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 Elodie de Froulay ╬ Charmante Mousquetaire

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* Elodie de Froulay *


* Elodie de Froulay *

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Farouchement célibataire, jusqu'à ce qu'un vent de Gascogne ne vienne le troubler...
Côté Lit: Voyons, même quand on a des fantaisies telles que les siennes, on ne partage pas sa couche quand on n'est pas encore mariée !
Discours royal:



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Âge : 21 ans
Titre : Mademoiselle de Froulay, Demoiselle de Froulay en Mayenne // Monsieur de Froulay, Chevau-léger aux Mousquetaires du Roi
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MessageSujet: Elodie de Froulay ╬ Charmante Mousquetaire    Elodie de Froulay  ╬  Charmante Mousquetaire  Icon_minitime01.06.17 16:47


   
Elodie de Froulay

   
(ASTRID BERGES FRISBEY)


   

Âgée de 21 ans Née Demoiselle de Froulay en Mayenne, on l'appelle communément "Mademoiselle de Froulay" dans les salons mais "Monsieur de Froulay" dans les casernes, où elle détient un brevet de Chevau-léger aux Mousquetaires du Roi Pur produit de la petite noblesse de province française, et du Pays de Loire plus précisément Farouchement célibataire jusqu'à présent, elle récemment ouvert son cœur à Philippe d'Artagnan, Duc de Gascogne Élevée dans la religion catholique Préfère les hommes, et ce de tout temps Chez les Mousquetaires du Roi
   


   
(un mouchoir au creux du pantalon, je suis chevalier d'Eon)

   

   
Quelques questions de protocole ...  


   
♔ ÊTES PLUTÔT PARIS OU VERSAILLES ?

Paris, sans hésitations ! Non pas que la ville soit particulièrement agréable, avec ses odeurs et ses coupes jarrets ; de toute façon, pour elle, rien ne vaut la campagne où la douceur de vivre se mêle à une exquise sensation de liberté. Néanmoins, elle préfère le tohubohu de la capitale aux dorures du pouvoir, et ce malgré sa charge de Mousquetaire. L'avantage des grandes villes, c'est que l'on peut se fondre dans la masse, parcourir les rues pleines de vie et surtout, se réfugier dans l'hôtel familial de la rue de Tournelles lorsque le tissu de sa couverture se met à brûler de trop. Du reste, quand on a la chance d'être épaulée dans ses folies par une vieille dame désireuse de profiter des quelques plaisirs que Dieu lui a laissés, et ce d'autant plus lorsqu'ils suivent la trace de son originale de nièce, on ne saurait lui faire l'affront de prétexter des missions pour lui préférer la Cour ! Celle-ci l'avait du reste prévenue lorsque toute excitée, elle lui avait annoncé partir pour Versailles. "Un nid de vices, mon enfant !" et dans lequel, très vite, la jeune fille ne s'est pas du tout sentie à son aise. Sauf peut-être dans quelque salon bien nanti, où les basses médisances laissent place à des conversations autrement plus enrichissantes, en compagnie de la demoiselle Campbell... Néanmoins, la sécurité du Roi passe avant tout, et pour protéger sa Majesté des raclures en dentelles, rien n'est trop pénible !

   
♔ CROYEZ VOUS AU COMPLOT ?

Eric serait un piètre Mousquetaire s'il n'y croyait pas ! "Semper Vigilans" comme aime à dire le Lieutenant-Capitaine, devise qu'il a faite sienne dès l'instant où il a été recruté. Et puis, lorsque l'on fait partie des défenseurs de Sa Majesté, l'on n'est pas seulement une épée servant de bouclier à la royale personne, non ! On est également chargé d'enquêtes, chaque fois qu'un soupçon titille l'excellent odorat du Sieur d'Artagnan dans le domaine. Le jeune homme est d'ailleurs persuadé que n'importe quel imbécile craindrait pour sa vie en évoluant parmi les grands du royaume. Derrière les sourires enjôleurs, la mort dégage son odeur de fiel partout où passent les lourdes robes rebrodées ou les scintillants pourpoints. Non, décidément, il ne fait pas bon vivre à Versailles ! Mais il faut dire que pour l'instant, Eric de Froulay a fort affaire ailleurs ! Depuis qu'Elodie est tombée entre les griffes du machiavélique Portau, on ne voit plus guère le jeune homme au feutre bien enfoncé sur son front. Se pourrait-il qu'il soit sur une piste sérieuse ? En mission extraordinaire, même ? Ou bien pire, qu'il soit également arrivé malheur ? Rien d'étonnant lorsque l'on sait que ces messieurs des Mousquetaires mènent une vie bien dangereuse au service d'une cause qui les dépasse... Peut-être faudrait-il en demander d'avantage au jeune François, son frère ?  

