéficie ainsi d'une protection dont elle n'hésite pas à user, afin de déverser son acide.

Ses mots sont parfois durs, ses réactions peuvent être manipulées par un esprit de vengeance. Peu rancunière, elle garde néanmoins une longue amertume avant de donner une seconde chance.
Lettrée et influente, les artistes savent qu'ils peuvent se cacher derrière sa protection. Amoureuse des poèmes, et fervente lectrice de la Fontaine, elle n'hésite pas à mettre sa position en jeu pour pouvoir aider ces artistes.

Nombreux sont ceux qui l'ont compris. Marianne Mancini est un reflet vivant de son oncle, sous les traits féminins. Fourberie italienne, diplomatie et manipulation, mais goût prononcé pour l'art et les belles choses. Elle est à compter parmi ses amis.

Gabrielle de Longueville

(c)

« Méfie-toi des plus doux sourires, Maria-Ana, méfie-toi de tous, la donne peut changer d’un coup de vent. J’ai loué Fouquet hier, aujourd’hui je le plie devant Colbert. » Ces derniers mots de mon oncle résonnent à jamais dans ma mémoire, et le premier jour où cette femme et moi nous sommes croisés fut celui où je compris le réel sens de cet ultime conseil. Sous des airs d’ange raffiné, Gabrielle dissimule des cartes noires, dont elle use avec brio, j’en suis certaine. Comment ce visage qui semble si parfait peut-il ne pas recéler des idées sombres ? Comment puis-je côtoyer la fille d’un des ennemis les plus implacables de mon oncle ? Gabrielle de Longueville, ou la couleuvre silencieuse, qui se glisse sans bruit, et vous mords au moment crucial. Je donnerais jusqu’à mon nom pour trouver sur elle de quoi éloigner définitivement ce poison de la cour ! Ses mots contre moi, contre mon rang et ma propre famille sont certes couverts, mais trempés dans l’acide, et je ne peux ne pas réagir face à ces attaques. Si nos relations en public sont empreintes d’hypocrisie la plus forte, en privé, l’Etiquette pourrait ne plus avoir sa place tant je déteste cette femme. Ce qu’elle représente à mes yeux se doit d’être écrasé.

Paris de Longueville

(c)

Je n’aurais pas songé que mon plus grand adversaire me ressemblerait autant. Littéraire, grand esprit et charmeur, Paris de Longueville me ressemble trop pour que nous puissions nous unir et joindre nos deux esprits. Cet être arrogant et vaniteux ne cesse d’étaler ses compétences et de déverser son fiel en toute impunité. Le voir autant accroché à sa sœur me dégoûte, et l’envie de les voir se déchirer est plus forte que jamais. Diviser ce couple destructeur à mes yeux, est un dessein que je ne perds jamais de vue. Paris de Longueville peut user de ses charmes et de ses vers pour atteindre ; s’il le faut, ma langue sera la dague qui le fera taire définitivement. Disgrâce est un doux mot qui m’accompagne lorsque je croise cet homme. En public comme en privé, nous ne pouvons nous empêcher de nous lancer ces pointes jusqu’à ce qu’elle fasse mouche.

Godefroy de la Tour d’Auvergne

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Lui pour qui je n’ai ressenti au début que froide indifférence fait grandir en moi un sentiment d’affection toujours plus fort au fil des années. Droit et juste, calme et raisonnable, Godefroy, duc de Bouillon et mon époux ne peut mériter cette indifférence dont j’ai parfois fais preuve à son encontre, aux premiers mois de notre mariage. Ma jeunesse m’avait renvoyé dans de grandes réserves, mais ces barrières ont su tomber. Il est l’un des rares à me connaître telle que je suis en réalité, telle que je l’étais lorsque je vivais encore à Rome. Il a su me vider de mon venin lorsque je me trouve en sa présence, et depuis la naissance de notre fils, je souhaite pouvoir lui montrer qu’il peut avoir confiance en moi. Il me respecte plus que je l’avais, à quatorze ans, imaginé, et malgré mes nombreux écarts, je tiens à être une épouse proche et dévouée, et une mère digne du nom que je porte et du fils que j’ai.

