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 Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ]

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MessageSujet: Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ]   Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ] Icon_minitime02.01.10 22:46

    Juliette Charlotte avait fait vive impression à la cour : tout le monde avait préparée son arrivée et les logements qu’on lui avait préparé était très luxueux. Pour la première fois elle avait l’impression d’être une noblesse et ne regrettait pas les quelques manigances qu’elle avait fait pour parvenir au but. Juliette Charlotte trouvait ses appartement très grands et très luxueux et fut surprise de voir qu’a la cour il y avait des personnes bien moins nobles qu’elle. Juliette Charlotte ce dit qu’elle était désormais à sa place elle avait une espèce de jolie petite innocence mais c’est aussi ce qui faisait son charme.
    Juliette Charlotte n’avait jamais vu encore le roi il faut bien avouer qu’il y avait beaucoup de monde auprès du roi et que la foule avait tendance à l’insupporter au bout d’un moment même si elle adorer que tout le monde l’admire.
    Admirer elle le fut bien assez par quelques courtisans qui ne cessait de lui faire des révérences et Juliette Charlotte répondit à chaque fois par un aimable sourire, sans s’intéresser à aucun d’entre eux.
    La jeune femme était officiellement la dame d’honneur d’une princesse de sang qui ne résidait plus à Versailles alors elle avait finit par s’habituer à ne plus rien faire et c’était aussi faite à la présence de deux petites femmes maigre qui la suivait partout comme un chien et qui faisait tout pour lui plaire.
    Hélas elle n’avait revue Louise, sa meilleure amie de toujours où diable pouvez elle bien être pour ne pas la voir peut être au château : Juliette Charlotte fut résolu d’y aller mais pas aujourd’hui.
    Elle devait encore parfaire son éducation, elle demanda dans le petit château de Trianon :


    « Qui sait en ce lieu jouer au clavecin »

    Personne ne répondit jusqu’à l’arrivé d’une petite jeune fille qui avait à peine quinze ans, elle fit une révérence à la jeune marquise puis lui répondit d’un ton mielleux :

    « Je sais jouer Madame, je peux vous apprendre si vous désirez »
    « Je ne veux pas apprendre pour l’instant Mademoiselle mais jouer donc un morceau et je pourrais ainsi chanter, êtes vous d’avis »
    « Très bonne idée que vous avez là »

    La jeune fille ne tarda pas à donner à la belle Marquise quelques feuilles contenant les chants d’opéra qui allait avec les notes de musique qu’elle jouait au clavecin. Juliette Charlotte commença à chanter dans une atmosphère de silence absolue, elle avait toujours aimée chanter et regardait les arbres de l’allée lui donner encore plus d’inspiration.
    Une fois le morceau terminé, Juliette Charlotte regarda la jeune fille au clavecin qui semblait tétaniser. Elle lui demanda avec toute la grâce du monde :


    « Qu’avez-vous ? »
    « Vous avez une voix en or »
    « N’exagérer pas Mademoiselle ! »
    « Pourrais je venir demain avec mes amies qui jouent du violon à merveille nous pourrons vous accompagner ? »
    « Oui j’en serais enchantée »

    La jeune marquise le lendemain était déjà ravie de sa journée, elle se voyait très bien avec son petit orchestre chanter toute l’après midi. Les demoiselles arrivèrent toutes ensembles à quatre dans l’antichambre, elles commencèrent à jouer toutes ensembles.
    La marquise commençait à chanter tout doucement sans se douter que quelqu’un l’espionnait, elle chanta avec sa voix d’ange, très aigu, elle savait parfaitement que si elle se montrait à Versailles elle pourrait faire des émules : cela n’était qu’entrainement. Elle vit néanmoins alors qu’elle reprenait le refrain quelqu’un qui regardait par la porte :


    « Qui est-ce ? »

    Elle entendit quelqu’un partir, elle se demandait toujours qui c’était, elle regardait en traversant son appartement si il n’y avait personne mais non personne, elle sorti ensuite dehors et vit au milieu des colonnades une ombre, elle s’approcha doucement de cette ombre puis vit quelqu’un qui était assis près des escaliers, elle lui dit doucement :

    « C’est donc vous qui êtes parti, ma voix est si horrible que cela »
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MessageSujet: Re: Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ]   Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ] Icon_minitime03.01.10 19:10

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Comme régulièrement, Marc faisait son tour de garde parmi les jardins du château, inspectant chaque recoin avec le plus grand sérieux, comme à son accoutumé. On n'avait jamais rien trouvé à redire sur son travail et il entendait que cela continue ainsi. Longtemps encore ! Il avait passé la plupart des bosquets et avait pris à l'Est après avoir longé le canal marchant avec régularité, ses bottes crissant sous les graviers. Heureusement le temps était plutôt clément en ce jour d'hiver, le soleil au rendez-vous même si le froid sévissait. Heureusement il s'était bien couvert et avait resserré les pans de sa cape autour de lui.

