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 Adélaïde de Vogüé

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MessageSujet: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime01.08.13 16:53





Adélaïde


de Vogüé




Natalia Vodianova




« Toutes les choses vraiment atroces démarrent dans l'innocence. »



    ► 22 ans
    ► Demoiselle de Vogüé, comédienne chez Molière, danseuse, lavandière, Soeur de la Charité et bien d'autres choses selon les besoins et l'humeur du moment...
    ► Française, du Vivarais
    ► Célibataire
    ► Huguenote
    ► Hétérosexuelle

Main de l'ombre



♕  PROTOCOLE ♕  
VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

On pourrait croire que, sans le vouloir, Georges de Vogüé a transmis le sang bouillant de la Fronde dans les veines de sa fille. La jeune femme a découvert Versailles qu’après avoir entendu la malheureuse histoire de Nicolas Fouquet. Donc, ce jeune freluquet de Roi aurait construit ce château dans le but de dépasser Vaux-le-Vicomte et de dire qui était le maître? Dans le but de mieux soumettre les nobles un peu trop excités durant la période de la Fronde? Pas si freluquet que ça, au fond. Adélaïde s’attendait à voir des courtisans ventre à terre, prêts à lécher les souliers du Roi pour obtenir telle faveur, comme le temps n’est plus aux épées… Mais en arrivant, la jeune fille a très vite oublié ses humeurs. Ce n’était que des « oh » et des « ah » mentaux, bien sûr, devant le palais grandiose, elle qui n’avait connu que son Vivarais ou encore l’hôtel de sa maîtresse, la marquise d’Ambres, à Paris. Si aujourd’hui, elle a pu obtenir un petit appartement grâce à l’aide de la marquise et, ne le disons pas trop fort, de la Main de l’ombre, pour mieux surveiller la Cour, elle voit mieux l’asservissement des nobles. Et elle croit que, ainsi soumis, ils seraient très bien capables de planter à présent un couteau nommé déshonneur dans le dos de ceux qui avaient toujours été des amis pour le simple bénéfice de plaire au Roi. Pourquoi? À cause de la dite tare huguenote.

COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Le complot? Qui ose mettre en doute sa véracité? Il est bel et bien présent. Il faut s’y attendre, en un endroit tel que Versailles, pays des complots et des intrigues. Adélaïde en a d’ailleurs toujours été passionnée. Ces histoires ajoutent tant de piment à une petite vie en apparence ordinaire… Écouter aux portes d’abord, pour à la fin faire partie du complot visant à remettre la dynastie des Valois sur le trône… Un roi qui n’aurait aucune méfiance envers le Parlement de Paris, puisqu’il provient de la Fronde. Un roi qui tolérait les protestants, leur donnerait pleine liberté et respect pas seulement dans le sud de la France. Il y a de quoi rêver. Aussi, la jeune femme est prête à se donner corps et âme pour tout ce qui compte sur elle, même si cela implique d’entrer dans des choses pas très honnêtes et assez compromettantes… Adélaïde sait qu’elle risque gros, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Mais la sensation du risque est si grisante qu’elle efface tout.

COLOMBE OU VIPÈRE ?

On ne peut être colombe pour survivre à Versailles. Adélaïde connaît les multiples dangers qui y règnent et de stupides oies blanches pourraient y mourir, si elles en connaissent trop. À moins de se compromettre avec le premier venu et d’être envoyées dans un couvent ou d’être mariées de force par des parents voulant sauver les apparences. Il faut être vipère. Non pas garce, bien sûr. S’abaisser à rire d’une oie blanche qui porte une robe démodée depuis cinq ans? Non. Un sourire de mépris, une pique lancée dans le mille suffisent. Mais tout cela n’empêche pas d’être à l’affut des ragots. Ceux-ci, même s’ils ne sont pas toujours vrais, peuvent toujours servir. Faire un chantage à cause d’une histoire gênante à une personne proche du Roi peut être utile pour le complot, ou encore si cette personne en sait un peu trop sur votre propre compte. Oui, il est bon d’être une vipère qui ne fait pas que mordre, mais aussi qui est capable de s’enrouler autour du cou pour mieux vous étouffer…

DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

- L’apprentissage de l’herboristerie, et plus particulièrement, les poisons.
- La danse.
- La comédie.
- Revêtir différentes identités pour ne pas se faire remarquer.
- Comploter… bien évidemment!

♕  HOP, RÉVÉRENCE ! ♕
► Irina
► 17 ans
► 7/7 autant que possible
► Code bon by Lisa
► Je cherchais un bon fofo sur Versailles!
► Nada, quand je serai validée, tout sera parfait!



Dernière édition par Adélaïde de Vogüé le 08.09.13 20:53, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime01.08.13 16:54


The games we

played to

now are at an end...

_________________________________________________


Depuis que je suis toute petite, ma mère m’a toujours répété que seule la foi peut nous sauver, et non pas nos actions.

C’est ce principe que j’ai décidé de suivre toute ma vie.

Je suis née le 8 mai 1644 de Georges de Vogüé et de son épouse Françoise de Grimoard du Roure. Depuis des générations, les Vogüé étaient une famille de parlementaires et surtout, de huguenots. Si nous connûmes une période de déchance durant les guerres de religion, Henri IV nous rendit honneur en nous rendant notre place au Parlement de Paris. Notre famille était de petite noblesse, mais elle était fort ancienne : son anoblissement datait d’environ 1084, par Bertrand de Vogüé. L’ancienneté de ma famille, ainsi que le dévouement de mon père en tant que parlementaire, lui valut d’être nommé grand bailli du Vivarais. Mon père épousa ma mère en 1635. Dans les années qui suivirent naquirent mes frères Melchior et Charles, ainsi que mes sœurs Marie-Anne et Jacqueline, et enfin, moi-même, benjamine de leur descendance.

On me reproche souvent mes scrupules. Je ne crois cependant pas l’être tant que cela, à force de tremper dans toutes ces histoires de complot et de poison. Mais il y a trois choses que j’ai toujours tenues malgré tout et qui proviennent des trois principaux fondements de mon éducation : le dévouement et l’honnêteté des  parlementaires aux justes causes, la foi et la fidélité sans bornes à notre religion et aussi, la réputation qui doit rester sans tache à tout prix.

