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 [Franche Comté, domaine Coligny] - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse (PV Olympe de Coligny)

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Diane de Sainte-Maure


Diane de Sainte-Maure

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Âge : 22 ans
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MessageSujet: [Franche Comté, domaine Coligny] - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse (PV Olympe de Coligny)   [Franche Comté, domaine Coligny] - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse (PV Olympe de Coligny) Icon_minitime07.08.16 22:47

La superbe journée de début septembre battait son plein. Demain, Diane devra rentrer à Paris pour ensuite prendre le chemin de Chambord. Mais, pour le moment, la jeune femme ne pensait pas aux deux jours de voyage jusqu’à la capitale et profitait pleinement des vignes qui s'étendaient devant elle.

Olympe de Coligny, qui lui fournissait l’excellent vin qu’elle servait au salon, l’avait fait convier sur ses terres pour une visite de la propriété. La jeune salonnière était arrivée hier au matin et on lui avait fait un accueil très chaleureux. Les appartements qu’on lui avait attribués étaient grands et confortables, parfaitement au goût de la miss qui était alors dans les conditions optimales pour visiter les exploitations. La marquise d’Andelot savait s'y prendre quand il s'agissait de renouveler les contrats.
Cette dernière la convia tout d’abord dans un des salons du château de son domaine pour lui expliquer avec précision chacune des étapes de la fabrication de son vin. Diane, en bonne élève, l’écouta avec attention et intérêt, posant de multiples questions. Elle était venue ici avec l’intention de résilier leur contrat, mais cela ne l’empêchait pas d’enrichir sa culture viticole. Ainsi, après un déjeuner au château où les jeunes femmes purent bavarder amicalement, elles partirent pour une courte visite des caves, Diane étant fourbu de son long voyage en carrosse.

La matinée qui suivit fut réellement enrichissante. Les jeunes femmes s’entendaient bien, ce qui rendit les visites très agréables. Diane, armée de son ombrelle pour ne pas bronzer, écoutait avec sérieux son hôte lui décrire chaque machine, chaque processus. Olympe connaissait par cœur le fonctionnement de son domaine, ce qui forçait sans conteste l’admiration de la salonnière. Elle, qui appréciait la bonne chair, se sentait presque penaude de ne pas savoir comment était produit un met qu’elle aimait tant.
La propriété était particulièrement propre, détail que Diane retint, bien contente de ne pas salir sa robe. Même lors d'une balade entre les vignes, les pans de ses jupes reçurent tout au plus un peu de poussière. Moins sportive qu’Olympe, la marquise demanda de temps à autres à se reposer et sa fournisseuse bavardait patiemment avec elle, avant de reprendre la marche peu après.
Vers treize heures, ce fut donc d’excellente humeur que la marquise s’assit sur une table dressée à l'ombre pour les deux jeunes femmes, devant les vignes. Elle s’en voulait quelque peu du tour qu’elle allait jouer à la Coligny, mais son ressentiment envers Paris de Longueville était plus fort que l’amitié qu’elle lui portait.

On apporta une sélection de vin, et la marquise d’Andelot proposa une série de dégustation. Diane demanda en plus une leçon d’œnologie, ce que son hôte lui accorda de bonne grâce. On apporta également quelques spécialités franc-comtoises qui firent la joie de la marquise, toujours aussi gourmande. Mais, soucieuse de rester concentrée sur ce pour quoi elle avait acceptée l’invitation, la brune tacha de n’abuser ni du vin ni des mets. Elle riait et alimentait les potins de la cour, mais redevint bientôt sérieuse.

-Chère amie, je ne pourrai jamais assez vous remercier pour cette invitation, vos terres sont superbes. Mais je dois moi-même vous entretenir d’un sujet qui me tient à cœur.

Elle posa son verre et regarda les vignes, comme avec regret.

-Etes-vous au fait qu’une rumeur vous concernant circule depuis quelques jours à la cour, et notamment dans ma Chambre Bleue ? Il semblerait qu’une partie de votre vin, soi-disant français, est en effet produit à base de raisin germanique.