Ils avaient eu un peu plus tôt un entretien avec leur capitaine leur annonçant qu'un jeune voleur sévissait dans le domaine de Versailles. Impensable avait-il dit ! Il fallait que cet homme soit arrêté au plus tôt avant de commettre plus de forfaits. Et ils avaient été bien d'accord. Ils avaient entendu des plaintes provenir des appartements du château et il ne devait faire nul doute que ce jeune malandrin avait du fuir par les jardins par la suite pour échapper aux mousquetaires. Tous avaient été avertis de le capturer vivant et d'escorter ce jeune homme, en vue d'un interrogatoire à la caserne des mousquetaires. Le vol était sévèrement puni et il ne fallait pas le laisser s'en tirer à bon compte. Il fallait faire un exemple. Ordre leur avait été donné d'ouvrir l'oeil ! Et le bon !

Ce que Marc faisait en inspectant les jardins minutieusement, prêtant l'oreille à tout bruits suspects. Ses pas le menaient d'ailleurs de plus en plus près du grand Trianon. Quelques instants plus tard il arrivait en vu de la belle bâtisse se perdant au milieu de la végétation versaillaise. Il se décida à en faire le tour pour s'assurer que tout allait bien. Au détour d'une fenêtre il entendit de la musique et un chant fort agréable, mais il n'y prêta guère plus attention. Inspectant les pourtours du château, il entendit finalement un cri, quelque chose se renverser et une ombre passer fugitivement.

Ses sens de gardes se mirent en alerte et discrètement il emprunta un chemin parallèle à celui du suspect pour le suivre et se rapprocher de lui discrètement. Il semblait s'être arrêté sur le porche, ne se croyant pas surpris. Heureusement pour lui. Sauf que la chance tourna et il vit une une jeune femme sortir. Il jura alors intérieurement, pourvu qu'il n'ait pas une réaction brusque ! Il allait devoir agir plus vite que prévu. Il n'aimait pas se précipiter, c'était toujours un mauvais plan. Il soupira. Il n'aurait pas le choix.

Discrètement il se rapprocha, silencieusement, écoutant la jeune femme parler à l'ombre. C'était elle qu'il avait entendu chanter ? Elle avait une jolie voix, mais là n'était pas le point du jour. Caché derrière une colonnade, la plus proche possible, il du faire un faux mouvement ou trop s'avancer, le voleur s'élança vers la jeune fille et Marc également pour protéger la demoiselle. Après tout, il était peut-être armé, d'ici il ne voyait pas. Marc bondit et arriva dans le dos du voleur, l'attrapant juste à temps avant qu'il n'arrive à portée de la jeune noble. Il attrapa ses bras, entendit quelque chose tomber et essaya de le maîtriser en s'exclamant.

« Je te tiens ! Malandrin ! »

Le voleur essaya de se débattre et Marc resserra sa prise en partant vers l'arrière pour éloigner le cambrioleur de la jeune demoiselle et peut-être la soustraire à ce spectacle. Il manqua de se faire désarçonner dans sa manœuvre et se rattrapa de justesse. Une chance, le petit cambrioleur n'eut pas le temps de se soustraire à sa poigne et Marc le maintint avant de le plaquer au sol pour avoir plus de tranquillité.

« Reste-là mon garçon ! Mademoiselle, auriez-vous l'obligeance de diriger un de vos domestiques vers la caserne des mousquetaires afin de les prévenir et leur dire que le Mousquetaire de Beauharnais les attend ici. »

Demanda-t-il alors en redressant la tête pour voir où était justement la dite Demoiselle en détresse et si elle était encore apte à faire ce qu'il demandait. Plus d'une se serait évanouie devant ce genre de spectacle.


