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 Quand il y a cours de tir.

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Morgan Stuart


Morgan Stuart

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Cela peut vous paraître étrange mais j'en ai un. Il est bien caché, je le réserve à qui m'aimera vraiment. Et pour mes enfants.
Côté Lit: Vous voulez une liste ? Ce sera même un recueil !
Discours royal:



ϟ TURN OUT THE LIGHT ϟ
show me your dark side

Âge : 30 ans
Titre : Duc de Richmond, de Lennox, de Gloucester, Comte de March, cousin de Charles II d'Angleterre
Missives : 720
Date d'inscription : 15/02/2012


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MessageSujet: Quand il y a cours de tir.   Quand il y a cours de tir. Icon_minitime03.10.13 18:44

Quand il y a cours de tir. Tumblr_mbhqebvrx21r5ruse

« Quand tu dois tirer, tire, cause pas ! »
En ce début du mois de mai, il fallait avouer que l'on s'ennuyait au campement anglais. Morgan était remonté à Nancy à plusieurs reprises pour s'occuper de Thomas et d'Henry, faire quelques mondanités, mais il repartait généralement assez vite, préférant rester sur le qui-vive en cas d'attaque surprise, et pour reprendre une vie plus simple. Il est vrai que le Stuart se laissait aller au camp, passant son temps habillé en pantalon chemise, une veste en cas de fraîcheur, la bare taillée de temps en temps et laissant ses cheveux pousser. Vivre au naturel, bien loin des trente-si couches de vêtements à porter à la Cour, lui était très bien ainsi. Il fallait bien que la guerre ait des avantages, pour Morgan c'était de pouvoir s'accorder un peu de répit dans les mondanités et mener une vie comme il l'entendait ! Son cousin, le prince Jacques, faisait de même et les deux hommes prenaient plaisir à se retrouver, ainsi que quelques anciens de la période d'exil, une épreuve qui avait soudé une génération d'hommes, toujours ravis de se retrouver.

Mais à son grade, il y avait des responsabilités administratives. Jacques s'occupait du camp, secondé par son cousin qui voulait toujours bien faire pour que les soldats aient malgré tout une bonne vie ici, entre deux batailles. Il menait les revues, rendait visite aux blessés, était assez sympa concernant les permissions et aidait volontiers ceux qui avaient besoin. Mais tous n'étaient pas logés à la même enseigne, il fallait l'avouer, les Stuarts avaient leurs têtes, autant être dans leurs grâces. Un qui n'avait pas demandé grand chose et pourtant se retrouvait peu aimé de Morgan, était le jeune Alfie. Richmond refusait qu'il prenne les armes, l'avait assigné au camp et n'avait clairement pas apprécié qu'on aille contre ses ordres. Mais si lui ne l'appréciait pas plus que cela, Jacques ne comprenait pas le pourquoi de ce désamour et avait décidé de lui-même de jouer les médiateurs. Aujourd'hui, par cette belle journée de mai, Morgan passa donc la porte de la tente où se trouvait son cousin princier, occupé à écrire un rapport au roi Charles II.

« Ah, viens Morgan, j'ai un service à te demander. Lança Jacques en proposant un siège de la main.
Tout cela fait très solennel, qu'as tu besoin ?
Pas grand chose, juste que tu donnes des leçons de tir, cela te sera facile.
Des leçons ? Je ne suis pas professeur et à chaque fois que je le fais, un membre de ma famille manque d'y passer, s'amusa Richmond
Ah mais tout le monde n'est pas Éléonore, et je me mettrais assez loin pour ne pas recevoir la moindre balle, je suis destiné à une longue vie »

Les deux cousins rirent de bon cœur à ce souvenir à Saint-Germain, où Morgan, encore jeune, avait promis à Éléonore de lui apprendre à tirer. Cela était une très mauvaise idée, la jeune polonaise n'étant pas assez patiente et surtout ayant presque visé, sans le faire exprès bien sûr, Jacques qui avait eu le réflexe de se baisser. Mais le ton toujours amusé, Morgan se demandait pourquoi son cousin venait lui parler de cela.

