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 MARY ۞ lay me down on a bed of roses

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MessageSujet: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime09.01.13 17:52




MARY

OF MONAGHAN


(SARAH BOLGER)



« What a sweet, misguided notion. did you really think you could have a life there ? find another prince ? »



    ► 22 ans ; née le 16 mai 1645 à Ballybay, demeure secondaire de la famille. ► Marquise de Ballybay, Demoiselle de Monaghan (Irlande)► Irlandaise ► Promise à son Altesse Derek, Prince-héritier de Saxe et Duc de Saxe-Weissenfels ► Catholique ► Hétérosexuelle

(Noblesse étrangère)


♕  PROTOCOLE ♕  
VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Si Mary est entrée à la Cour de France, c'est selon le bon plaisir de sa très gracieuse Majesté Charles II d'Angleterre. La jeune fille était alors la demoiselle de compagnie de la Reine Catherine, et au désarroi de recevoir les attentions royales qu'elle réussit, à force de douceur et de patience, à dissuader. Fort heureusement pour elle, le Roi Charles décida qu'il se contenterait d'apprécier sa beauté toute juvénile de loin, puisqu'il lui fit traverser la Manche pour entrer au service particulier de sa sœur, devenue quelques années auparavant Duchesse d'Orléans et belle-sœur du Roi de France. Si le fait de quitter son Irlande natale pour Londres avait d'abord perturbé Mary, elle avait réussi tant bien que mal à s'acclimater et à évoluer aussi discrètement que possible entre les nombreuses têtes couronnées et les riches familles entourant la famille Stuart. Mais Versailles est une toute autre paire de manche ! Non pas qu'elle se répugne totalement d'évoluer dans les somptueux salons et les splendides jardins de Monsieur Le Notre, mais enfin comment une fleur des champs encore parée de quelques gouttes de rosée peut-elle décemment se trouver à son aise sur un parterre de roses aux épines plus pointues les unes que les autres ? Si Mary n'était pas sans cesse sous la protection de son frère Matthew, elle aurait bien du mal à sortir de ses appartements pour s'acquitter de sa charge auprès de Madame. Madame ! Si la perspective de passer ses journées avec la cadette de son Roi l'avait d'abord comblée d'honneur, Mary s'est vite réveillée au son déplaisant de la vérité : Henriette, persuadée que la jeune fille est ou a été la maîtresse de son frère, a tout de suite fait comprendre à l'irlandaise qu'elle ne faisait que tolérer sa nomination dans le bataillon de ses demoiselles de compagnie - et la nouvelle recrue est sans cesse la cible de ses piques acerbes et moqueuses, tantôt se référant à ses origines qu'elle qualifie de campagnardes ou son manque de goût pour les paillettes ou les festivités. Mary a d'ailleurs écopé du doux surnom de " la triste demoiselle". Mary se contente de baisser les yeux et de ne piper mot, laissant tomber sur elle le flot de paroles venimeuses et autres mesquines attentions, en espérant qu'une fois mariée, sa vie prendra un nouveau départ. Car la jeune fille est fiancée ; or, elle n'en connait ni l'identité, ni le visage, et depuis son arrivée, personne ne s'est présenté à elle. On aura aucune peine à s'imaginer que le quotidien de la petite Marquise est loin d'être rose et aussi ensoleillé que le Roi qui règne sur ce pays et sur cette Cour où la jeune fille a bien du mal à trouver sa place. Son seule véritable réconfort reste les heures où elle peut se promener dans les bosquets ou au bord du Canal, ses pensées tournées vers son Irlande qui lui manque cruellement, ou encore auprès de sa seule véritable amie, Catherine de Corlay. Dame d'atours de Madame, cette dernière essaye de tempérer les élans de méchanceté de la Princesse à l'égard de sa protégée à laquelle elle espère enseigner quelques trésors de confiance pour qu'enfin la jeune fille se révèle et existe à part entière dans cet Enfer aux traits de Paradis.

COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Si Mary est à Versailles depuis maintenant un an, elle a toujours beaucoup de mal à évoluer sous les dorures et les rires ; non pas qu'il lui soit particulièrement difficile de vivre dans un appartement avec une jeune fille toute dédiée à la servir, ou même totalement déplaisant de faire la lecture ou chanter pour Madame dans le cadre de ses salons privés car dans ces moment-là, la jeune fille est appréciée pour ses talents - du moins, dans la mesure du gracieux possible de la Princesse qui ne peut pas s'empêcher de rappeler à sa demoiselle qu'elle est son souffre douleur favoris. Non, ce qui pèse le plus à Mary, c'est qu'elle se rend de plus en plus compte que pour vivre à la Cour, il faut pouvoir lui survivre. D'une façon ou d'une autre - soit en étant fidèle au Roi, ou pas. Mary est naïve, et non stupide ; elle parle peu, mais observe beaucoup. Et s'il y a une chose que Versailles et Londres ont en commun, c'est bien la liberté avec laquelle certains parlent du monarque, ou encore les discours à double sens qu'ils peuvent avoir en présence même de leur Roi auquel ils ont pourtant juré fidélité. Une étrangeté que Mary n'arrive pas à comprendre, malgré le fait qu'elle soit irlandaise - et que le désir d'indépendance coule jusque dans ses veines, même de façon inconsciente. De plus, si elle n'est ni diplomate ni dans les petits papiers de Louis XIV, elle jouit de l’opportunité de tout résident à la Cour de partager son quotidien avec des têtes couronnées, des soldats et même certains ambassadeurs - son propre frère Matthew étant celui de Charles II. Cependant, sa nature naïve et optimiste est telle qu'elle n'arrive pas à s'imaginer que certains puisse comploter en secret contre le Roi. De façon générale, elle n'arrive pas à comprendre le secret ; peut-être parce qu'elle n'arrive tout simplement pas à en garder un. C'est d'ailleurs ce qui risque de lui causer préjudice, et pas seulement à elle. Alfie of Surrey en sait quelque chose, puisque ses poèmes seront publiés d'un moment à l'autre par la faute de l'irlandaise qui, au lieu de garder pour elle le contenu de son carnet trouvé par hasard dans les jardins, a cru bon de les donner à un éditeur - elle les trouvait si jolis ! Maintenant qu'elle connait leur secret, à savoir qu'ils sont destinés au Chevalier de Lorraine dont Alfie est secrètement épris, Mary s'en mord les doigts tous les jours et tente désespérément de prévenir les conséquences de sa bêtise. Bien qu'elle ne se sente pas entièrement coupable, et qu'elle ne peut s'empêcher de penser que si Alfie n'avait pas laissé trainé ses affaires, ils ne seraient pas dans cette situation. Que disait Monsieur de La Fontaine à ce sujet ? " Rien n'est plus lourd qu'un secret. Le porter lourd est difficile aux Dames, et je sais sur ce chapitre, bon nombre d'hommes qui sont femmes."
COLOMBE OU VIPÈRE ?

