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 Qui aimera le fils d'un meunier de Florence ?

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MessageSujet: Qui aimera le fils d'un meunier de Florence ?   Qui aimera le fils d'un meunier de Florence ? Icon_minitime19.01.16 16:59


Jean-Baptiste Lully

(Eoin Macken)



"Le monde est un marchand mêlé,
L'on y voit de l'un et de l'autre.
Ici-bas le beau et le bon
Ne sont estimés tels que par comparaison.
Louis seul est incomparable.
Je ne lui donne point un éloge affecté ;
L'on sait que j'ai toujours entremêlé la fable
De quelque trait de vérité
."

Jean de La Fontaine

Qui aimera le fils d'un meunier de Florence ? 1453232916-12
Âgé de 35 ans ♔ Compositeur ♔ Origines italiennes ♔
Marié ♔ Catholique ♔ Libertin
♔ Artistes ♔


Un peu de classement


♔ Topics en cours~





♔ Topics en attente~





♔ Topics terminés~






Quelques propositions

Qui aimera le fils d'un meunier de Florence ? 1453232919-tumblr-mbhw69zte41ru3jl9o1-500

La noblesse :
Ce à quoi j'aspire, ce qui m'est fréquemment refusé, le soleil dont je suis le tournesol. Je suis attiré par la lumière, certes ; les ors, les bals aux chandelles, et par-dessus tout le luxe insensé que représente la musique de chambre en un siècle de famines. Mais je suis aussi attiré par les idéaux. La noblesse est un vaste mensonge philosophique que les élites se racontent pour se contraindre à une discipline de fer, et ce, depuis les âges les plus sombres, barbares, à la chute de l'Empire Romain. Et j'y suis étranger, mais je ne peux nier une trouble et instinctive fascination.

Le clergé :
Ces vampires aux mains glaciales me tiennent à l’œil, et je le leur rends bien ; l'un de nous aura la peau de l'autre un jour, nous, les libertins, ou eux, les puritains ; nous, les danseurs, ou eux, les gisants ; nous en sommes bien conscients. Notre guerre est éternelle comme celle des démons et des anges, et sanglante comme celle des huguenots et des papistes. J'aimerais assez corrompre un abbé, un de ces jours, et par exemple l'entraîner dans mon lit, juste pour pouvoir me dire que je l'ai fait un soir, et que c'était plaisant ; pour moi certes, mais pire encore, pour lui.

Le Tiers Etat :
Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs. Je sais que les valets croisent parfois mon regard à Versailles, et songent qu'ils pourraient être à ma place, que leurs fils pourraient avoir l'oreille d'un prochain roi, les doigts d'or qui charment son coeur de leurs créations. C'est peut-être là mon plus grand crime, celui dont je suis le plus fier. Naturellement, il est des traits parmi eux que je ne puis souffrir ; comme la noblesse a ses idéaux, le peuple se complaît parfois dans la bassesse. Je ne supporte pas les résignés. Je meurs d'envie de les gifler pour les ramener à la surface.

En piste l'artiste !

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