« Veux tu des cours, mon cousin ? Je te pensais meilleur militaire que cela !
Non pas pour moi, pour une personne que nous avons en commun. Et là Morgan, c'est ton prince qui te le demande …
Oh quand tu invoques ton titre, ce n'est jamais bon … maugréa Morgan, suspicieux.
Je te demande d'aider Surrey. Tu le maltraites comme le dernier des imbéciles alors qu'il faudrait l'encourager, je suis certain que ce garçon pourrait faire de grandes choses !
Oh non, mais je ne peux pas apprendre à un gosse, on apprend pas à tirer du jour au lendemain ! se lamenta Richmond, se relevant de son siège.
Je suis désolé d'en arriver là, mais si tu ne le fais, je ne te mets pas sur la prochaine bataille !
Mais …
Allez, hop, Surrey t'attend derrière la tente. Va chercher tes armes et va lui apprendre. Pas de cours, pas de batailles ! s'exclama Jacques, un petit sourire aux lèvres.
C'est bas, mais je t'aurais Jacques, fais attention ! »

Le ton n'était pas menaçant, loin de là, mais Morgan n'aimait pas être forcé de la sorte. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas Alfie, mais à ses yeux, ce garçon n'avait rien à faire sur un champ de bataille, il n'avait pas connu la guerre, ni vraiment l'Angleterre, pourquoi se battait-il ? Il est vrai que Morgan avait connu au premier plan toute la révolution anglaise, l'exil et aussi la tentative de reconquête, il avait quinze ans la première fois qu'il avait du se battre, et avait du mal à avoir une autre vision des choses. Sortant de la tente, il traîna les pieds jusqu'à la sienne pour chercher deux pistolets à silex, de la poudre et des balles, en espérant que ce ne soit pas du matériel gâché pour rien. Après tout, sans doute que Jacques avait raison, il fallait donner une chance aux gens, ce n'était pas en les mettant à l'écart qu'ils pouvaient prouver ce qu'ils valaient. En effet, Alfie attendait bien sagement qu'on vienne à lui. Était il aussi motivé que Morgan à l'idée de ce cours ? Sans doute, vu la tête qu'il fit en voyant arriver Richmond, qui lui lança, moqueur :

« Vous attendiez un autre Stuart, sans doute ! Pas de chance pour vous ! »

Bien sûr, Morgan tentait de détendre l'atmosphère mais sa tentative était tombée à l'eau. En même temps, il n'y donnait pas tout son cœur et ne savait pas vraiment où commencer avec Surrey. Autant lui demander de front :

« Savez vous vous battre, Surrey ? C'était un peu provocant de demander cela à un soldat et Alfie sortit son épée pour se mettre en position, ce qui fit rire Morgan. Rangez ça, j'espère bien que vous savez vous en servir, sinon je ne sais pas ce que les italiens vous auraient appris ! Je parlais de cela. »[/color]

D'un geste, il prit son pistolet chargé et tira en l'air, ce qui fit sursauter la plupart des hommes alentours. Content de lui, Morgan eut un petit sourire amusé et lança la deuxième arme au jeune homme qui atterrit à ses pieds.

« A quoi sert de courir des kilomètres pour embrocher un ennemi alors qu'on peut lui mettre une décharge en pleine tête ? Les deux sont complémentaires, la guerre vous demande de la polyvalence. Et savoir tirer permet aussi de bien se faire voir en société, car je doute que les mauvais tireurs vont à la chasse … Voyez Surrey, cela peut servir. »

La première leçon était de savoir charger son arme. Cela était assez simple : d'abord la poudre, puis la balle enrobée de cuir avant d'être tassé. Jusque là, tout le monde pouvait y arriver, il suffisait après d'avoir une bonne rapidité pour recharger pendant le combat, c'était une question d'habitude, un coup de main à avoir ! Jusque là, Alfie s'en sortait bien, ce qui menait à la deuxième leçon : bien tenir l'arme.

« Montrez moi comment vous le tenez. Alfie pointa l'arme sur Morgan qui, surpris, fit un pas de côté. Hé bien malheureux, on ne vise jamais avec une arme chargée, sauf si on veut le tuer. En plus, vous présentez mal. Pas besoin des deux mains, une suffit. Il le corrigea et lui fit tendre le bras. Puis gardez les deux yeux ouverts, vous viserez plus justement … voilà c'est pas trop mal. On va voir aussi comment vous ti … »

Mais avant d'avoir fini sa phrase, le coup partit ! Sauf que face à Alfie se tenait la tante de Jacques qui se mit à hurler des insultes. Il faut dire que le pauvre était toujours la cible des tirs alors qu'il n'avait rien demandé. Morgan aurait pu hurler, engueuler Alfie sur sa maladresse, qu'il aurait pu tuer l'héritier du trône …. mais non, Richmond se mit à rire bêtement, repensant aux nombreuses fois où son cousin avait frôlé la mort de cette façon. Cela dura quelques secondes avant de se reprendre, mais le sérieux n'y était pas vraiment :

« On ne met jamais son doigt sur la détente tant qu'on est pas sûr de tirer. Pauvre Jacques … il l'entendait encore geindre quand il commença à s'éloigner. Il y a des cibles un peu plus loin, c'est souvent pour les archers mais cela pourra nous servir aussi. Allons éviter de tuer des princes anglais, ce ne serait pas correct ! »


