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 Doryan de Lockwood

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MessageSujet: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime28.08.09 16:57

Doryan de Lockwood
_______ ft. (Brad Pitt)
Doryan de Lockwood 46383804



    ► Doryan a trente ans, la beauté de la trentaine
    ► Ce jeune homme que voici, aux allures d'un séducteur sans scrupule est un Duc...Le Duc de Lockwood...Doryan William, Darius Fitzranulph Kincaid...Il est également un espion pour le Roi.

    ► Ses origines...Quelles sont elles?..Doryan est un pur ecossais, un Highlander aux manières sans équivoque...
    ► Célibataire, ..Diablement célibataire...Il n'appartient à personne, il se mariera jamais enfin quoique... si... peut être qu'un jour, une demoiselle au coeur pur pourra pénétrer dans son coeur....




    « Plus bas la révérence, plus bas. »

    ► Prénom/pseudo: lily, j'ai un autre compte ^^
    ► Âge: 21 ans
    ► Présence sur le forum: Régulière
    Code bon by Alex
    ► Suggestion: Ne vous inquiètez pas, je n'ai pas repris une fiche de quelqu'un d'autre Razz Je n'ai pas pu revenir plutôt pour finir ma fiche l'autre fois, à cause de mon déménagement, je ne pouvais me connecter n'ayant pas internet à cette période. Heureusement, j'avais enregistré ma fiche. ^^ Et comme je tenais à cette histoire de mon personnage, j'avais passé du temps, je suis donc revenue, j'ai hésité à reprendre Jade Campbell ou Doryan, mais j'ai préféré prendre un homme, en raison qu'il en manque un peu dans ce forum ^^
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime28.08.09 17:03

« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

Un paradis ou un enfer versaillais ?

Ah Versailles...Quelle ville splendide..Cette ville, possédées, par la luxure et la débauche..Quelle joie pour notre cher Duc...Cette homme, le charmeur de ces dames, qui a parcouru le monde, retourne chez lui, dans la grande demeure de ses parents, afin de reprendre le titre qui lui ai du par le décès de son père...Mais Versailles est un paradis pour lui..Les joies de la débauches et de la luxure, connaître le plaisir de l'amour des courtisanes...Comment refuser de telle éloges..Mais l'inconvénient à Versailles, ce sont les mères et les jeunes filles à marier...Une fois arrivée à la cour de Versailles, un brouillard de parfum, de soie viennent l'entourer sans pitié, sans le lâcher une seule seconde....Doryan de Lockwood, un bon parti pour leurs jeunes filles? Quelle idée..A cause de son titre...Oui, ça c'était l'enfer !!! Comment une mère aimante pourrait donner sa petite fille chérie, une innocente à ce démon ? Il est loin d’être parfait, d’ailleurs, le pire de tout, il ne serait jamais un bon mari pour la demoiselle. Aventurier, il cavale toujours en mer, en route pour de nouvelles aventures, des missions pour le roi…Non Versailles n’est pas particulièrement un paradis pour notre jeune Duc en ce qui concerne les mères et les jeunes demoiselles à marier..Pour lui, c’était une obligation de venir à la cour de Versailles, de devoir converser, d’être poli avec des oies blanches sachant bien ce qu’elles voulaient réellement, autre chose que des paroles polies, une simple valse..Non elles veulent une promesse, une bague au doigts et le titre de Duc !.Si il n’y avait pas la séduction, les missions, il serait vite reparti..

Vérité ou fantasme du complot ?


Vérité..! Le complot, ça le connait..Comment ne pas connaître le complot alors qu'il est l'un des plus grands espions du Roi....Rien ne peut lui être caché, Doryan sait tout sur tout..Si il y a un complot qui cavale dans les couloirs de la cour, Doryan se fera un plaisir de le découvrir, et il compte bien de réussir sa mission. Nullement hypocrite, il est toujours honnête envers son entourage, ses amis, son Roi et sa Reine. Il est possible qu’il soit malhonnête envers ses ennemis, manipulateur, sans pitié, tout pour arriver à ses fins..Avant tout, il est là pour préserver le bien-être de sa Majesté.. ... Mais le jeune duc possède bien des secrets...Il sait qu'il y a des hommes, des femmes qui veulent s'attaquer à la vie du Roi, et il se fit la promesse de les trouver avant qu'ils trouvent le roi! Selon la rumeur, dans la sombrée de Versailles, un homme veut détrôner le roi et prendre sa place…Il se fera un plaisir de le démasquer, et de le prendre sur le fait !


Plutôt colombe ou vipère ?


Hum...A votre avis..? Vipère sans aucun doute, je puis vous assurer;Doryan sait tout, entend tout dans son entourage..Il sait d'ailleurs qu'on murmure derrière son dos..De son arrivée à Versailles...Et ils savent qu'il y avait un désaccord entre le duc de Lockwood et son fils Doryan....Manipulateur à premier ordre, rien ni personne ne peut lui résister, ou le défier sans mettre ses risques à péril …Il est affreusement machiavélique avec ses ennemis…En lui, il y a un cœur, un cœur de pierre et de démon ..L’amour, l’enfance détruite à cause d’un père qui ne pouvait pas accepter que son fils n’était pas comme les autres, un modèle, un sosie de lui..Mais Doryan a sa vengeance , il est maintenant un espion de premier ordre pour le compte du roi, revenant d’un voyage dans un pays du moyen orient , riche dans tous les sens du termes, allure impeccable, langage parfait à faire envier les courtisans de la cour de Versailles et l’argent…Il était particulièrement un bon partis pour ses jeunes demoiselles..mais si elles savaient qu’il était impossible d’aimer…Il ne peut connaître exactement de mot, il n’a jamais été dans son vocabulaire, lui qui n’a jamais connu l’amour d’une mère, d’un père, d’une famille…Comment pouvait il donner de l’amour à quelqu’un si il ne savait ce que ça voulait dire..En plus il a vu tellement de personne se détruire à cause de l’amour….Doryan a souffert en entendant l’amour, de l’attention de son père qui n’était que veine, il s’est fait la promesse de ne plus rien attendre de personne……Avec son intelligence, son savoir, son observation autour de lui, il ne craint rien ..Il n'a pas besoin de colporter des ragots...la belle affaire, pourquoi perdre son temps..Il y a bien autre chose à faire..de très intéressant..Séduire les jolies demoiselles...sans aucun doute...Son jeu favori, la séduction, la manipulation…
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime28.08.09 17:15

«Est ce un démon?? »



Intime

Dans l’intimité, Doryan respecte ses congénères, en faite c’est autre chose que du respect, mais du partage, aimant que les deux ressentes le plaisir et les sensations, aimant rechercher d’ailleurs de nouvelles sensations avec ses partenaires, et adorant surtout céder aux caprices de celles-ci, se montrant des plus attentionnés, cherchant à ne jamais laisser sur sa faim, prenant vraiment la ou les partenaires sur un pied d’égalité, se montrant violent que si c’est le désir de celle-ci, d’ailleurs il adore exaucer les désirs dans ce genre de moment, comme il peut raffoler qu’une femme tente de le dominer, et c’est bien le seul cas ou il pourrait se laisser dominer, Uniquement dans ce genre de situation. Si il devait un jour former un réel couple avec une jeune demoiselle, il sera dans ce cas Loyal, fidèle et très respectueux, peut être le coté Princier de sa personnalité, mais ce sera ainsi, comme d’ailleurs il rêve de pouvoir un jour créer ainsi la vie. Cette facette de Doryan n’est connue que des anciennes qui ont su le séduire ou qu’il a séduites, les autres ne peuvent même pas douter de ce comportement si particulier et suave.