Mon père nous avait maintes et maintes fois répété qu’il fallait toujours suivre la voix de notre conscience, et que ce ne devait pas être la société qui devait nous modeler. Quitte même à refuser de servir le Roi lui-même si on ne peut, selon nous-mêmes, accepter pareille chose. Si moi, dès mon plus jeune âge, je gravais ces paroles que je trouvais justes et sages au plus profond de mon âme, mon grand frère Melchior, lui, ne semblait pas les prendre au sérieux. J’ai bien des fois surpris des conversations orageuses entre lui et mon père. Il disait que Melchior n’était qu’un intrigant qui s’abaissait à faire des ronds de jambe aux catholiques et à d’autres gens bien placés pour bien paraître. C’était malheureusement bien vrai.  

En revanche, je voyais très peu ce père que j’admirais avec tout mon cœur, puisque j’étais née en plein dans une période troublée de l’histoire de la France : la Fronde. En tant que parlementaire, mon père était presque toujours à Paris. N’étant encore qu’une petite fille à cette époque, j’entendis très peu parler des événements qui s’y déroulèrent : seulement que mon père y eut fort à faire et, dans les rares conversations du soir de mes parents, lorsque mon père avait la chance de revenir sur ses terres, les noms de Matthieu Molé, de Pierre Broussel et bien d’autres donc je ne me peux me souvenir revenaient souvent.

Ce fut donc surtout ma mère qui nous éleva. Elle était une huguenote pure et dure, et elle nous transmit un attachement indéfectible à notre foi. Dès ma plus jeune enfance, je sourcillais lorsque j’entendais parler en mal des huguenots et, en grandissant, je n’hésitais pas à répliquer même. L’édit de Nantes nous avait accordé la liberté de culte, et je trouvais inadmissible que nous soyons encore regardés de haut. Il fallait enfin se rendre à l’évidence. On allait, de manière sournoise, nous ôter peu à peu nos libertés.

Comme Jean Calvin l’avait enseigné, ma mère tenta au début de nous transmettre une certaine austérité, que nous ayons point goût aux divertissements du théâtre et de la danse, à la coquetterie, à la préciosité et aux romans. Ce fut peine perdue. Mais un principe qu’elle réussit à implanter fut celui de la pureté. Ce peut sembler surprenant dans mon cas. Mais j’avais une âme quelque peu romanesque, dès ma plus jeune enfance bercée par les contes de princesses de notre bonne, et le fait de préserver sa pureté pour celui qui partageait notre vie à jamais me séduisit dès mon enfance. Et, si je perdis avec le temps cette version quelque peu idyllique des choses, elle resta fermement implantée dans mon âme.

Avec mon frère et mes sœurs, nous aimions, lorsque nous nous rendions dans la ville voisine d’Aubenas, regarder en passant les comédiens ambulants qui jouaient leur mille et unes drôleries. Nous en étions si impressionnés que, revenus à la maison, nous nous amusions à monter nos propres pièces, un peu naïves, certes, mais nous y prenions un tel plaisir! On avait déclaré que j’étais de loin la meilleure comédienne, ce qui me flattait beaucoup. Je me lançais alors, pour faire rire ma fratrie,  dans des imitations de tel invité de mes parents, de telle servante ou de tel valet, ce qui les faisait rire aux larmes.

Je vécus ainsi une enfance paisible, assez bien résumée en les quelques lignes du dessus jusqu’à mes quatorze ans. Mon père voulait qu’éventuellement, mes sœurs et moi-même soyons en état de nous présenter à la Cour, malgré les réticences de ma mère. C’est pourquoi je fus envoyée chez un cousin également parlementaire de ma mère, Raymond de Montlaur, à Dijon, pour parfaire mon éducation.

Et c’est là que mon histoire commence véritablement.





Dernière édition par Adélaïde de Vogüé le 04.08.13 8:25, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime01.08.13 16:54


L'art de voler dans

le feu


sans se brûler les

ailes

_________________________________________________


J’ai très vite pris goût à la vie que je menais à Dijon. Raymond avait beau ne plus être de la première jeunesse, j’appris la danse avec passion, je lus avec plaisir Georges et Madeleine de Scudéry, Corneille, et bien d’autres auteurs. Il y avait quelques cercles littéraires ici et là dans Dijon, même si, il faut bien se l’avouer, ils ne valaient pas ceux de Paris que j’eus la chance de découvrir plus tard. À cause de ma jeunesse, je devins très vite la coqueluche de toutes ces dames. Une d’entre elles, Mme de Crécy, me témoignait particulièrement de son amitié. Chez mon cousin, il y avait beaucoup plus de visiteurs que chez mes parents, et, parfois, ils semblaient parler en grand secret, en me jetant parfois des coups d’œil furtifs. Si cette manie m’agaça d’abord, ma curiosité fut ensuite piquée à vif. J’étais femme, après tout…

Je pris très vite l’habitude d’écouter aux portes. Je fus quelques fois déçue en n’entendant que des banalités sans importance, parfois choquée par des choses qui me faisaient rougir jusqu’à la racine des cheveux, n’étant pas habituée d’entendre des choses pareilles. Ce qui m’intéressait surtout, c’était le fait que mon cousin semblait plutôt impliqué dans certaines affaires de complot… Qui l’aurait cru? J’entendais parler de transactions de poison, des complots de la Fronde… J’appris donc à être de plus en plus effacée, de telle façon que l’on ne puisse plus me soupçonner. Je n’étais plus une petite fille bavardant à tort et à travers. La prudence devait être désormais de mise.

L’histoire qui me passionnait le plus était celle qu’un vieillard que l’on disait sénile m’avait racontée. Aurais-je dû faire confiance à un pareil boniment? Même si la suite me prouva le contraire, je préférai ne pas entrer dans la crédulité.

Il m’avait d’abord rappelé l’histoire du grand roi Henri IV et de son divorce d’avec Marguerite de Valois, la célèbre reine Margot.

- Oui, avais-je répondu. C’était sous prétexte que le mariage n’avait pas donné d’héritier au Roi, n’est-ce pas?

- C’est ce qu’on disait! Mais imaginez-vous que la malchance s’en est mêlée. À ce qu’on raconte, à peine quelques mois après la répudiation de la reine Margot, elle annonça qu’elle était enceinte du Roi!

- Mais… C’est impossible!

- Mais si! Et elle accoucha d’un garçon, même. Bien sûr, gloussa le vieillard, le Vert-Galant refusa de reconnaître cette naissance, sous prétexte que le père ne devait être qu’un des nombreux amants de Margot!

Je souris poliment, me demandant bien si je devais croire de pareilles sornettes.