Quelques semaines auparavant, Diane avait elle-même lancé la rumeur depuis son salon. Elle avait laissé entendre que cette accusation avait été entendue chez les Condés. Bien sûr, la réaction ne se fit pas attendre et les racontars allèrent bon train, alimenté par l’appartenance à l’église protestante de la Coligny. « Quoi ! Un produit soi-disant de qualité et d’origine française… On nous aurait menti ? Pas étonnant de la part d’une huguenot… Mais de quel artifice a-t-elle donc usé pour que ses vins soient aussi délicieux ? »
On ne tarda pas à demander à la salonnière pourquoi elle continuait à acheter du vin Saint-Bel-Coligny, et on commença à trouver au vin un « petit goût » soi-disant typique des vins étrangers. Ah, paranoïa quand tu nous tiens…

-Désormais, je suis moi-même dans une situation délicate : je suis une de vos clientes régulières et vous comprendrez que si ces accusations se révèlent être exactes...

Elle ne finit pas sa phrase, laissant pourtant entendre que sa réputation était en jeu. Puis, elle annonça, comme à regret :

-Aussi, je ne pense pas renouveler notre contrat jusqu’à ce que cette affaire ne se démêle.
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Olympe de Coligny


Olympe de Coligny

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Côté Coeur: Cupidon a dû l'oublier !
Côté Lit: Hum ... hum ...Il n'y a pas vraiment d'action malheureusement !
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Âge : 32 ans
Titre : Marquise d'Andelot, baronne de Roissiat
Missives : 54
Date d'inscription : 23/11/2014


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MessageSujet: Re: [Franche Comté, domaine Coligny] - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse (PV Olympe de Coligny)   [Franche Comté, domaine Coligny] - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse (PV Olympe de Coligny) Icon_minitime20.08.16 13:27

Malgré sa légère claudication, la marquise d’Andelot était depuis plusieurs jours sur le pied de guerre. Convoqués dès les premières heures de l’aube, le maître de chai, le courtier, l’œnologue et bien entendu le petit personnel, la suivaient péniblement des caves aux vignes et prenaient note de ses instructions. Tout devait être parfait pour recevoir la propriétaire de la Chambre Bleue, ce salon littéraire des plus en vues à Paris. En effet, c’était une coutume pour Olympe de convier les plus prestigieux de ses clients et partenaires dans son domaine afin de les rassurer sur la qualité de son vin. Le succès du son label reposait essentiellement sur ses arpents de pieds de vigne que son père avait importé des meilleures terres de Bourgogne et qu’elle avait su développer avec l’aide de Julien Saint Bel. Une réputation que rien n’avait entamé jusque récemment. Car oui, comme pour bien des choses, leurs affaires avaient souffert de la guerre contre la Lorraine ainsi que de l’hiver. Mais désormais le commerce reprenait et la dame de Coligny avait jugé que c’était le bon moment pour lancer quelques invitations. Des invitations qui en toute logique devraient permettre des renouvellements de contrats juteux.

Reçue telle une reine, Julie ou plutôt Diane - comme elle aimait se faire appeler - de Sainte Maure était entraînée depuis la veille dans des promenades sans fin. Ce n’était d’ailleurs pas une coïncidence si sa visite se tenait à la saison des vendanges. Ainsi, son hôte avait-elle pu juger de la beauté et de la saveur des grappes, préservées des parasites par des recettes ancestrales sans danger pour le fruit. Emportées dans leur élan, elles avaient ensuite pu admirer la grande quantité des fûts et s’étaient entretenues avec ses employés viticoles avant de rentrer à l’intérieur de la bâtisse. Une bâtisse superbe mais imposante datant du règne de François Ier qu’Olympe tenta de rendre plus chaleureuse autour de ses meilleures bouteilles, toute issues d’un cru particulièrement réussi avec quelques composantes variantes dans la robe et dans le goût.

- Celui-ci date de l’année de sacre de notre bien aimé roi et ce dernier est particulièrement apprécié par monsieur Colbert, commentait-elle espérant faire mouche au vu des sympathies de la demoiselle.

