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 Enola = Alone. [Terminé]

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MessageSujet: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime17.08.12 19:03





Enola Jane

Elizabeth


of Dorset




(KRISTEN STEWART)


Enola = Alone. [Terminé] Tumblr_m984iiNPfH1reb8xio3_500

« Sometimes, you just have to walk alone. »

    ► 23 ans
    ► Lady Dorset
    ► Angleterre (dernière descendante de la dynastie Tudor)
    ► Célibataire
    ► Protestante anglicane
    ► Hétérosexuelle



♕ PROTOCOLE ♕
VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Paradis… mais aussi enfer.

Paradis, car c’est son lieu de refuge… à Versailles, elle a ressenti une liberté comme elle n’en a jamais ressenti auparavant. Ici, elle peut tout mettre en œuvre pour être reconnue seule et unique reine d’Angleterre, à la place de cet Écossais qui lui vole sa couronne. Il n’y a plus aucun barreau, ni tour pour la garder prisonnière. Elle peut faire entendre sa voix. Tenir le rang qui est à elle, donné par sa naissance, et que rien ni personne ne peut lui enlever.

Enfer, car elle ne se rend pas compte des dangers qui la guettent à Versailles. Elle ne semble pas se rendre compte qu’en se battant pour détrôner la dynastie Stuart, elle risque de créer un tsunami qui détruira tout sur son passage. Elle semble ne pas se rendre compte qu’il y a bien des personnes, liées de près ou de loin aux Stuarts, même à Versailles, où le Roi Louis XIV accueille les exilés.

Et c’est peut-être cela qui causera sa perte, un jour.


COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Personnellement, Enola s’en fiche un peu. Mêlée ni de près ni de loin, tant que cela n’est pas un obstacle pour sa montée vers le trône, ce complot n’a, au fond, rien de très important pour elle. Quitte même à s’allier avec espions du Roi et Main de l’Ombre, si jamais cela s’avère nécessaire, afin d’arriver à son but. Tant que personne n’en veut à sa peau...


COLOMBE OU VIPÈRE ?

Colombe… Ou oie blanche, plutôt. Enola, malgré sa détermination et son cœur parfois fait de pierre, ne connaît rien à rien des petites roueries de la Cour, et surtout… le monde complètement… fou, c’est le cas de le dire, des… hommes.

DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

- Rendra la vie impossible au roi d'Angleterre et à la duchesse d'Orléans...
- Devenir reine d'Angleterre, seule et légitime...

Et voilà...

♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕
► Marie... alias Rosalie, alias Constance, alias Clémentine, alias Altariel, alias Clara... j'ai tout plein de comptes dans le monde du RPG...
► 15 ans bientôt 16
► Je risque d'être assez inactive durant l'année scolaire...
► Code bon by Lisa
► Je cherchais un fo' RPG sur Versailles!
► Un thème sur Victoria, les jeunes années d'une reine, c'est vraiment super! Mais j'aimerais qu'il soit moins... beige.



Dernière édition par Enola of Dorset le 27.08.12 20:48, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime21.08.12 2:08

Enola = Alone. [Terminé] Tumblr_m984iiNPfH1reb8xio3_500
BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