Général



Il respecte la famille Royale et et les hauts titres se mettant à un pied honorable avec eux, pouvant prendre les paroles de ceux-ci pour bien écouter ce qu’ils content, pour trouver peut être conseil, mais aussi pour apprendre, car dans la vie, même si elle peut être longue, il sait que les erreurs sont fréquentes, et qu’il faut toujours être à l’écoute, apprendre et s’améliorer, c’est surement pour cela que cela fait de lui un bon dirigeant, car il ne stagne pas, il évolue, s’adapte, apprend de ses fautes pour ne pas les recommencer, et avec les hauts rangs il est ainsi, voyant des sages comme des idiots, mais même le plus idiot a quelque chose à donner, c’est à lui de trouver quoi.



«Ressemble t-il à un démon?? »



Parlons physiquement de Doryan en venant bien séparer les points de sa personne :

Apparence Générale:

Grand, blond, bien bâti, Doryan est la beauté même d'un ange endiablé ... A le voir déambuler de son pas énergique et sportif, on ne lui donnerait que la quarantaine bien tassée.
Son visage carré se termine par un menton volontaire qui illustre bien le côté sec et déterminé de sa personnalité, tandis que ses yeux bleu adoucissent l'ensemble de ce visage impénétrable, donnant un côté un peu plus humain au monstre de qui se cache derrière la peau et les os.
Ses épaules carrées et musculeuses n'enlève rien au charisme que dégage sa grande taille, et son sourire rare mais rassurent sait mettre en confiance.




Doryan est un homme d’une taille assez classiques, enfin légèrement au dessus de la moyenne mais sans être exceptionnelle. Il a une ligne correcte, montrant une certaine musculature . Sa silhouette est assez facile à reconnaitre, surtout qu’il se tient toujours d’une manière très droite et fière, tel un coq, la tête haute sans jamais baisser le regard, une démarche forte et lourde, une démarche qui se fait entendre et des gestes pourtant qui eux sont plus gracieux, donnant un air de noblesse, se montrant toujours raffiné, tenant par exemple un verre entre deux doigts, avec une délicatesse particulière, montrant même un coté très expressifs dans ses mouvements, pouvant encore pratiquer des gestes d’un autre temps, tel que le baise main, adorant effleurer les personnes avec qui il parle quand elles sont du sexe opposé, surement son coté tactile, et comme il aime toujours avoir quelque chose entre ses doigts, un verre… un cigare… une plume…. Une jeune femme…


Tête

Un visage aux traits froids, ne montrant presque aucune émotion, se montrant glacial et imposant… D’ailleurs son visage ne montre aucune trace de ride, d’usure, une peau réellement douce montrant qu’il s’entretient avec un grand soin, peut être trop même. Il ne sourit que rarement et les rares fois ou cela arrive, c’est soit un sourire en coin donnant un air diabolique, ou alors un sourire de satisfaction lors d’une relation des plus intimes. Le regard bleu saphir de cet homme est transperçant, pouvant être d’une profondeur sans nom, comme si celui-ci lisait en vous, frappait votre âme, mais ce même regard peut se montrant horrible, laissant transparaitre tout le mal qu’il a en lui, comme son coté hautain ou il se sent tellement supérieur et dans d’autres cas, ce regard profond peut montrer une émotion intense de tendresse. Il parait que jamais une larme n’est venue naitre dans ce regard. Il a les cheveux souvent bien coiffés, souvent ordonnés, prenant un grand soin de son apparence, et seulement dans l’intimité vous trouverez cet homme avec les cheveux en bataille, car la première chose qu’il fait après son réveil, c’est la salle de bain… De temps en temps il passe la main dans ses cheveux pour bien les remettre… Pour finir, il laisse souvent une barbe de quelques jours sur son visage, mais il la taille minutieusement.


Corps

Le corps de cet homme est parfaitement bien entretenu, la peau douce et lisse, entièrement épilé, les muscles sont subtilement dessinés, non pas dessiné mais gravé, comme si il avait été conçu par un sculpteur grecque. Un fessier ferme, et un ventre tout aussi solide, montrant qu’il suit un régime alimentaire des plus convenables avec toujours l’accompagnement sportif adéquat, oui il veille à sa santé physique et bien plus que de raison, un coté perfectionniste et minutieux. Ses bras comme ses jambes montrent aussi une musculature subtile étant fait plus en finesse qu’en masse, d’ailleurs il a des mains d’une finesse vraiment particulière, des mains de pianistes, tout en souplesse, ce qui fait aussi de lui un masseur des plus douées. Sur son dos, il porte des cicatrices...


Tenue vestimentaire

Doryan ne s’habille que de tenues classes et sobre, adorant le contact du tissu contre sa peau, portant souvent un pantalon de toile, une chemise blanche et un veston par-dessus. Ses couleurs de costumes sont le bleu marine, le noir et le gris anthracite, et ces tenues sont autant valables pour sa vie privée, son travail, ou les soirées « mondaines » ou les réunions du conseil des espions. Il montre ainsi son gout prononcé pour le luxe et l’élégance, étant vraiment du genre difficile et voulant qu’une tenue soit toujours faite sur mesure
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime28.08.09 17:26

« Il était une fois ... »


La naissance de Doryan en France, le 22 Juillet


La venue au monde de Doryan William, Darius Fitzranulph Kincaid, Duc de Clivedon, fut l'occasion de grandes réjouissances. Les cloches de l'église sonnèrent des heures durant, le champagne coula à flots dans le gigantesque château que le nouveau-né appellerait plus tard sa maison, et tout le village de Clyvedon fut convié à cesser le travail pour prendre part aux libations et aux célébrations ordonnées par le père du tout jeune duc.

-Voilà un bébé qui sort de l'ordinaire, commenta le boulanger à l'intention du forgeron.