Mary n'est pas une Sainte, loin de là. Il est écrit dans la Bible que Dieu a façonné l'Homme à son image, image troublée par la faute de la Femme ayant commis le péché originel. Ainsi, même une créature aussi exquise et douce que Mary a une part de noirceur, et la jeune fille ne manque pas de défauts. C'est probablement pour cela qu'elle a temps de mal à vivre paisiblement à Versailles, ses faux pas la rattrapant sans cesse - à moins bien sûr que certains courtisans ne se soient déjà chargé de les lui rappeler. La candeur et la naïveté de la jeune fille sont ses pires ennemis autant qu'ils sont ses plus beaux atouts. Le Roi d'Angleterre lui-même s'y est perdu un instant ; alors comment la proie même de ces particularités si propre à une demoiselle à peine sortie de l'enfance pourrait-elle y résister ? Ne croyez pas que Mary se complaise à rester éternellement douce et inoffensive ! Il lui arrive plus d'une fois de se maudire, elle et sa bonne éducation pieuse et toute dévouée à l'honneur de sa famille. Bien sûr, elle n'a pas le choix ; mais qu'il serait bon de temps en temps de ne pas trop baisser les yeux et de faire preuve de la même hardiesse que les précieuses ou les proches de leurs Majestés. Mary la douce, Mary la sensible, Mary un peu niaise comme on se chuchote dans les couloirs menant au Salon de Mars ou dans la Galerie des Glaces. Oh ça, pour parler, certains sont champions ! La jeune irlandaise n'a ni leur verve, ni leur courage pour se lancer dans la bataille des mots - aussi efficaces que les lames de ces messieurs, les Mousquetaires du Roi. Elle en est suffisamment la proie quotidienne pour savoir que les mots "maîtresse" et "triste" peuvent blesser plus surement que de l'acier contre un morceau de chaire. Mais elle ne dit rien. Que pourrait-elle dire face à ces dames - et même ces messieurs aux langues si bien déliées ? Que n'eut-elle leur talent ! Car Mary aurait tant de choses à dire ! Ne serait-ce qu'au sujet sa mystérieuse compatriote Lucy of Longford. Les deux jeunes femmes se côtoient depuis quelques mois maintenant, et bien que la jeune fille est enchantée à l'idée de partager certains moments de la journée avec une femme de son pays, elle ne peut s'empêcher de se poser des questions à son sujet. Le fait par exemple qu'elle ne parle pas beaucoup de l'Irlande, et qu'elle ne le parle par ailleurs pas. Du moins, c'est ce que Mary a déduit des silences de la jeune femme chaque fois qu'elle lui parlait en gaélique - ne s'est-elle pas contenté de rire aux éclats alors que Mary lui posait une question sur son époux ? A moins bien sûr que la jolie comtesse souhaite rester discrète quant à sa vie privée. Ce que Mary ne peut que trop bien comprendre ! Mais alors qu'elle ne se dévoile pas, la mystérieuse Lucy de son côté ne rate jamais une occasion pour criblée de questions sa jeune compatriote - en particulier sur Madame, et notamment sur ses repas. En vérité, c'est à n'y rien comprendre. Oh combien dans ces moments Mary souhaiterait se livrer et parler. Mais à qui ? Et pour quel motif ? Lucy n'a rien fait de mal - du moins encore, alors à quoi bon alarmer son entourage. Quand bien même Lucy n'était pas celle qu'elle prétend être, que pourrait y faire Matthew ? Catherine ? Même ce cher Alfie ? Alors Mary reste muette ; du moins, pour l'instant. Car après un an passé à Versailles, la jeune fille sent monter en elle une brise de révolte. Elle est après tout une Monaghan, une "petite colline" comme le traduit l'irlandais. Et quand bien même le vent souffle, la roche reste stable et ne pli pas. Et Mary espère qu'elle trouvera un jour la force
DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

L
a jeune fille a beau venir d'Irlande - ce pays de demi-sauvages vivant en harmonie avec la nature, qui passent leur journée à danser nus autours d'un feu ronflant, brayant dans une langue incompréhensible - c'est une demoiselle de très noble sang des plus accomplies. Les le Duché de Monaghan est l'un des plus prospère de l'Ile aux lutins ; et si la demeure familiale est située en dehors de la ville principale portant le même nom que sa famille suzeraine, le Duc Breandan of Monaghan et son épouse Catelyn ont toujours prêté une attention particulière à ce que leurs deux enfants soient éduqués dans les règles de l'art - car si l'Irlande et l'Angleterre ne sont pas en bons termes, les Monaghan sont loin d'être stupides : l'avenir de Matthew (Maithias - don de Dieu) et de Mary (Maighred - perle) se joue à Londres, à la Cour. Aussi, Marie a appris le chant, la danse, à jouer à la guitare mais aussi au violon et à la harpe, appris le français et le latin, à coudre - outre bien entendu les essentiels tels que la lecture, l'écriture et les sciences historiques et géographiques. Mary était une enfant curieuse, ne se lassant d'aucune leçon, une passion pour le savoir qu'elle partage avec son frère aîné hautement cultivé - et remarqué par Charles II qui en a fait son ambassadeur extraordinaire auprès de Louis XIV pour ses fines connaissances politiques et son art de la diplomatie. Quant à Mary, elle était prédestinée à égayer le quotidien d'une Princesse ou d'une Reine ; ses talents sont multiples, et si Madame lui fait vivre un Enfer, même la Reine des Précieuses ne peut s'empêcher d'apprécier les lectures ou les musiques de la jeune irlandaise. Il est vrai qu'en dehors de sa voix chantant au son de sa guitare, Mary parle peu. C'est alors pour elle un moment privilégié lorsqu'on lui demande de raconter ou de jouer et de chanter - pendant quelques instants, elle laisse de côté sa timidité et récupère un peu d'espace laissé aux grandes Dames et aux beaux Messieurs. Oh, bien sûr, lorsque Madame lui demande de faire la lecture, Mary ne pioche pas dans ses contes et légendes natales - Henriette d'Orléans les a en horreur ! Shakespeare et Marlow sont les poètes de prédilection de la Princesse qu'elle fait lire à Mary en anglais. Un belle occasion de se replonger dans ses souvenirs anglais parfois douloureux, mais dont elle ressort toujours avec un sourire car Mary a un si drôle accent - elle roule quelque peu les r, prononcent les o de manière creuse et ponctue les syllabes avec un petit sifflement, si typiques du phrasé irlandais. Lorsqu'elle n'est pas au service de la Duchesse d'Orléans, Mary aime se promener dans les jardins ou au bord du Canal, un livre de contes et légendes à la main. Des promenades souvent partagées avec son amie Catherine de Corlay, plus rarement avec son frère. Et depuis quelque temps, elle les passe de plus ne plus avec un certain Benedikt von Brûhl. Un jeune gentilhomme allemand avec lequel elle s'est liée d'amitié, seul homme à lui trouver quelque peu d'intérêt - sans qu'elle ne comprenne véritablement pourquoi. Mais il est si charmant ! Ah, si seulement son promis pouvait se montrer aussi attentif envers elle que ce jeune homme. Mais le fiancé fantôme reste toujours introuvable ; la seule chose qu'elle sait de lui, c'est qu'il est allemand - comme son ami Benedikt. Si sa compagnie est aussi agréable que celle du jeune homme, la vie de femme mariée sera de loin moins pénible que sa vie actuelle...

♕  HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Strawberry
► 21 ans
► 7/7, RP le week-end
► Meilleurs jeux de rôles
► Ne changez rien : )
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Dernière édition par Mary of Monaghan le 06.09.14 1:10, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime09.01.13 17:53


BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE


« Dans certains coins d’Irlande, le sommeil qui ne connaît pas de réveil est toujours suivi d’un réveil qui ne connaît pas de sommeil. »

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CHAPTER I - they burned it down.



1649 – Comté de Monaghan, Irlande

Brusquement, l’éclat opalin de la Lune transcende le ciel. Un ciel noir et sans étoiles, un univers grisâtre où l’obscurité s’immisce dans l’atmosphère et les esprits. Une lumière dérangeante. Trop pure. Excessivement belle. Elle donnerait presque un air joyeux à la mortifère place forte qui passe progressivement de fier bastion à loque de pierre, alors que les flammes rongent ses flancs et que de ses hautes tours s’échappe une fumée opaque et nauséabonde. L’incendie a tout emporté sur son passage : on n’entend ni les cris, ni les gémissements des charpentes de bois qui se plient sous la volonté dévastatrice du feu. Il fait savoir qu'il règne à présent en maître sur la jadis imprenable forteresse. Celle dont personne n'aurait imaginé la fin. Mais tous ceux qui ont réussi à se mettre à l'abri savent : Muineachán est perdue. Certains fidèles essayent encore de briser la force des ondulations brûlantes. Le désespoir les accompagne dans cette lutte bien inégale, trop troublée par la colère et la tristesse. L'eau qui coule de bras en bras se mêle aux larmes versées pour cette demeure qui tenait leurs collines natales depuis des siècles. Et tandis qu'ils regardent à moitié, impuissants face au déchainement de chaleur qui se faufile par les fenêtres, entre dans les couloirs pour fermer à jamais porte sur porte, quelques uns murmurent les paroles d'une prière mortuaire. Un cri de femme est étouffé. Un pleur d'enfant bâillonné. Tous, un à un, se déclarent vaincus face à la puissance divine que celle du feu. Une force à laquelle le Seigneur lui-même criait garde. Qu'était-ce encore que cette nouvelle épreuve qu'il leur envoyait ?

