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| Sujet: Eric de Branford [Un PERSONNAGE IMPORTANT dans la nouvelle vie de Megan] [LIBRE] 18.08.09 18:15 | |
| Eric de Branford Les acteurs aux choix:
justin hartley
peter facellini
David Boréanaz:
Nom et Prénom : Eric de Branford, comte. Age : 28 ans Rang : Comte et Espion pour le compte du roi Liens : Rencontrant une mystérieuse jeune courtisane, le visage masqué, Eric ne put voir son visage mais son regard envoutant dans le bureau de son hôte. Il ne savait qui elle était, mais il avait en sa possession un bijou lui appartenant..Aucun repos ne lui sera accordé tant qu'il n'aurait pas retrouvé cette femme, qui possédait un pouvoir sensuel sur lui...Il veut encore sentir la chaleur de ses lévres contre les siennes..Hanté pa l'image de cette femme, Eric de Branford regarde tous les visages des jeunes courtisanes de la cour, espérant la retrouver...
Caractère : Passionné, manipulateur, discrèt, sadique par certain côté, séducteur.
Histoire :Fils d'un comte, il est maintenant l'héritié du domaine Branford en Irlande. A vous de créer son histoire, mais si vous avez besoin , mp moi
Petit scénario de la rencontre entre Eric et Megan:
- Spoiler:
Clic.
La petite tige de métal chatouillait le mécanisme, mais la serrure ne s’ouvrit pas pour autant. La silhouette accroupie devant le tiroir du bureau retroussa la manche de son manteau et fit une nouvelle tentative de sa main gantée. Clic. clic. Toujours pas de succès.
-Nom d’un chien ! Le juron avait été proféré à voix si basse qu’il ne fit pas plus de bruit, dans la pièce, que le murmure des tentures damassées qu’agitait la brise s’engouffrant par la fenêtre ouverte. -Vous vous y prenez très mal.
La main gantée se figea sur la serrure. Puis la silhouette se retourna, révélant un visage masqué par un loup soie noire. La trop faible lumière dispensée par le clair de lune empêchait le comte de Branford de distinguer la couleur des yeux qui se cachaient derrière ce masque de carnaval. D’autant que l’acuité de sa vision était quelques peu malmenée par l’alcool qu’il avait ingurgité. Cependant, l’ébriété n’avait pas enlevé au comte toute sa perspicacité. Les courbes gracieuses qu’il devinait sous le manteau noir laissaient augurer qu’il ne s’agissait pas là d’un cambrioleur ordinaire…
-Je vous suggère de tenir la tige métallique entre le pouce et l’index, ajouta t-il. Et en se levant du fauteuil où il était assoupi, il traversa la pièce avec une étonnante rapidité et vint s’accroupir à côté de la visiteuse. -Comme ceci, reprit t’il en s’emparant de l’objet que la jeune femme tenait à la main. N’obtenant pas plus de succès pour ouvrir le tiroir, il examina de plus près l’objet et s’esclaffa.
-Pas étonnant que vous n’y arriviez pas..Une épingle à cheveux ! Non contente d’être assez inconsciente pour tenter de cambrioler notre hôte alors qu’il est chez lui, vous n’avez même pas la présence d’esprit de vous munir des bons outils ! Les prunelles, derrière le masque brillèrent d’indignation. Maintenant qu’il était plus près, Branford pouvait distinguer leur couleur. Elles étaient vertes. D’un vert de jade, avec des reflets ambrés.
-je n’ai pas besoin de vos lumières pour savoir qu’une épingle à cheveux n’est pas l’idéal, répliqua telle d’un ton sarcastique. J’avais pris soin de m’équiper avant de venir mais mes outils sont tombés pendant que je grimpais pour atteindre la pièce… -je ne suis pas assez ivre pour me satisfaire d’une aussi piètre explication, grommela Branford. Il n’était pas non plus assez ivre pour ne pas s’apercevoir que la jeune inconnue avait rougi, du moins pour ce qu’il pouvait voir de ses joues, cachées, au bas du masque. Cette découverte le titilla étrangement.