Et si c’était vrai?

Mon imagination ne pouvait s'empêcher d'être excitée par de pareilles histoires.

À force d’entendre parler de poisons, d’intrigues et de bien d’autres choses, j’avais envie d’aller désormais au-delà de la demeure de Raymond. Mais comment? Je me disais bien qu’avec mon apparence de jeune fille de bonne famille, je n’irais pas bien loin. Puis, peu à peu, une idée venant des souvenirs de mon enfance germa, pour en devenir une obsession.

On avait toujours dit que j’étais bonne comédienne. Je trouvai le moyen de me glisser l’air de rien dans la baraque de comédiens ambulants qui, par chance, s’étaient stationnés juste devant la maison de mon cousin, pour leur voler un costume de servante, un peu de maquillage, un faux nez et une perruque brune. Je réussis à me glisser dans la maison sans que personne ne me voie pour fuir vers ma chambre.

Je profitai d'une journée où j'étais seule chez mon cousin pour faire ma transformation pour la première fois. En me regardant dans la glace, je retins un petit cri. J’avais l’impression que c’était réellement une autre personne qui était là, et que j’avais disparu dans les airs…

Je m’inventai rapidement une identité au cas où l'on me poserait des questions. Je m’appelais Marguerite Cloutier, et j’étais cuisinière chez Mme de Crécy. La dame étant, comme je l’avais dit plus haut, une de mes amies proches, je savais qu’elle ne me dénoncerait pas et croirait plutôt à une aventure galante.

En sortant discrètement dans les rues de Dijon, je me sentais libre. D'ailleurs, qui regarderait une servante sans importance comme Marguerite Cloutier? Ce fut donc sans éveiller l'attention que je pus circuler librement dans la ville, jusqu'au soir, étant donné que Raymond était de plus absent pour plusieurs jours.

Je repris ce manège plusieurs fois durant l'absence de mon cousin. Il arriva qu'un soir où je rôdais dans une ruelle, j'aperçus une femme vêtue de noir et au visage couvert par un capuchon sortir de l'arrière d'une maison. Elle ne me vit point, d'autant plus que j'étais cachée derrière une charrette abandonnée. Mais lorsqu'elle se tourna pendant un bref instant vers la lumière du soleil couchant, j'eus le temps de reconnaître Mme de Crécy.

Malgré ma surprise qui faillit bien me clouer sur place, je trouvai le moyen de la suivre, espérant pouvoir enfin découvrir quelque chose d'intéressant et non pas simplement une aventure galante. La marche à travers la ville fut assez longue, si bien que la nuit arriva bientôt. Je n'étais pas effrayée par le danger que pouvait courir une jeune fille telle que moi, mais plutôt, je me demandais bien comment je pourrais revenir sans éveiller les soupçons de personne...

Mme de Crécy arriva bientôt près d'une ruelle, où une autre personne l'attendait.

Il y fut question de transaction de poisons.

Qui aurait cru une telle chose? Une dame respectable, telle que Mme de Crécy, qui se prêtait à des choses aussi peu honnêtes...

Mais étais-je une jeune fille respectable moi-même de me promener ainsi dans la nuit noire? Pas vraiment.

J'entendis, vers la fin de la conversation, Mme de Crécy recommander à la personne de se rendre désormais chez une vieille femme qui habitait au nord de Dijon pour obtenir ses "herbes".

Ma curiosité n'étant jamais satisfaite, je résolus de m'y rendre dès le lendemain matin, toujours sous l'apparence de la servante.

Elle s'appelait la femme Martin. Je n'osai jamais me présenter à sa porte, mais je pus voir, en restant des heures cachée derrière sa masure, bien des personnes que je connaissais entrer et sortir. Et d'une certaine manière, j'apprenais son art à force de l'écouter. Et je dois dire que j'étais passionnée par ce qu'un peu de ciguë pouvait faire...

Je n'étais cependant pas très prudente dans mes déplacements. Si je parvenais à quitter la maison de Raymond discrètement, je ne prêtais plus attention à rien et je baissais ma garde un peu trop vite.

J'étais suivie sans m'en rendre compte.

Le jour fatal arriva quand, un autre jour que je faisais cette escapade habituelle, je me sentis, juste avant d'arriver à la masure de la Martin, brusquement tirée par en arrière. Chose assez embarrassante, ma perruque ne tint pas et révela ma chevelure blonde. J'étais à ce moment assez reconnaissable. Je paniquai dans ma tête, craignant d'être accusée de faire le commerce de poisons, d'être traînée devant les tribunaux, jugée, marquée au fer rouge comme tant l'avaient été...

- TOI!

Je relevai la tête. C'était Melchior.

- TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE TU FAIS? TU VEUX NOUS FAIRE HONTE? Pense à notre mère, continua-t-il d'une voix plus douce.

Je me dégageai avec colère.

- Mère? Mais tu t'en moques! Non! Je serais un obstacle à ta carrière, et c'est tout. Allons, n'en parlons plus. Tu travailles pour la police maintenant pour être bien vu? Faire des signes mielleux au curé des papistes ne te suffisait pas? Va donc abjurer, tant qu'à y être! Si tu vas être sur mes talons comme cela, je ne recommencerai plus. Une bonne petite fille soumise, comme toutes celles de seize ans, voilà ce que je serai.

- Au moins, moi, je pense à notre avenir à tous! Continua moqueusement Melchior. Ce que tu ne sais pas, c'est qu'il a fallu les relations de notre père en Espagne et au Palatinat pour le garder en place au Parlement et en tant que bailli du Vivarais. La Fronde n'a pas été facile, crois-moi.

Et il ajouta, plus bas:

- Moi, je ne me risquerai dans rien.

J'eus bientôt la nouvelle que l'on avait arrêté la femme Martin et bien d'autres personnes, dont Mme de Crécy. Heureusement, je ne fus pas inquiétée par cette affaire.

Je fus sage pendant un bon moment, histoire d'endormir les soupçons de Melchior. Pendant un bon moment, je le répète. Car j'avais juré que l'on ne m'y reprendrait plus. Traduction: je serais plus prudente la prochaine fois!

Ce fut pendant cette période de sagesse que je fis la connaissance de Garance de Castelnau. Elle était une amie de ma cousine et, la première qu'elle rendit visite chez Raymond, nous nous entendîmes toutes les deux à merveille. Nous nous sentîmes même à l'aise pour aborder des sujets sérieux. Celle de la religion est venue sur la table. À ma grande surprise, Garance était elle aussi huguenote.