« He ought to be damned by all the holy angels ! By the Lord's mercy, he shall suffer, he shall burn in hell ! »* Le visage dans les mains couvertes de suie, les cris de Brinwenn cassent le silence de mort qui règne entre eux. Elle est tombée à genoux, ses poings cognent contre la terre mouillée, la boue éclabousse sa lourde robe. Elle est devenue comme folle, jamais on ne lui a vu cet air. Elle, la force tranquille des collines, qui réprimande tous les enfants qui parlent un peu trop fort. Elle qui berçait ces mêmes enfants, le soir avant de s'endormir, en chantant d'une voix rauque et rassurante les légendes du pays. Elle les emmenait vers cet imaginaire que seuls connaissent les natifs des plaines verdoyantes, un peu sauvages aussi et dont les personnages se retrouvent au gré d'une promenade en famille à travers les Highlands, terres glacées des banshees et autres créatures de la nature. Non, elle n'a plus rien à voir avec cette femme, la force l'a quittée devant le spectacle atroce qu'elle est forcée de regarder. Mais c'est au dessus de ses forces. Depuis que le conflit entre irlandais et anglais a éclaté, elle a perdu la fierté qui faisait d'elle une légende par delà les petites collines. Depuis que son peuple a pris le courage de profiter de la guerre civile pour tenter d'arracher à Cromwell l'indépendance tant méritée, elle est partagée entre aveuglement patriotique et peur lancinante. Et voilà le résultat. Les murs qui l'ont vue naitre réduits en milliers de morceaux. Comment Lord Breandan peut-il supporter de voir son héritage familial englouti par les cendres ? Elle se garde pourtant d'ouvrir la bouche à ce sujet. Il ne le montre pas, mais il doit souffrir autant qu'elle. Oh, et quelle souffrance ! A cette pensée, les larmes redoublent d'intensité et elle cache à nouveau sa honte dans ses grosses mains.

« Maman, les anges peuvent-ils punir Cromwell ? Je pensais qu'ils étaient des esprits purs. » La petite voix fluette résonne comme un crissement d'innocence au milieu de la terreur ambiante. La main dans celle de son grand frère qui regarde lui aussi le massacre, Maighred tire légèrement sur la cape de Lady Catelyn. Cette dernière essaye de parler, mais elle a trop peur d'éclater en sanglots devant sa petite fille qui n'a connu d'elle que l'anxiété et la peur chaque fois que son époux prend sa monture et part au front. Cette petite est née dans le tumulte de la Révolte, et depuis quatre ans déjà, n'a à la bouche que le nom de l'ennemi dont elle ne comprend pas pourquoi il s'en prend aux siens. Tout naturellement, elle est ralliée à la cause de ses natifs, sans vraiment comprendre ce que cela signifie. Mais peut-être que la tuerie aura eu du bon. Elle n'ose le dire devant lui, mais la Comtesse espère secrètement que leur retraite permettra à la famille de se reconstituer et de vivre loin des frayeurs de la guerre d'indépendance. L'indépendance. Elle sait pertinemment qu'il ne renoncera pas, mais au moins, les enfants pourront grandir à l'abri. Elle frisonne. Elle a comme un mauvais goût dans la bouche à l'idée qu'il lui est à présent impossible de considérer Muineachán comme sûre. Elle a été brûlée vive. Elle y repense comme à un être vivant, qui protégeait de ses grands bras rocheux les vies qui avaient placer leur confiance en sa force et en ses vieilles années. Qui aurait cru que la fière demeure périrait ainsi ? « Mais non, ma petite perle. Les anges sont symboles de rédemption. Ils nous montreront le chemin vers une nouvelle vie. Une vie sûre et meilleure. Rappelle-toi : nous passons toujours par Ballybay en cette période de l'année. »

Le visage de la petite s'éclaire. Une enfant qui, quoi qu'il advienne, gardait ce don de toujours offrir un sourire au monde qui l'entourait. Une petite qui ne demandait rien de mieux que de passer ses journées auprès des siens. Une chose qu'on aimait lui accorder, mais une chose qui se faisait rare lorsque le père partait. Pendant plusieurs, longues et presque interminables semaines. Dans le fond, l'enfant ne connait rien de son père. N'est-elle pas née alors que Lord Breandan était en campagne depuis plusieurs mois, sans avoir donné signe de vie ? A cette pensée, Catelyn grelotte. A l'image de sa nuit de noces, où s'il s'était montré doux, elle avait senti qu'il était ailleurs, absent. Déjà aux préparatifs de campagne. Elle gage que les choses n'iront pas mieux, fussent-ils à l'abri à Ballybay. Car à présent, le prestige du Comté de Monaghan ne tardera pas à devenir la risée de tous, et en particulier des nobles d'Angleterre . Une Angleterre qu'elle déteste autant que les autres enfants du trègfle, mais dont elle connait l'importance maintenant que la rébellion n'a guère plus de sens. Alors, il ne lui reste plus qu'à prier. Comme Brinwenn, toujours à genoux. Maighred incline la tête. Mille questions se bousculent dans son jeune esprit. Elle ne comprend pas encore tout à fait ce que les gens de l'Irlande ont bien pu faire pour s'attirer la colère de Cromwell. Maithias le sait, lui. Il sait toujours tout. Et lorsqu'ils auront atteint Ballybay, elle ne manquera pas de lui poser des questions. Elle sait qu'il lui répondra. Elle adore lui poser des questions. Maighred lève la tête vers son père. Il est très droit dans son habit noir, elle devine sa tristesse qu'il ne laisse pourtant pas paraitre. Un homme sombre mais dont elle aime déceler le sourire, fusse-t-il rare. Elle a envie de le voir sourire. Maintenant que tout est fini. Alors, elle lui prend la main. Elle est grande, chaude mais aussi rugueuse et frissonnante alors que les petits doigts s'agrippent autours des siens. Lord Breandan regarde sa fille. Sa surprise est visible. « Don't worry, Father. It is not going to be dark forever. Do you know the story of the shadow leprechaun ? He made clouds out of smoke, and rode on them until he found a place to build his home. A wooden home, with lots of flowers. Like us. We'll find our own wooden home, far away from the shadows. Won't we ? »*



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CHAPTER II - it's time for you to grow up.



1661 – Marquisat de Ballybay, Irlande

La porte s'ouvre et le pas assuré de son frère résonne sur le parquet lustré de la chambre, éclairée d'un premier rayon de soleil. Alors qu'il s'avance, la jeune fille hésite quelque secondes, torturant un petit mouchoir blanc entre ses doigt tout aussi pâles que le fin tissu. Il est une chance qu'il ne voit pas ses souliers, beaucoup trop grands à son goût. Mais on lui avait assuré qu'elle les portait avec toute la grâce requise. Et que de toute façon, personne ne regarderait ses pieds. Mais ses jambes tremblent, et si la balustrade la protège d'une chute en avant, elle a tout de même l'impression de se trouver au bord du précipice. Dans un peu moins d'une heure, elle sera présentée à la haute société irlandaise. Les Anglais ont beau la moquer, elle compte plusieurs des meilleurs lames des pays d'outre-manche et les dames, si elles n'ont pas le parler mesquin de la Cour, sont tout aussi coquettes et peuvent facilement faire passer une mauvaise tenue pour un crime de lèse-majesté. Même en ces temps difficiles, l'Irlande garde la tête haute. Aussi, le bal qui sera donné par les Monaghan en leur demeure de Ballybay sera le centre de l'effervescence nationale durant plusieurs heures ce soir. Un chance que Maithias sera là du début à la fin. Mais auparavant, elle doit passer l'épreuve de son regard doux, mais inquisiteur. Si quelque chose ne va pas, il le lui dira sans détour. Aussi, le mouchoir entre ses doigts fins est à moitié déchiré lorsqu'elle sent la présence de son frère derrière elle. Sa voix trahi le sourire qu'il arbore, et le palpitant de la jeune fille se calme quelque peu.