-De toute façon, vous n’êtes pas une professionnelle, décréta le comte avec arrogance. L’élocution de l’inconnue trahissait une naissance aristocratique, et un fort accent prononcé écossaise. Et son manteau ne pouvait appartenir à une fille du peuple. C’était un vêtement d’excellente qualité. Quand à sa chevelure dissimulée sous la capuche, elle dégageait une fragrance subtile lavande, qui ne pouvait provenir que des meilleurs parfumeurs de la ville. La raison de sa présence en ces lieux et dans ces circonstances pour le moins inattendues, n’en étaient que plus intrigantes. Ignorant les dires du comte, l’inconnue releva le menton d’un air de défi.
-Faites-moi le plaisir de vous écarter. Vous bouchez le peu de lumière. Branford se recula légerement, mais resta accroupi à côté d’elle. -Vous n’avez pas peur que je donne l’alarme ? -alertez toute la maison si ça vous chante, marmonna t-elle alors qu’elle avait repris ses manœuvres avec le tiroir
Jusqu’à la rencontre avec cette inconnue, la soirée s’était révélée catastrophique. Comme la plupart des soirée qu’il avait passées depuis son retour à Versailles, du reste. S’il avait accepté de se rendre au diner du marquis, c’était uniquement parce que la compagnie d’étranger lui était encore préférable aux heures solitudes dépressive. Mais il avait vite regretté son choix..Le marquis n’était qu’un vulgaire soudard. Et la partie fine n’était pas pour lui plaire, malgré les rumeurs peu flatteuses qui couraient sur sa moralité. Oh, certainess de ces rumeurs n’étaient pas dénuées de fondement, en vérité. Sa passion des cartes et son penchant supposé pour séduire les femmes mariées étaient à peine éxagérés. Quand à son habileté au tire, comme au maniement de l’épée, les deux gentlemen qui l’avaient récemment croisé sur le terrain de duel aurait pu témoigner, si leurs blessures ne les avaient obligés à garder le lit.
Cependant, la perspective de terminer la soirée au milieu d’une orgie à même le tapis du salon ne l’avait pas interessé. Branford préférait choisir librement ses partenaires. Et il n’avait pas besoin de témoin pour ses étreintes charnelles. Il avait donc commencé à boire, puis il était discrètement monté à l’étage, dans l’intention de s’octroyer quelques verres supplémentaires avant de s’éclipser. Sauf que maintenant, il n’avait plus l’intention, et envie de partir.
-Essayez encore, en donnant une impulsion avec votre index. Joignant le geste à la parole, il guida la main de la jeune femme. La serrure finit par céder. -Voilà…Il souriait, espérant un remerciement, mais il en fut pour ses frais. L’inconnue s’empressa de fouiller dans le tiroir ouvert.
-Que cherchez vous ? demanda t-il. Dunster vous aurait il refusé un bracelet qu’il vous avait promis ? Ou aurait il négligé d’en payer la facture ? L’inconnue le fusilla brièvement du regard, avant de continuer sa tâche. Elle avait sorti une liasse de papiers qu’elle examinait attentivement.
-Si vous m’expliquiez….. ? Du bruit, dans le couloir, interrompit la question de Branford. Des pas se dirigeaient vers la chambre, dans un concert d’exclamations. -Damnation ! s’exclama la jeune femme qui s’était redressée, les documents serrés dans sa main. Elle inspecta la pièce du regard, à la recherche d’une cachette, avant de paraître jeter son dévolu sur les draperies qui encadraient la fenêtre.
-Trop tard….murmura Branford, convaincu qu’elle n’arriverait pas à les atteindre à temps. Quelqu’un, dans le couloir, tournait déjà la poignée de la porte. Pour quelque étrange raison, il se crut obligé de venir en aide à la jeune inconnue. Il lui attrapa le bras. -Lachez moi…. Elle n’eut pas le temps d’en dire davantage. Branford s’était emparé de ses lévres. Ignorant les protestations étouffées de l’inconnue, il la souleva par la taille pour l’asseoir sur le bord du bureau, sans cesser de l’embrasser. Tandis qu’une main, il la tenait serrée contre lui, de l’autre il retroussait ses jupes sans vergogne. Il nota au passage, qu’elle avait les jambes longues et fines. Son audace emplifia la fureur de l’inconnue. Elle voulut le repousser mais il l’embrassa avec fougue.
-Et bien ! fit une voix depuis la porte. J’aurai dû me douter que la réputation de Branford n’était pas usurpée ! Il n’a pas mis longtemps à chevaucher une femelle.
Du coin de l’œil, Branford aperçut le marquis Dunster, accompagné d’un de ses amis.