- Il est vrai que trouver une correligionnaire dans ces temps troublés est difficile, avait-elle dit. Ce n'est qu'au sud que je sens réellement une tolérance. À Versailles, je ne puis pas vraiment aller publiquement au temple. Pourtant, l'Édit de Nantes est toujours valide!

Elle avait presque chuchoté les mots suivants.

- Je sais cependant que certaines ligues protestantes se forment contre cet état de fait... Je ne me suis cependant pas jointe à ces groupes. (Elle rit.) Du moins, pas encore.  

Je n'étais pas au courant de tels groupes et l'idée de me joindre à eux m'enthousiasma. J'en parlai à notre pasteur qui, connaissant ma famille, me donna l'adresse d'une dame qui organisait des réunions.

Je devins bientôt une des membres les plus enthousiastes. Pour l'instant, il s'agissait surtout de pamphlets qu'il fallait ensuite diffuser. Je m'étais proposée pour cette tâche, et mon costumier s'était retrouvé grossi. Prenant à chaque fois une identité différente par prudence, je devais les glisser sous les portes des maisons, et d'autres endroits du genre...

Ce fut à mes 19 ans que mes parents prirent la décision de m'envoyer à Paris, ayant trouvé pour moi une place chez la vieille marquise d'Ambres, Madeleine de Gélas de Léberon.

Je quittai la ligue avec grand regret... Mais fort heureusement, on eut la délicatesse de me donner l'adresse d'une ligue protestante à Paris. En matière de passion pour l'intrigue, j'étais décidément incorrigible!




Dernière édition par Adélaïde de Vogüé le 05.08.13 17:59, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime01.08.13 16:57


Les revers

du paradis

_________________________________________________


En arrivant chez Mme la marquise d'Ambres, je fus assez vite présentée à elle. Je fus frappée par le regard vif et malicieux qui semblait donner à son petit corps frêle une flamme sombre et insoupçonnable.

- Ainsi, c'est donc vous, Mademoiselle de Vogüé. Approchez, que je vous regarde un peu... Visage d'ange... mais le diable au corps, j'en suis sûre! Taratata! N'ayez pas l'air si surprise! Votre très cher frère m'a dit qu'il fallait vous surveiller de près.

Un infirme raidissement du buste trahit ma colère. Melchior prévenant une vieille qu'il fallait me tenir à l'oeil! Alors ça, c'était du joli!

Mais Mme d'Ambres semblait lire en moi comme dans un livre ouvert.

- Je ne suis pas là pour vous chaperonner, ma petite. Vous me rappelez moi-même, lorsque j'étais jeune... Et je crois que je pourrai vous faire assez confiance pour vous initier à mes petits secrets. Mais attention! Si je me rends compte que vous ne méritez pas ma confiance...

Un petit geste menaçant du doigt me confirma qu'elle ne reculerait devant rien pour me faire taire.

- Vous pouvez me faire confiance, madame, dis-je avec une révérence.

- À la bonne heure, alors!

La marquise d'Ambres, malgré sa chétive apparence, était dotée d'une personnalité extraordinaire. Elle regardait d'abord d'un air bienveillant le fait que je m'absente pour des rencontres dans des ligues protestantes, en disant que "l'on avait bien le droit de prier le bon Dieu comme ça nous chante". C'est dans ces ligues que je pus retrouver Garance de Castelnau, où nous ne tardâmes à renouer immédiatement des relations très amicales. Nous formions, à deux, un excellent tandem pour pouvoir répandre quelques pamphlets, et nous étions de loin parmi les plus zélées de la ligue.

Du côté de la marquise, elle m'initiait à l'art des herbes, que ce soit des baumes, des remèdes, ou même... des poisons. Elle voyait que mon intérêt était visible, aussi elle tentait de me freiner. Elle acceptait que j'aille chercher des herbes chez des fournisseurs telle que la Voisin, bien sûr méconnaissable et déguisée, mais elle ne voulait pas que j'aille directement aux messes noires.

- Ce ne sont pas des endroits convenables pour des jeunes femmes, disait-elle, surtout les pucelles... Un de ces jours, ils manqueront de vierges et ils vous sacrifieront sur l'autel du diable!

C'était tant mieux. Je répugnais d'ailleurs à me rendre en des endroits si peu recommandables.

Nous faisions ces "leçons" en grand secret, car Mme d'Ambres n'avait pas confiance en certains de ses serviteurs. Un événement par la suite nous le prouva. Une femme de chambre, malencontrueusement, avait fouillé un endroit dont elle avait reçu l'expresse défense. Mme d'Ambres, le lendemain, s'était aperçue de la disparition d'un de ses flacons. J'avais donc dû chercher dans les affaires des servantes, pour trouver ensuite le coupable objet...

- Elle doit disparaître. Elle en sait trop.

- Oui, mais comment?

Mme d'Ambres me regarda avec un air mi-exaspéré, mi-amusé. Elle sortit alors de sa poche un autre petit flacon.

- Ce petit élixir provoque chez la victime une forte fièvre, et puis la mort, de telle manière que l'on croit que tout est venu naturellement. Vous vous chargerez de verser cela dans son bol de potage, discrètement.

Je toussotai, mal à l'aise. Il est vrai que l'herboristerie me passionnait. Mais je n'avais jamais pensé aux côtés plus sombres de cet art. Cela peut sembler un peu bête, mais c'était vrai.

La marquise s'approcha de moi, sa voix devenant plus basse et plus persuasive:

- J'ai connu votre père, ma petite. Et vous êtes la digne fille de Georges de Vogüé. Oui, je l'ai connu au temps de la Fronde. Mon mari était lui-même frondeur, et j'ai dû le suivre dans son exil. Je suis revenue à Paris à sa mort... Car moi, je n'étais pas inquiétée. Très peu de gens savent que moi, j'ai oeuvré dans l'ombre. Allons, vous ne préférez pas être couverte de honte? Vous verrez, l'idée ne vous répugnera plus, après l'acte.

J'ignore quelle force me traîna jusqu'à la cuisine pour accomplir l'acte coupable et saluer avec le sourire la servante en question. En voyant, bien mal caché, son air triomphant et impertinent, une rage sourde m'avait envahie. Ce fut donc sans trop de regrets que, lorsqu'elle eut le dos tourné, je versai quelques gouttes de poison dans le bol de potage qui était destiné pour son repas. Ce fut sans de regrets du tout, même, que je vis son cadavre partir dans la charrette du croque-mort, quelques jours plus tard, après une mort dite "naturelle".