Son interlocutrice apparemment très satisfaite lui posait des questions et s’intéressant même à l’œnologie, elle lui répondait avec un sourire certes très professionnel mais non forcé.

-Chère amie, je ne pourrai jamais assez vous remercier pour cette invitation, vos terres sont superbes.
- Vous êtes ici la bienvenue et ce quand il vous plaira.

Hélas, les apparences sont bien souvent trompeuses comme le dit si bien le dicton, cependant comment après un si bon départ, de si bons échanges, Olympe aurait-elle pu se douter de ce que lui réservait cette conversation ?

- Mais je dois moi-même vous entretenir d’un sujet qui me tient à cœur, reprit Diane.
- Je suis toute ouïe, déclara la dame de Coligny légèrement inquiète.

Était-ce une clause de leur contrat que cette dernière voulait revoir ? Ou peut-être à ajouter ? Olympe se sentait prête à faire bien entendu des concessions, le tempérament de négociatrice ne lui manquait guère.

Patiemment, elle attendit que son interlocutrice affichant un air navré lui fasse part du problème. Diane semblait cependant peser ses futurs propos comme lorsqu’on s’apprête à asséner un coup moral à une personne. Elle reposa son verre et se décida enfin à parler.

-Etes-vous au fait qu’une rumeur vous concernant circule depuis quelques jours à la cour, et notamment dans ma Chambre Bleue ? Il semblerait qu’une partie de votre vin, soi-disant français, est en effet produit à base de raisin germanique.

Les yeux de la marquise d’Andelot s’écarquillèrent. Il s’en fallut de peu pour qu’elle grimaça même sous l’effet de cette nouvelle. Était-ce un coup de Catherine de Gramont ? Maudite peste ! Ce coup lui ressemblait bien. Ou bien Julien avait-il vraiment fait commerce avec les lorrains et les germaniques, comme elle le suspectait depuis ce jour où elle l’avait croisé à la cour de Nancy ? Si tel était le cas, elle n'aurait pas de mots assez durs pour lui et leur affaire prendrait fin sur le champ ! Quelle honte ! Mais pour l’heure, Olympe fit appel à toutes ses forces de commerciale pour ne pas se départir de son sourire avenant et pour ne pas pâlir.

-Désormais, je suis moi-même dans une situation délicate : je suis une de vos clientes régulières et vous comprendrez que si ces accusations se révèlent être exactes...
- Elle ne le sont évidemment pas, rétorqua Olympe qui se sentait droite non pas dans ses bottes mais dans ses beaux souliers.

Malheureusement, Diane ne paraissait pas l’écouter.

-Aussi, je ne pense pas renouveler notre contrat jusqu’à ce que cette affaire ne se démêle.

A ce point ? Quelle ampleur avait donc pris cette rumeur pour en arriver à des cessations de contrats ? Il fallait absolument réagir.

- Je vous en prie mademoiselle, je suis certaine que nous pouvons trouver un terrain d’entente. tempéra t-elle tout en gardant son sang froid. Comment aurais-je pu trahir le roi, celui-ci a fait un immense honneur à notre famille en acceptant le corps de mon frère à Saint Denis auprès de ses propres ancêtres ! Et je suis l’Intendante de la Maison de sa cousine ne l’oubliez pas ! Sa confiance en nous est entière, vous ne pourriez trouver meilleur garant que lui. Ceci n'est qu'une sombre machination certainement due à ma religion.

Cela était certain. Ces catholiques ne lui pardonneraient jamais sa foi jugée hérétique. Quelles plaies !

- Je peux vous fournir une centaine de bouteilles en plus par an sur ma cave personnelle ou bien …

Mais Olympe s’arrêta dans son élan bien trop intriguée. Elle devait absolument savoir qui osait la vilipender de la sorte.

- Pourriez-vous m’apprendre de quelle langue venimeuse, ces rumeurs proviennent mademoiselle ? osa t-elle donc demander à son interlocutrice.