« Mylady ? » Se mordant la lèvre inférieure, Maighred se retourna. Elle maudit son incapacité à rester imperturbable devant ce regard masculin qui la détaille de la tête jusqu'au bas de sa robe, ses yeux se baissent et elle sent ses joues rougir. Depuis quelques temps, elle a perdu l'innocence de l'enfance. Une innocence qui la poussait jadis à poser des questions dérangeantes et peu adéquates dans la bouche de la fille du Comte de Monaghan, mais qui lui donnait en retour une formidable assurance, celle de l'enfant qui ne comprend pas vraiment le monde qui l'entoure. Depuis la fuite de Monaghan et l'installation définitive de la famille à Ballybay, les choses ont bien changé. La petite fille a tronqué ses jupes courtes et les courses à travers champs contre les corsets ficelés et les journées de lecture. Un exercice dans lequel elle excelle, mais qui lui est parfois difficile lorsqu'elle repense à sa tendre enfance. Une époque à présent révolue, comme le lui a fait comprendre Lady Catelyn. Aujourd'hui plus que jamais. Aussi, elle avait eu droit à un traitement de faveur : baignée dans de l'eau de rose, les cheveux lustrés par mille coup de brosse très précisément, et revêtue d'une création de soie bleue et blanche. « Ma chère sœur, vous êtes plus ravissante que jamais. Si vous daigniez relever vos jolis yeux et me faire un sourire, vous achèveriez de me combler. » Elle sent un doigt relever son menton et dans la seconde, le regard doux et sincère de son frère plonge dans les yeux noisette de la jeune fille. Et elle souri. C'est si bon de se sentir épaulée alors que l'on s’apprête de vous jeter dans l'inconnu. Pour lui, les choses sont bien plus faciles. Il est un homme, un homme fort cultivé du reste, qui fait déjà sensation. Elle, elle n'a que ses charmes à vendre. Vendre est bien le mot, car elle sait qu'à quinze ans, il est temps de songer au destin de toute femme de noble condition. Non pas qu'elle s'en plaigne. Mais quelle jeune fille ne peut s'empêcher de rêver à un mariage d'amour, dont les fruits seront aimés et choyés autant par la mère que le père ? Elle n'a pas eu vent que le Comte cherche à la donner à un autre. Mais Lord Breandan est un homme secret. Et s'il aime sa fille, il cherche aussi à satisfaire les intérêts de sa famille.

« Maighred, what is it ? You seem... absent. »* Le ton inquiet lui donne presque envie de pleurer. La dernière chose qu'elle souhaite, c'est que l'on s’apitoie sur son sort. Un sort qui n'est peut-être pas encore scellé. Mais la jeune fille a du mal à éprouver du plaisir à aller danser ce soir. Elle aime la chose, mais n'y éprouve aucun plaisir. Et tout le monde la regardera, cette nouvelle venue. Elle n'aime pas être le centre d'une attention dont elle se passe, car elle sait que tous cherchent alors à s'imaginer cette demoiselle auprès d'un futur époux - comte ou Duc, au minimum. Après tout, c'est une Monaghan ! Être ainsi exposé à la vue de tous, voilà l'artiste qui peint sur son visage cet air triste, entre mélancolie et appréhension. « Cette robe a été faite sur mesure... Pourtant, j'ai l'impression d'être nue. » Le rose lui monte à nouveau aux joues et pour ne pas croiser le regard surpris de son frère, elle détourne la tête et s'en retourne sur le balconnet qui donne sur les jardins. On y dresse déjà quelques tables, du vin et des fruits pour accueillir les convives. Certains valets sortent des chaises, des tabourets et même des canapés. Que de travail pour une seule nuit, Lady Catelyn doit sûrement être en nage à force de donner des ordres. Quant à Lord Monaghan, il est certainement encore dans son cabinet de travail. Il n'en sortira que pour quelques heures seulement. La jeune fille a l'impression de connaitre son père par intermittences. Mais après tout, elle est une fille : il est plus naturel qu'il passe plus de temps avec son fils et héritier. Elle sent à nouveau Maithias juste derrière elle, elle sent même qu'il pose une main réconfortante sur son épaule dénudée, à proprement parlé.

Pourtant, il n'a guère le temps de dire un mot. Les sabots d'un cheval lancé à grand galop se font entendre depuis l'entrée principale du château. Sans réfléchir, le frère et la sœur s'élancent au dehors de la chambre, traversent le couloir et descendent à la hâte les escaliers. Dans le vestibule, ils y retrouvent leur mère. « Par tous les Saints, que se passe-t-il ? » La Comtesse ne tarde pas à avoir sa réponse ; déjà, le cavalier dé selle et approche du perron pour tomber aux genoux de Lady Catelyn. Il lui dit entre deux souffles qu'il est impératif qu'il parle au Comte de Monaghan. Elle lui répond sèchement qu'il ne reçoit pas à cette heure et qu'il est prié de revenir le lendemain, car il y a bal ce soir. Il réplique qu'il n'y aura pas de bal et que Lord Breandan et sa famille sont attendus à Londres. « Vous vous moquez, qu'irions-nous faire en Angleterre ? Ne savez-vous pas que Cromwell a massacré les nôtres à Monaghan voici presque dix ans ? Je doute fort que mon mari ira se prosterner aux pieds de celui qui l'a humilié ! » « Pardonnez-moi, Mylady mais Cromwell est tombé. Le Roi Charles II a été couronné et exige la présence de ceux ayant tenu tête à l'infâme rebelle ayant voulu lui dérober son trône ! » Un silence de mort suit ces mots. Dans l'ombre, Maithias et Maighred se regardent. La jeune fille est bien aise de savoir les bras réconfortants de son frère autours d'elle. S'ils vont à la Cour, plus rien n'est certain. Pire : elle devra grandir plus vite encore. Et seul Dieu sait ce que les méandres londoniens leur réservent !


*Ces quelques phrases écrites en anglais doivent être comprises comme ayant été prononcées en irlandais.


Dernière édition par Mary of Monaghan le 02.03.13 10:48, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime09.01.13 17:53


BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE


« A la Cour, ma fille, l'art le plus nécessaire n'est pas de bien parler mais de savoir se taire »

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CHAPTER III - symply Charles.



1663 – Hampton Court, Angleterre

Le traditionnel concert du Nouvel An vient à peine de commencer et pourtant, si certains ont attentivement les yeux rivés sur la scène où les musiciens accordent leurs instruments, Lady Charlotte, elle, se penche d’avantage en avant pour espérer avoir une meilleure vue du balcon royal où le Roi s’est installé. Le cercle très fermé qui l’accompagne siège de part et d’autre du monarque, parlant à voix basse, savourant les minutes de gloire qui leurs sont accordées. Que n’aurait-elle donné pour être parmi eux ! En y repensant, elle est en droit de vouloir elle aussi être assise dans un des grands sièges doublés de velours rouge, ne fait-elle pas partie d’une des plus grandes familles du Royaume ? Mais il faut croire que depuis un temps, Charles II choisit ses amis parmi de bien étranges personnages. Car enfin, que Diable donc fait cette petite Monaghan à sa droite ? Le regard de Lady Charlotte scrute minutieusement la souple toilette de soie verte de la jeune fille. Pour un peu, elle serait prête à grogner. Lady Mary a beau porter sa beauté toute juvénile comme la plus précieuse des parures, elle n’égalera jamais la distinction anglaise que le souverain semblait tant apprécier chez sa dernière maîtresse. Mais tout comme son ancêtre Henri VIII, Charles semble avoir des goûts changeants. Et ce soir, il affiche publiquement qu’ils s’adressent à celle que tous surnomment déjà sans même plus prendre la peine de le chuchoter « l’Irlandaise. » Lady Charlotte en est certaine, Mary of Monaghan ne peut qu’être la nouvelle favorite du Roi. Personne de son cercle proche n’a démenti les folles rumeurs qui courent à son sujet, et le fait qu’elle soit ce soir aux côtés du Roi alors que la Reine Catherine est forcée de garder le lit, trop souffrante pour saluer la Nouvelle Année, le message ne peut être plus clair. « Ne vous avais-je pas prévenue, ma chère ? Ha ! Cette satanée de guerre a beau être finie, je ne puis m’empêcher de penser que l’entrée en grâce des Monaghan n’est que le début de la déchéance que nous voyons affichée ce soir… La Couronne a perdu la tête ! »

