Marie-Thérèse d'Autriche, Reine de France [Terminée]

Invité

Marie-Thérèse- D'AUTRICHE
_______ ft. Jennifer Morisson
Marie-Thérèse d'Autriche, Reine de France [Terminée] 2ue1end

►Âge: Marie-Thérèse est âgée à l'heure actuelle de 28 ans. En effet, elle a vu le jour en 1638.
► Titre: Aujourd'hui, Reine de France, la jolie demoiselle a été également Infante d'Espagne.
► Origines: Espagnole, car son père n'est autre que Philippe IV, roi d'Espagne et du Portugal et Française par sa mère, Elisabeth de France.
► Situation Maritale: Marie-Thérèse a épousé Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz en 1660, quittant définitivement Madrid et sa famille pour la Cour de France. Versailles et ses merveilles l'attendant -théoriquement- au bout du chemin.

« Il était une fois ... »

La dernière héritière

Elle avait 8 ans. La petite Marie-Thérèse, toute vêtue de noir mais d'une manière luxueuse, cela allait de soir, se tenait au côté de son père en ce jour funeste. Nous sommes en 1646, dans le royaume d'Espagne. L'Espagne, Marie-Thérèse y vivait depuis sa naissance, quelques années plus tôt, à Madrid. Elle n'aurait du avoir aucun motif de se plaindre, la jeune enfant blonde. Fille de roi, elle vivait dans un luxe certain et était entouré des plus intéressantes personnes du royaume, des plus nobles sujets de son royal père.
Mais ce matin, son cœur de petit fille se serrait douloureusement. Pas une larme ne coulait sur ses joues, mais elle parvenait difficile à se maîtriser. Son éducation avait été stricte, rigide et profondément catholique. Du haut de ses 8 ans, la petit infante savait que Dieu, dans sa grande bonté, n'avait repris son frère Baltazar Carlos que pour qu'il puisse profiter de ses félicités au Paradis. Car le jeune prince y méritait sans aucun doute une place. Il était le seul héritier mâle de l'union de Philippe IV et d'Élisabeth de France. Mais désormais, il était mort.
La petite Marie-Thérèse releva le visage vers son père, très digne, dans un costume digne des plus grands. Il n'abaissa pas son regard vers la petite fille, sa fille, son unique héritière, mais Marie-Thérèse savait qu'il comptait sur elle pour lier de liens puissants avec d'autres dynasties. Son père le lui avait dit et répété. Elle reporta son regard vers le sol et sentit bientôt une lourde main peser sur ses épaules. Celle de son père.
Profondément pieuse, elle mettait l'obéissance et le respect à ses parents au-dessus de tout. Malheureusement, il ne lui restait que son père, car sa mère, Élisabeth, était décédée deux ans plutôt.
Même du haut de ses huit ans, Marie-Thérèse savait qu'elle devrait faire un mariage de convenance. Cela n'arriverait sans doute pas demain, ni dans les jours suivants, mais tôt ou tard, elle devrait faire son devoir.
L'office terminée, le roi, accompagné de sa fille qui suivait à quelques pas, sortit de l'Église. Le soleil brillait dehors et la petite fille, attirée par un objet qui luisait au soleil, rata une marche et tomba sur les genoux. Maladroite, elle l'était depuis toujours, mais ce jour-là, elle s'en voulut amèrement. Un sentiment étrange, chez une jeune enfant, mais plus de vingt ans ensuite, Marie-Thérèse se rappellera la honte qu'elle avait éprouvé à cause de cette chute.
Elle s'était relevée rapidement et s'était réfugiée dans sa chambre. Mais sa gouvernante, qui tenait pour fait vérifié que l'éducation doit être faite avec sévérité, vint vite la disputer de sa maladresse. Elle ne mangea pas ce soir-là, pas par punition, mais par pénitence. Et se coucher le ventre creux se révéla être très difficile... Le lendemain, la petite princesse se devrait de reprendre sagement ses études, somme toute assez basique, on ne lui demandait pas de maîtriser les science avec exactitute, mais tout au plus de savoir lire, écrire et compter. Sa gouvernante veillerait également sans doute à lui enseigner l'étiquette et les bonnes manières. La Danse serait également au programme tout comme la musique, même si la eptite fille n'y avait pas beaucoup de prédispositions.

