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 Une journée paisible

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MessageSujet: Une journée paisible   Une journée paisible Icon_minitime15.08.09 10:58

Marie-Thérèse d'Autriche n'appréciait guère la vie de château. On pouvait même dire qu'il ne lui était pas facile, absolument pas évident de se conformer aux exigences de la Cour. Pourtant, lorsqu'on était l'épouse du souverain le plus puissant d'Europe, il fallait répondre au standing de son temps. Mais, pour Marie-Thérèse, ce n'était pas chose facile. Elle peinait à rentrer dans le rang et craignait que son époux la trouve indigne de son rôle et ne la répudie.

C'était pour lui et uniquement pour lui qu'elle faisait tout ses efforts. Et puis, avouons-le, un peu pour son fils. Elle ne voulait pas qu'on rie d'elle, mais sa foi parvenait à chasser ses rires moqueurs si ils commençaient à devenir trop important. Elle pouvait alors s'enfermer dans la prière. Murer dans le silence des mots, elle parvenait à retrouver le contrôle d'elle-même. Tous la disaient sotte car son français était approximatif. Mais personne ne prenait garde au fait qu'elle s'était, somme toute, considérablement améliorée depuis 6 ans. Elle avait encore cet accent qui étonnait souvent, mais ce n'était plus si marqué, ni si risible.


Ce matin-là, elle s'était levée assez tard et avait bu une tasse de chocolat pour se donner du courage. Elle devrait tenir sans faillir ce nouveau jour qui lui était offert. Elle bavardât tout en se préparant avec l'aide de Inès de Valencia et de ses autres dames de compagnie. Elle s'entendait bien avec Inès et elle lui rappelait son Espagne natale qu'elle aurait voulu revoir. Mais une Reine de France ne peut avoir ce genre de folies. Elle enfila donc une luxueuse robe d'une couleur ivoire. Délicatement brodée sur le corsage, cette robe était élégante et seyait plutôt bien à Marie-Thérèse. Elle prenait plus de soin à sa toilette depuis quelques temps.

Depuis, en fait, qu'elle avait commencé à être l'objet des attentions d'Hector de Valois. A cette pensée, elle eut un frisson. Si son mari l'apprenait un jour … Elle n'osait imaginer ce qu'il dirait, ce qu'il penserait. Elle craignait tant son mari, qu'elle n'osait même pas s'en confesser, de peur que le prêtre n'en parlât à son époux. Après tout, Louis était roi de droit de divin. Elle s'épanouissait par cet amour clandestin, mais en face de son époux, elle ne savait que dire, que faire. Elle se sentait mal à l'aise, gênée. Elle n'était pas auparavant franchement à l'aise avec Louis, mais désormais, c'était plus difficile encore. Et il n'était pas dans le caractère de Marie-Thérèse de duper qui que ce soit. Elle était attachante, avec son honnêteté et sa bonté presque angélique.

Mais l'ange avait sauté le pas et quand elle se regardait dans une glace, ce qui n'était pas chose rare à Versailles, elle ne pouvait s'empêcher de penser à l'acte odeur qu'elle avait commis. Et à chaque fois, elle se disait qu'il ne faudrait plus que cela arrive. Elle se devait d'être fidèle.

Mais la fidélité due à un être que l'on n'aime point est difficile. Très difficile même! Comme toute jeune femme, la Reine de France rêvait d'amour et les mots doux d'Hector de Valois comblait cette partie de son âme.

Elle devrait apprendre, selon toute évidence, à cacher ses sentiments si elle ne voulait pas que Louis se rende compte de quoi que ce soit.

Une fois sa toilette achevée, elle se rendit dans les appartements du Dauphin où elle put passer un petit moment à ses côtés. Certes, pas seule, mais près de lui tout de même. C'était la seule chose qu'elle avait fait de bien en tant que Reine et sans doute aussi la seule chose dont on se souviendrait dans quelques années. Marie-Thérèse, le ventre du trône de France.

Elle avait perdu deux petites filles et en gardait un souvenir douloureux. Certes, c'était chose courante, mais la perte d'enfants étaient toujours une chose délicate et dure à vivre. Elle espérait tant avoir un autre enfant … Une fille qu'on ne lui arracherait pas dès la naissance pour l'éduquer comme il en avait été du petit Louis. Ceci fait, elle avait mangé, seule, comme à son habitude. Le midi, Louis XIV mangeait seul et Marie-Thérèse avait pris l'habitude de manger avec quelques uns de ses dames de compagnie les plus proches à ce repas. Il lui faudrait supporter la présence de la Cour, le soir.