Depuis son fauteuil, la jeune fille se fait violence pour ne pas brusquement quitter la loge et s’enfuir à grande volée de jupes loin, très loin de ce théâtre. Elle qui ne voulait pas venir, voilà la parfaite occasion de supplier congé à Sa Majesté pour échapper aux chuchotements qui s’élèvent depuis les courtines pourpres. Elle savait que l’on jaserait lorsqu’elle paraitrait aux côtés du Roi. Elle avait tenté de demander grâce à son père qui naturellement, avait coupé court à ses protestations. Devenue « Mary », elle ne pouvait plus se permettre les légèretés qui avaient fait la première partie de son éducation. A la Cour d’Angleterre, la volonté royale était parole d’évangile. Et si elle était bonne catholique, elle se devait de mettre tout le poids de cette signification dans la distinction que réservait pour elle le souverain. Une attention dont la jeune fille se passerait volontiers. Non pas qu’elle n’apprécie pas sa compagnie, bien au contraire. Mais elle ne sait que trop qu’on la croit intime avec le monarque, une chose qu’elle ne peut supporter. N’est-elle pas la lectrice de Sa Majestée la Reine ? Ne lui a-t-elle pas juré allégeance et fidélité au moment d’entrer à son service, deux ans plus tôt ? Est-ce là rester fidèle à son engagement que de s’afficher au bras du Roi durant un soir de fête, alors que sa maitresse et bienfaitrice est souffrante ? Elle sent les larmes lui monter aux yeux et pour ne pas flancher, enfonce ses mains dans le redoublé de velours des accoudoirs de son fauteuil. Elle sent la présence de ses parents dans son dos, le regard couveur de sa mère qui analyse le moindre de ses faits et gestes. Si elle lui en veut de ne pas avoir plaidé en sa faveur pour échapper à celle de Charles, Mary la remercie de sa présence ; Lady Catelyn a eu le mérite de s’élever contre certaines voix trop aisément emportée par les racontages. Sa fille, maitresse du Roi ? Allons donc ! « Mylady, aimez-vous le concert ? »

La voix suave et chaude de Charles II vient de souffler ces quelques mots dans l’oreille de la jeune fille. Sa main prend la sienne qu’il porte à ses lèvres pour ensuite la reposer sur l’accoudoir. Elle tourne légèrement la tête en sa direction, et son regard perçant la prend toute entière. Il a beau être plus âgé qu’elle, Charles Stuart respire la jeunesse et l’enthousiasme ce soir. Mary essaye de ne pas rapprocher sa bonne humeur de l’absence de son épouse, mais une pensée pour la Reine s’échappe tout de même et elle dégluti péniblement. Elle espère qu’il interprétera ce geste en timidité, ce qui n’est que trop normal. Dès son arrivée à la Cour, la jeune Monaghan ne s’était pas sentie à son aise. Toute le monde l’avait vu, en avait rit puis s’en était désintéressé. Des Irlandais à Londres, sensation suprême si peu de temps après l’ère Cromwell, Lord Breandan et sa famille avaient presque basculé dans l’anonymat. Si la présence de la benjamine dans la maison de la Reine restait un sujet de conversation, la jeune fille avait été laissée tranquille jusqu’à ce fameux soir de Pâques où Charles II avait repéré celle que tous appelaient désormais « Mary » pour l’inviter à danser. Elle même n’avait pas compris cet honneur que le Roi lui faisait. Une danse qu’elle n’oubliera jamais s’ensuivit, durant laquelle Charles la complimenta de nombreuses fois sur ses talents, sa toilette ainsi que sur son habilitée apparente à ignorer les regards inquisiteurs qui se posaient sur chaque mouvement que l’étrange couple exécutait. « Si habilité il y a, Votre Majesté, elle n’est nullement naturelle et je la dois sans doute à Votre Majesté. » Le mal que Mary se donnait à ne pas tituber avait arraché un rire franc au Roi, rire qui avait achevé de lancer la rumeur selon laquelle il s’était entiché de la jeune fille. Depuis, Lady Mary faisait l’objet d’attentions toutes particulières. Mais contrairement à d’autres favorites, celle-ci restait étonnamment discrète et silencieuse. Si seulement tous ces gens comprenaient qu’elle n’était nullement la nouvelle « amie » du Roi, mai seulement une petite Lectrice qui tentait désespérément d’échapper aux avances royales ? Mary dégluti une nouvelle fois. Il la regarde toujours, sa bouche à quelques centimètres seulement de son oreille et elle peut sentir le parfum ambré qui émane de ses chemises. Quelle femme ne serait pas tentée ? Mais est-elle seulement femme ?

« Je l’aime beaucoup, Votre Majesté. En particulier ces passages au violon… » Elle tente d’attirer l’attention du Roi sur le corps de musiciens qui entame une sorte de berceuse qui lui rappelle soudain celles qui étaient jouées à Monaghan, avant l’incendie. Il lui semble que cela fait une éternité qu’elle a quitté ses terres natales, qu’elle quitté la douce Maighred pour la docile Mary. Le temps lui manque où elle pouvait parler irlandais sans craindre de regards suspicieux. Aujourd’hui, rares sont les occasions où elle peut user de sa langue ; d’ailleurs, elle a perdu l’usage de sa bouche, cependant que Charles jette un coup d’œil distrait vers la scène, avant de prendre à nouveau la main de la jeune fille dans la sienne. Elle était glacée. Un sourcil froncé, et Mary n’a qu’une envie : disparaître sous sa chaise. Elle aime le Roi ; non pas d’un amour passionné tel qu’il l’espère, mais d’un amour respectueux et plein de gratitude. Après tout, si elle est aujourd’hui assise aux côtés de l’homme le plus puissant d’Angleterre, c’est grâce à lui. Elle ne lui oubliera jamais d’avoir sorti son père de la disgrâce, d’avoir permis à son frère Matthew de se faire un nom au sein du Royaume, d’avoir donné une charge à sa mère à l’Intendance de la Reine. Lui faut-il, pour que sa famille reste assurée de son avenir, se plier aux avances de cet homme qui d’un coup de baguette magique, peut tout leur retirer ? « Soyez sans crainte, Mylady, je ne suis nullement le grand méchant loup que les jeunes filles craignent. Bien au contraire… Vous m’émouvez, et j’apprécie votre compagnie. » Le rouge monte aux joues de la jeune fille : pourquoi lui faut-il être aussi merveilleux ? Il est difficile de se retenir d’aimer un homme tel que lui. Certains lui diront qu’il n’est pas un homme, encore moins un homme à aimer. Et si au dehors, Mary of Monaghan tente de sourire, elle cri à l’intérieur. Et elle prie le ciel que quelque chose ou quelqu’un bouleverse sa vie.


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CHAPTER IV - this, Madame, is Versailles.