   
♔ VOUS SENTEZ VOUS PLUS COMME UNE DOUCE COLOMBE OU UNE GROSSE VIPÈRE ?

Difficile à dire. Foncièrement de bon fond, Elodie ne saurait toutefois décemment revêtir le blanc pur. En montant à Paris, elle a dissimulé ses véritables intentions à ses parents qui jusqu'ici, n'ont été que bonté et amour pour elle. Son travestissement, bien qu'essentiel car sans sa vie de Mousquetaire, elle ne vivrait qu'à demi, la met non seulement en danger elle, mais sa famille toute entière, y compris son frère François mais également sa tante dont le bon nom ne saurait la protéger longtemps des foudres de la Loi. De plus, sans donner forcément dans le vice, elle s'est lancée dans un jeu de défi avec le compositeur de la Cour. Oui, ce pauvre Monsieur de Lully s'étonne de la mine un rien juvénile de ce garçon qui semble aussi à l'aise à la rapière que sur un parquet de danse ! Il a bien trop de grâce, tout athlétique qu'il soit. Et elle prend justement un malin plaisir à le faire tourner en bourrique ! Si c'est là l'attitude d'une innocente colombe...

   
♔ QU'AVEZ VOUS A DIRE SUR LA GUERRE ?

L'Horreur. Elodie n'en avait entendu que des bribes, Eric les connu. Moins que ce qui était prévu, et qui l'avait si fortement enchanté au tombé de l'ordre de mobilisation. Oh, bien sûr, François a essayé par tout moyen de protéger cette tête brûlée mais rien n'y a fait : au matin du 18 mai 1667, Eric de Froulay chargeait le camp lorrain sur le front de Verdun. Pas très longtemps, hélas ; une balle vint se loger dans son flanc droit cependant qu'il tenta une action qu'on qualifia tantôt folle imprudence, tantôt de formidable bravoure. Et qui se chargea d'un pittoresque non moins exaltant que durant des jours entiers, le valeureux soldat disparu on ne su où... Le tocsin sonnant la victoire française sonna également pour Eric la fin de ses exploits guerriers, cependant que François, frère mais également officier supérieur dudit bravache, annonçait qu'il était sorti d'affaires et que sa blessure, guérie par les soins d'une médecine dont il conserva le luxe du secret, le remettrait sur pieds dans les heures à venir. Inutile de préciser que depuis ce jour, Elodie voit le monde militaire d'un tout autre regard... Sans pour autant vouloir renier sa double-vie, la jeune fille commence doucement à comprendre les dangers qu'elle court...

   
♔ QUELS SONT VOS LOISIRS ? AVEZ VOUS UN BUT PRÉCIS ?

Depuis l'enfance, Elodie a de tout temps développé une fascination - pour ne pas parler d'obsession ! - pour le métier des armes. Rapière ou mousquet, voir parfois arc et flèches, tout ce qui s'apparentait de près ou de loin au combat déclenchait, année après année, et encore aujourd'hui, cette passion qui n'a pas faibli. Au grand désarroi de ses parents, qui cependant très tôt, et pour l'avoir entendue chanter lors de la messe, ont découvert les prédispositions naturelles de leur fille pour la musique. Une voix claire et pure comme un cristal, une certaine oreille qui lui fait toucher habilement de la guitare ; quand à sa grâce naturelle, provenue d'on ne sait d'où quand on allait la récupérer dans les champs, cheveux défaits et genoux écorchés, elle n'a rien à envier à celle des plus grandes dames et de certains danseurs de Monsieur de Lully. Si seulement elle daignait démontrer ses talents plus souvent... !