Victoire de Noailles

(c)

Il est rare, à Versailles, de rencontrer un telle soutien, cette épaule, quoique douce et fragile, sur laquelle s’appuyer. Victoire de Noailles, ma chère amie, est cette épaule, cette tête pensante à qui je peux me confier sans détours et sans crainte. La voir souffrir me fait souffrir, et si je puis mettre mes dons calculateurs à profit pour l’aider, je n’hésite pas un instant. La reine-mère nous avait fait nous rencontrer, tel un ultime présent avant sa disparition, un soutien nouveau alors que le sien disparaissait à jamais. Franchise est notre maître-mot, et nos talents conjugués à Versailles ne peuvent qu’illuminer le château.

Nicolas de Ruzé

(c)

« Ma chère duchesse, mon amie, je vous présente monsieur de Ruzé, mousquetaire du roi… » Ces mots furent le début d’une relation de diable à démon. Ce regard rebelle m’avait déjà attiré, à peine Victoire de Noailles, qui nous avait présenté, avait-elle fini sa phrase. Tout en cet homme m’avait attiré, de ce corps de mousquetaires à cet esprit fougueux, tel qu’il s’est révélé à moi par la suite. Il me fallait cet homme. Son bras, son cerveau. Il fallait que je demande sa protection auprès du roi…le poison, les attaques peuvent être sournoises, et pouvoir me confier à un mousquetaire si hardis pourrait rassurer mes jours et mes nuits. Amants de corps et d’esprit, je ne m’attache à lui que par ces intrigues pour faire tomber ses ennemis comme les miens. Il a le bras et je possède l’argent. Que nos ennemis restent sur leurs gardes.

Athénaïs de Montespan

(c)

Les deux femmes doutent peut-être en silence de cette amitié apparente, mais l'une a indéniablement besoin de l'autre dans de délicates situations. Ne touchez donc pas cet innocent petit flacon que madame de Montespan vient de remettre à madame de Bouillon! il pourrait vous rendre fou au point d'en aimer une autre que votre amante! N'écoutez pas ce que madame la duchesse glisse à l'oreille de madame la marquise, vous pourriez en frémir! Lorsqu'il ne s'agit pas de mêler leurs idéaux, les deux femmes sont proches en intrigue, mais ne prononcez pas le nom de la favorite en titre, car sous ce voile de feinte amitié intéressée, se cachent doutes et intrigues personnelles, pouvant ressurgir lorsqu'il s'agira de choisir son camp.

Guillaume du Perche

(c)

« Monsieur le comte, l'on dit que les cartes sont vos premières maîtresse...quelles sont donc les secondes?" Un sourire des plus enjôleurs m'avait répondu silencieusement, scellant le destin de la fin de cette soirée de jeux. Guillaume du Perche est depuis resté cet ami, ce compagnon d'un jeu sournois, entre amusement et séduction. Me voit-il déjà céder? Ne sait-il pas que je ne puis me laisser aller si facilement, que je ne recherche que l'aventure et l'interdit? Céder serait trop simple! Néanmoins, cela n'empêche notre proximité, et je lui cède volontiers les bruits que j'entends de la cour. Malgré ses traits innocents, je doute qu'il soit un enfant de chœur, mais fermons les yeux...quel homme à la cour est aussi plaisant que le comte du Perche?!

Amy of Leeds

(c)

La jeunesse d'une femme intéresse le passé d'une seconde. Entre Amy of Leeds et Marie-Anne, aucune amitié particulière, aucun lien n'aurait pu les rapprocher, si Amy n'avait eu vent de l'existence de nombreux documents ayant appartenu à feu l'oncle Mazarin. Par une simple requête, les deux femmes seront liés par l'un des plus lourds secrets politiques, sans que la jeune duchesse de Bouillon ne puisse s'en douter.