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Alfie Howard


Alfie Howard

« s i . v e r s a i l l e s »
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MessageSujet: Re: Quand il y a cours de tir.   Quand il y a cours de tir. Icon_minitime01.12.13 1:21


    Quand il y a cours de tir. 469378tumblrm6lijrLLgN1qaxxelo1500large_zps3d4c39e4
    « Le courage est une chose qui s'organise, qui vit et qui meurt, qu'il faut entretenir comme les fusils. »
    André Malraux

    Un loyal sujet de Sa Majesté ne pose pas de question. C’est un principe, un réflexe. Alfie était tout ce qu’il y a de plus serviable, bien élevé et attentif. Lorsque l’héritier du trône d’Angleterre le convoqua dans sa tente, le jeune officier anglais s’y rendit sans attendre. Il ne le faisait pas attendre bien que cette demande l’inquiétait quelque peu. En effet le royal Stuart n’était autre que le cousin de son supérieur hiérarchique direct : Morgan of Richmond… Les relations plus que tendues entre l’officier de Surrey et celui-ci n’étaient inconnues de personne dans le camp. Alfie subissait jour après jour remarques, brimades et autres reproches. Certes, Alfie n’était pas en Angleterre sous le terrible régime de Cromwell et il n’était pas là non plus lors du retour au pouvoir des Stuart. Mais est-ce de sa faute si ses parents l’ont éloigné pour le protéger ? Et bien qu’il fût sous le soleil d’Italie, sous la protection des Visconti, cela ne lui avait pas empêché de recevoir l’éducation propre à son rang : y compris pour le maniement des armes. Pourtant le Richmond s’acharnait à souligner l’incompétence d’Alfie. Le jeune homme finissait par en rire tellement il trouvait cette situation ridicule. Qu’il soit dans les jupons de l’autruche française qu’était Philippe d’Orléans ou sous les ordres de cette barrique de duc de Richmond, le comte de Waverley n’était qu’un paria. Alors qu’il avait jeté un œil bref dans un petit miroir ébréché sous sa tente, le jeune homme se demandait bien quelles convictions, quelles valeurs, quel drapeau il pouvait bien défendre en étant ainsi rejeté des deux côtés de la Manche… Etait-il bien anglais, italien ou français ? Non cette dernière option donnait des frissons dans le dos pour le jeune gentilhomme. Un anglais ne pouvait pas être français, quelle hérésie ! Il voulait simplement qu’on lui fasse une place. Ne pas être un étranger pour tous. Les soldats qui étaient sous ses ordres ne disaient rien mais dans le camp (comme partout finalement) les rumeurs et les messes basses allaient bon train.

    Passant une main dans sa barbe de trois jours, le comte essaya de se redonner une certaine contenance avant de pénétrer dans la tente de Jacques Stuart. Celui-ci l’accueillit très chaleureusement à sa grande surprise. Perplexe, il s’inclina devant l’héritier Stuart puis il écouta attentivement ce qu’il avait de si important à lui confier. Il pensait que cela allait être une énième excentricité de son cousin Morgan. Après l’avoir assigné uniquement à la gestion du camp, peut-être allait-il tout bonnement le renvoyer des ses fonctions. L’idée de rentrer au château de Surrey, la tête basse et sans le moindre honneur le terrifiait d’avance. Pourtant ce sont de tous autres mots qui sortirent de la bouche de son général.

    « Je vous ai fais quérir jusqu’à moi, officier Surrey, pour une raison très simple : je veux que vous vous entrainiez au tir, fit le Richmond d’un ton ferme.

    Le comte ne bougea pas d’un cil mais il ne put empêcher de laisser s’échapper un :

    « Pardon ?

    -Vous avez bien entendu, fit en souriant le Stuart. Vous allez recevoir des leçons de tir. Ces histoires entre mon cousin et vous commencent à me lasser. Aller donc dehors, dit-il en désignant l’entrée de la tente. Vous irez juste derrière et quelqu’un viendra vous donnez ses conseils.

    -Mais…

    -Ainsi, ajouta le militaire sans même lui laisser un droit de réponse. Vous prouverez à mon cher cousin que j’ai tort !