   
   

   
Derrière le masque ...
On m'appelle Rose J'ai 26 ans Je me connecterai tous les jours ! Bontemps a Raison Via PRD je crois... Une pour tous, et tous pour une !  Escrime  

   
   


Dernière édition par * Elodie de Froulay * le 27.06.17 14:46, édité 11 fois
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* Elodie de Froulay *


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MessageSujet: Re: Elodie de Froulay ╬ Charmante Mousquetaire    Elodie de Froulay  ╬  Charmante Mousquetaire  Icon_minitime01.06.17 16:47


   
Sans Contrefaçon...!
un mouchoir au creux du pantalon, je suis chevalier d'éon

L'histoire d'Elodie commence en 1646, sur les terres ancestrales de la maison de Froulay, en Mayenne. Famille noble du Maine, dont les origines remontent au XIIème siècle, elle faisait partie des plus puissantes de la région - possédant, en plus du fief nominal, plusieurs domaines seigneuriaux dont la liste s'agrandit à travers les âges grâce à ce qui devait devenir une de ses plus fameuses traditions : les grands et beaux mariages ! Le plus prestigieux de tous fût sans conteste celui d'André de Froulay, alors seigneur de Froulay, Montflaux et Saint-Denis, avec la très fortunée Thomasse de la Ferrière, qui lui apporta en dote les baronnies de Tessé, Vernie et Ambrières ainsi que la terre de Raveton. Bons vivants - natifs de Loire, chacun appréciait à sa juste valeur le vin qui coulait toujours à flots !, et fertiles, tant et si bien qu'en cette seconde moitié de siècle, les Froulay régnaient en plusieurs branches sur une grande partie de la Mayenne, prenant toujours soin de veiller les uns sur les autres.

Elodie naquit ainsi au sein d'un cocon aimant et soudé, et dès ses premiers jours, fit la joie de ses parents et d'un frère de quatre ans son ainé. Et depuis Montflaux jusqu'à Vernie, il n'y en avait pas un pour décrire la petite fille autrement qu'adorable. Avec sa frimousse innocente, ses grand yeux vert étirés en forme d'amandes douces et ses cheveux bruns aussi doux qu'un morceau de soie, elle promettait de devenir tout à fait charmante, et malgré qu'elle soit issue d'une branche cadette, nul doute qu'elle entrerait sans peine dans de futurs grands desseins matrimoniaux de sa prestigieuse famille. Mais pour l'heure, paix lui fût laissée ; élevée entre les différents domaines qui, chacun, prirent une place chère dans son cœur, elle eut une enfance heureuse - et libre. Peut-être un peu trop.

Très vite, on décela chez elle un fort caractère ainsi qu'une capacité prodigieuse à échapper à la surveillance de sa gouvernante, quand ce n'était pas sa mère qui se chargeait d'elle. Toujours à courir les champs, rares étaient les moments qui la gardaient en intérieur - elle était tout bonnement incapable de rester en place ! Et chaque fois qu'on lui imposait quelque chose qui allait contre sa volonté, la petite fille savait faire entendre haut et fort son mécontentement, le seul capable de la tenir un tant soit peu tranquille étant son frère, François. Pour un peu, et si les certificats de naissance n'attestaient pas des quatre années les séparant, on aurait pu croire à des jumeaux. Ils s'adoraient, et encore aujourd'hui, c'est avec un sourire plein de tendresse que la jeune fille repense à cette enfance où chaque instant la rattache à un souvenir partagé avec lui. Tant qu'ils étaient petits, cela attendrissait aussi leurs parents, oncles et tantes, et leur ribambelle de cousins. Mais lorsque l'on commença l'éducation du fils, on découvrit qu'en grandissant, la fille ne perdrait rien de sa volonté de fer. Car très vite, elle s'indigna ce que, alors que François commençait à apprendre le rudiment des armes et les autres matières incontournables qui font d'un garçon un homme, elle-même devait se contenter des cordes d'une guitare qui, du reste, ne lui posa jamais aucune difficulté. Douée d'une oreille musicale naturelle, elle possédait également une très jolie voix qui, lorsqu'elle daignait sortir de sa gorge, enchantaient tous ceux qui l'entendaient. Hélas, la petite fille y voyait d'avantage une corvée, n'étant absolument pas stimulée par quelque chose qui semblait sortir d'elle-même sans le moindre effort. Alors que quand elle regardait son frère...