Philippe-Julien Mancini

(c)

Vous, mon frère, mon cher et tender frère! Les mots ne seraient suffisants pour vous montrer tout cet amour que je ressens pour vous, mais je sais que je ne puis vous le cacher. Vous êtes mon modèle et mon mentor, vous êtes celui par qui je suis devenue la femme que je suis aujourd’hui. Vous m’avez éloignée des chemins droits tracés par notre oncle pour moi et tel mon ange noir planant au-dessus de mon esprit, vous me menez sans cesse loin des sentiers de la bienséance. Je vous suivrai toujours, Philippe, tant l’affection que je vous porte est grande et sincère ! Personne d’autre que vous ne peut se targuer de posséder mon aveugle confiance. Vous, mon protecteur, mon mentor, mon unique frère.

Un lien de franche détestation chère Marie-Anne ? Après tout, nous devons forcément nous connaître puisque nous sommes issues de familles proches du pouvoir et vous vous rappelez sans doute les bouleversements de la Fronde dans laquelle ma famille a été plus que mêlée, sans doute parce qu'elle abhorrait le diable italien.

Sinon, nous pouvons nous montrer fort aimable l'une envers l'autre, des amies mais uniquement de façade, pour la cour. En réalité, Gabrielle méprise la famille Mancini qui n'a pas une goutte de sang noble et qu'elle considère comme arriviste tandis que Marie-Anne, n'ayant jamais oublié comment les Condé et Longueville ont combattu son oncle durant la Fronde, se méfie de la jeune femme et cherche à s'en venger (d'ailleurs Marie-Anne Mancini a été mêlée au scandale des Poisons ...). Qu'en pensez-vous ? Avez-vous d'autres idées ?

Un lien me tenterait. Amélie ayant le même age que ton personnage, je suppose qu'elles seraient bonnes amies, je pense qu'elles se ressemblent assez au fond.

Mlle de Longueville...ça serait un grand honneur pour moi que d'être votre proche ennemie. ^^
Les arguments se tiennent très solidement, il ne peut y avoir qu'entre nous que farouche et franche inimitié.
Je crois que les détails ne sont pas à explorer trop en profondeur, au vue du passé de nos ancêtres ^^

Etes-vous donc d'accord sur une version, dans laquelle elles se seraient détesté dès que Marie-Anne eu posé le pied sur le sol français? ^^




En ayant lu votre fiche, Mlle de Marivier, je m'étais fait la même idée
Je rajoute donc ce lien amical. Si tu as quelques idées pour l'origine de ce lien, je suis toute ouïe.

Cela me convient parfaitement, chère Marie-Anne. Je vous déteste déjà ^^. Au plaisir -ou pas - d'une rencontre à Versailles

Marie-Anne Mancini a écrit:

En ayant lu votre fiche, Mlle de Marivier, je m'étais fait la même idée
Je rajoute donc ce lien amical. Si tu as quelques idées pour l'origine de ce lien, je suis toute ouïe.

Je suis désolée du retard de ma réponse.

Pour le lien, je proposerai une amitié de longue date. Amélie aurait fait connaissance avec Marie-Anne dès son arrivée à Versailles et depuis elles sont très proches, passent leurs temps ensemble, rigolent de tout et de rien. Bref de très bonnes amies, si cela vous convient je vous ajoute.

[Fiche de liens à jour au 12 mars 2010]

Bonjour, Signora !

S'il m'en souvient, nous avions, il y a très longtemps et brièvement, discuté d'un lien amical entre vous et moi, renforcé par l'affection intense que vous vouons tous deux à notre petite duchesse, ainsi que la franche détestation pour Mademoiselle de Longueville que malheureusement pour vous je ne partage pas ; cela vous plairait-il de travailler un peu les circonstances d'une relation cordiale, pas forcément très profonde, mais solide ? Pour ma part, une fascination naturelle pour l'Italie... le pouvoir, la détermination... breef ! Etre l'un pour l'autre un soutien (ou pas) dans quelques complots... (sait-on jamais !)
Qu'en dites-vous ?