    Sans un mot, ayant la nette sensation d’être prit une énième fois pour un imbécile, Alfie se dirigea vers la sortie tandis que le Stuart lui donnait ses encouragements :

    « Aller Surrey ! Un peu de cran ! Je crois en vous. »

    Se dirigeant à l’endroit indiqué par son supérieur, Alfie serrait les poings et les dents. C’était une vaste plaisanterie, une humiliation de plus. Le comte en avait assez d’être traité comme un enfant. Il était un excellent escrimeur mais pas un tireur d’élite, il le savait bien. Cependant il doutait sérieusement que la bienveillance de Jacques lui soit bénéfique. Pour qui passait-il aux yeux de tous dans ce camp ? Un imbécile, toujours un imbécile. S’il avait envie de mettre une balle quelque part en cet instant, c’était dans la tête de tout le monde… Il patienta quelques minutes en jetant faussement un regard intéressé sur les diverses armes à feu qui se trouvaient là. Alfie avait utilisé un mousquet une fois lors d’une des seules fois qu’il était allé à la chasse mais sans plus. Alors qu’il laissait courir son regard sur le reste du camp, quelqu’un se montra enfin…  

    « Oh, for God’s sake… What’s this joke? Supplia Alfie dans un souffle en levant les yeux au ciel.

    En effet, c’était Morgan of Richmond lui-même qui venait jusqu’à lui.

    « Vous attendiez un autre Stuart, sans doute ! fit celui-ci, moqueur.

    -Non, je suis le Pape et j'attends ma sœur, siffla l’anglais entre ses dents.

    -Pas de chance pour vous !

    -En effet…» lâcha le jeune officier, ne voulant pas même faire un effort de courtoisie.

    Cette guerre devenait un enfer de plus en plus douloureux pour Alfie. Il se demandait bien ce qui pourrait le sortir de là. L’ambiance était tendue entre les deux hommes. Le comte n’avait pas la moindre raison de montrer un semblant de sympathie. Il ne recommencerait pas la même erreur que celle qu’il avait faite avec le prince de France.

    « Savez-vous vous battre, Surrey ? demanda très directement le Richmond sur un ton provocant qui eut le don d’exaspéré d’emblée le jeune anglais qui dégaina d’un trait son épée en lui lançant un regard noir.

    Le duc se mit à lui rire au nez. Comme si il ne savait faire que cela… pensa Alfie.

    -Rangez ça, j'espère bien que vous savez vous en servir, sinon je ne sais pas ce que les italiens vous auraient appris ! Je parlais de cela. » Ajouta-t-il en saisissant le pistolet qui était à sa ceinture avant de tirer sans prévenir un balle en l’air.

    Tout le camp sursauta aux alentours ce qui continua d’amuser le Richmond qui lança ensuite l’arme aux pieds d’Alfie qui rangeait son épée d’un air las.

    « A quoi sert de courir des kilomètres pour embrocher un ennemi alors qu'on peut lui mettre une décharge en pleine tête ? Les deux sont complémentaires, la guerre vous demande de la polyvalence. Et savoir tirer permet aussi de bien se faire voir en société, car je doute que les mauvais tireurs vont à la chasse …Voyez Surrey, cela peut servir. »

    Pour commencer Alfie suivi religieusement les instructions et les gestes de Morgan pour charger son arme. Il mit la poudre, suivit de la balle enrobée de cuir puis il tassa le tout. Jusque là, rien de bien méchant. Il fallait seulement qu’il gagne en rapidité pour pouvoir un jour oser pointer une arme sur le champ de bataille. Pour la suite, c’est là que la leçon commençait vraiment, il devait tenir son arme correctement pour ensuite viser juste. Le Surrey oubliait peu à peu que c’était le Richmond (habituellement désagréable) qui lui faisait cours.

    « Montrez-moi comment vous le tenez.

    Le jeune homme pointa instinctivement l'arme sur Morgan. Celui-ci sursauta, surpris en faisant un pas de côté.

    -Hé bien malheureux, on ne vise jamais avec une arme chargée, sauf si on veut le tuer.

    -Vous vouliez savoir comment je me tenais, non ? s’exclamait Alfie, agacé, en agitant les mains (avec l’arme…)

    -En plus, vous présentez mal, soupira Morgan. Pas besoin des deux mains, une suffit.

    Il le corrigea et lui fit tendre le bras.

    -Puis gardez les deux yeux ouverts, vous viserez plus justement.

    -Estimez-vous heureux que je ne sois pas borgne ! Tenta de plaisanter le jeune comte de Waverley en corrigeant la posture de son bras.

    -Voilà ce n’est pas trop mal.

    Alfie put enfin sourire sincèrement de recevoir un vrai compliment de son supérieur, il était temps !

    -On va voir aussi comment vous ti … »

    PAN !

    C’était parti tout seul… L’émotion du moment s’en doute…
    La balle était partie (comme Vivonne) sans prévenir ! Elle traversa la toile de la tente juste à quelques mètres d’eux. La voix de Jacques d’York se mit à hurler à l’intérieur. Le sang du jeune anglais se glaça… Il venait d’assassiner quelqu’un… de son propre camp ?

