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 ◊ When I look at you, I can hide no longer ◊

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MessageSujet: ◊ When I look at you, I can hide no longer ◊    ◊ When I look at you, I can hide no longer ◊  Icon_minitime10.09.14 19:14

and when i look at you, i can hide no longer


Depuis les fenêtres entrouvertes donnant sur les jardins, les rires enjoués des dames s'échappaient dans la brise estivale. Les bruits des éventails agités s'accordaient avec le clapotis de l'eau des fontaines, et les quelques notes égrenées par le clavecin se mêlaient aux pas des serviteurs venus apportés rafraichissements et douceurs à la coquette assemblée.  Un tableau charmant, l’exemple même d’une journée d’été passée au petit bijou qu’était Saint-Cloud ! Le petit salon où se jouait la scène scintillait des diamants et perles sertissant les gorges gracieuses, et les volants et autres rubans colorés habillaient l'assistance féminine de jolis reflets roses, verts et bleus. On pouvait lire sur les visages poudrés la joie visible d'avoir tronqué les toilettes sombres de mise en temps de guerre pour les tons pastel et gais symbolisant la paix. Et dans les rayons du soleil auréolant les coiffes piquées de roses et autres fleurs des champs,  le parfum de la victoire française était omniprésent. D'ailleurs, elle-même parée d'une couronne de lauriers en or et perles d'argent et enveloppée de tulles crème et rose, l'hôtesse du jour était à elle seule le modèle de cette insouciance que seul un été joyeux peut apporter. Portant un doigt richement bagué à ses lèvres nacrées, elle tentait de cacher sa bouche dans laquelle elle avait fait disparaitre un macaron couleur océan. Comme assorties, ses compagnes l'entraînaient de plus belle dans ce qui promettait être une après-midi absolument exquise, entièrement dévolue à se raconter les exploits guerriers de tel ou tel gentilhomme qui, en plus d'avoir servi Louis le Quatorzième du nom avec une ferveur sans égale, avait également le mérite d'être bien fait de sa personne ! On s'extasiait sur sa haute taille, son sourire éclatant, ses manières des plus aimables. Pouvait-il y avoir représentant de la gente masculine plus digne de l'intérêt des salons de la Duchesse d'Orléans ? « Antoine de Sarrance est, à n'en pas douter, l’homme le mieux fait de sa génération ! » décrétait une jolie pagaille blonde, toute vêtue de soie menthe au lait. Dans le silence qui suivit sa déclaration, ses joues veloutées se teintaient d’un rose pivoine cependant qu’elle cherchait à cacher sa confusion derrière une tartelette aux fraises. « Notre Françoise-Adélaïde serait-elle tombée sous son charme ?  » s'esclaffa alors une autre, dont les boucles rousse dansaient dans ses volants jaune et blanc, une fossette moqueuse donnant relief à ses joues généreusement fardées. « Il faut dire qu'elle aurait bon goût, avouez qu'à chaque fois qu'il vous sourie, on en viendrait presque à se dissoudre... » fit encore une autre, lissant les pans de sa robe violette faisant ressortir sa peau de lait. Une nouvelle salve de rires trancha alors la pièce, toujours sous le son lointain du clavecin.