Invité

Un mariage d'amour ou de convenance?

L'avenir de Marie-Thérèse avait toujours été plus ou moins tracé. Elle savait qu'elle devrait bientôt faire son devoir en contractant un mariage de convenance avec un grand d'Europe, dans le but non dissimulé de forger des alliance dynastiques. Mais alors qu'on parlait depuis des années de fiançailles non officiels avec les Habsbourg, issus de la branche autrichienne impériale, c'est finalement au roi de France, Louis XIV, qu'on l'avait destiné. Marie-Thérèse en avait d'ailleurs était convaincu depuis de longues années. Depuis son adolescence, sans doute même, ce cousin germain l'avait en quelque sorte charmé par sa puissance et sa renommée et avait même accepté qu'on envoyât à son futur époux une mèche de ses cheveux blonds pour prouver sa blondeur naturelle. Louis l'avait d'ailleurs comblé de présents et de lettre en tout genre avant leur mariage, comme son grand-père, Henri IV l'avait fait avant lui. Grand-Père et Petit-Fils dans une même vision de la femme, à ce qu'il semblât. Toujours était-il que la jeune infante acceptât de bon gré son mariage. Si il pouvait lui apporter l'amour, elle serait la plus heureuse des jeunes femmes...
Le 9 juin 1660 devait mettre son bonheur à son comble. Oui, elle épousait le Roi, Louis, dans la belle église de Saint-Jean-de-Luz. Âgée de 22 ans, Marie-Thérèse voyait dans ce mariage un moyen d'échapper à sa belle-mère de quatre années son aînée et avec qui elle ne s'entendait pas. Plutôt discrète, voire même effacée, elle craignait de ne point avoir l'étoffe d'une Reine. Elle ne parlait pas le français et cette Cour dont on parlait tant l'effrayait. Mais, elle ignora ses peurs infantiles et se concentra sur la cérémonie. Il ne fallait pas qu'elle fasse de faux pas, c'était une chose qu'elle ne pouvait envisager. Elle avait pu rencontrer son futur époux quelques jours plus tôt, et elle en avait gardé un très bon souvenir. La jeune espagnole était sous le charme de son fiancé...
La jeune fille, avant de prononcer ses vœux et alors qu'on la préparait, avait encore raconté à sa femme de chambre et ses suivantes combien elle admirait le Roi:
-Oh, si vous saviez...Je sens quelque chose entre nous...Dieu a certainement voulu favoriser notre union. Sa Majesté, mon futur époux est tellement prévenant. Regardez ce qu'il m'a encore fait parvenir dernièrement!
Elle désigna d'un geste léger un magnifique coffret à bijoux et sourit de bonheur. Son avenir semblait des plus heureux. Elle porterait les enfants de son époux et surviendrait à son bonheur... La docile Marie-Thérèse ne pensait pas qu'il lui faudrait également faire preuve d'esprit et de culture pour plaire au Roi... Une chose difficile lorsqu'on ne parle pas la langue française à la Cour du Roi de France...
La jeune femme pénétra dans la chapelle aussi émue qu'on pouvait l'être en de pareilles circonstances et c'est d'une voix basse, un murmure même, qu'elle réussit à prononcer les paroles solennelles qui seraient la première étape d'un mariage aussi important. Elle n'était plus en Espagne et lorsque la cérémonie fut terminée, c'est une jeune femme en plein doute que les suivantes préparèrent pour la nuit. La nouvelle Reine de France était née.

Invité

Une reine délaissée...