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MessageSujet: Re: Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ]   Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ] Icon_minitime03.01.10 19:58

    Elle n’eut pas le temps de finir sa tirade lorsqu’elle vit quelqu’un s’enfuir, elle pensait que c’était un noble qui était venu l’écouter, une personne non-autorisé à rentrer dans le château ou alors même quelqu’un du peuple qui avait réussit à échapper à la vigilance d’un garde. La jeune femme n’avait pas pour but de le pourchasser mais elle était très innocente et avait tendance à être trop curieuse. C’est ainsi qu’elle sortit en dehors de Trianon pour voir l’homme ou même la femme qui n’avait osé se montrer à elle étant bien loin de s’imaginer que c’était un voleur. Elle vit une ombre et se doutât alors que c’était l’homme qui l’avait surprise entrain de chanter dans Trianon. Malheureusement pour elle ce n’était pas un noble mais un voleur.

    Elle vit alors un homme sortir de nulle part et accourir vers elle, elle ne comprit pas tout de suite ce qui se passait mais lorsqu’elle vit le jeune inconnu qui semblait être un mousquetaire maintenir le jeune homme fuyard elle comprit que ce dernier avait certainement voulu nuire au roi ou a la monarchie, pauvre personne se dit elle, il devait être si pauvre pour vouloir voler à Versailles mais si innocent aussi car Versailles était de loin le château le plus protéger. Elle qui avait était femme du peuple avait du mal à ne pas prendre en considération l’homme qui était en face d’elle et à terre mais il avait voler et devait sans doute être puni. Fort heureusement Juliette Charlotte n’était pas d’une nature peureuse, elle était même assez courageuse et avait l’esprit vif, elle n’avait pas tournée de l’œil au contraire elle était restée dans un calme certains. Juliette Charlotte compris fort bien l’homme qui lui parlait et s’empressa de crier à sa dame d’honneur qui avait finit par prendre l’habitude d’entendre crier la jeune marquise :


    « Madame de Courtages »

    Une femme chétive et timide arriva auprès de la marquise, comparée à Juliette Charlotte elle semblait craintive et ayant peu d’intérêt et d’ambition, elle avait facilement une tête de moins que la belle marquise et semblait avoir à peine quinze ans, âge qu’elle avait d’ailleurs car elle fut mariée jeune à un vieillard sénile qui n’avait pas beaucoup de bien ce qui expliquait son rang peut avantageux à Versailles.

    « Que votre époux ou que votre frère aille à la caserne prévenir les mousquetaire que Monsieur De Beauharnais tiens un voleur à Trianon »

    La jeune fille fit une petite révérence avant de se retirer en se dépêchant, elle avait entièrement confiance en la jeune dame qui l’accompagnait malgré sa timidité maladive c’était une dame de confiance et après quelques minutes seulement les mousquetaires entourait Mademoiselle la marquise, elle n’avait pas encore vu de mousquetaire mais aujourd’hui elle fut servit. Elle se demandait si cet homme aurait pu lui faire le moindre mal, ce pauvre paysan avait-il le dessin de tuer une noble pour lui prendre ces bijoux ? Ce rendant compte du mal qu’on aurait pu lui faire elle secoua légèrement son éventail devant ses cheveux que sa dame d’honneur avait tenter de lui boucler mais ils lissaient quoi qu’on fasse. Juliette Charlotte voyant le malfaiteur maitriser fit une légère révérence s’adressa a l’homme qui l’avait sauvé en lui disant :

    « Je ne sais comment faire pour vous remercier, vous m’avez sans doute sauvez d’une bonne blessure, si ce n’est pas de la mort…J’ai une dette envers vous »

    Elle se disait qu’elle était bien bête d’avoir poursuivit cette personne, elle n’aurait jamais du suivre l’homme qui s’enfuyait et elle n’aurait pas eu besoin que quelqu’un la sauve. Elle avait pris des risques sans s’en rendre compte : peut être que Versailles n’était pas un paradis rêvé, peut être qu’on pouvait aussi y faire de mauvaise rencontre. Avec sa candeur éternelle Juliette Charlotte n’avait pas imaginé une telle idée. Elle fit de nouveau un sourire au jeune homme en attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ]   Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ] Icon_minitime09.01.10 20:07

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Un genou dans le dos de l'individu, lui maintenant les bras derrière, Marc vit la jeune femme avec une expression figée sur le visage. Probablement de surprise ou de choc. Mais, tout à son honneur, elle se reprit rapidement et appela quelqu'un. N'ayant rien de mieux à faire, façon de dire, Marc l'observa donner ses ordres afin de suivre ses instructions. A l'arrivée de la suivante, Marc inclina la tête pour la saluer avec courtoisie et écouta la conversation. Mousquetaire de Beauharnais... MOUS-QUE-TAIRE. Rahhh... Les gens ne pouvaient pas lui donner son titre normalement ? Enfin, cette réflexion intérieure juste pour dire de râler. Bon il n'allait pas rester à genoux toute la journée. Il dégaina sa rapière et posa la pointe dans le dos du jeune homme en disant calmement.