Et j'avais remonté encore dans la confiance de la marquise, ce qui ne me déplaisait pas.

Quelques semaines plus tard, je pus faire ma première entrée à Versailles, Mme d'Ambres me jugeant prête. Peut-être que j'avais, effectivement, hérité du tempérament frondeur de mon père. De voir tous ces courtisans déambuler en léchant les pieds du Roi, au sens figuré bien sûr, faisait naître sur ma bouche un sourire de mépris. Ce que la marquise m'avait raconté, dans les entretiens que j'avais avec elle, se montrait véridique à mes yeux. Le Roi avait bel et bien construit Versailles pour affirmer son autorité et rabaisser en même temps son trop ambitieux ministre, Nicolas Fouquet, qui devait croupir dans une prison à cette heure... Et quand je pensais à cette histoire à propos de l'enfant de Marguerite de Valois...

Je racontai d'ailleurs l'histoire, un soir, à la marquise.

- On dit que la reine Margot avait eu un enfant d'Henri IV, commençai-je prudemment.

- Qui vous a raconté une chose pareille? Je sentais la méfiance dans la voix de Madeleine d'Ambres.

- Je l'ai entendu dire par un vieillard ami de mon cousin, et que l'on disait sénile. Je me demande si le Roi est au courant et s'il sait qu'il n'est qu'un imposteur. Peut-être a-t-il construit Versailles que pour se protéger parce qu'il se sent menacé...

Je croisai le regard de la marquise. Elle semblait me regarder sous toutes mes coutures, puis elle hocha de la tête...

Quelques semaines plus tard, je reçus un papier, plié en deux sur la toilette de ma chambre. "Rendez-vous à onze heures, ce soir. Un carrosse venant de Versailles viendra vous chercher et fera mine de repartir vers le même endroit, comme il y a fête ce soir. Tenez-vous prête." Malgré le risque, la curiosité me fit accepter. Le soir même, aussitôt embarquée, on me banda les yeux. Après une heure, on me fit descendre et je traversai, je crois, plusieurs salles et un dédale d'escaliers, avant d'arriver à un endroit où l'on me rendit la vue. La pièce était sombre. Je ne voyais, à la lueur de la bougie, un fauteuil, tourné de dos, où je voyais une main gantée dépasser.

- Adélaïde de Vogüé, n'est-ce pas? Fit une voix d'homme.

- Bien sûr.

- On m'a parlé de vos nombreux dons, mademoiselle. Une petite question: avez-vous déjà tué quelqu'un?

- Non, bien sûr que non! Mentis-je avec aplomb, en ayant l'air indignée.

J'entendis l'homme ricaner.

- Vous mentez bien, mademoiselle. Je vous félicite.

- Seriez-vous de la police, monsieur? Demandai-je toujours avec assurance, bien que la panique commençait à me monter dans les veines.

- Non! Loin de là. Je n'ai qu'une question à vous poser: seriez-vous prête à rejoindre la Main de l'ombre, une organisation visant à remettre le dernier des Valois sur le trône à la place de l'usurpateur Bourbon? J'ai entendu dire que cette histoire vous intéressait.

Je n'en croyais pas mes oreilles. Ce fut presque sur une impulsion que je répondis oui. On me banda aussitôt les yeux à nouveau et on me ramena chez la marquise.

Je fis peu à peu connaissance avec les autres comploteurs. D'abord, Gabrielle de Longueville, la fille de la frondeuse Anne-Geneviève de Condé, qui semblait, à ce que l'on disait, assez proche du chef dont j'ignorais toujours l'identité, même si j'étais déterminée à le savoir. Cédric de Portau, bras droit du chef, et Ulrich de Sola, un Danois qui était également son assistant. Isabelle de Valbrume, alias Marie Fouquet, la fille du ministre déchu. Rebecca of Richmond, Paul de Joigny, Victor d'Amboise (le mari de Garance... Le monde est petit.) et surtout, la Chevreuse.

On peut voir que je ne la porte pas dans mon coeur.

Marie-Louise de Chevreuse est une peste qui se pense au-dessus des autres et qui me le fait sentir. Elle fait semblant, pour l'instant, d'être mon amie, bien que je n'en suis pas dupe. Au courant que je suis en apprentissage pour les poisons, elle m'a entraîné dans des messes noires qui, je dois bien l'avouer, me lèvent le coeur. Je comprends pourquoi Mme d'Ambres n'a pas voulu que je m'y rende... De plus, quand je pense que je suis vierge et que c'est justement parfois des jeunes vierges que l'on sacrifie sur l'autel du diable... À voir l'insensiblité presque monstrueuse de la Chevreuse, je dois dire que je commence sérieusement à m'inquiéter.

Je dois en revanche me créer des alibis lors de mes sorties. Heureusement, à Versailles, j'ai pu faire la connaissance de Mathilda de Cologne. Quelle naïve! Je n'ai eu qu'à faire semblant de vraiment m'intéresser à elle et, d'un seul coup, j'ai pu l'embobiner. Mais, il est vrai qu'elle est une gentille jeune femme et je ne peux m'empêcher de l'apprécier. Pour rire et m'amuser, elle n'a pas son pareil! mais les confidences sur son père, évêque et père (Vive les papistes!), sur sa famille qui est proche de l'empereur d'Autriche sont plus qu'intéressantes et peuvent servir pour la Main de l'Ombre, j'en suis certaine...  Mais comme je dois dire que la vicomtesse de Cologne me ressemble, j'ai réussi à la convaincre qu'elle se fasse passer pour moi de temps en temps. En lui mettant une perruque blonde, c'est possible, vu de loin. Je lui ai fait croire à une aventure galante, et elle me croit, la pauvre petite...

Je n'ai pas toujours besoin de Mathilda, puisque j'ai développé ma charmante habitude de me déguiser: en soeur de la charité, en lavandière, en servante, même en danseuse du corps du ballet de l'Académie royale de danse (en tentant de ne pas trop me faire remarquer), ou encore même en comédienne de la troupe de Molière en personne!

Mais il y a une femme que je semble toujours rencontrer. J'ignore son nom, mais elle semble être en compétition avec moi. Si seulement je pouvais arracher son masque... Je crois qu'elle serait enchantée de faire de même pour moi, en tout cas.