Cela aurait pu être une soirée très agréable. Oui, mais pour la jeune reine Française, les soirées festives à Versailles ne l'étaient pas souvent... On la moquait, on la ridiculisait même. On pensait qu'elle ne comprenait rien. Mais la jeune Reine n'avait rien d'une oie. Si elle ne brillait pas par ses connaissances, elle pouvait mettre en avant son sens de l'humain et sa patience légendaire.
Cependant, la jeune femme gardait au fond d'elle une certaine fierté. Il lui était donc interdit de montrer combien, oh oui combien, elle détestait qu'on la gave de rumeurs sur son époux, Louis XIV et de ses nombreuses maîtresses. Si elle l'avait voulu, elle aurait pu, elle aussi, raconter ses merveilleux moments qu'elle passait avec Hector de Valois. Mais si il était de bon ton d'avoir des maîtresses pour un homme, cela aurait à coup sur était de fort mauvais goût pour son épouse. Et même plus, il ne faisait nul doute que Marie-Thérèse aurait été répudiée et traînée dans la boue. Peut-être même excommuniée … Oh, à cette pensée, la jeune femme frissonna. Non, tout mais pas cela. C'était aussi cette idée qui l'avait tenu tant de temps loin de cet homme, qui pourtant, la mettait en émoi depuis des mois.
Inès de Valencia, qui était sa suivante depuis quelques temps, toussota doucement pour sortir la jeune Reine de ses pensées. Elle devait maintenant s'apprêter pour ce bal. Soit, elle savait qu'elle n'avait guère le choix et se prêta de bonne grâce aux essayages de sa dame de compagnie qui était aidée de quelques soubrettes. Une robe de grande beauté, bien que trop surchargée, à son habitude, lui fut présentée. Elle était coupée dans un tissu somptueux et était d'une chatoyante couleur bleue. La France avait subi un deuil tragique quelques mois plutôt et Marie-Thérèse remettait depuis peu des couleurs. En effet, sa belle-mère, son unique appui était décédée et la jeune Reine avait tenu à porter son deuil dans les règles de l'art, par respect et peut-être aussi, par amour...
Elle l'enfila donc avant de demander à une soubrette, d'une voix douce, d'aller chercher la parure qu'elle avait choisi pour ce soir.
Elle traitait les gens avec miséricorde, quelque soit leurs origines. Elle allait même jusqu'à doter de jeunes filles pauvres et allait visiter des hôpitaux. Bien entendu, tout cela était motivé par la religion, mais Marie-Thérèse avait un fond réellement doux et respectueux. D'ailleurs, elle cherchait toujours un moyen de remercier un chevalier,RAPHAËL DE SANCERRE, qui l'avait réellement sauvé d'un grand danger. La Reine avait en effet été attaqué lors d'un déplacement en carosse et ce jeune homme lui avait permis de garder la vie sauve et elle lui en serait éternellement reconnaissante. La reconnaissance d'une Reine n'a pas de prix, mais la jeune femme ne parvenait à trouver commment le remercier de la manière la plus juste.
Il était maintenant l'heure de partir et la jeune femme se leva de son siège pour se diriger vers les Salons. Avec un peu de chance, elle croiserait même Hector …
Mais lorsqu'elle arriva dans les Salons de Versailles, elle eut le malheur d'apercevoir Lena de Laval. Cette jeune fille l'agaçait et Marie-Thérèse se détourna. Elle se consola avec une tasse de chocolat et bavarda un instant avec Inès avant d'apercevoir quelqu'un qui lui donnait beaucoup de bonheur. Paolo de Murcia, un compatriote qui lui amenait régulièrement de superbe toile qu'elle achetait parfois à prix d'or. Elle plaisanta quelques minutes avec lui puis rejoignit sa petit cour, comme elle se plaisait à le dire. Elle avait fait son devoir et pouvait maintenant se laisser un peu aller.

Invité

« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

► Un paradis ou un enfer versaillais ?