De fait, Doryan William, Darius Fitzranulph Kincaid, Duc de Clivedon ne se contenterait pas du titre de comte de Clivedon, lequel était purement conventionnel. Doryan William, Darius Fitzranulph Kincaid...L'enfant qui possèdait plus de prénoms qu'un bébé ne peut avoir besoin, était l'héritier de l'un des plus anciens et des plus riches duchés de France. Quand à son père, Duc de Lockwood, neuvième du nom, il avait attendu ce moment pendant des années..

Tout en berçant son nouveau-né vagissant dans ses bras, dans l'anti-chambree des appartements où son épouse avait été confinée, le duc sentit son coeur se gonfler avec fierté. A la quarantaine largement passée, il avait vu ses amis, tous pairs du royaume, avoir les uns après les autres des héritiers mâles. Si certains avaient dû supporter la venue de quelques filles, en fin de compte, tous avaient eu le fils tant convoité. La continuité de leur lignée etait assurée, leur sang se transmettrait à la génération suivante de l'élite de France.

Tous sauf lui, duc de Lockwood. Bien que son épouse eût réussi à concevoir à cinq reprises aux cours quinze années de leur mariage, seuls deux enfantd étaient arrivés à terme, mais tous les deux mort-nés. Après sa cinquème grossesse, laquelle s'était conclue au cinquième mois par une fausse couche suivie d'une grave hémoragie, chirurgiens et médecins, avaient averti leurs seigneries: Elles ne devaient sous aucun prétexte tenter une nouvelle fois d'avoir un enfant. Il y allait de la vie de la duchesse. Celle ci était de constitution trop fragile.

Le duc devait se faire une raison: son titre ne resterait pas dans la famille Kincaid.
Cependant, la duchesse, Dieu la bénisse! , connaissait ses devoirs. Après six mois de convalescence, elle avait rouvert la porte qui séparait sa chambre à celle de son époux, et le duc avait repris ses tentatives pour concevoir un enfant.

Cinq mois plutard, son épouse l'avait informé qu'elle portait le fruit de leurs amours. l'explosion de joie du duc avait été immédiatement tempérée par une inflexible résolution: Rien, absolument rien ne ferait échouer cette grossesse
.



La nuit où l'enfant né:


Lorsque les cris de douleur de la duchesse s'étaient fait plus sonoreset plus fréquents, le duc s'était frayé un passage vers sa couche, ignorant les protestations du médecin, de la sage-femme et de la camériste. Une folle confusion régnait, les draps étaient souillés de sang, mais il était résolu à être présent dès que l'on pourrait voir de quel sexe était l'enfant...

La tête de celui apparut, puis ses épaules. Tout le monde se pencha avec curiosité tandis que la duchesse poussait de toutes ses forces, jusqu'à ce que...

Jusqu'à ce que le duc comprit qu'il y avait un dieu et qu'il se montrait bienveillant envers la lignée des Kincaid. Il accorda une minute à la sage-femme pour procéder à la toilette du nouveau-né, puis il prit le nourrisson dans ses bras et se dirigea vers le grand hall afin de le présenter à l'assistance.




-J'ai un fils! clamat-il. [/i] Un magnifique petit garçon.


Alors que les domestiques lançaient des hourras en essuyant des larmes de soulagement, le duc baissa la tête vers son minuscule héritier:


Vous êtes parfait, murmura t-il. Vous êtes un Kincaid. Et vous êtes à moi.


Il avait envisagé d'emmener l'enfant au dehors afin de montrer à tout lee monde qu'il était enfin père d'un garçon en bonne santé, mais, constatant que l'air était encore frais en ce début de Juillet, il autorisa la sage-femme à rendre le bébé à sa mère. Puis il enfourch l'une de ses plus belles montures et s'élança au galop, fou de joie, hurlant son bonheur à qui voulait l'entendre..

Pendant ce temps, la duchesse se vida de son sang, perdit connaissance, et rendit l'âme..

Le duc pleura son épouse...
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime28.08.09 19:20

Deux petites années plus tard:


Le duc se rendit de temps à autre à Clyvedon, jusqu'au jour où il revint définitivement s'y établir, à l'époque du second anniversaire de doryan, bien décidé à prendre en main l'éducation du jeune garçon. Il acheta un poney, choisit un petit fusil destiné à de futures chasses au renard et engagea des professeurs pour toutes les disciplines qui puissent s'imaginer.

-il est bien trop jeune! s'écria la nurse, Mme Hopkins.

-Balivernes! répliqua Le duc avec condescendance. [b] Bien entendu, je ne lui demande pas de maîtriser tout ceci pour l'instant, mais il n'est jamais trop tôt pour commencer l'éducation d'un duc.

[b] -Il ne l'est pas encore,
marmonna la nurse.
-il le sera.


Lockwood se détourna pour s'accroupir à côté de son fils, occupé à échafauder sur le sol un château branlant l'aide de petits bloc de bois. C'était la première fois qu'il revenait à Clyvedon après plusieurs mois d'absence, et il était satisfait de la croissance de l'enfant. Doryan était un robuste petit garçon au cheveux blonds vénotiens et aux yeux bleus clair.

- Que construisez-vous, mon fils?

Doryan lui sourit et désigna son ouvrage.

-il ne parle pas? s'étonna Lockwood en levant le regard vers la nurse.

Celle ci secoua la tête.


pas encore, Monsieur.

Le duc fronça des sourcils, contrarié.

Il a deux ans. Ne devrait il pas commencer à s'exprimer?

-Chez certains enfants, il faut plus de temps que pour d'autres. manifestement, il est très intelligent.

-Bien entendu. c'est un Kincaid.



Deux ans plus tard, il commença à perdre patience.

-Pourquoi ne dit il pas un mot? tonna t-il

-je ne sais pas, répondit la nurse en se tordant les mains.

-Que lui avez vous fait?

-Rien du tout, monsieur!

-Si vous connaissiez votre travail, répliqua le duc en tendant un doigt furieux dans la direction de l'enfant, il saurait parler!
Doryan, occupé à tracer des lettres à un petit bureau, observait cet échange avec intérêt.

-Il a quatre ans, ventrebleu! gronda le duc, il devrait s'exprimer!

-Il sait écrire, se défendit la nurse. J'ai élévé cinq enfants avant lui, et pas un ne connaissait son alphabet comme M. Doryan.

-la belle affaire! ricana le duc. Puis il se tourna vers Doryan.

-Et bien, allez vous parler à la fin? Rugit il en roulant des yeux furieux.

Le garçon se recroquevilla sur son siège, et sa lèvre se mit à trembler.


-Monsieur! protesta la nurse. Il va prendre peur!

Lockwood fit un brusque volte-face.
-C'est peut être de cela qu'il a besoin. Il lui faut de la discipline! Une bonne correction va l'aider à retrouver sa langue.. .Le duc s'empara de la brosse à mancue d'argent avec laquelle la nurse coiffait les cheveux de Doryan et s'approcha de celui-ci.