Nous nous sommes même croisées plusieurs fois au même endroit. L'identité est toujours différente, mais je peux reconnaître à chaque fois le timbre un peu aigu de sa voix et l'étrange lueur de ses yeux bleus. J'ai même poussé l'audace, un jour que nous étions toutes les deux en danseuses à l'Académie royale de danse, à lui parler:

- Il me semble que votre visage ne m'est pas inconnu, madame, ai-je demandé avec un accent allemand. Vous ai-je déjà vue à quelque part?

- Ce serait fort possible, a-t-elle répondu avec une pointe de gascon.

Avant que j'aie pu dire un autre mot, elle semblait d'être évanouie dans la foule. Mais j'ai bien l'intention de la retrouver. Il n'y a qu'à regarder ses mains. Ce sont les mains fines d'une courtisane, et elle doit bien se cacher quelques part à Versailles!

On avait toujours dit que j'étais bonne comédienne. J'ai voulu m'infiltrer chez lui en inventant une histoire. Je m'étais présentée chez lui, habillé de manière propre mais pauvre, avec un petit sourire triste et émouvant...

- Je m'appelle Miss Valérie Cunningham, commençai-je quand je fus introduite à lui. J'ai toujours aimé le théâtre... Mais en Angleterre, il n'y a que les hommes qui peuvent jouer, et les jeunes garçons jouent les rôles des dames. J'ai voulu me faire passer pour tel, mais on l'a découvert et... je me suis enfuie. Je suis allée chez une tante qui habite en France, je suis partie sans rien dire et je n'ai rien dit à ma tante, j'avais trop honte... Mais j'aimerais tant faire partie de votre troupe...

Une larme bien placée coula sur ma ma joue.

- Allons, allons... Ne pleurez pas, dit doucement Molière. J'ai besoin de comédiennes en ce moment. Attendez un peu... Joséphine! Éric!  

Une jolie jeune femme au sourire éclatant et un jeune homme aussi souriant qu'elle ne tardèrent pas à entrer.

- Prenez ceci, dit Molière en me tendant une feuille. Vous tiendrez le rôle de Magdelon dans les Précieuses ridicules pour cette scène. Joséphine, Cathos, et Éric, Gorgibus. Vous vous rappelez de vos répliques? Oui? Parfait! Commençons.

Peu à peu, d'autres membres de la troupe entrèrent discrètement dans la petite salle. Et, pendant que je mettais Magdelon en vie, je fus satisfaite de voir qu'ils riaient aux larmes! À la fin de la scène, je souris à leurs applaudissements. Molière me sourit, hocha de la tête, et je fis mine d'être follement heureuse d'avoir été acceptée.

- Vous en avez de la chance! Me dit Lucie Frot lorsque Molière fut parti. Si la Béjart avait encore été là, vous auriez eu beaucoup plus de mal.

- Ah, la Béjart, parlons-en! Bougonna Lionel Gaudin. C'est qu'elle m'agaçait, cette bonne femme, avec ses caprices!

Je devins très vite la coqueluche de toute la troupe. D'autant plus que, voulant me rapprocher de Molière, je faisais tout pour lui plaire, le faire rire, l'attendrir. Il avait été sur le bord de la dépression lorsque Madeleine Béjart l'avait quitté, et je semblais, enfin, redonner de la vie à la troupe. Le problème, c'est que... J'ai plus ou moins le coeur à manipuler Molière. Il est si merveilleux. Je l'admire tellement... Et je crois que je l'aime un peu, même s'il est assez vieux pour être mon père, presque!

Il n'y a qu'un problème: Ivan Gaultier. Je ne sais quelle mouche a piqué ce garçon. Du jour au lendemain, il se montre extrêmement désagréable. J'ai même poussé l'audace, un jour, à lui demander ce qui n'allait pas. Ce n'était peut-être qu'un simple malentendu bien involontaire de ma part...

-Allons, Ivan, quelle mouche vous pique, ces derniers temps? Vous aurais-je blessé d'une manière ou d'une autre?

- Vous ai-je demandé quoi que ce soit, mademoiselle? Je crois que vous êtes déjà bien occupée pour vous intéresser de mon humeur, non?

Je n'ai pas osé insister plus après. Mais j'ai bien l'intention de découvrir de quoi il s'agit. J'en viens même à me demander s'il ne sait pas quelque chose,en entendant parfois certaines de ses réflexions sèches qu'il fait à mon égard... J'espère que non! Si Molière venait à l'apprendre... Le pauvre, il ne s'en relèverait pas.  

À part ce petit accrochage, je mène ma vie comme je l'entends: Melchior s'est bien trompé en croyant que la marquise me surveillerait! Il n'y a qu'un élément qui me mine quelque peu: Monica de Murcia.

La pauvre. Nous nous sommes rencontrées pour la première fois dans un salon, et si elle m'a paru un peu frivole au début, j'ai bien vu qu'elle ne semblait pas dans son assiette. J'ai insisté avec le temps, et elle a même éclaté en sanglots devant moi. J'avais envie de pleurer avec elle quand elle m'a raconté son histoire. Je n'ai même pas le coeur de le dire en détail.  

Oh! Que je plains ces femmes mariées de force et qui en aiment un autre. Et de plus, elle a eu un fils de son amant! C'est horrible pour elle. Mais elle ne veut pas abandonner la chair de sa chair. N'est-ce pas émouvant? Elle savait que je suis fille de parlementaire, elle s'est excusée, même, d'avoir l'air d'une profiteuse, et elle m'a supplié à genoux de falsifier le testament de son mari pour pouvoir donner du bien à son fils. J'hésite pour l'instant. Je ne voudrais pas décevoir mon père en faisant une escroquerie pareille, même pour une bonne cause... Mais comment laisser tomber cette pauvre malheureuse? Je n'en ai pas le courage non plus. J'ai donc dit que je l'aiderais dans la mesure du possible.

- Oh, merci! M'avait-elle répondu. Si vous saviez comme vous me rendez heureuse! J'avais si peur que mon fils finisse dans la misère! Oh, et puis Paolo qui, de plus, ose certainement me tromper avec cette horrible Whitney of Dover!

Je ne peux pas la laisser dans un tel état.

Mais je m'en sortirai. Comme je m'en suis toujours sortie.