Loin de l'amoncellement de froufrous frétillant sous l'hilarité ambiante, Mary gardait les yeux rivés sur le délicat système d'horlogerie qui brillait sous le soleil d'août, posé sur la cheminée qui lui faisait face, et qui dans un petit quart d'heure, sonnerait la fin de son service. En cette journée de frivolités, Madame ne lui avait pas demandé une fois de reprendre sa lecture ; et plus les heures passaient, plus elle en était persuadée : en vérité, elle eut très bien pu se passer de sa Lectrice aujourd'hui. Mais il fallait ne pas connaitre Henriette-Anne pour s'interroger sur le curieux caprice qui consistait à encombrer son salon d'une bien triste apparition, toute de noire vêtue du reste, et qui de toute évidence, démontrait toutes les peines du monde à n'avoir ne serait-ce qu'ouvert les yeux. Très droite sur son tabouret, les mains jointes en prière sur ses genoux, la longue chevelure de jet lui sertissant les reins tombait en longues cascades sur son dos. La peau, déjà peu colorée, semblait plus pâle que jamais, alors que l'habituel pétillement trahissant l'évidente jeunesse de sa personne, s'était éteint. Le seul mouvement qui donnait une quelconque vie à la petite silhouette ainsi prostrée, était l'occasionnel jeu d'épaule qui balançait de gauche à droite, pour dissiper leur nudité. Un mouvement qui de temps en temps, donnait quelque éclat aux larges roses brodées au fil d'or qui ornaient son bustier et son corset. Si elle n'avait pas oublié où elle se trouvait, la jeune fille eut sans doute poussé un soupir d'agacement. Bien entendu, Madame n'aurait pas supporté que sa dame de compagnie s'affiche en grand deuil. Aussi, il avait fallu tricher ; et, sous les doigts habiles de Lizzie, la garde-robe de Mary avait endossé le noir certes, mais avec quelques retouches colorées ça et là. Le voile lui avait été interdit. Elle ne pleurait pas un époux, mais simplement un frère. Maithias... Les mains de la jeune fille se serrèrent d'avantage. « Diantre, que cette enfant est d'un triste... Mesdames, allons dans les jardins respirer un peu d'air frais : on en étoufferai ! » Sans avoir entendu, Mary se leva instinctivement ; l'Etiquette exigeait d'elle de suivre sa maîtresse jusqu'à ce que son service prenne fin ou, comble de bonheur, celle-ci la congédie. « Ah non, pas vous ! J'ai dit que nous allions prendre l'air ! » Un rien courroucée, la Duchesse regardait Mary d'un air presque sévère. « Madame n'a-t-elle donc plus besoin de moi, aujourd'hui ? » La voix à peine audible et un rien mécanique avait du mal à percer sous les rires étouffées des précieuses. « Besoin ? Mais de quelle utilité pourriez-vous m'être en plein soleil, mise comme vous êtes ? Le bonsoir, Mademoiselle à la Triste Robe ! » Et dans une envolée rose, Madame et ses compagnes prenaient la porte, laissant Mary derrière elle en s'esclaffant de plus belle. Elle attendit cependant que leurs voix se fasse léger écho avant de tourner des talons et de prendre la sortie opposée, d'un pas presque couru et les premières larmes venues manger ses joues glacées.

Une main à la bouche, la jeune fille s'efforçait de ne pas trop laisser libre court au chagrin qui lui serrait le coeur. Les semaines se suivaient et se ressemblaient, et pourtant, la douleur restait intacte. Fraiche, comme au premier jour où son cousin Brandon s'était fait présenter à elle, le visage trahissant sa peine partagée. Alors, Mary avait compris. Le duc de Worcester, en France bien d'avantage connu sous le titre de marquis de Kerjean, était la seule famille proche qui lui resterait si jamais Matthew venait à tomber au combat. Un cousin qu'elle connaissait mal, pour ne pas l'avoir souvent vu à Hamoton Court, lui-même se considérant d'avantage français qu'anglais. Du reste peu apprécié par Breandan Monaghan, il avait cependant accepté de garder un œil sur la fille d'une tante qui l'en avait prié avec une telle ferveur qu'il n'était pas homme à refuser. Et comme cette épaule avait été salvatrice pour la jeune fille, alors qu'elle s'y laissait blottir pour y pleurer toutes les larmes d'un corps en tension perpétuelle depuis que les nouvelles du front avaient cessé de circuler. Depuis, il lui avait été bien difficile de dissimuler ses larmes. Mais comme à Versailles, les nouvelles courraient plus vite que le vent, on avait bientôt appris le malheur qui frappait la maison Monaghan. Pourtant, ils n'avaient pas été nombreux à se précipiter pour consoler la petite sœur. A part ses fidèles amis Wittelsbach, et le Lieutenant Général de Police que Matthew avait prié de surveiller la jeune fille, aucun soutien superflu ne lui était parvenu. Quant à Sofia Farnèse, si présente pour lui faire écrire des lettres par lesquelles elle rougissait encore, semblait s'être volatilisée dans les airs à l'annonce de la mort de son frère. Benedikt... un autre soldat dont elle n'avait reçu aucune nouvelle. Mais lorsque l'on est du côté des perdants, il est sans doute plus difficile d'écrire. Toute à ses pensées, Mary ne regardait pas vraiment où elle marchait ; aussi, les lourdes larmes broyant sa vue, elle ne mit pas longtemps à bousculer un gentilhomme au détour d'un couloir. Confuse, et tentant de sécher ses pleurs, la jeune fille trouva le peu de dignité qui lui restait pour exécuter une impeccable révérence. « Pardonnez ma maladresse, Monsieur, je... » commença-t-elle ses excuses tout en se relevant, sa phrase restée en suspens lorsqu'elle reconnu la personne qu'elle venait de bousculer. Cela faisait des semaines qu'elle l'évitait, des semaines qu'elle priait pour qu'il ne la découvre pas dans cet état. Mais si Saint-Cloud n'était pas Versailles, la charge qu'il occupait auprès du Duc d'Orléans les condamnait à des retrouvailles impromptues. Immédiatement, les joues de Mary se teintèrent de rose, leur rendant un peu de couleur dans leur pâleur ambiante. Mais ses mains tremblaient, et elle avait bien du mal à soutenir son regard.
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François de Froulay