-je vais vous apprendre à parler, stupide petit.....
-Non!
protesta l'enfant.

La nurse poussa un cri de stupeur. De surprise, le duc laissa tomber la brosse.

-Qu'avez voud dit? demanda Le duc, les larmes aux yeux.

Doryan referma ses petits poings, redressa le menton et répondit:


-Ne me t-t-t... .Une pâleur de craie envahit le visage de Lockwood.

-Que dit-il?

Doryan recommença sa phrase. -Ne m-m-me t-t-toucher, l'enfant prit une douloureuse inspiration.
-...Pas!

Effondré, le duc s'assit lourdement sur la banquette encastrée sous la fenêtre et laissa tomber sa tête entre ses mains.


-Qu'ai je fait pour mériter cela? gémit il, qu'ai je bien pu faire?

-Monsieur devrait féliciter son fils!
prostesta la nurse. Voilà quatre ans que monsieur attend qu'il parle, et...

-Et c'est un débile!
gronda le duc. un horrible petit abruti!

Doryan fondit en larmes.

-Lockwood va tomber entre les mains d'un faible d'esprit, se lamenta le duc. j'ai prié pendant des années pour avoir un héritier, et voilà le résultat!

Il tourna le dos à l'enfant qui reniflait en essuyant ses yeux, dans l'espoir manifeste de se montrer fort devant son père.

-je ne veux plus le vois, poursuivit le duc. Je ne le supporterais pas!


Sur ces mots, il quitta la pièce. La nurse serra l'enfant un peu plus fort dans ses bras.


-Vous n'êtes pas un débil,
murmura t-elle avec énergie.
Vous êtes le plus intelligent petit garçon que j'ai jamais vu, et si quelqu'un peut apprendreà parler correctement, c'est bien vous. je le sais.

Doryan se laissa aller contre elle en sanglotant.

-Nous allons lui montrer, déclarat-elle. j'y metttrai le temps qu'il faudra, mais je lui ferai regretter ses paroles!!!


Mme Hopkins ne ménagea pas ses efforts. alors que son employeur reprenait sa vie à Versailles exactement comme s'il n'avait jamais eu de fils, elle consacra chque minute de chaque journée à répéter des mots en les articulant avec soin, félicitant l'enfant lorsqu'il les prononçait correctement, l'encourageant à recommencer lorqu'il parvenait pas. les progrès furent lents, mais peu à peu Doryan apprit à parler. A six ans, son bégaiement s'était notablement atténué, et à huit , il pouvait dire une phrase entière sans buter sur un mot. Les difficultés revenaient quand il était sous le coup d'une vive émotion et sa nurse lui rappelait régulièrement qu'il devait rester calme et maître de lui s'il voulait s'exprimer de façon audible.

Toutefois, Doryan était déterminé, il était intelligent, et surtout il était plus têtu qu'une mûle. Il apprit à prendre sa respiration, et à se concentrer sur sa phrase avant de la formuler à haute voix. Il étudia les mouvements de ses lèvres lorqu'ils articulait correctement.

Juqu'au jour où, âgé de onze ans, il s'approcha de Mme Hopkins, prit le temps de se concentrer et déclara:



-je crois que le temps est venu d'aller voir mon père.


La nurse le scruta quelques instants. le duc n'avait pas plus posé les yeux sur son fils depuis plus de sept ans. Il n'avait pas répondu à une seule des lettres que Doryan lui avait écrites.


- En êtes-vous certain?
demanda t-elle.

Doryan hocha la tête.



-Dans ce cas, je vais faire préparer l'attelage. Nous partirons pour versailles demain.


Le voyage dura une journée et demie. le soir même tombait lorsque la voiture s'arrêta devant le château de Lockwood House. Devant la porte, ils attendirent. Le lourd battant pivota et un majordome d'allure hautaine s'encadra devant l'ouverture.


-Pour les livraison, il faut passer par l'entrée de service,
dit-il en s'appretant à refermer la porte.



- Excusez-moi! répondit la nurse en posant un pied sur le seuil. [/i] Nous sommes pas des domestiques.

L’homme parcoura sa tenue d'un regard dédaigneux.

-Du moins, pas lui, dit-elle en prenant Doryan par le bras. Voici Lord Clyvedon et vous seriez bien inspiré de le traiter avec le respect qui lui est dû.

Le marjordome demeura bouche bée quelques instants, puis il battit des cils et se reprit.

-Lord Clyvedon est décédé.
-pardon?
s'écria la nurse. -On vous aura mal informé ! s'écria Doryan avec toute l'indignation dont on est capable à onze ans.
Le majordome examina celui ci. sans doute reconnut il en lui le sang des Kincaid, car il les fit entrer sans plus de protestations.


-Qui vous a dit que j'étais m-m-mort?

-Votre père lui même...Il a dit que vous avez été piètiné par les sabots d'un cheval.... [b]


[b]Quelques instants plus tard dans le salon, attendant le duc.



-C'est bien, reprit elle d'un ton apaisant. respirez encore...Là. Pensez bien à vos mots avant de les prononcer. Si vous arrivez à contrôler...

-je vois que vous continuez à traiter ce garçon avec une molosse coupable!
tonna une voix depuis l'entrée du salon.

-Monsieur, s'indigna la nurse, votre comportement est méprisable

-Et le votre est inacceptable. Vous êtes coongédiée.


La nurse sursauta.

-Personne n'emploie ce ton avec le duc de Lockwood, Personne!!

-pas même le roi?
Persifla Doryan.

Le duc pivota vers lui, sans paraître remarquer sa parfaite élocution.
-Vous voilà, vous?

Le regard que son père dardait sur sa personne lui donnait l'impression d'être un attardé mental. Tout d'un coup, il lui sembla que langue refusait de lui obéir. Un sourire cruel étira les lèvres du duc.
-Vous avez quelque chose à dire? Et bien, je suis tout ouïe! Hum? Parlez, c'est le moment!

Un instant de silence.

-Tout va bien, Doryan, murmura la nurse en fusillant du regard le duc. Ne vous laissez pas impressionner. Vous pouvez y arriver.

Hélas! Ses encouragements ne firent qu'agraver la situation. Doryan était venu pour prouver sa valeur à son père, et voilà que sa nurse le traitait comme un bébé.

-Que se passe t-il? ironisa le duc. [/i] le chat a mangé votre langue?

Doryan était si tendu qu'il se mit à trembler comme une feuille. Le père et le fils se dévisagèrent pendant ce qui sembla une éternité, puis le duc, dans un juron de dépit, se détourna.

-Vous êtes mon pire échec, siffla t-il dans un ton haineux. je ne sais pas ce que j'ai fait pour vous mériter, mais que Dieu me vienne en aide si jamais je pose de nouveau les yeux sur vous!