« Un geste brusque et je te transperce... »

Ceci fait, il se releva tranquillement, sans plus prêter attention à la jeune femme qui devait sans doute attendre comme lui les renforts. Il pensait qu'il s'était agit d'un jeune garçon, à la démarche, à la carrure quand il l'avait maîtrisé. Mais il n'avait pas vu le visage encore.

« Relève-toi. »

Lui intima-t-il en laissant son épée pointée dans son dos. Attentif aux mouvements du garçon, il était bien aise que la demoiselle se fut écartée et ne soit pas à portée. Ne savait-on jamais avec ce genre d'individu. Surtout lorsqu'il réalisa son erreur première et vit enfin la face du voleur. Il était plus âgé qu'il ne l'avait cru au premier abord. Ce n'était pas un simple garçon de ferme ou jeune mendiant. Non. L'homme semblait plus mature, moins de 25 ans probablement mais plus de 20, c'était sûr. Probablement un membre de la troupe à Bonaventura. Il devait être un de ses envoyés ! L'homme était reconnu dans le milieu de la maraude comme l'un de ses dirigeants et chaque mousquetaire rêvait de lui passer les fers à nouveau. Peut-être qu'ils arriveraient à faire parler cet éclaireur là.

C'est sur ces entrefaites que la cavalerie arriva. Au propre comme au figuré d'ailleurs... Un contingent d'homme à pied et à cheval débarquèrent au Trianon. Presque en grande pompe aurait dit Marc. Quel ostentatoire, songea-t-il en levant les yeux au ciel. Néanmoins cela ne l'arrêta pas de continuer à faire son travail.

« Vide tes poches mon gaillard ! »

Le regard dur, implacable, il fixait le voleur, attendant que celui-ci s'exécute et voyant que Marc ne changerait pas d'avis ou ne se laisserait pas distraire il vida les poches de son pourpoint rapiécé. Au sol apparurent quelques bijoux, une bague, un collier de perle et quelques écus d'or. Il montra ses poches retournée pour prouver qu'il avait tout vidé. Mais Marc n'était pas dupe.

« Toutes tes poches ! »

Précisa-t-il en le voyant faire son petit manège. Il l'encouragea en relevant la pointe de sa rapière sous la gorge. Le malfrat émit un grognement et bientôt les deux hommes furent entourés de plusieurs mousquetaires. Il n'avait plus aucune échappatoire. Le voyant continuer à rechigner, la langue de Marc claqua et il ordonna alors, plus sévèrement.

« Ne m'oblige pas à te fouiller... »

Le malandrin vida à regret toutes ses poches, libérant les bijoux volés d'on ne savait quels appartements de Versailles, mais qu'importe. Ils retrouveraient les propriétaires rapidement. Marc ne se faisait pas d'inquiétude de ce côté là. D'un signe il signifia à d'autres gardes de passer les fers à l'homme et de l'emmener. La prérogative de donner les ordres lui incombait puisqu'on lui attribuait cette arrestation. Il s'approcha alors de la jeune femme. « Je ne sais comment faire pour vous remercier, vous m’avez sans doute sauvez d’une bonne blessure, si ce n’est pas de la mort…J’ai une dette envers vous » Une dette... Une dette, il ne fallait pas exagéré. Marc la remercia d'un sourire mais s'empressa de dissiper son impression de dette en répondant.

« Je vous en prie, je n'ai fait que mon devoir. Mademoiselle, auriez-vous l'obligeance de regarder ces affaires et me dire lesquelles vous appartiennent ? »

Juste son devoir de protéger les habitants de Versailles. Mais elle avait fait preuve de bien d'imprudence de se lancer à la poursuite de ce voleur seule. Néanmoins il n'était pas de son rôle de faire un sermon à la jeune femme et s'il y avait un mot d'ordre à Versailles à respecter scrupuleusement c'était celui de ne jamais contrarier les puissants. Autrement dit : les nobles. Ils avaient tendance à être susceptible...