1666 – Château de Versailles, France

This is exactly why I did not wish to come*. Lorsqu’elle est livrée à ses pensées les plus intimes, Mary se donne à la joie d’utiliser en silence sa langue natale. Trop vite mise de côté pour une vie à la Cour à laquelle elle n’arrive toujours pas à prendre goût. Elle a beau avoir quitté l’Île britannique pour le continent français, rien n’a changé, sinon en pire. Car depuis scandale anglais, Mary est perdue. Rien de pire qu’une rumeur pour ruiner la réputation d’une jeune fille. Rien de mieux pour des Anglais encore hostiles à la nouvelle entrée en grâce des Irlandais pour ternir leur ascension. Et lorsque Catherine de Bragance sortie de convalescence, combien de ses Dames se précipitèrent à ses genoux le visage défiguré par les larmes pour lui annoncer que sa Gracieuse Majestée était cocue ? Une annonce à laquelle ont tarda pourtant à réagir. Car ce qui n’était que rumeur risquait d’être pris pour argent comptant une fois déclaration faite à son propos. Les preuves contre l’Irlandaise ne manquaient pas, et pourtant, sa candeur et sa manifeste innocence en gardaient beaucoup d’accuser son honneur. Une catholique, instrument des royales infidélités ? De cela, Breandan of Monaghan était conscient. Aussi, il fallut trouver de quoi quitter Hampton Court au plus vite. Et sortir Mary du cauchemar de cet embryon de passion qu’elle avait fait naitre chez le monarque ! « Père, ne me chassez pas ! » Mary était tombée à genoux et implorait le pardon paternel. Ce dernier ne réagit pas. « Que soit maudit le jour où je vous faisais entrer à la Cour ! » Les prières jointes de Catelyn ne firent point démordre le Comte : pour lui, sa fille avait porté le déshonneur sur son nom qu’il fallait laver ! Et il n’y avait qu’un seul moyen pour ce faire : le mariage avec une noble famille étrangère qui permettrait d’envoyer Mary loin, et de laver ainsi l’affront !

« My dear, vous êtes toute pâle ! Etes vous souffrante ? » Une voix inquiète tire la jeune fille de ses souvenirs. A ses côtés, son amie Lucy le couve du regard. Elle serre sa main très fort dans la sienne, heureusement, elle ne sera pas seule ce soir. Matthew ayant pris la route de Calais la veille, elle craignait d’être abandonnée aux soins de Madame pour une longue et interminable semaine. Madame qui annonçait un bal masqué. Madame qui insistait sur les rôles que chacun jouerait. Madame qui désignait « sa triste Demoiselle » pour interpréter un cheval. « C’est une noble et fière créature, ma chère. Et vous hennissez à ravir, on pourrait confondre votre archer de violon avec un fouet ! » Que pouvait-on répondre à son Altesse Royale ? Rien, sinon sourire et s’exécuter après une révérence. Mary avait souffert en Angleterre, mais elle agonisait en France. Les folies qu’on lui prêtaient outre manche étaient parvenues aux oreilles françaises, et dès son arrivée au service d’Henriette, la précieuse princesse se régala de pouvoir sous de grands sourires, faire comprendre à l’ingénue maîtresse qu’elle n’était point dupe. Un an. Un an que Mary officiait en tant que lectrice de la Duchesse d’Orléans. Un an depuis la décision paternelle, approuvée non sans quelques regrets par le monarque anglais qui devait pourtant céder sous les pressions conjugales. Un an que Mary évoluait en transe dans ces salons. Un an. Et rien ne changeait. « My dear, vous tremblez ! » Mary se retourne sur Lucy. Elle a beau s’inquiéter, la jeune fille garde ses réserves, le mystère Longford n’a pas encore été élucidé. Cette prétendue compatriote est fort aimable, et sans doute une amie. Mais les incohérences sont nombreuses, à commencer par ce My Dear, les seuls mots qu’elle sait prononcer en irlandais. « Je suis lasse, je ne suis ici que sur ordre de Madame. Mais je ne vous cache pas que je serais bien mieux dans ma chambre. »

A ces mots, Mary feint de retourner son attention sur l’assistance dansante. Le toute est somptueux, majestueux. Comme tout ce qui se trouve à la Cour brillante de celui qu’on appelait Roi Soleil. Mais tant de faste lui fait peur, elle qui craint l’artifice bien plus encore que les attaques frontales. Au moins, on sait à qui l’on a affaire. Mais ici, rien n’est moins sûr. Piégée, Mary se sent douter plus encore que lorsqu’elle s’affichait au bras de Charles. Elle se sentait mal aussi, mais elle voyait les lèvres qui chuchotaient et pouvait compter ses ennemis. Mais sous les dorures versaillaises, elle se sait raillée par les courtisans prêts à tout pour entrer dans les bonnes grâces d’Henriette d’Angleterre. Et son frère parti… Non vraiment, Mary ne se sent pas en sécurité. Mais déjà, un gentilhomme s’approche et l’invite à danser. Mary accepte, le regard vide. Si elle ne danse pas, Madame aura un nouveau point d’attaque. Et cette fois-ci, la jeune fille sait qu’elle ne sera pas capable de retenir ses larmes. Des larmes qu’elle cache depuis un an, et qu’elle ne veut pas donner pour récompenser sa maîtresse. On lui demande de la servir, ce qu’elle fait. Mais se parer de ridicule, non merci. Sous ses airs de biche affolée, la jeune fille garde sa fierté des collines. Son accent fait rire, elle l’accepte. Ainsi, on ne pourra pas l’utiliser contre elle. Mary soupire. Dans un coin de la salle, elle aperçoit le bataillon des demoiselles de Madame, déguisant leurs sourires moqueurs sous leurs éventails. Elle se sent ridicule avec sa coiffe sur laquelle trône une tête de destrier blanc, la langue pendante et préfèrerait se cacher sous une table. Mais perdre la face serait une nouvelle victoire pour la Princesse. « And there is no way I’ll grant her satisfaction ! » *

Mary ne se rend pas compte qu’elle vient de dire haut et fort ce qu’elle a pensé tout bas. Mais le regard interrogateur de Lucy la fait rougir comme les roses placées dans les grands vases de porcelaine ornant les entrées du salon. Elle ne se risque jamais à de grandes effusions de pensées. Trop dangereux. Peu conseillé dans un monde où tout peut vous être reproché. « Son Altesse, la Duchesse d’Orléans, ne devait-elle pas se montrer ce soir ? » La question de Lucy n’est pas la première formulée ainsi, et Mary se demande si son amie n’a pas des soucis de mémoire. « Ma chère, je suis attachée aux distractions de la Duchesse, non à sa surveillance personnelle… Mais pourquoi cette question ? Vous me l’avez déjà posé hier et en début de semaine. Ce bal est une de ses idées, il ferait beau voir qu’elle ne se montre pas. D’ailleurs, regardez, la voici ! » Resplendissante, Henriette d’Angleterre entre sous les applaudissements de l’assemblée. Elle est en lune. Une robe argentée, comme peinte sur son corps, fait ressortir sa brillante chevelure auburn et ses yeux noisette sont reconnaissables entre mille derrière son masque scintillant de petits diamants. Encore une extravagance dont Monsieur son époux devra s’accommoder. Mary soupire une nouvelle fois. Comment tant de grâce et de beauté peut-elle cacher tant de cruauté et de viles pensées ? A son bras, elle sent Lucy frétiller, comme d’impatience. L’entrée de la jolie Stuart provoque-t-elle tant d’admiration pour sa compatriote ? Décidément, la demoiselle de Longford reste une énigme. Mais Mary baisse la tête. Elle ne veut surtout pas se faire remarquer. Rester invisible. A jamais. Au moins, lorsque l’on est seule, personne n’est susceptible de vous faire du mal.



*Ces quelques phrases écrites en anglais doivent être comprises comme ayant été prononcées en irlandais.


Dernière édition par Mary of Monaghan le 06.05.13 18:24, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime11.01.13 15:29


BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE


« Espoir et déception sont de vieux amis, ils vont très bien ensemble  »

_________________________________________________


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CHAPTER V - the diamond seals the deal.



A l’attention de Madame de Corlay

Oh Madame, venez à mon secours, car je me trouve dans une situation des plus périlleuses. Je ne puis m’adresser qu’à vous ; mes pauvres parents en mourraient de chagrin, quant à mon frère, je ne puis lui avouer mes fautes. Et pour ce qu’il est de Mademoiselle de Longford, je me suis déjà confiée à vous sur son sujet pour que vous compreniez que son comportement m’inquiète au point de ne pas lui accorder le crédit de confiance que je place en vous. En vérité, Madame, il semble que le sort s’acharne sur moi. Je ne cherche point à me dédoinner ou que l’on s’apitoie sur mon cas, mais je commence à me demander si le ciel n’en a pas après moi.