-Monsieur!
s'écria la nurse, indignée.


-Emportez le hors de ma vue, cracha t-il, vous pouvez rester à mon service tant que vous le tiendrez éloigné de moi.

-Un instant!


Le duc pivota lentement sur ses talons en entendant la voix de Doryan.

- Auriez-vous dit quelque chose? Le railla t-il.

Les dents serrées, Doryan prit trois longues inspirations. Il s'obligea à détendre ses mâchoires et pressa sa langue contre son palais pour se souvenir des sensations que cela procurait d'articuler correctement les mots. Enfin, alors que le duc s'apprêtait à le congédier.


-Je suis votre fils!

Il entendit sa nurse poussait un soupir de soulagement, et une émotion qu'il n'avait jamais vue éclaira le regard de son père. De la fierté. Ou plus exactement, la promesse d'une authentique fierté paternelle, qui ne demandait qu'à éclore. Une bouffée d'espoir lui gonfla aussitôt la poitrine.

-je suis votre fils! répéta t-il avec plus d'assurance, et je ne suis pas un d....


Tout d'un coup, sa gorge se noua.Une vague de panique l'étreignit. Tu peux le faire. "Tu peux le faire!
Il s'étranglait, sa langue ne lui obéissait plus déjà, son père commençait à froncer des sourcils d'un air contrarié.


-Je ne suis pas un dé-dé-dé....

-Rentrez chez vous,
dit le duc d'une voix blanche. Il n'ya pas de place ici pour vous.


Doryan ressentit le rejet de son père jusque dans sa chair. Une douleur sourde l'envahit avant de refermer son étau de glace autour de son coeur. Tandis qu'un' puissance vague de haine coulait dans les veines, si amère qu'il en avait les larmes aux yeux, il se fit une promesse solonnelle.

Il ne pouvait être le fils que désirait son père? Très bien! Alors il en serait l'exact opposé!


Des années plutard...

Le journal du jour, les ragots de versailles!
Citation :

"" le jeune libertin autrefois connu sous le nom de Lord Clyvedon s'est finalement décidé à honorer Versailles de sa présence. Bien qu'il n'avait pas encore daigné fairee une apparition à une réception officielle, le nouveau nouveau du de Lockwood a été aperçu à plusieurs reprises à des clubs.

Après un séjours à l'étranger de dix années, est ce un hasard si sa seignerie ne revient qu'après le décés de son père?""


C'est un vrai démon! Si ma mémoire est bonne, mais apparement très brillant , et il es major de sa promotion en mathématique à Oxford...

Je crois bien que les mères et leurs jeunes filles à marier vont se régaler...


C'était votre mystérieuse Briggeton
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime28.08.09 19:22

Voilà, j'ai terminé Smile
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Alexandre D'Artagnan


Alexandre D'Artagnan

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Joséphine La Grange
Côté Lit: Ca va merci... et vous, confortable ?
Discours royal:



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Missives : 1763
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime04.09.09 18:54

Je vais manger dehors. Quand je reviens je finis de lire mais déjà autant te dire que c'est bien écrit.

J'éditerais ce message ensuite. Very Happy
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Philippe d'Orléans


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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime04.09.09 20:36

Moi j'aime ! (puis Brad quoi !)

Mais si l'enfance est hyper détaillé dans l'histoire, le reste ne l'est pas. Et normalement, on ne prend pas d'espion en dehors des prédefs. Mais là, on peut faire un passe-droit. J'aimerais juste une histoire un peu plus complète ^^
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Alexandre D'Artagnan


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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime05.09.09 12:46

Après lecture, je suis du même avis que Monsieur.

Un peu plus d'intrigue dans l'histoire, ça serait génial. Sinon, sans aucun problème pour moi, le passe-droit. ^^
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime05.09.09 18:16

Ravi que cela vous plaise ^^

Vous mettez mon imagination à dur épreuve là Razz Mais je vais mettre plus d'information, pas de soucis.
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime06.09.09 22:44

Son retour à Versailles:

Doryan William, Darius Fitzranulph Kincaid, lord de Clivedon , nouveau Duc de Lockwood et sujet de conversation de la cour de Versailles, était assis sur une chaise autour d’une table dans le salon des jeux en compagnie d’un ami, Anthony Whistledown. Tous deux ne passaient pas inaperçus, avec leur stature athlétique, leur haute taille et leur superbe chevelure. Cependant, si les iris d’Anthony étaient de la même nuance vert que ceux de sa sœur, ceux de Doryan étaient d’un bleu glacier, étrangement p énétrants. C’étaient ces yeux, entre autres caractéristiques, qui lui avaient valu son charisme exceptionnel. Devant ce regard clair et sans détour, les hommes perdaient de leur superbe et les femmes étaient parcourues de frissons. Anthony en revanche, ne se laissait pas impressionner. Tous deux se connaissaient depuis des années, et l’aîné des Whistledown répondait par un éclat de rire lorsque Doryan, haussant un sourcil aristocratique, dardait sur lui un œil polaire.

-Vous oubliez que je vous ai vu la tête dans un pot de chambre, lui avait-il un jour rappelé. Depuis j’ai toujours du mal à vous prendre au sérieux.

A quoi Doryan avait rétorqué :
-En effet, mais si je ne m’abuse, vous étiez celui qui cet odorant récipient.
-L’un des grands moments de ma vie, n’en doutez point. Vous avez eu votre revanche la nuit suivante, quand j’ai une dizaines d’aiguilles dans mon lit.


Doryan sourit au souvenir de l’incident et de leur conversation à ce sujet. Anthony était le meilleur des amis, de ceux que l’on aime avoir à ces côtés dans les mauvaises passes. Il était la première personne que Doryan avait contacté à son retour à Versailles.
-C’est bon de vous retrouver, Clyvedon, dit Anthony. Oh ! Je suppose que vous allez insister pour que je vous appelle Fitzranulph Kincaid, à present.
-Pas du tout. Fitzranulph Kincaid restera toujours mon père. Il ne répondait jamais à un autre nom.
Doryan marqua un silence, songeur :

-Je porterai son titre, puisqu’il le faut, mais jamais son nom.

-Puisqu’il lefaut ?
répéta Anthony, surpris. La plupart des hommes ne prendraient pas ce ton résigné à la perspective d’hériter d’un duché !

Doryan passa une main dans ses cheveux. Il savait qu’il aurait dû se réjouir du privilège d’être né Kincaid et montrer une fierté sans bornes pour sa glorieuse ascendance, mais en vérité , tout ceci lui était insupportable. Après avoir consacré sa vie à décevoir avec obstination les attentes personnelles, il n’y aurait rien eu de plus ridicule que de prétendre désormais jouer le rôle que l’on attendait de lui.