Après le repas, elle était restée ses appartements, avec ses plus proches compagnes et elles étaient toutes en train de faire une partie de piquet. Un jeu que Marie-Thérèse appréciait assez, bien qu'on ne misât pas d'argent chez elle. Elle souriait et riait même aux remarques d'Inès.

La Reine, sous ses dehors sages et paisibles aimait à rire et ne s'en privait pas bien qu'elle n'eut guère l'occasion de le faire avec son époux, tout occupé qu'il était.




[Pour l'heure à laquelle tu arrives, tu as carte blanche, Marie-Thérèse passera l'après-midi à jouer ainsi avec ses dames de compagnie. ]
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Louis XIV


Louis XIV

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...
Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amour
Discours royal:



ADMIN ROYAL
L'Etat, c'est Moi

Âge : 28 ans
Titre : Roi de France
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Date d'inscription : 26/08/2006


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MessageSujet: Re: Une journée paisible   Une journée paisible Icon_minitime04.11.09 14:22

Les jours se succédaient et se ressemblaient sans pour autant reproduire les mêmes faits que la veille. Comme chaque nuit, Louis dormait peu, tiraillé par ses insomnies et ses profondes réflexions. Une journée ne suffisait jamais à tout faire, voir, saluer, penser, écouter. Le soleil devrait tenir plus longtemps dans le ciel et les individus être plus résistants quant à leur journée plus longue. Prendre exemple sur le monarque lui-même, dormant peu et veillant tard avec une journée remplie de cérémonies et choses à faire. Il était encore jeune mais tiendrait-il ce rythme lorsqu'il sera vieux ? Il détestait penser à la mort bien que celle-ci est impossible à contrecarrer, tous viennent à mourir, que ce soit dans un lit au Louvre entouré de sa famille ou seul dans une rue parisienne déserte, mourir seul et sans personne … Après tout, Louis avait perdu sa mère, peu jeune certes mais Anne d'Autriche avait toujours fait bonne figure à cacher sa fatigue lors de la Régence, à haïr ces complots qui en voulaient à son fils, puis après nouvelle fatigue lorsque son aîné grimpait sur les toits de Saint Germain pour satisfaire un insatiable appétit tandis que le cadet courait après les garçons déguisé en demoiselle, perruque blonde sur la tête. Pour l'instant, son fils ne lui posait pas de problème, juste cette absence de locution, cette timidité dont il ne sortait que pour s'excuser de ses quelques maladresses. Louis le Dauphin n'avait après tout que cinq ans, l'âge où le monarque était déjà sur le trône. Encore une mort qui avait bouleversé sa vie, son père partit trop tôt et lui laissant en héritage un royaume plein de crabes qu'il devrait gouverner une fois majeur. Le roi ne voulait pas cela pour son fils, ni pour lui. Trop jeune pour mourir, couvert de pustules à sentir le sapin et voir ces visages hypocrites priant faussement pour sa santé, et vraiment pour sa mort. Il y avait tant de choses encore à construire, à détruire, à agrandir. Et il fallait éduquer le Dauphin, ce que Louis avait décidé de le faire lui-même, enfin aidé par de grands percepteurs, mais il décidait de la manière de procéder et ce qu'il fallait enseigner. Pour le moment, son aîné, et unique enfant vivant, se voyait corriger les doigts pour ses fautes en latin, ce qu'il tient de son père. On ne peut renier le sang coulant dans leurs veines.

Il était tôt encore, le soleil se levait à peine au lointain, juste quelques traces orangés, comme si le soleil lui aussi préparait son entrée comme Louis le faisait lors de son lever. Mais là, il n'avait pas envie de faire semblant de dormir encore. Il aimait se lever et s'habiller seul avant le lever officiel, en particulier pour aller piquer les fruits du verger de La Quintinie, puis il se recouchait pour son lever. Et s'il le faisait aujourd'hui ? Après tout la journée serait rude, il fallait préparer la guerre que Colbert ne voulait car elle coûtait trop chère mais que ce jeune marquis de Louvois, déjà bien belliqueux pour son jeune âge, voyait nécessaire. Alors Louis se vêtit et grâce aux nombreux passages, ne se fit pas voir pour se faufiler jusqu'au potager. La Quintinie avait trouvé le moyen, grâce à la création d'une serre, de faire pousser des figues, fruit préféré de son Altesse, toute l'année. Voilà qui serait réconfortant avant qu'on vienne l'admirer à son lever