    « I shot the heir to the throne! Commença à paniquer Alfie. I'm a murderer… »

    Il était tétanisé, regardant l’impact de la balle sur la toile de tente, les mains crispés sur son arme. C’était un cauchemar ! Non, non il n’avait pas pu faire ça ? BLOODY HELL !!!

    C’est alors que Morgan of Richmond éclata de rire. Comme ça. Tout bêtement. IL RIGOLAIT. Alfie lui jeta un regard scandalisé. Et il est vrai qu’à entendre le nombre de jurons et autres poésies exprimés par le futur monarque : non, il n’était pas mort. La balle avait frôlée son oreille… rien que ça. Quelque peu « rassuré » Alfie respira profondément, essayant de se calmer en se massant les tempes. Eternel gaffeur qu’il était...
     
    « On ne met jamais son doigt sur la détente tant qu’on n’est pas sûr de tirer, fit Morgan sur un ton incroyablement amicale et professoral au vu de l’incident.

    Il commença ensuite à l’entrainer plus loin.

    -Pauvre Jacques …

    -Mais… Vous êtes sûr qu’il va bien ? demanda Alfie toujours aussi inquiet en jetant des regard vers la tente.

    -Il y a des cibles un peu plus loin, c'est souvent pour les archers mais cela pourra nous servir aussi.

    -C’est pas une relation d’esprit à esprit, c’est une relation d’esprit à thon, soupira Alfie pour se le dire plus à lui-même qu’à Morgan.

    Il se trouvait désespérant de maladresses…

    -Allons éviter de tuer des princes anglais, ce ne serait pas correct ! fit Morgan sur le ton de la plaisanterie.

    Cela était tellement… étrange. L’attitude du duc laissait Alfie perplexe bien qu’il ne pouvait s’empêcher de l’apprécié. C’était si rare !
    Arrivés près des cibles réservés aux archers, Morgan se mit sur le côté et Alfie reprit l’exercice effectué précédemment avant sa tentative (ratée et non voulue) d’assassinat. Il mit en joug son arme, visa, hésita quelques secondes et…

    « Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux ! » murmura Alfie comme une devise guerrière.

    PAN !

    La balle ricocha avant qu’un horrible hurlement se fasse entendre dans le dos des deux hommes. Fuck… Fuck, fuck, fuck, fuck !!! pensa Alfie en serrant les poings et les dents avant de se retourner vers sa toute nouvelle victime… C’était son aide de camp, William, qui venait de se prendre la balle dans la jambe et qui hurlait à la mort par terre. Le comte se tourna vers son supérieur :

    « Cela… peut être utile sur un champ de bataille… pour surprendre un ennemi… Non ? » ironisa-t-il maladroitement.

    Lui-même n’était absolument pas convaincu par son pauvre argumentaire. Des infirmiers s’activaient déjà autour du « dommage collatéral » du jeune officier tandis qu’ils s’approchaient pour vérifier qu’il irait bien. Le pauvre William jeta un regard terrorisé vers son supérieur qui avait toujours son pistolet à la main.

    « Lâchez ça ! PAR PITIE ! Lâchez cette arme ! » supplia l’aide de camp à l’agonie qui partait sur un brancard.

    Toujours plus démotivé par l’exercice, Alfie se tourna vers Morgan, vaincu :

    « Tenez, vous aviez raison depuis le début, dit-il en lui tendant le pistolet. Je suis un piètre tireur. J’accepte d’être assigné au camp autant que vous le souhaiterez… C’est tout ce que je mérite visiblement…»

    Lui qui voulait prouver sa bonne foi, confier sa lame pour défendre sa patrie… Voilà un échec parfait !
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Morgan Stuart


Morgan Stuart

« s i . v e r s a i l l e s »
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MessageSujet: Re: Quand il y a cours de tir.   Quand il y a cours de tir. Icon_minitime16.01.14 19:01

On ne pouvait pas dire que Morgan faisait le professeur idéal, vu son caractère et son impatience, il avait déjà dû apprendre à tirer à son amie Éléonore et ce ne fut pas une mince affaire ! Bon d'accord, Alfie ne ressemblait pas du tout à la polonaise, il devait sans doute faire preuve d'un peu plus de concentration, du moins l'espérait-il ! Il fallait commencer depuis le début, savoir charger son arme. C'était toujours les mêmes gestes, dans le même ordre, le principal défi était de faire cela le plus rapidement possible, on ne vous laissait pas le temps de mettre votre poudre sur un champ de bataille, cela s'apprenait au fil des exercices, de l'apprentissage, d’entraînement, ce n'était pas un souci. Tout le monde pouvait charger un pistolet, que ce soit en quelques secondes ou en une minute, mais encore fallait-il pouvoir tirer correctement, et cela passait par la position. Si l'on mettait de côté que Surrey avait pointé l'arme sur le Stuart, ce qui l'avait obligé de faire un saut sur le côté, un coup partait tellement vite, surtout avec la nervosité de son élève.