Dernière édition par Adélaïde de Vogüé le 08.08.13 17:57, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime01.08.13 17:15

Bienvenue officiellement sur le forum Irina ! cheers 

Si tu as la moindre question au sujet du personnage, surtout n'hésite pas à te tourner vers nous dans le staff. On reste à ta disposition et on t'aiguillera avec grand plaisir. Smile N'oublie pas d'insérer tes liens dans ta fiche sous forme de rp, pour t'aider tu peux aller voir les fiches de présentations de tes liens présents sur le forum, pour voir comment ils ont pu tourner justement les liens qu'ils ont avec toi pour t'en inspirer.

Tu peux également les contacter sans aucun problème pour en parler avec eux. Smile 

Enfin ne t'inquiète pas si personne ne te souhaite pour l'heure la bienvenue sur le forum, les messages de bienvenue sont faits après la validation, au cas où nous aurions des observations à faire sur la fiche. C'est simplement une question d'organisation, donc ne t'en fais pas. Smile

Bon courage pour l'écriture de ta fiche, si mon message te gêne n'hésite pas à me le dire, je le retirerai. Smile
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime07.08.13 18:22

Bonjour!

Alors j’ai fini ma fiche... Enfin je crois. Je ne sais pas si j’ai bien répondu aux attentes, si c’est crédible, et l’histoire d’Adélaïde, même si elle est vraiment intéressante, est un peu compliquée à mettre en détail. Ça ne vaut pas les fiches de ouf que j’ai pu voir pour bien comprendre la Main de l’ombre et qui m‘étaient reliées, ou que je voulais simplement voir pour le plaisir (Hector de Valois, Gabrielle de Longueville, Marie Fouquet, Mathilda de Cologne, Rebecca of Richmond, Marie-Louise de Chevreuse) mais je suis prête à reprendre quelques petits détails si il y a des erreurs historiques ou de crédibilité.

Merci à l’avance et à bientôt j’espère!
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime07.08.13 19:27

Bonjour Adélaïde,

Ta fiche est très bien, ne t'en fais pas la quantité de lignes ne fait pas forcément la qualité, nous jugeons vraiment sur la qualité. Smile  Pis nous sommes en effet des oufs sur ce forum. Green Merci pour ces compliments, je suis sûre que ça touche nos joueurs (dont moi qui joue Rebecca) qui ont mis énormément de temps à faire leur fiche. :)Je vais relire ta fiche plus attentivement encore que la première fois mais tes liens ont été apparemment tous insérés et tu as bien cerné le personnage à mon sens. Smile 

Mais d'ors et déjà lors de ma première lecture, j'ai vu au cours d'un paragraphe que tu avais mis qu'Adélaïde jouait les premiers rôles chez Molière. Nous avons trouvé dans le staff que cela faisait peut-être un peu too much. ^^ Ce n'est pas grave du tout, il ne s'agit que d'un petit détail, mais si tu pouvais apporter une modification à ce sujet ? Adélaïde étant à la Main de l'Ombre ne pourrait pas trouver le temps de jouer les premiers rôles, il faudrait qu'elle soit en permanence chez Molière. ^^ Ce que tu peux dire, c'est que si une comédienne tenant un premier rôle a été malade ou a eu un problème, Adélaïde a pu en effet tenir à un moment donné le premier rôle. Mais elle ne peut pas donc être, si tu veux dans l'absolu, un premier rôle féminin.

J'espère que tu comprends. Merci pour cette petite correction. Si je trouve une autre petite modification à faire, je t'en fais part également et sinon je te validerai avec grand plaisir.

A très vite. cheers
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime07.08.13 21:51

Merci pour cette réponse aussi rapide!

En fait, Molière faisait jouer le rôle de Magdelon à Adélaïde uniquement pour l'audition et pour voir ses aptitudes. C'est bien ça le point qui vous titille? Mais bon, je peux comprendre qu'elle ne peut jouer les premiers rôles, même si elle est sa chouchoute... Green 

Désolée pour le quiproquo. Et à très vite encore j'espère!

EDIT: ah et puis non, je viens de voir ça dans le profil. Je modifie!
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime08.08.13 16:12

Merci pour cette petite modification. Smile  Il n'y a pas de mal, ne t'inquiète pas. Ça nous semblait juste plus logique que la troupe de Molière puisse avoir les premiers rôles, étant donné que c'est leur métier. Smile

Allez juste deux trois petites corrections de plus et ça sera vraiment parfait, certains de tes liens sont plus courts que le petit résumé que nous avons mis dans la cour vacante, concernant le prédéfini. Par exemple celui avec Christine est assez peu développé (simplement 3 lignes) c'est dommage, tu pourrais mettre ça en scène peut-être, lorsqu'elles se rencontrent toutes les deux déguisées et que leur compétition commence, là c'est un peu trop résumé. Nous restons sur notre faim. Razz

Moins gênant le lien avec Ivan, le personnage n'est pas pris encore c'est vrai, mais peut-être là aussi mets plus en scène votre lien, ses regards noirs, et peut-être certaines " réflexions " qui provoqueraient l'inquiétude d'Adélaïde, quant à Monica, tu pourrais jouer la scène où elle vient te contacter au sujet du testament. Ce ne sont que des suggestions bien sûr. Ta forme d'écriture est libre bien entendu. En tout cas nous ne te demandons pas un roman rassure toi, mais placer des dialogues et un peu plus des pensées d'Adélaïde concernant ces liens là. Un ou deux paragraphes par çi par là, rien de bien méchant. ^^

Je te remercie encore une fois de ta compréhension, n'hésite pas à me dire lorsque ça sera fait. Smile
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime08.08.13 17:58

Et voilà, c'est fait! J'espère que c'est suffisant.
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime08.08.13 22:29


Tu es validée !

Bienvenue à

Versailles !