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MessageSujet: Re: Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ]   Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ] Icon_minitime10.01.10 13:38

    Juliette regardait la scène avec une certaine appréhension, elle se demandait ce que ce voleur aurait pu lui faire. Voler, ce n’était pas important pour Juliette car même si elle était noble elle ne considérait que peu d’importance aux bijoux préférant les robes et les chaussures ainsi que les desserts. Elle comprenait tant cet homme, elle était comme lui avant. Juliette était une femme du peuple avant d’être une femme de la cour et ça malgré sa façade de parfaite petite marquise elle ne pourrait jamais l’oublier. Elle ne pourrait jamais oublier sa mère qui travailler tout le jour pour lui donner du pain et une éducation convenable. Que faire ? Que dire ? Rien, elle ne pouvait pas aider ce pauvre homme. C’était étrange, il lui avait voler des biens, il avait faillit lui faire du mal mais le fait de le voir en prison ou écarteler sur la place publique répudié Juliette au plus haut point. Elle se disait que faute de valeur le jeune voleur avait du courage. Elle regarda son visage, bien sur il n’était pas blond aux yeux bleus mais il avait plutôt le teint mat que les nobles détestaient tant. Il avait aussi des yeux bruns et des cheveux noirs et long, il faisait assez héros des pauvres. Un peu comme Robin des bois.
    En voyant les bijoux qu’il déployait devant elle Juliette reconnut quelques uns de ses bijoux, sa bague et un petit bracelet offert par sa belle mère. Le reste, elle l’avait déjà vu mais elle ne savait pas à qui c’était, ce qu’elle voyait néanmoins c’est que ces affaires devaient appartenir à une personne bien plus au placé qu’elle car il était infiniment plus luxueux. En voyant les mousquetaires l’emporter elle murmura doucement
    :

    « Pourvu que Dieu le préserve »

    Elle dit ça avec son infinie pitié, elle savait malheureusement qu’il n’avait pas une chance de s’en sortir, peut être qu’il pourrait être sauvé à la dernière minute par la grâce du roi si celui-ci était assez bon. C’est-ce qu’elle s’amusa à penser pour ne pas trop souffrir. Elle vit ensuite l’homme qui lui avait sauvé la vie lui sourire, tenant quelques uns de ses bijoux. Il trouvait que son geste était normale mais ce n’était pas l’avis de Juliette Charlotte. Elle se demandait même comment sauvez les gens pouvez être un métier à part entière. Mais elle comprenait ça, elle avait un certain courage et ça ne lui aurait fait pas peur de rendre des services à des gentes demoiselle en détresse comme le faisait Marc de Beauharnais si elle avait était un homme. Après tout elle avait eu assez de courage pour devenir la fille légitime d’un compte car le légitimement n’avait pas était tout simple et il avait fallut qu’elle utilise ruse, courage et intelligence pour obtenir le titre qu’elle convoité depuis tant d’années.
    Elle lui répondit avec un léger sourire :


    « Et bien pourtant je trouve cela fort courageux »

    Elle regarda les biens que le jeune homme détenait entre ces mains, il avait quelques affaires qui lui appartenait la bague et le collier : c’était les deux objets qui avait le moins de valeur. Elle soupira ayant un peu honte, les autres bijoux étaient si beau, avant tant de pierres précieuse. Juliette Charlotte rougit légèrement et pointa du doigt les deux bijoux on ne peut plus simple en disant :

    « Je n’ai que le petit bracelet et la bague »

    Juliette tendis la main envers Marc afin de récupérer ses objets, peut être pas très honereux mais qui compter tout de même beaucoup pour elle. Elle soufflat un coup en cherchant où mettre les objets une fois qu'ils lui seraient rendues, une poche dissimulée dans sa robe ferait bien l'affaire. Elle se sentait redevable, si redevable elle avait eu si peur et elle savait que sa vie aurait pu être altéré sans Marc de Beauharnais qui se tenait en face d’elle. Elle décida alors de s’excuser en disant :

    « Vous devez bien me prendre pour une sotte ou pour une inconsciente de courir après un homme que je ne connais pas et qui s’enfuit mais je suis arrivée il n’y a que quelques jours et les nobles d’autres duché pensent qu’a Versailles tout est bien et qu’il n’y a ni danger, ni voleur mais uniquement place à la beauté, au charme et aux parures. Avec mon innocente je pensais que cela était vrai mais je me rends bien compte que je me suis trompée et je m’en excuse. »