-Ce nom est un sacré fardeau, si vous voulez mon avis, maugréa-t-il.
-Vous feriez mieux de vous y habituer, répliqua Anthony, parce que c’est ainsi que tout le monde vous appellera, dorénavant.
Doryan en était bien conscient, mais il doutait de ses capacités à porter son titre.

-Quoi qu’il en soit, ajouta son ami avec tact, comprenant que le sujet était sensible pour lui, je suis ravi de vous retrouver . On va enfin me laisser tranquille, la prochaine fois que j’escorterai ma sœur au bal.
Doryan s’adossa à son siège en croisant ses longues jambes musclées, un pied sur l’autre.
-Voilà une réflexion qui pique ma curiosité.
Anthony haussa un sourcil amusé :

-Dois je comprendre que vous me demandez d’être plus clair ?
-Et comment !
-Je devrais vous laisser découvrir la cruelle réalité par vous-même, mais ma bonté naturelle me l’interdit.

Doryan laissa échapper un rire.
-Comment faut-il interpréter cela, de la part de l’homme qui m’a mis la tête dans un pot de chambre.
Anthony chassa ce souvenir d’un geste de la main.
-J’étais jeune.
-Alors qu’à présent, vous êtes un parangon de sagesse et de respect des convenances ?
-Absolument
, rétorqua Anthony d’un ton vertueux.
-Alors expliquez moi, demanda Doryan, en quoi ma présence est supposée rendre votre existence plus paisible.
-J’imagine que vous compter prendre votre place dans la société.
-Vous faites erreur.

-Tiens ? J’avais cru comprendre que vous envisagiez d’assister au bal de Lady Danbury cette semaine ?
-Uniquement parce que j’ai un faible pour cette vieille dame. Elle dit ce qu’elle pense et…
-Et… ?
l’encouragea Anthony
Troublé , Doryan secoua la tête.

Rien…Disons qu’elle s’est toujours montrée bienveillante envers moi, quand j’étais gosse.
-Je vois. Donc, vous n’avez aucune intention d’entrer dans la société. Votre détermination force de l’admiration, mais permettez moi de vous avertir : Vous aurez beau fuir les événements mondains, elles sauront bien vous retrouver.


Doryan, qui n’avait de porter à ses lévres son verre de porto, manqua s’étrangler à ces mots. Après une violente quinte de toux, il s’enquit :
-Elles ? Qe qui diable parlez vous ?
Il vit son ami frémir.
-Les mères, répondit celui-ci d’une voix pleine d’effroi.
-N’en ayant pas eu moi-même, je crains de ne pas saisir votre sous-entendu.
-Les mères de la bonne société, de la cour de Versailles, innocent ! Ces dragons cracheurs de feu dotés, Dieu nous protége, de filles en âge de se marier ! Vous pourrez toujours prendre la fuite, jamais vous ne pourrez leur échapper. Et je dois vous prévenir : la mienne est la plus redoutable de toutes.
-Bonté divine ! Moi qui croyait que rien n’était plus dangereux que la jungle africaine…


Anthony décocha à son son ami un regard faussement désolé.
-Où que vous alliez, elles vous traqueront sans pitié.Et une fois qu’elle vous auront mis le grappin dessus, vous serez pris au piège d’une conversation avec une jeune fille éthérée en robe blanche incapable de parler d’autre chose que du temps qu’il fait, de son invitation au prochain bal, ou des rubans pour ses cheveux.

Doryan esquissa un sourire.

-Dois je comprendre que pendant j’étais à l’étranger, vous êtes devenu un bon parti ?
-Bien contre mon gré, notez le. Si cela ne tenait qu’à moi, je fuirais comme la peste les événements mondains. Seulement ma sœur est entrée dans le monde cette année, et je suis contraint de l’escorter de temps à autre.
-Vous parlez de Sarah ?

Anthony lui jeta un regard surpris.
-Vous seriez vous déjà rencontrés ?
Non, mais je me souviens des lettres qu’elle vous adressait à l’école.
-Je vois…Oh mais j’y pense !
s’exclama Anthony en se penchant sur la table. J’ai promis à ma mère d’aller diner chez eux cette semaine. Venez avec moi !

Doryan le regarda méfiant.
-Ne venez vous pas de me mettre en garde contre les mères de la bonne société et leurs débutantes à marier ?
Anthony rit à son tour.
-Je ferai la leçon à ma mère et pour Sarah; soyez sans crainte. Elle est l’exception qui confirme la règle ; vous allez l’adorer.

Doryan fronça des sourcils. Anthony jouait il les entremetteurs ? Il n’aurait su le dire. Comme si celui-ci avait lu dans ses pensées, il sourit.
-Juste ciel, vous ne croyez tout de même j’essaie de vous caser avec Sarah?
Doryan ne répondit pas.
-Je vous rassure, vous n’êtes pas du tout assortis. Vous êtes bien trop ténébreux moralement pour son goût.
Doryan estima que c’était là une étrange remarque , mais il s’abstint de tout commentaire.
-Elle n’a reçu aucune demande ?
-Si, quelques une.Mais je l’ai autorisée à les refuser toutes.
-Comme c’est magnanime de votre part !
-Je suppose que c’est trop demander que de contracter un mariage d’amour de nos jours, mais je ne vois pas pourquoi elle n’aurait pas le droit d’être heureuse auprès de son époux. Mais je vous assure que je n’ai pris aucun plaisir à briser le cœur de ces malheureux.
-Vous ? Vous voulez dire Sarah ?
-Oui, mais c’est moi qui ai dû leur annoncer la mauvaise nouvelle.
-Je connais peu d’hommes qui laisseraient à leur sœur une telle liberté quand au choix de son époux,
déclara calmement Doryan.
-Elle a toujours été un ange pour moi . Je lui dois bien cela.
-Même si cela signifie que vous devez l’accompagner aux bals ?
-Oui
, grommela Anthony.
-j’aimerais bien vous réconforter en vous disant que votre calvaire sera bientôt terminé, mais vous avez…voyons, deux autres sœurs à marier ?

A ces mots, il vit anthony se tasser un peu plus sur son siège.

-Eloise doit faire son entrée dans le monde dans deux ans et Francesca la saison suivante..
Doryan émit un petit rire moqueur.
-Voilà des responsabilités que je ne vous envie pas.

Cependant, alors qu’il prononçait ces mots, son cœur se serra. Comment était ce, de ne pas être seul au monde ? Il n’envisageait certes pas de fonder une famille, mais il lui vint à l’idée que s’il en avait eu une, autrefois, sa vie aurait été différente.
-Alors c’est entendu, vous viendrez dîner avec nous ? demanda Anthony en se levant. En toute simplicité, soyez sans crainte. Lorsque nous sommes entre nous, pas de formalités.