Il fallait l'avouer, Morgan ne voyait pas l'intérêt de la présence de son compatriote dans ce campement : aucune vraie formation militaire, une maîtrise des armes approximative (du moins pour les armes à feu) et une maladresse quelque peu handicapante. Ce n'était pas personnel, Morgan n'avait rien contre le jeune homme à proprement parlé, juste qu'il n'avait pas sa place ici, d'où le fait qu'il l'avait relégué à la charge du campement pour le tenir éloigné des carnages. Mais il ne pouvait pas refuser l'ordre de son cousin, héritier de la couronne, cela n'était pas possible, alors autant prendre son mal en patience et peut être, car ça n'était pas gagné, de réussir à faire quelque chose de Surrey. Il lui corrigea sa position, lui faisant tenir l'arme d'une main, ouvrir les deux yeux, et faisait fi de ses remarques, Richmond était là pour une leçon de tir, pas pour une bataille de jeux de mots. Finalement, après correction, ce n'était pas si mal, un bon début disons-le, on ne pouvait pas être parfait dès la première leçon. Cela aurait été bien mieux si le coup n'était pas parti tout seul ... en direction de la tente de Jacques ! Un instant pétrifié que son cousin soit blessé, Morgan tourna la tête et attendit une réaction, un bruit. Et ce fut un tonnerre d'insultes qui se fit entendre, ce qui rassura quelque peu Richmond, Jacques n'aurait pas réagi ainsi s'il avait été vraiment blessé. Par contre, Alfie semblait totalement petrifié et devint tout pâle à faire peur !

« I shot the heir to the throne! I'm a murderer…
But you didn't shoot the deputy. » lâcha Morgan avant de se mettre à rire.

Cela pouvait paraître une réaction totalement déplacée, le duc d'York, futur roi d'Angleterre, s'était fait tirer dessus et aurait pu être blessé, voire même tué ! Cela pouvait être aisément considéré comme un crime de lèse-majesté, avec peine de mort à la clé ! Seulement, Morgan connaissait assez son cousin et ses réactions, il fut après tout la cible privilégiée des maladresses d’Éléonore, au temps où la jeune femme avait été accueillie par les Stuarts en exil à Saint-Germain, et pourtant le Stuart avait toujours survécu, il était fait de roc depuis le temps, pas sûr qu'un petit anglais apprenti tireur pouvait réussir à le mettre mal. Alors que les insultes baissaient d'un ton dans la tente, Richmond décida d'emmener son élève un peu plus loin, là où il n'y avait pas de tentes avec des princes à l'intérieur, on va éviter l'incident diplomatique.

« Mais… Vous êtes sûr qu’il va bien ?
Oui, oui. Vous n'êtes pas le premier à lui tirer dessus, et la tornade rousse avant vous était bien plus dangereuse. Il va râler, aller prier pour son âme et voilà, ne vous en faites pas ! Reprenons la leçon, » répondit l'anglais avec un petit sourire amusé, bien plus détendu.

La leçon en elle-même n'avait pas avancé d'un iota à dire vrai, Alfie savait tenir une arme mais pas s'en servir, et il avait déjà failli tuer quelqu'un, cela commençait assez mal. Et pourtant, le sourire de Richmond était assez encourageant. Il se rappelait des cours de tir avec Éléonore et toutes les calamités que cela avait provoqué, les catastrophes et les fous rires. Certes, Alfie ne valait pas la polonaise mais si elle réussissait aujourd'hui à bien tirer - et pourtant c'était très mal parti - il n'y avait pas de raison que son élève du jour n'y arrive pas. Sans doute pas à la première leçon, il ne fallait pas non plus attendre de miracle, mais il fallait le faire travailler. Les deux hommes se dirigèrent donc vers le stand des archers pour reprendre et cette fois, essayer de ne blesser personne. Alfie chargea à nouveau son arme, il avait assimilé l'ordre, cela était un bon début, se positionna correctement et tira. Tout aurait pu se passer bien, tout était bon ... mais pourquoi la balle a t'elle ricoché ? Un cri de douleur se fit entendre derrière eux et Morgan eut la mauvaise surprise de voir un homme à terre blessé, il eut le regard surpris par tant de malchance, de la place du tireur et de la proie involontaire.

« Cela… peut être utile sur un champ de bataille… pour surprendre un ennemi… Non ?
Vraiment, ne comptez pas sur votre chance ... Je pense que vous devez admettre qu'il est possible que Dieu ne vous aime pas du tout et faire avec. » lâcha Morgan, toujours un peu surpris par cette scène incroyable.