    Elle termina sa tirade par un petit sourire, pouvait elle donner autre chose, non cela semblait impossible. En tout cas cela faisait d’elle une noble différente des autres : elle ne se disait pas que tout lui était acquis mais garder au contraire dans sa mémoire tout ce qui c’était passé dans son enfance et tout ce qui lui était arrivée depuis qu’elle était adolescente. Comment elle avait finit par réussir à s’élever dans la société, ce n’était plus un batard mais un enfant légitimée devant tous qui gardait les valeurs qu’on lui avait enseigner.
    Il n’eut pas besoin de faire un sermon à la jeune femme puisqu’elle c’était excuser avant qu’il ne lui fasse la moindre remarque. Elle se sentait toujours redevable, même s’étant excuser, peut être parce que c’était la seule personne depuis sa naissance qui l’avait sauvée, qui avait prit soin d’elle ne serait-ce qu’un instant. Elle le regarda puis lui fit un dernier sourire et lui demanda d’une voix angélique :


    « N’y a-t-il rien du tout que je puisse faire pour me sentir moins coupable de vous avoir importuné ? »
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MessageSujet: Re: Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ]   Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ] Icon_minitime07.02.10 13:37

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Marc regardait également ses comparses emmenant le malandrin loin d'ici, tout en écoutant les paroles de la jeune femme d'une oreille distraite. « Pourvu que Dieu le préserve » Que Dieu le préserve, que Dieu le préserve... C'était un voleur tout de même ! Il espérait que Dieu le punirait à sa juste valeur ! Ce n'était peut-être pas aux hommes sur cette terre qu'il revenait de juger ses semblables alors il fallait bien que le vieux barbu la-haut fasse le boulot ! Ou plutôt le face ici bas par l'entremise de la justice du Roi. Après tout n'était-il pas son digne représentant pour la France ? Le roi soleil qu'on l'appelait, un si grand homme, seul Dieu pouvait l'avoir choisit et placé, effectivement, sur le trône. Heureusement pour eux. Ils avaient un Roi éclairé pour les guider. Et une justice faisant son œuvre en son nom, pour le plus grand bien et en laquelle il croyait profondément. Une chance et une raison pour être mousquetaire. Il faisait appliquer les lois et protégeait ses concitoyens chaque jour que Dieu faisait avec application et sérieux.

Tout cela lui semblait naturel et pourtant, Juliette présentait la chose sous un jour nouveau. « Et bien pourtant je trouve cela fort courageux » La seule chose courageuse qu'il n 'avait jamais faite avait été de braver sa mère et d'imposer Isabeau comme promise. Le reste il ne le considérait que comme une normalité de son métier. Et l'autre normalité, après arrêter les criminels était de restituer les objets volés à leurs propriétaires respectifs. « Je n’ai que le petit bracelet et la bague » Lui signala-t-elle fort à propos après qu'il lui eut demandé.

« Rien d'autre ? »

Lui demanda-t-il respectueusement, préférant s'assurer qu'elle n'oublie rien, car il serait plus dur ensuite de récupérer ses objets. Un autre noble attiré par la convoitise pourrait s'emparer de ce qui ne lui appartenait pas. En tant normal il aurait peut-être demandé des preuves aussi de ce qu'elle avançait, mais il ne devait oublier le rang de la demoiselle et ne point lui faire cet affront. D'autant plus qu'elle avait désigné des objets de peu de valeur en comparaison de ceux qu'il y avait par terre, donc nul besoin de remettre en cause sa parole. Elle semblait honnête. Et au pire il découvrirait vite si elle avait menti, mais cette erreur serait fort justement pointé du doigts et lui obtiendrait quelques problèmes. Néanmoins, là n'était point le propos. Marc récupéra des mains d'un soldat les objets que Juliette avait désigné et les lui rendit en main propre alors que la jeune femme enchaînait. « Vous devez bien me prendre pour une sotte ou pour une inconsciente de courir après un homme que je ne connais pas et qui s’enfuit mais je suis arrivée il n’y a que quelques jours et les nobles d’autres duché pensent qu’a Versailles tout est bien et qu’il n’y a ni danger, ni voleur mais uniquement place à la beauté, au charme et aux parures. Avec mon innocence je pensais que cela était vrai mais je me rends bien compte que je me suis trompée et je m’en excuse. » S'excusa-t-elle. Marc se demanda un instant pourquoi les femmes avaient besoin d'être si bavarde pour juste donner quelque mots d'excuses. N'aurait-elle pu dire directement qu'elle s'excusait ? Ils auraient gagné du temps. En même temps elle n'aurait pas appartenu à cette charmante nature féminine si elle avait été si concise. Après tout, les femmes avaient une réputation à tenir, songea-t-il avec une pointe d'amusement. Mais pour lui il resterait un mystère que cette propension à parler sans cesse et le plus souvent pour ne rien dire... Pour sa part il allait faire plus bref, pour cela il lui répondit.