Si aujourd'hui, Elodie voue une véritable passion au métier des armes, les heures passées à regarder François n'y sont sans doute pas étrangères. Outre le fait qu'elle l'adorait, le don qu'il démontrait donnait lieu à des exclamations extatiques de sa sœur, qui battait allègrement des mains chaque fois qu'elle le voyait parer un coup ou au contraire, développer une habile attaque. Les jeux de jambes, les alternances rapides et longues des escarmouches... Oh tout cela avait pour elle bien d'avantage d'attrait que les danses qu'on lui apprenait, ainsi que les différents façons de tenir un éventail ou encore les interminables leçons destinées à savoir si elle démontrait suffisamment de grâce lorsqu'elle se déplaçait ou qu'elle se tenait à table. Plusieurs fois, elle demanda pourquoi elle n'avait pas droit, elle aussi, à des cours d'escrime ; ce à quoi, on lui répondait soit par un éclat de rire, soit par un regard sévère. Une jeune fille n'a rien à chercher près d'une arme, dont le maniement est exclusivement réservé aux hommes ! Un décret qu'elle ne comprit pas et auquel, du reste, elle refusa d'obéir. Sitôt que la surveillance de ses pairs le lui permettait, elle s'éclipsait du côté des forêts ou des champs où, en secret et sans même s'en rendre compte, François lui apprit son art.... Car entre une épée et un bâton, les débuts sont les mêmes et là où le garçon y voyait un simple jeu d'enfant, Elodie, elle, y voyait un formidable moyen de connaitre les mêmes dispositions que son ainé !

***

Le départ de François pour Paris et un poste chez les mousquetaires du Roi marqua un tournant dans sa vie. Jusqu'alors, malgré ses lubies armées et son petit caractère, Elodie menait une existence pour le moins parfaite. Son petit monde n'était troublé d'aucun nuage, et bien qu'en grandissant, on commençait de plus en plus à la traiter en fille et ainsi, à lui imposer une discipline toute en jupons, la douceur de la campagne la gardait encore des grands projets familiaux qu'on avait décidé pour elle et son frère. Là-bas, le chef de famille - "Monsieur le Comte" comme l'appelaient les paysans du coin - avait de tout temps obtenu pour ce petit neveu une charge auprès des hommes du Lieutenant-Capitaine d'Artagnan qui, avec le temps et une dévotion totale à sa Majesté, lui permettrait de gagner fortune et reconnaissance - en somme, les galons nécessaires pour apporter du prestige à leur blason. François de Froulay embrasserait une carrière militaire, à laquelle il avait été préparé toute sa vie. En partant, avec un seul cheval et de quoi tenir le voyage jusqu'à Paris où, à l'hôtel familial, il trouverait de quoi se restaurer pour ensuite prendre son service. D'autant que Madame de La Baume, sa tante, s'était déjà déclarer l'accueillir avec plaisir !  