Pauvre William, blessé à la jambe et tétanisé par l'approche d'Alfie, traumatisé par cet événement tandis que les médecins vinrent le chercher pour le soigner. Enfin, il n'était pas mort, cela n'était pas si grave, il serait assigné au campement le temps de sa convalescence ou renvoyé à Nancy, ce n'était pas non plus la mer à boire. Richmond était prêt à reprendre sa leçon, mais pas son élève, l'air complètement démotivé, cela se voyait à son air de chiant battu alors qu'il lui tendait l'arme pour la rendre au Stuart.

[b]« Tenez, vous aviez raison depuis le début. Je suis un piètre tireur. J’accepte d’être assigné au camp autant que vous le souhaiterez… C’est tout ce que je mérite visiblement…[b]
Seriously ? Vous abandonnez ? Demanda Morgan, fronçant les sourcils, visiblement contrarié. Nous avons commencé il y a une vingtaine de minutes et vous capitulez ?  »

Morgan repoussa l'arme de la main pour qu'Alfie la garde. S'il acceptait l'échec pour lui-même (à condition d'avoir une bouteille à sa portée), il était hors de question qu'on échoue sous ses ordres. Il poussa légèrement son élève et lui indiqua les cibles pour y retourner.

« Vous croyez que j'ai appris du jour au lendemain ? J'ai fait du mal à bien des arbres de Jersey, mais je n'ai rien lâché, il est hors de question que ce soit de même pour vous, vous allez vous remuer Surrey. Il avançait d'un pas déterminé. Vous n'avez pas le choix, vous avez tiré sur le prince anglais qui m'a assigné à vous enseigner à tirer, il faut bien lui prouver qu'il ne mourra pas en votre compagnie ! Il se tourna vers son élève, sérieux mais beaucoup moins hautain qu'avant. On va recommencer, vous allez bien réussir un jour ! »

C'était reparti pour l'opération de charger l'arme, Morgan le faisait en même temps, beaucoup plus rapidement bien sûr, c'était une question d'habitude, il était militaire depuis son adolescence, et allait à la chasse depuis son enfance, ses gestes étaient précis et d'une étonnante vitesse. Puis avant qu'Alfie tire, il lui montra une nouvelle fois la position.

« C'est vrai qu'a la guerre, on n'a pas toujours le temps de se mettre en bonne position, mais toujours bien tendre son bras, ne pas trembler, regarder son viseur, sa cible ensuite pour qu'elle soit dans la bonne ligne de mire et tirer. »

Il en fit la démonstration et tira. Il rata le centre de la cible d'un cheveu, mais c'était tout de même d'une grande précision. Un petit sourire aux lèvres, Morgan mit son arme à la ceinture, puis regarda Alfie.

« Vous voulez un conseil ? Pour vous entraîner, vous imaginez un ennemi à la place de la cible, le centre étant sa tête ou son cœur. Vous verrez, c'est infaillible ! Allez à vous. »

Se plaçant quelques pas derrière son élève, il l'observa se placer, le corrigea légèrement et puis vint le tir. Machinalement, Morgan se tourna, mais personne ne sembla être à l'agonie, ce qui était une bonne chose. Il alla jusqu'à la cible pour chercher l'impact. La balle s'était logée sur le côté, pas de quoi tuer un ennemi, mais au moins la cible était touchée.

« L'avantage, c'est que vous auriez désarmé votre ennemi en lui touchant le bras. Pas de quoi faire de vous un redoutable mercenaire, mais pas mal pour un troisième tir. Qu'en dites vous, Surrey ? »

Il fallait bien un début à tout, comme dirait l'autre …
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Alfie Howard


Alfie Howard

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: un Chevalier Lorrain l'a déserté, depuis je me suis marié...
Côté Lit: Vous n'y trouverez point d'amant(e)s ces temps-ci mais Madame ma Femme l'enflamme !
Discours royal:



Le Chevalier aux Fleurs
la douceur des épines


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Titre : Baron Stafford, Chevalier de l'Ordre de la Jarretière, Secrétaire de Madame, Espion du Roi d'Angleterre & Ex-Mignon de Monsieur
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MessageSujet: Re: Quand il y a cours de tir.   Quand il y a cours de tir. Icon_minitime13.03.15 0:06

    « Seriously ? Vous abandonnez ? demanda Morgan, fronçant les sourcils.

    A ses mots, le Howard serra les dents. Il comprenait bien qu’il contrariait formidablement son supérieur.

    -Nous avons commencé il y a une vingtaine de minutes et vous capitulez ? poursuivit le Stuart.