« Je ne me permettrait point de porter un tel jugement Mademoiselle et vous n'avez point à vous excuser. Je ne peux cependant que vous encourager à faire preuve de plus de prudence. Versailles est sûr, n'en doutez point, néanmoins un accident n'est jamais à écarter. »

Il se retint d'ajouter quelque chose afin de rester le plus simple et concis possible. En fin de compte, il n'était pas mieux que ces péronnelles qui jacassaient s'il ne se retenait pas. Heureusement qu'il ne parlait pas souvent. On pouvait croire qu'il s'économisait pour les moments où il parlait. Ce qui était peut-être le cas de Juliette aussi ? Un mousquetaire s'avança pour lui parler et après quelques mots, il acquiesça et lui répondit.

« Emmenez-le et mettez le au fer. J'irai l'annoncer moi-même au capitaine d'Artagnan. »

Puis il se retourna vers Juliette avec un sourire d'excuse d'avoir été détourné de son attention et elle reprenait déjà. « N’y a-t-il rien du tout que je puisse faire pour me sentir moins coupable de vous avoir importuné ? » Comme quoi il ne fallait que peu d'encouragement à une femme pour l'inciter à parler... Le seul problème était que lorsqu'elle posait une question, on devait y répondre et qu'un « huh huh » ou un « oui, je vois, » ne suffirait pas dans ce cas là. Dommage... Cette technique ne pouvait marcher tout le temps et puis elle restait efficace dans la meilleure des situations : lorsque sa mère lui parlait. Mais il n'allait pas répéter ce secret qui se transmettait de père en fils.

« Ne vous inquiétez de rien mademoiselle, vous ne m'avez nullement importuné. »

A vrai dire c'était même plutôt le contraire puisqu'il était venu troubler sa tranquillité jusque dans son domaine pour arrêter un voleur et ce pas même avant qu'il ne s'en prenne aux affaires de la jeune fille. Un autre noble l'aurait apostrophé, crié les grands dieux, dénigré sa personne et son travail. En ça, il pouvait effectivement juger que Juliette n'était que depuis peu à Versailles, elle n'avait pas encore pris la grosse tête des nobles d'importance ou de ces précieuses qui donneraient tout pour attirer l'attention sur elle et se faire plaindre de leur mésaventure. Bon, ce n'était pas tout ça, mais il avait un interrogatoire à assister et un capitaine à prévenir de sa récente prise. Autrement dit du travail. Il était temps de partir et de libérer Juliette.

« Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais prendre congé mademoiselle, du travail m'attend encore. Merci de votre collaboration, même si involontaire. Vous l'avez distrait assez longtemps pour que je puisse l'attraper. De ce fait je vous dois des remerciements. Vous m'avez permis de faire correctement mon travail. »




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MessageSujet: Re: Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ]   Le chant et la musique sont des passions louables [ Marc ] Icon_minitime31.03.10 15:33

    Et oui, Juliette avait peut être trop de bonté mais elle était comme ça, c’était dans sa nature profonde d’être gentille, peut être que cela venait du fait qu’elle était paysanne. Qu’avait-elle fait si elle avait découvert le luxe qu’il y avait à Versailles avant d’être noble. C’était elle retenu alors qu’elle voyait tout les jours les nobles débordées d’or et d’autres richesse auxquelles les paysans n’osait même pas penser. Juliette Charlotte se rappelait toujours d’où elle venait et du mal qu’elle avait pu avoir pour s’élever dans la société, elle avait pourtant finit par devenir une noble à peu près correcte qui connaissait les bonnes manières et qui n’avait fait aucune faute pouvant la trahir. Elle regarda, comme pour vérifier si c’était bien à elle et oui, elle regarda rapidement les autres objets et bien qu’elle les ai déjà vu au cous des personnes qu’elle avait pu croiser à Versailles elle ne fut pas en mesure d’identifier leurs propriétaires, elle répondit simplement, pour une fois :