Veuve de Rostaing de La Baume, comte de la Suze et marquis de Bressieux, Marguerite-Françoise de Froulay avait, depuis la disparition de son époux, préféré aux vastes mais solitaires domaines de son Dauphinois la petite maison de pierres roses et blanches de la rue de Tournelles pour y couler ses vieilles années. Le temps avait beau colorer ses lourdes boucles brunes de longues trainées blanches, elle gardait toujours un teint éclatant et un appétit de la vie à toute épreuve que Blandine Le Tallec, sa femme de chambre devenue gouvernante, savait entretenir en tenant d'une main de fer toute une maisonnée où respirait un bonheur doublé d'un profond respect pour sa maîtresse. Atteinte d'un mal au pieds qui l'obligeait quasi constamment de rester sur une chaise longue, la maladie ne lui avait cependant pas retiré un esprit vif et une répartie piquante qui, du temps de ses belles années à la Cour de Louis XIII, avait fait les joies d'une Anne d'Autriche qui souffrait alors des pires rumeurs de répudiation. Avec l'avènement du Dauphin et le rapprochement de la Reine avec Mazarin, l'ancien cercle de Sa Majestée - au nombre desquelles la dame d'atour d'alors, Marie de Hautefort dite "l'Aurore" dont l'amitié ne lui avait jamais fait défaut - s'était considérablement réduit et, comme ses compagnes, Madame de La Baume fut remerciée de ses services. Inutile de préciser que depuis ce jour, Marguerite vouait à Versailles et à la vie de Cour un profond dédain que pour rien au monde, elle ne reverrait à la hausse ! La nomination de son neveu ne lui avait procurée aucune satisfaction, mais elle le voyait si peu que la proximité que créerait sa charge était un précieux qu'elle ne pouvait pas bouder.

Mais alors que chacun y trouvait son compte, Elodie, elle, sombra dans un chagrin si grand que pendant un temps, on craignit qu'elle put en mourir. Les larmes qui avaient suivi le départ de François avaient continué de couler, ternissant les jours si gais de l'été qui s'annonçait splendide, refusant à la surprise générale de quitter sa chambre. La venue de nombreux médecins, et jusqu'à une vieille herboriste qu'on disait aussi un peu sorcière, furent tous vaincus par un mutisme total ce qui, sans pour autant ôter la peine, réconforta les siens qu'elle n'était pas si mal qu'on ne le pensait : la farouche résistance qu'elle démontrait à descendre souper témoignait que la vie ne la quitterait pas de sitôt ! Pour autant, elle garda cloître pendant des semaines. Elle pleurait non seulement un frère aimé qui la quittait, la fin d'une époque qu'elle ne retrouverait plus mais surtout, surtout : elle pleurait une existence qu'elle ne connaitrait jamais et qui, à l'image de François, s'échappait d'elle au rythme des sabots de son cheval qui partait pour la capitale. Les rêves de la vie de soldat resteraient pour toujours à cet état, elle qui qui sottement, avait cru pouvoir comme si souvent s'entêter au point de le changer en réalité. Condamnée, voilà ce qu'elle était. Bientôt, on trouverait à la marier et commencerait pour elle la vie de châtelaine, entourée d'une ribambelle d'enfants sortis un à un d'un giron réfractaire - car pour elle, il était certain qu'elle n'aimerait jamais aucun homme autrement qu'au combat ! Une pensée qui lui faisait si fort horreur qu'elle se réveillait la nuit, en cris et en sueur, l'ombre d'une silhouette masculine repue de son corps éructant un rire jaune à faire frémir... Aussi, tandis que là haut, la jeune fille se laissait doucement faner, en bas, on commençait sérieusement à questionner de l'avenir.

La réponse vint de Paris. Madame de La Baume, servant de relai épistolaire entre son neveu et sa campagne natale, eut vent de ce que sa nièce se laissait mourir de chagrin. Suggérant qu'il n'y avait rien de plus pénible, à son âge, que les langueurs d'une province certes somptueuse de par ses paysages, mais bien triste quant à ses conversation, pourquoi ne pas la faire venir auprès d'elle ? Elle aurait ainsi d'avantage loisir de voir son frère que les permissions rendaient au moins une fois rue des Tournelles, connaitrait le monde puisqu'elle était en âge et bénéficierait des quelques influences que la vieille dame gardait à la Cour. Qui sait ? Peut-être qu'elle y trouverait même un bon parti ? La proposition fut d'abord reçue avec scepticisme ; le comte René s'était vu envoyer une proposition de la famille de Vassé, dont l'ainé des fils Lancelot récemment chevalier, disait avoir aperçu la jeune fille lors d'un bal donné par Monsieur le Comte et s'être pris de vifs sentiments à son égard. Ce à quoi Elodie avait répliqué par un ricanement mauvais : forcée dans une robe de satins bleu pâle et habillée de quelques dorures pour faire oublier sa pâleur, elle y avait tiré une tête à inspirer beaucoup de choses mais certainement pas de l'amour ! D'autant qu'à la différence de son oncle, Elodie trouvait l'idée de sa tante excellente ! Elle avait réveillé en elle des couleurs, une joie qu'on ne lui avait pas vue depuis longtemps, et au seul prononcé du nom de son frère, les jolis yeux noisettes avaient retrouvé tout leur pétillement. Ses parents étaient-ils dès lors en position de lui refuser quoi que ce soit ? Pour eux, le déchirement était réel : leurs deux enfants partis tenter l'aventure de Paris, le logis serait bien silencieux. Mais promettant d'écrire souvent, et de se comporter en sorte de ne jamais offenser Madame de La Baume qui lui faisait cette grande faveur - Elodie, en secret, voyait les braises de ses rêves se raviver !