Là maintenant il était l'heure, à 8h son premier valet viendrait officiellement le réveiller, bien qu'il n'est presque pas dormi de la nuit. Vite se déshabiller et se recoucher. Ainsi commença la véritable journée du roi. Passons sur le petit lever, l'entrée des membres de la famille royale, des princes du sang, le premier médecin, le premier chirurgien, le premier valet de chambre. Puis vint le grand lever, plus cérémonieux et pompeux avec les « gens de qualité », où chacun donne son nom à l’huissier. Il y avait désormais au moins 50 personnes dans la pièce, la chambre du Roi devenait un véritable théâtre. Il s'habilla ensuite d'un magnifique pourpoint bleu nuit en parfait accord avec ses yeux, il aimait tant se mettre en valeur, il était beau et le savait. Après le petit déjeuner et la messe, commençait les choses sérieuses où il fallait parler, négocier mais où le monarque finalement décidait. Philippe IV, roi d'Espagne était mort et avec Charles II sur le trône, il serait plus aisé de faire la guerre car avec tant de mariages consanguins, le petit monarque était à ce qu'on disait rachitique, maladif et débile. Idéal pour réclamer les villes du Nord. Mais tout cela était encore secret, ou presque. Mais la complexité venait des finances, des armées à regrouper et de la stratégie d'attaque. Et la journée se poursuivit. Après la guerre, la promenade. Le roi sortait tous les jours, que ce soit pour la chasse ou pour marcher dans les jardins de son château, jamais seul bien évidemment, une partie de la Cour le suivait pendant qu'aujourd'hui, il discutait avec Le Nôtre dont les jardins l'éblouissaient, où il ne résistait pas à poser une question et aussi à demander des nouvelles des travaux effectués aux Tuileries. Il était plaisant de voir le Roi accessible, du moins un peu plus que d'habitude. Certains courtisans se plaisaient à sortir de bons mots comme un concours à qui arracherait un compliment de sa Majesté. Et ce dernier sourit de guerre stupide mais qui l'amusait tant.

Puis le voilà de retour au château. C'est là qu'il se dit qu'il fallait voir son épouse. Certes il la voyait lors des dîners, le soir mais entourés de tant de gens que la moindre conversation était retenue et répétée, alors ils se contentaient de simples banalités. Et malgré qu'il n'aime pas cette jeune femme, il lui prônait un grand respect et une certaine affection. Quitte à passer leurs vies ensemble, autant bien s'entendre ! Alors il fit un détour et se dirigea vers les appartements de la Reine. Ce soir, il n'y avait pas de soirée appartement ou peut être, mais il n'avait pas envie d'y paraître, c'était un des rares moments de la journée où il avait un choix puisque le reste était réglé comme une horloge. Pas besoin de se présenter, il était des avantages d'être roi, répéter à longueur de journée noms et titres pour les inconnus revenait à devenir ces oiseaux exotiques de toutes les couleurs, comment se nommaient-ils ? Ah oui perroquet ! Les valets de la Reine l'annoncèrent tandis qu'il pénétrait dans la pièce avec son aisance royal, cet incroyable charisme qui émanait de sa personne et presque instantanément, les dames de compagnie de la reine française se courbèrent pour la plus belle révérence possible. Il les laissa un instant dans cette position avant que, d'un geste de la main, il fasse signe de se relever. Un simple salut de la tête à son épouse avec un petit sourire amical.


Bien le bonjour, madame mon épouse. Je venais m'enquérir de votre santé et de vos nouvelles puisque nous avons point le loisir de nous voir.

On peut ne pas aimer quelqu'un de tout son cœur mais s'inquiéter de sa santé et de son état. Marie-Thérèse était, en toute espagnole, dévote et pliée aux règles royales. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter d'une quelconque infidélité, du moins c'est ce que Louis pensait. S'il savait … Non, il ne valait mieux pas imaginer ce que cela engendrerait ! Puis son regard azur se posa sur la table et les cartes abandonnées par son arrivée.

A quoi jouiez vous avant mon arrivée ? J'espère madame que vous ne misez pas d'argent, vous savez que les jeux d'argent ne vous réussissent point.

Était-ce pour elle ou pour ses caisses qu'il s'inquiétait cette fois-ci ? Libre de choisir le parti, tout était possible ...