François de Froulay

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il a été brisé, il va falloir le recoller
Côté Lit: vide, au désespoir des mignons de Monsieur
Discours royal:



Fuis les honneurs et l'honneur te suivra
Convoite la mort et la vie te sera donnée


Âge : 25 ans
Titre : Maréchal des Logis des Mousquetaires, Capitaine de la garde de Monsieur, Marquis de Lavardin
Missives : 521
Date d'inscription : 29/08/2011


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MessageSujet: Re: ◊ When I look at you, I can hide no longer ◊    ◊ When I look at you, I can hide no longer ◊  Icon_minitime04.10.14 20:01



François, penché sur l’encolure de Soraya, la laissait courir de tout son saoule, dans le bois de Saint-Cloud, soulevant un nuage de poussière sur son passage et effrayant les nichées d’oiseaux qui s’envolaient en piaillant leur mécontentement. Le jeune homme n’en avait cure. Cela faisait du bien d’être en vie ! La grande jument baie de François semblait penser la même chose que son jeune maître, car elle ne montrait aucun signe de faiblesse dans l’allée ombragée du parc. Il était encore relativement tôt et le soleil perçait à peine entre les branches et les feuilles, créant des halos de lumières alliés à la brume qui ne s’était pas encore totalement dissipée. Il faisait encore un peu froid et humide. Mais François n’y faisait pas très attention. Il ne portait pas son uniforme. Un simple haut de chausse brun et un pourpoint assorti refermé sur sa chemise blanche, légèrement entr’ouverts en haut, et un feutre à plume. On n’aurait jamais pensé qu’il s’agissait du capitaine de la garde du frère du roi. Il passait juste pour un soldat content d’être en vie. La seule chose qui aurait pu le trahir, le port de son épée au côté, sans laquelle il se sentait totalement démunie, et le tapis de selle de Soraya, aux couleurs de Monsieur, comme tous ceux de sa garde, qui, par habitude, avait été mis en place par le jeune palefrenier. Malgré la fraicheur matinale, l’exercice donnait chaud à François qui commençait à transpirer sous ses vêtements pourtant légers.

Il finit par faire ralentir la jument, trempée de sueur, écumante à certains endroits, qui n’en pouvait plus. Elle renâcla un instant quand il tira sur les quatre rennes de la bride qu’elle portait et menaça de se cabrer. En cavalier avertit, le jeune homme se redressa et la calma en lui flattant l’encolure. Le sang des chevaux ibériques qui lui coulait dans les veines en faisait un magnifique cheval de parade et de guerre, mais lui donnait parfois des réactions imprévisibles et un sale caractère. Elle dressa les oreilles en avant, tête redressée au maximum, aux aguets, guettant un prédateur imaginaire – quel animal pourrait bien attaquer un cheval dans le parc de Saint-Cloud ? – avant de se calmer. François serra les mollets pour la remettre en avant, et, tête un peu plus basse, soudainement détendue, Soraya reprit le chemin de son écurie naturellement. François retira ses étrillés et laissa couler les rennes le long de ses doigts. Soraya avançait d’un bon pas, mais tête basse, comme pour s’étirer après une telle séance de galop qui lui avait manqué tout autant qu’à son maître. Ce n’était pas à la guerre qu’elle allait avoir le droit de faire ça. François avait crut la perdre à plusieurs reprises sur les champs de batailles, sa compagne de toujours depuis son départ de chez ses parents. Une pouliche qui lui avait été offerte par son père à sa nomination chez les mousquetaires. Il l’avait dressée lui-même et y tenait comme à la prunelle de ses yeux.