Doryan avait déjà un emploi du temps fort chargé pour les jours à venir mais, oubliant soudain qu’il devait de toute urgence mettre de l’ordre dans ses affaires, il s’entendit répondre :
-Avec plaisir.
-Parfait. De toute façon, je vous verrai au bal de lady Danbury.

Doryan frissonna.
-Pas si sur. J’ai l’intention de ne pas y rester plus d’une demi-heure.
-Parce que vous vous imaginez,
s’enquit Anthony d’un ton stupéfait, que vous allez entrer, présenter vos respects à lady Danbury et repartir aussi vite ?
Doryan hocha de la tête avec résolution. Son ami lui répondit par un éclat de rire incrédule qui n’avait rien de rassurant.
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime06.09.09 22:48

Son arrivée au bal: L'histoire de sa jeunesse...


Alors qu’il foulait d’un pas tranquille le dallage de marbre du hall de lady Danbury, Doryan s’aperçut qu’il était d’une surprenante bonne humeur. Ce qui était d’autant plus remarquable, songea t-il avec un sourire, qu’il s’apprêtait à assister à un événement mondain, au risque d’être la victime de toutes les horreurs que lui avait décrites son ami un peu plus tôt. Toutefois, il se consolait à la perspective d’une telle épreuve n’était pas près de se renouveler. Comme il l’avait dit à Anthony, il ne venait à ce bal que pare pur amitié envers Lady Danbury qui, malgré ses façons un peu rudes, s’était toujours montrée bienveillante envers lui lorsqu’il était enfant. Ses excellentes dispositions d’esprit, comprit il, venait simplement du fait qu’il était heureux d’être de retour à Versailles. Ses voyages à travers le monde ne l’avaient pas déçu, bien au contraire ! Il avait longuement visité l’Europe, franchi les flots bleus de la Méditerranée, puis était allé explorer les mystères de l’Afrique du Nord lors de ses missions d’espionnages. De là, il s’était rendu en Terre sainte. Puis ses informateurs lui ayant confirmé que l’heure du retour au pays n’avait encore sonné, il avait traversé l’atlantique et passé quelque temps dans les caraibes. A ce stade de son périple, il avait envisagé de pousser plus loin son voyage en chine, Doryan avait du renoncer à son projet.


C’est précisément ce moment que le vieux duc, malade depuis plusieurs années, avait choisi pour mourir. La vie vous jouait parfois de ces tours…Doryan n’aurait pas échangé ses années de vagabondage contre tout l’or du monde. Six années, cela vous laisser le temps de murir, de réfléchir, d’apprendre ce que c’était que d’être un homme. Et pourtant, la seule raison pour laquelle Doryan, alors âgé de vingt-deux ans, avait quitté la France était la soudaine volte face de son père, qui contre toute attente avait fini par l’accepter. Doryan, lui, n’avait jamais accepté son père. Aussi avait il fait ses bagages et quitté le pays, préférant l’exil aux hypocrites protestations d’affection du vieil aristocrate et accepter la mission que le roi lui avait donné.

Tout avait commencé lorsque Doryan était parti d’Oxford. Au tout début, son père s’était opposé à ce qu’il entreprenne des études. Doryan avait un jour vu une lettre adressée à son tuteur dans laquelle il était stipulé que le duc refuser de laisser son crétin de fils salir le nom des Kincaid à Paris. Doryan n’était pas seulement têtu : il était aussi assoiffé de connaissance. Il s’était fait conduire à Paris et était allé frapper à la porte du directeur pour l’informer de son arrivée. Cela avait été le plus grand coup de bluff de sa vie, mais il avait réussi à convaincre le brave homme qu’il y avait un malentendu. Tout était de la faute de l’école, et il n’était pas responsable du fait que l’administration ait égaré son inscription et ses droits de scolarité. Il avait imité de son mieux les mimiques de son père, arquant les sourcils avec arrogance, relevant son menton d’un air de défi, toisant sa victime d’un air dédaigneux, en un mot, se comportant comme si le monde lui appartenait. Et pendant tout ce temps, il avait tremblé, terrifié à l’idée que sa diction se brouille, que ses mots se mêlent, que « je suis lord Clyvedon et je s-s-s-….je s-s-suis…Rien de cela n’était a rrivé. Le directeur, qui avait vu défiler chez lui toute la jeunesse dorée du pays, avait immédiatement reconnu en Doryan un authentique Kincaid, l’avait inscrit en toute hâte et sans poser de questions. Il avait fallu plusieurs mois au vieux duc, fort occupé par ailleurs, pour être informé de la nouvelle situation de son fils et de son déménagement à Paris. A cette époque, Doryan s’était parfaitement habitué à l’école et cela eût fait mauvais effet de le rappeler à la maison sans raison apparente.Or, le vieil Kincaid n’aimait pas donner de lui une désagréable impression.

Doryan s’était souvent demandé pourquoi son père n’avait pas choisi ce moment là pour se rapprocher de lui. Depuis qu’il était à Paris, son bégaiement n’était plus qu’un lointain souvenir. D’ailleurs, s’il avait été incapable de poursuivre ses études, le directeur n’aurait pas manqué d’en informer le vieux duc. Il arrivait à l’occasion que sa langue fourche, mais Doryan avait mis au point de solides parades destinées à masquer ses hésitations : une quinte de toux, ou encore une gorgée de thé si, par chance il était à table.Le duc ne lui avait jamais envoyé une seule lettre. Doryan supposa qu’il s’était si bien accoutumé à l’ignorer qu’il se moquait éperdument, désormais, qu’il fût ou non la honte de la famille.

Après Paris, Doryan était tout naturellement allé à Oxford, où il s’était taillé une réputation de forte tête. Il ne méritait pas plus ce qualificatif en vérité que n’importe lequel des jeunes gens qui l’entouraient, mais son caractère entier et complaisance avait contribué à lui donner cette image. Doryan n’aurait su dire comment cela était arrivé, mais au fil du temps, il avait remarqué que ces camarades recherchaient son approbation. Certes, il était excellent élève et doté d’une constitution athlétique, mais il comprit rapidement que sa popularité était surtout à mettre sur le compte de son attitude. Parce qu’il ne parlait que lorsque cela était necessaire, on le trouvait arrogant, comme doit l’être un futur duc. Parce qu’il préférait ne s’entourer que des rares amis en qui il avait toute confiance, on le jugeait terriblement sélectifs dans le choix de ses fréquentations, comme doit l’être un futur duc.