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MessageSujet: Re: Une journée paisible   Une journée paisible Icon_minitime04.11.09 15:04

Il y a encore peu de temps, Marie-Thérèse aurait été ravie de l'apparition de son royal époux, dans ses appartements. Mais c'était avant, avant qu'elle ne commette l'irréparable. Pourtant, même dévote comme elle l'était, il était certain que Marie-Thérèse céderait un jour ou l'autre à la tentation que représentait Hector de Valois. Beau, séduisant, maniant la rhétorique comme peu, il avait fait fondre le cœur d'une reine méprisée, seule et discrète. Marie-Thérèse mit cependant toute sa bonne volonté dans la révérence qu'elle fit à son époux. Louis les laissa un instant garder la pose, elle et ses suivantes, avant de les autoriser à se relever. Elle eut un léger sourire pour celui avec qui elle partageait sa vie depuis un moment déjà … Le père de son unique enfant vivant! Le Dauphin qu'elle voyait malheureusement bien trop peu à son goût. Le pauvre enfant, à 5 ans à peine, était déjà l'esclave de l'étude et de ses précepteurs. Un futur roi, vous pensez bien …

Louis avait la gentillesse de venir prendre de ses nouvelles. Le cœur de Marie-Thérèse saigna à cette idée. Si il savait, il ne serait point aussi gentil et aimable. Elle serait retranchée dans je ne sais quel prison, à vie, sans espoir d'en sortir … La jeune femme frissonnait toujours à l'instant précis où elle s'imaginait cette vie de désespoir. Elle devait rompre avec Hector ou sa conscience ne pourrait plus la soutenir. Elle deviendrait folle, folle d'amour ou de solitude. Mais sa raison flanchait à chaque instant devant l'amour. La seule personne sans doute, qui l'avait vu avant tout comme une femme et non pas comme un utérus sur patte. D'ailleurs, de l'avis de tous, elle n'était pas douée dans cet exercice, n'ayant donné vie qu'à des enfants faibles ou mort-nés, hormis un. Louis avait même hérité de sa gaucherie, de sa timidité. Dieu, n'arriverait-elle jamais à réussir quelque chose de sa vie? Elle aurait tant voulu être une bonne épouse, une bonne mère … Elle ne parvenait à rien de cela! Peut-être porterait-elle bientôt un autre enfant? A la réflexion, la jeune femme se dit qu'il ne valait sans doute pas … Imaginer qu'il put être d'un autre homme que le Roi lui aurait fait avoir des sueurs froides.

Les pensées agitées de Marie-Thérèse ne l'empêchèrent pas de congédier ses dames de compagnie d'un élégant geste de la main et de retourner un charmant sourire à Louis. Feindre, voilà en quoi elle était tombée. Toujours montrer un visage heureux, souriant, ne craignant rien et respectant profondément Dieu et le Roi. La Reine répondit du même ton amical que son époux à ses demandes successives:


-Je vous remercie, Sire. Je me porte bien.

Elle n'en dit pas plus, le cœur au bord des lèvres. Elle détourna un instant le regard, vers la table de jeu. Par association d'idées, elle pensa aux soirées d'appartement. Dire qu'elle ne s'y sentait pas à l'aise aurait été mentir. Elle ne savait jamais réellement que faire ou que dire. Le français n'était pas, de plus, sa langue maternelle et elle éprouvait encore quelques difficultés à comprendre des discussions se déroulant dans un cadre bruyant où d'autres personnes parlaient. Il lui fallait alors un effort bien difficile à fournir pour une femme esseulée. La question du Roi, revenons-y. Les jeunes femmes avaient partagé le plaisir d'une partie de piquet et Marie-Thérèse le fit savoir au Roi.

-Nous jouions au piquet!

La mise en garde du Roi n'étonna qu'à moitié Marie-Thérèse qui se contenta dans un premier temps d'un léger signe de la tête avant de rassurer son époux:

-Non, Sire, point d'argent n'est joué dans cet appartement.

Si le Roi se mettait à surveiller frontalement ses faits et gestes, la Reine n'aurait plus qu'à aller s'enfermer d'elle-même dans un couvent. Nul doute que Louis n'apprécierait pas les activités de son épouse. Elle baissa les yeux un instant, puis proposa, ne sachant vraiment si elle se devait le faire:

-Souhaitez-vous vous asseoir, Votre Majesté?

Sa question paraîtrait peut-être idiote aux yeux de son époux, mais c'était la première chose qui lui était venu à l'esprit, autre que "Je suis désolée" qui aurait pu paraître bien étrange ... Toujours cette appellation si cérémonieuse... A vrai dire, Marie-Thérèse n'aurait su faire autrement. Louis ne semblait, du reste, pas en être gêné et c'était l'essentiel. La jeune femme avait certes envie de parler un instant avec son royal époux, car cela n'arrivait que rarement. Mais si elle se trahissait … Non, elle garda un visage calme et posé, pensant à son fils.
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