Elle-même lançait des rumeurs salaces dans ses Satyres et ce sous un pseudonyme mais jamais à un tel degré.Tout au plus était-ce pour se moquer, jamais pour détruire une réputation durement acquise.
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Diane de Sainte-Maure


Diane de Sainte-Maure

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MessageSujet: Re: [Franche Comté, domaine Coligny] - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse (PV Olympe de Coligny)   [Franche Comté, domaine Coligny] - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse (PV Olympe de Coligny) Icon_minitime03.09.16 10:12

Olympe semblait prise de court par l’annonce de la marquise. Cela était tout à fait compréhensible puisqu’elles avaient toujours entretenues les meilleures relations possibles. La marquise d’Andelot était d’un professionnalisme remarquable, et leurs conversations étaient toujours amicales. Les (rares) différents étaient réglés avec calme, tout comme les négociations de contrats qui, quoique éprouvantes, se déroulaient toujours à merveilles.
La marquise d’Andelot écouta tout d’abord l’annonce avec un sourire forcé. Elle ne semblait pas au courant de la rumeur, ce qui surpris quelque peu Diane qui admira la manière dont son hôte parvenait à cacher sa surprise. Elle restait droite et avenante, écoutant avec intérêt. La Sainte-Maure, en annonçant qu’elle souhaitait résilier le contrat, pris un air compatissant et contraint.

- Je vous en prie mademoiselle, je suis certaine que nous pouvons trouver un terrain d’entente. Comment aurais-je pu trahir le roi, celui-ci a fait un immense honneur à notre famille en acceptant le corps de mon frère à Saint Denis auprès de ses propres ancêtres ! Et je suis l’Intendante de la Maison de sa cousine ne l’oubliez pas ! Sa confiance en nous est entière, vous ne pourriez trouver meilleur garant que lui. Ceci n'est qu'une sombre machination certainement due à ma religion.

Après l’avoir patiemment écouté, la marquise rétorqua

- Mademoiselle, je ne doute certainement pas de votre bonne relation avec le roi, et encore moins de votre fidélité envers lui.  Je n’ai que respect pour votre famille.

Elle cherchait à se positionner en alliée, ne voulant pas perdre une  si bonne relation. Le vin qu’Olympe vendait était réellement excellent et quand l’affaire se serait tassée, elle comptait bien signer un nouveau contrat, sans doute plus avantageux. De plus, elle appréciait la compagnie de cette femme, et gardai également en tête son poids politique.

- Je peux vous fournir une centaine de bouteilles en plus par an sur ma cave personnelle ou bien …

Elle eu un sourire désolé et expliqua, à contrecœur

- Je ne peux contraindre mes hôtes à boire un breuvage dont ils ne veulent pas. L’on m’a plusieurs fois reproché de servir votre vin et déjà certains invités lui préfèrent d’autres breuvages.

La marquise ne pouvait être accusée de mensonge puisque ce qu’elle racontait était la stricte vérité. Ses invité les plus catholiques avaient, comme prévu, saisi l’occasion pour ne plus consommer ce vin huguenot. Aussi Diane pouvait-elle légitimement expliquer que c’était de leur faute, et non la sienne, si elle devait résilier le contrat. Le danger désormais était que l’affaire prenne une ampleur incontrôlable, ce que la salonnière n’espérait pas.

- Pourriez-vous m’apprendre de quelle langue venimeuse, ces rumeurs proviennent mademoiselle ?

La question tant attendue pointa enfin, et la marquise sourit intérieurement. L’objectif principal de cette rumeur était de détériorer les relations Coligny/Longueville, et le moment était venu de le réaliser. Mais la marquise ne se pressa pas pour répondre et paru même gênée. Elle choisit ses mots avec précaution avec pour but affiché d’emprunter un chemin détourné pour donner l’identité de l’auteur de la rumeur.

- Eh bien, un nom revient sans cesse mais je ne sais si je dois le partager… Vous entretenez de très bons liens, aussi c’est ce qui rend cette information si crédible. Qui d’autre mieux que lui pourrait prétendre savoir de telles choses ?

Elle regarda son interlocutrice

- En vérité, on aurai vu des domestiques de l’hôtel de Longueville se débarrasser subtilement de vos bouteilles sous prétexte que le prince de Neuchâtel n’aimait pas le vin germanique
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