Dieu merci, il ne s'agit pas de mon quotidien au service de Madame dont vous êtes la Dame d'Atours. Il s'agit de chose plus grave, de deux évènements s'étant produits le même jour alors que je quittais les appartements de la Princesse pour me rendre à ma chambre. Là, ma Lizzie m'y attendait avec un billet m'étant personnellement adressé et signé de la main de mon cher ami, Benedikt Von Brühl. Vous n'êtes pas sans ignorer la guerre imminente et, craignant de ne pas me revoir avant de partir au front défendre les couleurs de sa patrie, il me priait dans sa lettre de me rendre la nuit-même dans les jardins. Vous me connaissez, j'ai longtemps hésité. Outre le fait que je doutais qu'une rencontre nocturne soit des plus appropriées pour m'entretenir d'une chose qui ne saurait attendre, je suis fiancée et ait de ce fait des égards à maintenir à l'égard de ce promis, même si ce dernier ne s'est hélas toujours pas manifesté en un an. Puis, je me suis ravisée : Monsieur de Brüjhl est un gentilhomme des plus respectables et, qui plus est, me sachant promise à un compatriote, n'a jamais intenté de quelle que façon que cela soit à ma personne ni compromis ma vertu. Il est le seul véritable ami que je compte mise à part votre personne. Je ne voyais pas le mal d'accéder à sa requête, et me suis donc rendue un peu avant la tombée de la nuit dans les jardins. Vous n'imaginez pas à quel point je le regrette aujourd'hui.

Ne voulant pas me trouver la première sur les lieux, je me suis rendue dans l'orangerie pour patienter. Que ne fut ma surprise lorsque sur un banc délaissé, j'y trouvais un petit carnet noir. J'avoue avoir été trop curieuse pour laisser son propriétaire venir le chercher, et me suis permise de le prendre avec moi, décidée à retrouver l'auteur. Car oui, Madame, j'ai découvert que celui à qui appartenait ce carnet était le créateur de chansons et de poèmes d'une beauté qui me fendit le cœur. Vous connaissez mon amour des lettres, et je ne suis pas de celles qui flatte en vain. Non, le maître qui maniait ici la plume était détenteur de mille et un chef d'œuvre que je ne pouvais laissés cacher, sous peine de ne pas en faire profiter le plus grand nombre. Oui, je l'avoue, cette décision ne me revenait pas. Mais sans doute le fait de me retrouver à une heure tardive à un endroit où je n'aurais pas du me trouver acheva d'exhorter ma hardiesse. Je pris donc le carnet avec moi et je pris la résolution de publier les écrits dès le lendemain.

J'étais bien aise de me retrouver avec quelque chose à faire pour le lendemain. Car le rendez-vous n'eut pas lieu. Mon Dieu, seul le fait de poser des mots sur la chose me fait rougir de honte. Mais qu'importe, il me faut vous en informer. La nuit tombée, je me rendis au Bosquet de Venus. Je marchais alors les yeux rivés au sol, en prenant soin de ne pas marcher sur un branchage pouvant trahir ma présence. Mais en vain : à force de vouloir faire attention à mes pieds, j'en oubliais de marcher droit et me retrouvait bousculant un gentilhomme faisant une ronde du soir. Je suis littéralement tombée dans ses bras. Le hasard - ou ma malchance - voulu alors que je tombe nez à nez avec un homme que je ne connais que trop ! Il s'agissait de Monsieur de Courtenveaux ! J'étais si terrifiée que je me suis sauvée sans le moindre remerciement, oubliant mon engagement envers Monsieur de Brühl. Je ne souhaitais qu'une seule chose : noyer ma honte dans un coussin, en priant le Ciel que Monsieur le baron ne m'eut pas reconnue et que Monsieur de Brühl me pardonne. Pour combler mon malheur, je me rendais le jour suivant dans une imprimerie dans le but de faire publier les fameux écrits. Sitôt les textes déposés, j'appris que Sir Surrey était à l'origine des poèmes. Il les cherchait désespérément, je me suis donc précipité pour lui faire part de mon entreprise. Oh, Madame, que ne fut mon désarroi lorsque Sir Alfie me corrigea telle une petite fille, me traitant de sotte car j'avais cru bon de publier des écrits destinés à une personne seule et dont seuls ses yeux étaient autorisés à se poser. Je n'en sais d'avantage, je sais simplement qu'une fois de plus, ma bêtise a pris le dessus.

Je vous en conjure, Madame, aidez-moi. Je vous sais connaitre quelques personnes susceptibles d'arrêter la publication de ces poèmes. Et je vous sais mon amie pour m'aider à supporter ma honte. Mais par pitié, ne montrez cette lettre à personne.


Votre amie dévouée,


Maighred



*Ces quelques phrases écrites en anglais doivent être comprises comme ayant été prononcées en irlandais.


Dernière édition par Mary of Monaghan le 24.10.13 19:20, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.02.13 17:19

Bonjour ! Smile

Puis-je bénéficier d'un délai supplémentaire ? avec la reprise des cours je suis un peu débordée, et je ne peux me consacrer aux occupations "normales" que le Week-End xD

Merci ! Danseuse
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.02.13 17:25

Bonjour ! Very Happy

Le délai t'est accordé, sans aucun soucis. Smile On comprend tout à fait. Merci à toi de nous avoir prévenus. Smile

Au plaisir de te lire. Smile

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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.02.13 17:53

Merci pour cette réponse rapide, Amy ! I love you
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime10.04.13 14:48

Re bonjour Smile

Je tiens à rassurer que je suis toujours en train de travailler ma fiche, mais que je rentre en période d'examen (qui se déroulent du 16 au 25 inclu). J'essaye de terminer ce week-end ; toutefois, si je n'y arrivais pas, est-il possible de vous demander un dernier délai ? Je sais que j'abuse un peu avec le temps que je mets, mais je tiens vraiment beaucoup à ce personnage et je m'applique pour donner un bon résultat Embarassed

Merci !
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime10.04.13 14:58

Bonjour Mary Smile

L'important est de nous tenir au courant et de montrer ta motivation. Ce que tu fais. Smile Nous comprenons tout à fait que les études prennent énormément de temps et que bien sûr ce soit la priorité. Smile

Il n'y a pas de soucis donc pour un nouveau délai. Clin d'Oeil Nous te l'accordons, mais en effet si tu pouvais à présent la terminer assez rapidement, cela te permettrait de rentrer plus vite dans le jeu lui-même (si ce n'est pas ce week end comme tu le voudrais, ce n'est pas grave du tout) peut-être sous 2 semaines ? 15 jours de plus t'iraient-ils ? Smile
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime10.04.13 15:01

Merci beaucoup, une nouvelle fois, pour ta réponse rapide Amy I love you

15 jours seront parfaits ! Wink
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime29.04.13 14:31

Bonjour Mary Smile

Je ne viens pas te presser mais prendre des nouvelles puisque tes examens sont passés selon les dates que tu avais mises. Où en es tu de ta fiche, penses tu pouvoir finir ces jours-ci cette très belle fiche d'après ce que l'on peut déjà en voir ? Smile

Merci pour ta réponse.

A très bientôt. Smile
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime05.05.13 15:11

Hello !

Oui ! Ça y est, partiels terminés Very Happy
Je termine entre aujourd'hui et demain, et cette fois, c'est la bonne Rolling Eyes
Merci pour votre patience, et ton compliment .
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 9:42

Désolée du double post, mais j'ai enfin terminé ! Calor
Je tiens à préciser que toutes les petites améliorations de mes différents liens prédéfinis ont été discutées au préalable avec les différents intéressés Clin d'Oeil

Merci tout particulièrement à Amy pour sa patience et sa compréhension ! I love you
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 12:53


Tu es validée !

Bienvenue à

Versailles !