    -Vous ne comprenez pas, fit Alfie avec un sourire forcé. Ce n’est pas seulement une histoire de savoir manier les armes à feu… Je… »

    C’était là, au fond de sa gorge. Il n’arrivait pas à le dire. Alfie, malgré toute la meilleure volonté du monde, se sentait tout bonnement étranger au sort anglais dans cette guerre et ce sentiment lui était tout simplement insupportable. Comment pouvait-il avouer une chose pareille à un membre de la famille du roi ? De SON roi, insista l’esprit du jeune homme. Et plus il faisait d’efforts, plus il avait le don de s’emmêler les pinceaux ! Les épaules et la tête basse, son arme mollement tendue vers son supérieur, certain auraient pu dire qu’il avait l’air d’un enfant… Qui était-il ? C’était bien cela qui taraudait l’esprit du baron…

    Morgan s’approcha alors de lui et repoussa l'arme pour qu'il la garde.

    « Vous croyez que j'ai appris du jour au lendemain ? J'ai fait du mal à bien des arbres de Jersey, mais je n'ai rien lâché.

    Alfie jeta un œil peu convaincu à son fusil avant d’oser relever les yeux vers Morgan.

    -Il est hors de question que ce soit de même pour vous, vous allez vous remuer Surrey, fit celui-ci d’une voix déterminée.

    -Bien, Sir, acquiesça son élève d’une voix faible.

    Il était aussi motivé qu’une plante verte.

    -Vous n'avez pas le choix, vous avez tiré sur le prince anglais qui m'a assigné à vous enseigner à tirer, il faut bien lui prouver qu'il ne mourra pas en votre compagnie !

    La remarque fit alors sourire le Howard.

    -C’est vous qui mourrez peut être en ma compagnie alors. Gare à vous ! Osa-t-il alors plaisanter.

    -On va recommencer, fit sérieusement Morgan en se tournant vers lui. Vous allez bien réussir un jour ! »


    Non. Visiblement Morgan ne voulait vraiment pas mourir en sa compagnie. Pour une fois qu’il s’essayait à l’humour, pensa le jeune homme en reprenant plus fermement son arme. Le Stuart avait saisit à son tour un fusil et lui montra tout les gestes qu’il devait imiter. Il commença posément pour qu’Alfie puisse suivre puis alla de plus en plus vite, ne manquant pas de traiter de chiffe-molle (ndla : et encore nous resterons poli sur ce passage !) le jeune Howard.

    « C'est vrai qu'a la guerre, on n'a pas toujours le temps de se mettre en bonne position, mais toujours bien tendre son bras, ne pas trembler, regarder son viseur, sa cible ensuite pour qu'elle soit dans la bonne ligne de mire et tirer », expliquait avec application Morgan.

    Il en fit la démonstration et tira. Un peu plus et il avait touché le centre de la cible. Rien que de voir l’impact fit frissonner Alfie ! Son supérieur lui jeta alors un regard avec un petit sourire aux lèvres. C’était à son tour de relever le défi.

    « Vous voulez un conseil ? Pour vous entraîner, vous imaginez un ennemi à la place de la cible, le centre étant sa tête ou son cœur. Vous verrez, c'est infaillible ! Conseilla Richmond. Allez à vous.

    Il se plaça derrière lui et lui laissa le champ libre sur la cible rembourrée de paille. « Penser à un ennemi » a-t-il dit ? Un sourire malicieux et un regard étonnamment pervers s’éveilla dans les yeux d’Alfie. Il connaissait le candidat idéal ! Enrubanné dans ses éternels couleurs criardes, pleins de rubans et de bouclette brunes : Alfie retrouva sa tronche de cake princière préférée ligotée au poteau de la cible. Aaaaah ce que l’imagination peut être créative ! pensa l’anglais en plaçant le chien de son arme contre son épaule avant de viser la tête imaginaire du Prince d’Orléans qui jactait à la mort avec des sons stridents. Ce qu’il était insupportable… Quand un animal est à l’agonie : il faut abréger ses souffrances n’est-ce pas ?....

    BANG !

    Relevant la tête, Alfie observa son chef d’œuvre avant d’avoir une moue un peu déçu. La balle était arrivée loin de l’impact de Richmond et du centre de la cible… Morgan examina le travail avant de se tourner vers son élève, d’un air plus enthousiaste :

    « L'avantage, c'est que vous auriez désarmé votre ennemi en lui touchant le bras. Pas de quoi faire de vous un redoutable mercenaire, mais pas mal pour un troisième tir. Qu'en dites-vous, Surrey ?

    Alfie imagina alors le prince de France agonisant au sol, le bras ensanglanté, essayant désespérément d’attraper sa perruque tombé plus loin.

    -C’est très satisfaisant pour un début », répliqua-t-il en retrouvant toute son énergie.

    Son ennemi intime avait son utilité finalement…

    FIN DE TOPIC

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