***
La suite bientôt !

   


Dernière édition par * Elodie de Froulay * le 27.06.17 14:00, édité 4 fois
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Philippe d'Orléans


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Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
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MessageSujet: Re: Elodie de Froulay ╬ Charmante Mousquetaire    Elodie de Froulay  ╬  Charmante Mousquetaire  Icon_minitime04.06.17 19:19

Bonjour mademoiselle de Froulay Banane

Bienvenue sur le forum, je suis contente qu'il t'intéresse **
Si tu as des questions n'hésite pas ! Si tu le peux, contactes tes liens déjà présents (François, Megan, Philippe, Cédric, Sophie) pour avoir une idée de leurs visions des relations entre vos personnages Clin d'Oeil

En tout cas, c'est un joli ébut de fiche !

A bientôt j'espère ! Clin d'Oeil
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MessageSujet: Re: Elodie de Froulay ╬ Charmante Mousquetaire    Elodie de Froulay  ╬  Charmante Mousquetaire  Icon_minitime20.06.17 16:55

Bonjour, Bonjour cheers

Je suis vraiment navrée du temps que je mets à faire ma fiche, et je réalise simplement maintenant que quelqu'un d'autre est aussi sur le rôle. Je me dépêche donc !! Loulou

J'ai contacté par MP les liens présents, j'attends simplement leur réponse pour me lancer dans une rédaction frénétique :guh:

Encore navrée du silence, ça ne se reproduira plus ! :haa:
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MessageSujet: Re: Elodie de Froulay ╬ Charmante Mousquetaire    Elodie de Froulay  ╬  Charmante Mousquetaire  Icon_minitime27.06.17 14:59

Désolée pour le double-post ! Embarassed Embarassed Embarassed

J'avance à grandes enjambées, il me manque simplement une réponse de Charles/Alexandre d'Artagnan pour délimiter le pourquoi du comment Elodie a réussi à entrer chez les Mousquetaires Héros (Ferdigi)

J'espère avoir ma réponse entre aujourd'hui et demain, car je pars en vacances le 29 et je ne rentrerai que le 13 - or, mon lieu de villégiature répond en point d'interrogation quant à la possibilité d'une connexion internet et donc, la possibilité de terminer mon récit.

J'ai conscience de dépasser de beaucoup le délai limité pour une fiche de présentation, et que j'handicape aussi la deuxième joueuse qui tente ce personnage. Néanmoins, si vous me faites la bonté de m'accorder de pousser encore un peu le bouchon, je vous garanti que la bouteille n'en sera que plus délectable ! :guh:
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MessageSujet: Re: Elodie de Froulay ╬ Charmante Mousquetaire    Elodie de Froulay  ╬  Charmante Mousquetaire  Icon_minitime27.06.17 20:51

Bonsoir !

J'ai demandé au joueur s'il pouvait te répondre, histoire de ne pas te pénaliser trop longtemps Clin d'Oeil J'espère que tu as eu ta réponse.

Ne t'en fais pas, le forum tourne un peu au ralenti en ce moment, on ne va pas t'en vouloir de faire de même Green Même si je suis curieuse de ta fiche Clin d'Oeil

A très vite !
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MessageSujet: Re: Elodie de Froulay ╬ Charmante Mousquetaire    Elodie de Froulay  ╬  Charmante Mousquetaire  Icon_minitime

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