Qu'est ce que j'aime lire des fiches comme la tienne ! ** Si fluide, si agréable, en somme tellement parfaite. Tu t'es magnifiquement bien appropriée Mary et tous tes liens sont présents. Tu as fait aussi la démarche d'aller contacter les membres pour voir leur évolution. Tu as fait un travail qui fait plaisir à voir et montre ta motivation pour le forum. ** Quant à ton style, je me répète je sais, mais oui il est vraiment fluide et ô combien agréable. Ton orthographe est parfait et quelques formules de langage bien ancien ont été un petit régal, pendant la lecture ! ** Je n'ai rien à redire sur ta fiche qui est absolument parfaite ! Je te valide donc sans aucun problèmes et surtout avec grand plaisir et te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous ! Very Happy free Ci dessous, tu trouveras tous les liens qui t’intégreront au mieux au forum. N'hésite pas à venir sur le flood pour venir nous faire un petit coucou, nous sommes de faux psychopathes. PTDR Au plaisir de te croiser au détour d'un rp ! What a Face J'y compte bien en plus. I love you
Une fois la validation passée, il faut recenser ton avatar, puis créer ta fiche de liens et consulter celle des autres, remplir le point info et le consulter pour savoir qui fait quoi.
A partir de 50 messages, vous pourrez demander un logement et à 100 messages un rang personnalisé.
Viens faire un tour sur
le flood et n'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil Clin d'Oeil



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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 13:24

Nom d'un scoubidou dis donc, quelle fiche ! ** ** ** je l'ai lue au fur et à mesure de tes ajouts, et j'aime beaucoup beaucoup beaucoup cette petite Mary, et j'adore ton écriture, ça se lit tout seul ** ** ** Bref, bravo pour cette superbe fiche Mary, et bienvenue parmi nous ! cheers Il nous faudra un lien avec mon petit Maximilien, entre gens de la maison de Madame Green A très vite dans le flood et en rp ! cheers
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 13:26

Merci Amy ! Amour

Je suis bien contente que cette fiche plaise, j'ai passé beaucoup de temps dessus xD
Si ma fiche est à la hauteur des espérances du forum, j'en suis la première ravie car je le trouve absolument superbe et je sais que j'aurai beaucoup de plaisir à jouer la petite Mary dont bon nombre de liens prédéfinis sont présents ♥

Je vais de ce pas faire les démarches nécessaires, toutefois, question de ma part : les 50 messages demandés pour obtenir un logement incorporent-il déjà ceux postés dans le cadre de ma fiche où partent-ils du premier RP posté ?

Merci encore ! Amour


EDIT : lieber Maximilian, merci pour ce joli message qui fait trèèèès plaisir, je vois enfin quelques têtes du forum ^_^ Je vais créer ma fiche de lien dans l'heure, je serais enchantée de t'y retrouver Green
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Megan Campbell


Megan Campbell

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Après mon pays et un souverain, vient le visage d'un français un peu trop maniaque.
Côté Lit: Après le passage d'un souverain, je suis devenue bien difficile. N'espérez rien de ce côté!
Discours royal:



    Caledonia you're calling me
    And now I'm going home


Âge : 25 ans
Titre : Baronne de Campbelltown et espionne très personnelle de Charles II
Missives : 335
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 13:56

Officiellement bienvenue!!

Je te l'ai dis par MP, mais encore une fois, ce que j'aime cette fiche **


A très vite en RP et sur le flood!! cheers
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Amy of Leeds


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« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?
Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.
Discours royal:



♠ ADMIRÉE ADMIN ♠
Here comes the Royal Mistress

Âge : A l'aube de sa vingt septième année
Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
Missives : 7252
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 13:58

Non non, nous prenons bien en compte les posts de ta fiche dans les dits 50 messages. Clin d'Oeil et ceux que tu pourrais poster dans le flood également avant de rpiser. Smile Tant que tu n'abuses pas trop du flood évidemment. Smile
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 13:59

MEGAN : merci mille fois pour tes compliments, et je t'ai répondu ev

AMY : c'est noté, merci pour la précision ! .
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 14:05

Je ne vais pas être originale pour le coup mais... Quelle fiche ** . Un vrai plaisir de lecture, j'ai vraiment hâte de te voir évoluer dans le jeu avec cette petite Mary que j'aime beaucoup (et qu'Eléonore plaint beaucoup pour cet ignoble fiancé Green ) ! Je suis d'ailleurs ravie de pouvoir te souhaiter la bienvenue et de te voir rejoindre nos rangs **

N'hésite pas à nous rejoindre dans le flood pour faire plus ample connaissance et si tu as le moindre problème, nous sommes là !

Bienvenue cheers !
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 14:11

Merci Eléonore Heuuu

Je sais, je n'ai pas hérité d'un prince charmant (loin de là xD), mais peut-être que la petite Mary arrivera à lui donner du fil à retordre, notamment dans la mise en œuvre de son plan machiavélique - être bien élevée pourrait sauver la peau de la jeune fille ^_^

Permets-moi à mon tour ceci : je suis en admiration devant ton personnage, Gabrielle de Longueville In Love Bachelor

Je vais de ce pas me rendre dans le flood - sans en abuser, bien évidemment (oui, je suis une petite fille modèle, et... crotte PTDR )
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Megan Campbell


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Côté Coeur: Après mon pays et un souverain, vient le visage d'un français un peu trop maniaque.
Côté Lit: Après le passage d'un souverain, je suis devenue bien difficile. N'espérez rien de ce côté!
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 14:16

Derek a un petit cœur qui bat la chamade, sous cette patine de sale gosse Green
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Amy of Leeds


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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 14:21

Mary of Monaghan a écrit:
Permets-moi à mon tour ceci : je suis en admiration devant ton personnage, Gabrielle de Longueville In Love Bachelor


Je sais que flooder sur une fiche , c'est pas bien mais ... ce que tu viens de dire pourrait te coûter ton compte mademoiselle. What a Face Je me tâte à le supprimer du coup ! PTDR

* Oki je sors et j'assomme Amy au passage * Green
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Sofia Farnèse


Sofia Farnèse

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Je l'ai fermé par sa faute. Seul lui pourrait le rouvrir un jour ...
Côté Lit: Je ne suis pas de celles qui se couchent pour un sourire. A peine pour un diamant, mais souvent pour la passion.
Discours royal:



♈ LA BELLA FARNESE ♈
Più bella cosa non c'è

Âge : 24 ans
Titre : Princesse Farnèse, Princesse Chimay par mariage
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 19:01

Arrête de flooder dans les fiches, surtout pour menacer de mort les nouveaux joueurs PTDR Et la tolérance alors ? Dehors

Sinon c'est une superbe fiche que tu nous as écrit, ça valait le coup d'attendre Very Happy bienvenue parmi nous, en espérant que tu te plaises parmi les fous Green
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Frances Cromwell


Frances Cromwell

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Certes, mon époux y occupe une place, mais le reste est tout entier dévoué à ma vengeance.
Côté Lit: Personne, hormis mon époux, à l'occasion, en Angleterre. Mais comme je suis en France à présent...
Discours royal:



La B e l l e D a m e sans Merci

Âge : 28 ans
Titre : Comtesse de Longford
Missives : 716
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime07.05.13 21:27

Tiens, l'écossaise est déjà passée par là Boude . *La joueuse pousse Frances*
Welcooooome Mary ! yeah J'ai adoré ta fiche (en plus tu as maintenu un suspense presque insoutenable en postant en plusieurs fois Laughing ) et je suis trop trop contente de voir enfin une Mary débarquer. C'est super émouvant de voir ce personnage pris ** (oui très crédible de poster ça en Frances PTDR ).

Sinon, tu sais que tu vas créer un conflit d’intérêt entre mon perso et moi ? Je trouve Mary adorable, mais Frances veut continuer à se servir d'elle. Je sens que ça va se battre dans ma tête Razz . En tout cas, j'ai hâte de pouvoir faire un RP avec toi (et ne t'inquiète pas, je retiendrai Frances. Et puis de toute façon, elle s'adoucit un tantinet en ce moment Green ).

En espérant ne pas t'avoir fait peur Laughing .
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MessageSujet: Re: MARY ۞ lay me down on a bed of roses    MARY  ۞  lay me down on a bed of roses  Icon_minitime

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