On a la seconde partie de notre lien mais pas la première.
Je l'ai trouvé grâce à ce bouquin, une mine d'or
Bon on avait dit déjà que Marianne était appréciée d'Anne d'Autriche et que Philippe (pas l'habitude de l'appeler par son prénom ) adorait sa mère donc lui collait aux basques.

Et j'ai eu une idée ce matin dans le matin grâce à une anecdote. En fait, Mazarin aimait bien faire tourner en bourrique la petite Marianne et un jour a mis un bébé dans son lit, tout le monde s'est amusé à vouloir savoir qui était le père. Et Marianne qui sort que les deux hommes qui l'ont embrassé sont le roi et Guiche (je kiffe cette gamine). Vu qu'elle avait l'air déjà espiègle et tout, elle aurait pu s'amuser gentiment à rendre jaloux Philippe, mais plus comme une sorte de jeu vu qu'à l'époque Guiche était le favori de Philippe.
Ce petit jeu aurait pu nouer une petite complicité

J'adore quand la vraie histoire et nos histoires s'entremêlent

Thomas: je serais enchantée d'étayer un peu ce lien!
J'avoue en ce moment ne pas trop avoir d'idées, mais j'y réfléchis sérieusement


Philou (eh ben ouais...j'ai embrassé ton frère et ton amant ): grave
Je me rappelle très bien de ce passage, et ta proposition colle parfaitement!
On part donc comme on le disait sur une amitié "complice", et intéressée lorsqu'il s'agit d'échanger les potins et idées de complots

Bonsoir ! (:

En temps que frère, je ne pouvais pas ne pas poster !
N'oublie pas de m'ajouter à ta fiche *fait acte de présence* (a)
Voilà ce que j'ai écris pour notre lien, dis-moi si ça te convient :

Marie-Anne Mancini ; « Chère Soeur... » Je vous aime, chère et tendre soeur dont la Nature m'a fait cadeau. Tout ce que je n'ai jamais désiré ne fut que votre Bien, et tout ce en quoi je pense à votre égard n'est que plus noble encore que le titre que vous occupez. Cependant je n'aspire qu'à vous faire découvrir la véritable vie, celle qui se dérobe sous le masque qu'elle porte chaque jour, vous m'avez laissé vous initier aux charmes et aux plaisirs divins et interdits. Ne trouvez-vous pas la vie plus belle ainsi ? Du haut de vos dix-sept fraîches années, vous m'avez tout d'une princesse, d'une reine même, et notre relation va bien plus loin que les simples convenances froides et distances des nobles fratries habituelles. Vous m'êtes bijou, vous m'êtes source de confessions des plus diverses et variées, nous partageons maintes aventures qui font le siège de nombreux ragots. Nous nous en rions, parce que lequel de ces infortunés est en mesure de juger cet amour fraternel que nous nous portons mutuellement ? Bien plus loin qu'un simple protecteur, plus proche encore qu'un ange gardien, Votre frère pour vous servir, mademoiselle.

Liens mis à jour!

Coucouuu ^^

Un lien négatif avec la maitresse de ton frère? lol

Ma petite soooooooeur

Maintenant que je suis validée ( ), je viens faire ma demande de lien ici même si on en a déjà forcément un

On garde ce dont on avait parlé par MP ? J'attends ta confirmation pour te mettre dans les miens

Après trois grèves de retard, me voici

Donc oui, tout ce qu'on a vu par MP me convient Après, si on a quelques idées pour un scénario béton où s'éclater, on se fait signe
Je suis toujours preneuse de ces situations impossibles ^^

Je mets à jour ma fiche ASAP