-On dirait que cette sauvageonne vous donne du fil à retordre ; continua Dunster voyant la femme se débattre. Quand vous aurez réussi à lui mettre une selle sur les reins, vous pourrez peut être me passer les rênes. -Trouvez vous d’autres montures, messieurs. Je ne suis pas près d’avoir fini de dresser celle-ci…
L’inconnue eut un haut de cœur. Craignant qu’elle ne se livre à un éclat, Branford la secoua par les épaules. -Tenez vous tranquille, idiote, lui murmura à l’oreille. Branfort se tourna vers les hommes.
-Donc messieurs, si vous étiez assez aimables pour refermer la porte derrière vous… -Vous n’aimez pas partager à ce que je vois, répliqua Dunster..C ‘est bien dommage…
-Allez, venez, Milord, fit la catin en tirant le marquis par le bras. Et un dernier regard pour la silhouette en partie cachée par Branford, elle ajouta avec mépris. -j’ai des amies en bas, qui auront mieux à vous offrir que ce sac d’os. La porte se referma sur eux, poursuivis par les rires de ces gens, laissant le couple.
-Espèce de sale goujat ! éclata celle-ci et elle lui assena une gifle bien sentie. Nom d’un chien ! Pesta Branford, éberlué. Où donc cette femme avait elle appris à frapper aussi fort ? -Vous pourriez me témoigner plus d’égards, jeune ingrate ! je vous ai sauvé la mise ! -Vous avez surtout failli ravir ma vertu !
En disant cela, elle s’aperçut que ses jupes étaient toujours retroussées, et , rougissante, elle s’empressa de remettre de l’ordre dans sa toilette, avant de sauter à bas de son perchoir. Branford, qui massait la joue, ne put s’empêcher de s’esclaffer.
-Ma chère, si j’avais brigué votre vertu, elle serait déjà en ma possession. -Arrogant personnage ! Comme il lui tenait toujours le bras, elle voulut se libérer. - Lâchez-moi ! siffla telle entre ses dents. Je ne tolérerai pas vous me touchiez une seconde de plus.
-Je ne vous relacherai pas tant que vous n’aurez pas répondu à quelques questions.
Branford avait froncé les sourcils, pour l’intimider. D’ordinaire, ce genre de regard suffisait à mettre au pas les soldats qu’il avait sous ses ordres, ou les traitres qu’il voulait soumettre à un interrogatoire. Il n’y avait pas de raison que ça ne marche pas avec une jeune femme, si effrontée soit-elle. -Pour commencer, reprit-il, j’aimerais savoir qui vous êtes. Et ce que vous êtes venue chercher dans ce tiroir. Son expérience militaire, cependant, ne l’avait pas préparé à recevoir un coup de pied dans le tibia.
-Par l’enfer !
L’inconnue profita de l’effet de surprise pour s’enfuir vers la fenêtre, prenant au passage le carnet, posé sur le bureau. Ses réflexes ralentis par l’alcool, Branford voulut l’attraper par le col de son manteau mais ses doigts ne saisirent que le vide…Enfin pas tout à fait, il se retrouva avec une chaîne en or dans la main. En se brisant, le bijou laissa échapper une médaille, qui tomba à terre.. Pendant ce temps, l’inconnue avait bondi sur le bord de la fenêtre et son manteau flottant autour d’elle comme une corolle, elle sauta dans le vide.
-Bon sang de bon sang ! Ecœuré, Branford la vit disparaître dans les ombres du parc. Lui, que l’on surnommait le chat noir, le meilleur espion de l’Angleterre, joué par une femme ? Cette idée lui fit plus d’effet qu’un sermon moralisateur. Si une créature du sexe faible parvenait à le duper aussi facilement, il était grand temps qu’il arrête l’alcool ! Après un dernier regard en direction des bosquets, il referma la fenêtre. Un reflet métallique attira soudain son regard et il se souvint du médaillon destiné à être par un homme. Malgré la platine de l’âge, qui avait émoussé sa gravure, Branford put discerner un blason. A qui donc pouvait appartenir ce bijou ? A un mari ? Un amant ? Quoi qu’il en soit, grâce au blason, il serait facile de découvrir son origine. Partant de là, Branford était convaincu d’arriver à percer l’identité de la jeune femme. Il retrouva le sourire. L’inconnue avait peut être gagné la premiere manche, mais la bataille ne faisait que commencer…
Venez jeter un coup d'oeil dans la fiche de Megan si vous voulez plus de détails
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