Merci encore une fois pour les modifications et les petits rajouts apportés à ta fiche. C'est plus personnel comme ça, tu t'appropries davantage le personnage. Smile Personnage que tu t'es très bien approprié concernant son histoire, tu as eu la curiosité de lire les différentes annexes, les fiches donc et les même d'autres prédéfinis avec lesquels tu n'es pourtant pas liée, je pense à Whitney et à Paolo par exemple, j'apprécie beaucoup cette motivation et cette curiosité que tu as ! Tu as le soucis de bien faire et de t'intégrer à notre petite communauté ! Ça fait plaisir ! Tu as également un bon style et un orthographe impec'. C'est vraiment agréable. Smile

Je ne vois donc plus rien à redire sur ta fiche et je te valide avec grand plaisir ! Very Happy cheers  Sois la bienvenue officiellement parmi les oufs que nous sommes ! Green  Ci dessous  tu trouveras tous les liens te permettant de t'intégrer au mieux au forum. N'hésite pas à nous faire des petits coucous sur le flood, ne te sens surtout pas intimidée. Very Happy  Nous t'accueillerons dignement. Smile Si tu as la moindre question, surtout n'hésite pas non plus. Amuse toi bien parmi nous ! Au plaisir de te croiser au détour d'un couloir versaillais ! Very Happy 

Une fois la validation passée, il faut recenser ton avatar, puis créer ta fiche de liens et consulter celle des autres, remplir le point info et le consulter pour savoir qui fait quoi.
A partir de 50 messages, vous pourrez demander un logement et à 100 messages un rang personnalisé.
Viens faire un tour sur
le flood et n'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil  Clin d'Oeil



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Philippe d'Orléans


Philippe d'Orléans

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Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime08.08.13 22:44

Bienvenue à toi Very Happy 

Jolie fiche, fluide et agréable. On sent les recherches derrière, cela fait toujours plaisir Very Happy  J'espère que tu te plairas parmi nous Very Happy 

J'ai juste 2 infimes remarques à te faire, rien de grave, mais surtout pour la suite :
- huguenot est une insulte des catholiques Razz Adélaïde est protestante, pour elle c'est pas une insultes. A l'inverse, tu l'as bien souligné, les protestants appellent les catholiques les "papistes" Clin d'Oeil Fais attention, qu'Adélaïde ne s'insulte pas seule Green 
- Non mais faut arrêter avec la Béjart capricieuse Green  Ca changera rien à la vie d'Adélaïde vu qu'elle est partie mais j'aime rétablir les vérités Green 

Mais en tout cas, amuse toi bien parmi nous Very Happy 
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime09.08.13 1:51

Aux petites heures du matin, je ne dormais pas donc je suis venue voir si j'étais validée... Youpi! Mon pseudo est en bleu! cheers 

Amy: Merci beaucoup! J'ai hâte de commencer à RPer avec Adélaïde...

Philippe: C'est vrai que huguenot était une insulte? Je l'ignorais. C'est toujours bon à savoir.... :clin:Bah vive les protestants alors! Rock on  Et puis j'ai bien le droit de pas aimer Madeleine, si elle revient, c'est la fin pour Adélaïde... Donc mieux vaut lui faire une mauvaise réputation... Niark niark. Twisted Evil Green *sors
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime09.08.13 7:46

Passage en coup de vent avant d'aller se préparer pour le boulot mais : bienvenue parmi nous très chère Adélaïde, excellent choix de PV **  (même si Françoise était très bien aussi What a Face  mais un peu  de sang frais chez les méchants ne peut pas faire de mal PTDR)

Amuse toi bien sur le forum, et au plaisir de te croiser au détour du flood ou d'un rp \o/
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Marie-Louise de Chevreuse


Marie-Louise de Chevreuse

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Côté Coeur: J'essaye de ne pas m'en préccuper pour le moment
Côté Lit: Nul pour le moment
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime09.08.13 11:27

Chère amie What a Face What a Face  !!!

Bienvenue sur ATV consœur ** Nous allons pouvoir développer ce lien qui nous unit, j'ai de nouveaux couloirs sombres à vous faire visiter What a Face

En tout cas, très chouette fiche que j'ai lu avec beaucoup de plaisir! On sent les recherches que tu as faites, et ce souci de rester crédible avec les autres liens déjà présents sur le forum!

A très vite sur le flood cheers
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Gabriel N. de la Reynie


Gabriel N. de la Reynie

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Côté Coeur: Son travail est son seul amour...et éventuellement son fils!
Côté Lit: Quand il a le temps et qu'il est d'humeur, une dame galante et consentante, mais jamais elle devra passer avant sa charge!
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Justicier en chef
La perfection au masculin

Âge : 41
Titre : seigneur de la Reynie, lieutenant général de police
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime09.08.13 11:29

Bienvenue chez les fous chère Adélaïde! Encore une méchante qui va donner du fil à retordre à mon perso, cool Very Happy

A très vite dans le flood ^^
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Francesco Contarini


Francesco Contarini

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Côté Coeur: Je m'aime tellement ! Quoique, il est possible que je l'aime elle aussi...
Côté Lit: C'est open bar ! Entrée gratuite pour les libertins
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime09.08.13 11:44

Fiche très agréable à lire ! Very Happy

Bienvenue à Versailles ! Francesco est vexé de ne point être cité dans vos rencontres de la MdO Boude  Il fait pourtant parti de ces mecs qu'on n'oublie pas...Pervers (malheureusement XD) Quand à Molière (oui c'est moi aussi héhé !), il trouve scandaleux qu'on traite la Béjart aussi injustement ! Non mais dis donc ! C'est une déesse !Monsieur pas content Mais à part ces quelques détails (je plaisante ^^) : très chouette écriture !

Nous nous recroiserons trèèès certainement pour quelques complots ou quelques répétitions théâtrales ! cheers
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime09.08.13 13:16

Me voilà ravie d'avoir une petite Adélaïde pour étoffer les rangs de de la main de l'ombre, surtout que c'est définitivement un personnage super intéressant et qui dépote ** . Il nous faudra nous trouver un vrai lien toutes les deux Twisted Evil .


Bienvenue parmi nous, à très vite yeah 
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MessageSujet: Re: Adélaïde de Vogüé   Adélaïde de Vogüé Icon_minitime09.08.13 17:51

Ferdi: Merci! C'est vrai que Françoise est géniale. Je pourrai peut-être la jouer un jour, comme DC, je vois que vous êtes assez forts là-dessus... Green Clin d'Oeil

Marie-Louise: Merci aussi! En tout cas, ne tue pas Adélaïde trop vite, hein. PTDR 

La Reynie: Je crois que ça va être dur de jouer les méchantes contre le beau La Reynie... D'accord, Facinelli joue dans Toilette Twilight, mais avouons qu'il est plutôt beau gosse... Calor PTDR (*Mode fifille qui regarde les beaux mecs off)

Francesco/Molière: Je connais vos tendances narcissiques, Monsieur de Venise, et n'essayez pas de séduire la trop fleur bleue Adélaïde... Clin d'Oeil Et j'ai hâte de développer le lien avec Molière, il est génial **

Gabie: Yeah! Le clan Longueville est là au complet... Complot ! 

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