    « Uniquement ça, oui »


    Elle prit ensuite les maigres bijoux que Marc lui tenait puis finit par les dissimuler dans sa robe en étant sur qu’il ne pouvait pas tomber en chemin, ce serait vraiment bête qu’un homme ai prit autant de risque pour si peu de choses. Ces bijoux n’était pas grand-chose, le petit bracelet avait était offert pas son beau-père qui l’avait toujours aimait et la bague elle se l’était achetée elle-même avec un peu d’argent que son père lui avait donnée, ce n’était pas grand-chose mais c’était pour se faire pardonner de toutes ses années ou il avait était absent : de toute façon Juliette ne lui pardonnerait jamais. Si elle faisait mine de l’apprécier très légèrement c’est pour le remercier de l’avoir légitimé et de lui avoir donné un titre de noblesse. Enfin ce titre avait était méritée puisque Juliette Charlotte avait agit avec intelligence en demandant a l’un des membres de sa famille de bien vouloir cesser la guerre avec la Bourgogne et cela avait fonctionné, le duc avait donc admis que Juliette Charlotte était sa fille, bien qu’elle n’aimait pas son père ce jour avait était l’un des plus beaux de sa vie car elle avait prouvé aux autres ce qu’elle valait et ce qu’elle était. La jeune marquise finit ensuite par s’excuser, peut être que les mousquetaires avait autre chose à faire et puis c’est vrai qu’elle avait fait preuve de beaucoup d’inconscient en suivant un homme qui semblait être un voleur, mais pouvait-elle devinez que c’était un voleur ?? Pouvais t-elle croire qu’il y avait des rodeurs à Versailles ?
    La jeune marquise avait aussi un avis pointue et bien que le mousquetaire lui confirme la sureté du lieu, il ne pouvait de toute manière, ne pas faire autrement elle lui répondit :

    « Je ne suis pas sure de ce que vous avancer malheureusement pour moi, mais je n’ose douter que le Roi aura vite trouver un remède à ces accidents passagers »

    Juliette Charlotte fut encore un peu plus gênée d’entendre qu’elle ne pouvait rien faire ni rien dire d’autre pour se faire pardonner, elle aimait bien inviter les gens dans ses appartements, ça la distrayez au moins elle s’amusait un peu quand elle avait de la compagnie, les journées conventionnelle de Versailles peuvent paraitre parfois très longue. Juliette Charlotte fit de nouveau un sourire et lui répondit :

    « Et bien si par hasard vous ne savez pas où allait ou avec qui discuter un jour vous savez qu’une marquise de Trianon vous doit toujours quelque chose »

    La marquise en effet n’avait pas la grosse tête et elle ne l’aurait jamais, en même temps elle n’avait jamais était une enfant gâtée, une de ses petites riches à qui on avait toujours tout donner, elle connaissait ce qu’était la stratégie, l’intelligence et la grâce et elle savait aussi que les armes qu’elle devait déployer pour obtenir le moindre petit privilège devaient être longuement préparé. Il y avait des nobles qui été nés nobles et qui ne se rendait pas compte, selon elle, du train de vie qu’ils avaient et ceux qui l’étaient devenus, par la finesse et le travail. Elle, connaissait le travail et le goût de la réussite, elle ne ferait certainement pas de caprices comme ses petits duchesses ou princesses qui ne pouvaient pas s’empêcher de tout dénigrer et qui se sentent mal à l’aise à Versailles car cela est trop peu riche pour elles : mais qui pour qui se prennent-elles ? Voulait-elle demander….

    « C’est encore une fois à vous que vont les remercîments, je vous souhaite le bon soir et sachez que je serais enchanté de vous voir de nouveau »


    Elle répondit ça par gentillesse et par courtoisie, une nouvelle rencontre avec le mousquetaire ne l’aurez pas déranger, il avait l’air plutôt sympathique bien que peu causant, par rapport à elle bien sûr.



Fin du sujet, je suis désolée pour le temps que j'ai mis et le court rp mais je n'avais plus d'idées pour terminer...
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