Doryan n’était pas bavard, mais quand il parlait, c’était d’une façon spirituelle et percutante avec cette pointe d’ironie mordante qui frappe les esprits et impose le respect. Là encore, puisqu’il ne jacassait pas à tort et à travers comme tant de jeunes aristocrates, on prêtait plus de poids à ses rares déclarations. On lui trouvait une confiance en soi inébranlable et la beauté du diable ; on le considérait comme le parfait exemple de virilité et d’élégance. Les hommes lui demandaient son avis sur toutes sortes de questions…Et les femmes se pâmaient devant lui.
Doryan regardait tout cela avec une certaine incrédulité, mais il savourait ces marques d’admirations. Il prenait de bonne grâce ce qu’on lui offrait, vivait avec insouciance sa vie de jeune homme, et appréciait sans réserve la compagnie des veuves et autres danseuses qui recherchaient son attention, d’autant plus ravi par la perspective que son père ne pourrait que désapprouver ces aventures. Seulement le vieux duc ne désapprouva pas autant qu’il l’avait espéré. Comme Doryan ne l’apprit que plus tard, le duc de Lockwood avait commencé à s’interessait aux progrès de son fils unique. Il avait demandé un compte rendu de ses résultats à Oxford et loué les services d’un espion afin d’être tenu informé des activités de son fils. Et finalement, il avait cessé de s’attendre à trouver dans chaque lettre, la preuve de la stupidité de son héritage. Il serait difficile de dire avec précision quand s’était opéré ce miracle, mais un jour, le duc avait admis que Doryan se débrouillait fort bien dans sa vie. KIncaid en avait été gonflé de fierté. Comme toujours, le sang avait parlé. Il aurait du savoir qu’un Kincaid ne pouvait pas être un imbécile.

Après avoir fini major de sa promotion en mathématiques, Doryan avait quitté Oxford pour s’établir à Versailles, tout comme ses amis. N’ayant aucune envie de résider au près de son père, il avait trouvé une garçonniere en ville. Lorsqu’il avait commencé à sortir dans le monde, un nombre croissant de gens avaient pris ses silences éloquents pour de l’arrogance et son cercle d’amis très restreint pour du snobisme.

Sa réputation fut scellée quand le Beau Brummell, arbitre incontesté de l’élégance vestimentaire et du bon goût, lui avait posé une question assez subtile au sujet de la dernière mode. Brummell s’était exprimé d’un ton condescendant, dans l’espoir manifeste de mettre le jeune lord dans l’embarras. C’était de notorité publique, il n’aimait rien tant que ridiculiser la fine fleur de la France. Feignant d’attacher de l’importance à l’avis de Doryan, il avait terminé sa phrase par un « N’êtes vous pas de mon avis ? »

Un silence religieux était sur le petit groupe qui assistait à la scène. Doryan, qui se fichait éperdument , se contenta de tourner vers lui un œil polaire avant de répondre d’un laconique « non ». Pas d’explication, pas de justification. Un « non » brut et définitif. Puis il avait quitté la pièce. Vingt-quatre heures plutard par un de ces renversements de situation dont la vie a le secret, Doryan était à le nouveau héros de la bonnes société.

La réputation du jeune lord Clyvedon, dont on s’accordait à louer la vivacité d’esprit et le charme insolent était inévitablement parvenue jusqu’aux oreilles du duc. Bien que celui-ci ne cherchait pas à le rencontrer, Doryan en entendit assez au hasard des conversations, pour comprendre que ses relations avec son père, qui avait éclaté de rire en apprenant l’épisode Brummell, avait déclaré d’un ton suffisant : « C’est un Kincaid »

Jusqu’au jours où ils étaient tombés nez à nez dans un bal à Versailles. Et où, sous le regard de son père, Doryan avait perdu tous ses moyens. Oh, ce n’avait pas été faute d’essayer d’être à la hauteur ! Seulement, personne ne possédait comme le vieux duc le don d’anéantir sa volonté . Face à cet étranger qui lui ressemblait tant avec quelques années de plus, Doryan s’était figé, paralysé par l’émotion, muet de stupeur.

Il lui avait soudain semblé que sa langue avait triplé de volume, que ses lèvres ne lui obéissaient plus…Et que son bégaiement s’était en quelque sorte emparé de sa personne entière, lui donnant la désagréable impression de ne pas être à sa place dans sa propre peau.
Mettant à profit l’absence de réaction de Doryan, le duc lui avait donné une accolade assortie d’un « Mon fils ! » vibrant de sincérité.
Le lendemain, Doryan avait quitté Versailles. Il avait compris qu’il ne pourrait échapper à son père qu’à ce prix, et il refusait de se comporter en fils aimant après avoir été renié pendant des années.

En outre, il était fatigué de l’oisiveté de sa vie à Versailles. Malgré sa réputation d’insouciance, Doryan n’avait pas le tempérament d’un authentique débauché. Il avait goûté les joies de la nuit tout autant que le petit cercle de jeunes aristocrates qui l’entourait, mais après trois ans à Oxford et une saison à Versailles, la ronde sans fin des fêtes et des aventures était devenue une pénible routine. Ensuite, on lui avait confié une mission par le roi, dont il garda le secret professionnel. Voilà comment il était parti .

A présent il était de retour, et ravi de l’être. Que c’était apaisant de rentrer au pays ! Le prinptemps Versaillais était un baume pour son âme..Sans compter qu’après six ans de pérégrination en solitaire, c’était sacrément bon de retrouver ses amis.
A pas de loup, il s’engagea dans un couloir qui menait vers la salle de ball. Il n’avait pas voulu se faire annoncer de peur d’attirer l’attention sur lui. Sa conversation avec son ami l’avait conforté dans sa résolution de se tenir à l’écart des mondanités Versaillaises.
Doryan n’avait pas la moindre intention de se marier. N’étant pas à la recherche d’une épouse, il n’avait donc aucune raison hanter les salons de Versailles.

S'il faisait ce soir une entorse à cette règle d'or, c'était par pure loyauté envers lady Danbury. Il n'avait pas oublié les bontés dont celle ci l'avait entouré dans son enfance, et il avait un faible pour cette vieille dame aux manières directes. Cela eût été fort incorrect de ne pas répondre à son invitation, d'autant qu'elle avait ajouté sur la carton d'invitation quelques lignes de sa main, dans lesquelles elle se réjouissat de son retour au bercail.

Doryan, en famillier de la demeure , était entré par une porte de service. si tout se déroulait comme prévu, il pourrait se glisser en toute discrétion dans la salle de bal, présenter ses hommages à la maitresse de maison et s'eclipser aussitôt.....


Le démon est de retour!!!!
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime06.09.09 23:05

J'espère que cette fois ma fiche va vous satisfaire Smile

Je parle de sa jeunesse quand il est adulte dans la derniere partie, je vous souhaites bonne lecture Wink
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime02.10.09 7:45

Avec beaucoup de retard, je voulais te dire que c'était un très bel effort. J'ai bien aimé ce que tu as ajouté.

Pour moi, tu es validé. Wink
Tu peux procéder officiellement aux diverses demandes, en espérant que tu nous excuses cette lenteur... Embarassed
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MessageSujet: Re: Doryan de Lockwood   Doryan de Lockwood Icon_minitime

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