La jeune Reine de France devrait pouvoir dire que le lieu où elle vit est semblable au Paradis mais n'oublions pas qu'ici il est question de la pauvre Marie-Thérèse d'Autriche. A Versailles, elles est moquée, humiliée, épiée. Cela ne ressemble en rien à l'Eden. Gardant un peu de fierté, elle tâche de ne pas montrer sa peine, mais son regard triste lorsqu'elle aperçoit une conquête du Roi, son humiliation quand elle entend les railleries qui se murmurent lorsqu'elle traverse une pièce de sa démarche, certes pas gracieuse, mais du moins, naturelle, montre bien qu'elle est touchée. Peu à peu, la jeune Reine finit par se renfermer sur elle et ne s'égaie qu'en présence du Roi ou de quelques unes de ses suivantes les plus proches. Elle parle peu mais lorsqu'elle ouvre la bouche, elle prend garde à chaque parole qu'elle dit. Versailles est pour elle un lieu de réserve et de complot où elle ne parvient que difficilement à trouver sa place, malgré sa docilité pour son époux.
Avant son arrivée à Versailles, Marie-Thérèse avait entendu des merveilles sur son luxe, ses fêtes enjouées, mais vu de l'intérieur, elle a vite déchanté. Elle se console grâce au chocolat, une boisson qu'elle a elle-même introduite et qu'elle boit en assez grande quantité.
Il y a pourtant quelque chose de très grande valeur à Versailles pour la Reine. Son fils, Louis, le Dauphin qu'elle aime passionément, malgré qu'elle ne puisse l'éduquer comme elle l'entend. Là encore, sa docilité envers son époux prend le pas sur son affection pour son fils, unique enfant vivant de leur union.

► Vérité ou fantasme du complot ?

L'idée du complot en elle-même ne paraît pas fantasque à Marie-Thérèse qui a compris depuis longtemps que Versailles est un nid de vipères. Elle sait que tous rêvent d'une chose, ou presque, devenir roi à la place du Roi. Elle pensa néanmoins, que son cher époux, Louis, a les choses bien en main. Elle n'envisage pas une seconde qu'il puisse perdre le trône. D'autant plus que si pareille chose arrivait, elle aurait sacrifié sa vie pour rien. Pour Marie-Thérèse, il ne peut donc pas avoir de finalité. De plus, son entourage prend garde à ne point la mêler de politique.
Et pourtant ... Elle a pour amant Hector de Valois, un nom qui aura sans doute son importance plus tard.

► Plutôt colombe ou vipère ?

Marie-Thérèse a un tempérament doux et placide de nature. Il ne lui viendrait donc pas à l'idée de colporter des ragots blessants ou méchants, mais elle prend volotiers part aux cancans de la Cour, les amours, les grossesses de la Cour n'ont pas de secret pour elle. Elle prend plaisir à écouter ses suivantes et se permet même parfois de lancer un ou deux potins.
Cependant, elle refusera scupuleusement qu'on moque les autres trop méchamment... A part si ces moqueries concernent ses ennemies personnels.
Elle prendra bien garde également à ce que le Roi n'en sache rien. Elle doute qu'il apprécierait le procédé.
Lorsque ces ragots concernent les maîtresses du Roi, lle écourte de suite la concersation et refuse d'en écouter un seul mot. Elle n'a guère besoin qu'on enfonce le couteau dans une plaie déjà béante.

« Plus bas la révérence, plus bas. »

► Prénom/pseudo: Chloé
► Âge: 16 ans
► Présence sur le forum: Régulière
► Code du règlement: Longue vie au Roi
► Suggestion: Aucune pour le moment Smile

► **Date d'inscription** : 26/08/2006

Mon épouse ! cheers

Bienvenue parmi nous! Ta fiche est simple mais complète, les liens ainsi que tout le reste. Je valide donc sans soucis !
Tu peux passer à la gestion pour rangs, liens ... et après bien sûr jouer. Bon jeu su le forum.