Alors que la jument prenait d’elle-même la bonne direction, François laissa vagabonder ses pensées, qu’il pouvait rendre plus claires après la course qu’il venait de faire contre le vent, et un peu contre lui-même. Le retour à Saint-Cloud signifiait un retour à la normale pour lequel il avait prié mais qui ne lui paraissait pas si naturel en fin de compte. Tout paraissait encore plus fou dans la demeure de Monsieur. Les mignons lui rendaient un peu moins la vie infernale, quoi que le récit d’Anne-Jean de sa blessure lui avait donné une aura héroïque dont il se serait bien passée, et les caprices de Monsieur, alliés à ceux de son surintendant, lui donnaient mal au crâne. Alors il s’échappait dès qu’il le pouvait avec Soraya pour une petite balade comme celle de ce matin. Auparavant, quand il se sentait de cette humeur maussade, ils avaient prit l’habitude, avec la jeune lectrice de Madame, Mary de Monaghan, qui se sentait aussi à l’aise chez la duchesse que lui chez le duc, de se retrouver pour discuter de choses et d’autres, qui leur semblaient à tous deux plus « normales ». Un peu de sens de l’esprit dans cette maison où tout n’était qu’excès la plupart du temps. Ils s’étaient rapprochés, beaucoup. Au point que Mary et lui avaient échangé une correspondance assez dense pendant le conflit. Mais il avait aussi apprit que la jeune femme était fiancée. Et, sans savoir pourquoi, cela avait considérablement refroidit François à l’égard de la jeune anglaise. Il ne s’était rien passé entre eux, mais il avait eut l’impression de trahir son sens de l’honneur. Il ne pouvait pas expliquer pourquoi, puisqu’après tous, ses attentions envers elle depuis qu’il l’avait trouvée à pleurer dans un couloir n’avaient été qu’honorables. Mais il ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir quelque peu de ne pas lui avoir tout dit et par conséquent de lui avoir donné cette impression de faute. Sans véritablement l’éviter, il ne s’était pas donné le temps de la voir depuis son retour, autrement que lorsque le service le commandait.

Perdu dans ses pensées, il ne réalisa qu’il était dans la cour du château que quand l’un des jeunes écuyers se présenta pour prendre Soraya par la bride. François sauta à terre et flatta une dernière fois l’encolure de sa jument, qui était claquée.

-Occupez-vous en bien, elle a été magnifique ce matin.

-Oui, mon capitaine.


Soraya lui donna un coup de tête, à la recherche du bout de carotte ou de pomme qu’il lui donnait parfois en mettant pied à terre. François chercha dans sa poche la récompense promise sur laquelle elle se jeta, puis le jeune écuyer la ramena dans sa stalle où le palefrenier allait s’en occuper. François, de son côté, gravit deux à deux les marches du château dans lequel il pénétra, non sans avoir essayé de se débarrasser au maximum de la poussière couvrant son habit. Il avait besoin de se laver, et de se changer. Il devait prendre son service dans quelques heures, à peine avait-il le temps de s’occuper de lui puis de prendre note des différents rapports sur lesquels il n’avait pas eut le temps de se pencher depuis son retour quelques jours plus tôt.

Après avoir prit l’escalier principal, il s’engagea dans le couloir pour se rendre au second escalier, plus petit, montant au deuxième étage où se trouvait sa chambre, il reçut dans les bras ou presque un amas de dentelle et de taffetas noir, entaché ça et là de quelques touches de couleur. La jeune femme -  car s’en était bien une, dissimulée sous tout ce tissu – recula vivement et exécuta un salut digne de la cour, dont François se jugea bien indigne. D’une voix hachée, elle murmura :

-Pardonnez ma maladresse, Monsieur, je...

Mais elle ne finit pas sa phrase. Relevant la tête, elle reconnut François au même moment qu’il réalisa qu’il s’agissait de Mary de Monaghan. Ou plutôt son pâle reflet. Toute vêtue de noire, encore plus pâle et mince que dans son souvenir, et les joues baignées de larmes, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. François s’en voulut un instant de ne pas l’avoir remarqué lors des brèves rencontres qu’ils avaient eut depuis son retour, avant de se morigéner, ce n’étaient pas ses affaires. Il lui tendit pourtant la main pour l’aider à se relever, après avoir retiré son gant plein de poussières pour ne pas entacher la peau d’albâtre de la jeune femme de la saleté des chemins du parc.

-C’est moi qui m’excuse de ma mise, mademoiselle. Elle est indigne de votre présence. Mais que faites-vous ici ? N’êtes vous pas en service auprès de Madame ?

Il mourrait d’envie de lui demander ce qui justifiait un tel état de sa part, pourquoi ces larmes et une robe si triste, alors que la paix était revenue, mais il devait cesser de s’intéresser à tout ce qui la touchait. Il n’était pas son fiancé. Il l’aida à se remettre sur pieds avant de se reculer légèrement. Il n’était déjà guère séant de se retrouver seule avec une des dames de compagnies non-mariées de la Duchesse d’Orléans, alors si en plus il se tenait trop près d’elle… Règles de bienséances qu’il avait oublié avant la guerre mais qu’il fallait bien se remettre en mémoire. Il s’était déjà battu en duel une fois – avec un prince du sang qui plus est – pour une femme, il n’avait pas envie de recommencer avec le fiancé de la jeune Mary.
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