_________________________________________________

CARACTÈRE

Enola. Alone.
Si vous retournez le nom d’Enola à l’envers, vous obtenez Alone. L’anglais pour Seul. Oui, Enola est solitaire. Elle n’a jamais recherché la compagnie des autres. Non pas que la jeune fille soit misanthrope, mais c’est qu’elle n’en ressent tout simplement pas le besoin. Elle a toujours vécu seule, et ce quasi-besoin de solitude semble héréditaire dans sa famille tout aussi taciturne qu’elle. Elle ne comprend tout simplement pas le fait que certaines personnes aient à tout prix besoin d’une présence auprès d’eux. Elle a fait son chemin sans personne, et ce n’est pas demain la veille que le premier venu va lui coller aux talons sous prétexte qu’elle a besoin d’amitié ou même, encore pire, d’amour... Mais elle est consciente qu’elle n’arrivera pas à ses fins toute seule. De sorte que la majorité des connaissances seront plus des liens d’affaires que de véritables et solides amitiés. De toute façon, elle a déjà été déçue une fois. Et une fois, c’est trop pour la femme-enfant. Oui, car Enola est encore une enfant. Une oie blanche, qui a vécu toute sa vie dans un château sous une surveillance étroite, puis qui a fait un bref passage à la Cour d’Angleterre, et qui ne connaît donc rien des intrigues, des roueries, des faussetés, des rumeurs de la Cour. Un brin trop naïve aussi. Une parfaite colombe, qui ne connaît rien à rien de la vie, si vous comprenez ce que je veux dire, dans le sens… les hommes. Une femme-enfant, qui a tendance à trop faire confiance à certaines personnes… mais lorsqu’elle apprend la trahison de la personne en qui elle plaçait ses espoirs, elle devient impitoyable, voire même cruelle avec eux. Et c’est bien la chose qu’elle ne pardonne jamais. Et c’est cela qui la renferme de plus en plus à ce qu’on peut appeler amour et amitié, qui lui donne le dégoût de connaître un jour une personne qui l’apprécie réellement, non pour sa quête pour le pouvoir, pour des ambitions personnelles, mais pour ce qu’elle est. Tout simplement. Mais quand on est Enola, Lady Dorset, dernière descendante de la dynastie Tudor, mieux vaut être seule qu’entourée de gens qui ne veulent que votre perte. Elle est fière, cette petite reine sans trône. Peut-être cette solitude lui a donné cette espèce d’orgueil royal qui lui rappelle à chaque moment sa naissance. Elle ne baissera jamais la tête, quoi qu’il arrive. Cette fierté, mêlée à une détermination sans épreuves, qui lui ont permis d’accomplir tout ce qu’elle a accompli jusqu’alors, ainsi qu’un charme mystérieux et inaccessible, la rendent tout simplement touchante et irrésistible à la fois.

PHYSIQUE

Enola n’a pas un physique que l’on remarque du premier coup, pour dire la vérité. Ni trop grosse ni trop maigre, d’une taille parfaitement banale avec son mètre soixante. Des cheveux bruns légèrement ondulés, frisant un peu lorsqu’ils sont mouillés, et de très beaux yeux brun chocolat. C’est ce que l’observateur ordinaire dirait, en tout cas.
Mais l’observateur extraordinaire, l’expert en la matière, verrait tout d’abord, dans sa taille parfaitement banale, un maintien très droit, la tête regardant toujours droit devant elle, une démarche lente et posée, avec quelque chose de… royal. Un visage en forme de cœur, aux traits encore enfantins, au menton pointu et volontaire, lui donnant un air mutin. Une chevelure épaisse, très longue, hésitant entre le noir, le brun et parfois même, au châtain lorsqu’ils sont exposés longtemps au soleil d’été, ondulée, frisant lorsqu’elle est mouillée. Des yeux magnifiques, surmontés de sourcils très fins, d’un brun chocolat, empreints de quelque chose d’irrésistible : un mélange de superbe, d’innocence, de noblesse, de naïveté qui attire tous. Des lèvres assez charnues et rouges comme le sang, formant une moue parfois encore enfantine, tranchant sur son teint diaphane, où les joues sont presque aussi cramoisies que les lèvres. Un sourire un peu timide, que l’on voit rarement, avec une bouche souvent légèrement entrouvertes, qui laissent voir des dents très blanches, pas très droites, mais qui donnent un certain charme. Des bras ni trop longs ni trop courts, avec au bout des mains magnifiques, aux doigts fins et aux ongles roses. Une poitrine assez petite, et un buste qui ne possède pas la gorge qu’apprécient tant de gentilshommes de Versailles.
Il ne faut pas grand-chose pour être belle. Il faut savoir l’être.

HISTOIRE

Muse muse music!
Spoiler:

Je m’appelle Enola. Enola of Dorset. Lady Dorset. Mais ce n’est pas mon vrai titre. Non. Je suis Enola of Suffolk, seule reine légitime d’Angleterre et d’Écosse, contrairement à ce Stuart qui se donne tous les droits.

Mais il n’y a que moi qui pense ainsi. Mais ça ne durera pas pour longtemps.


- - -

La femme crie. Elle hurle, suppliant qu’on la délivre de cet affreux sentiment dont elle est prisonnière depuis trop longtemps déjà. Huit longues heures se sont écoulées depuis le début de ses souffrances. Et malgré tout, on ne semble pas vouloir l’en soulager. Elle avait attendu ce moment avec tant d’impatience, mais maintenant… elle a peur. Elle a peur que toutes ses espérances soient réduites à néant. Elle donnerait n’importe quoi pour que ses efforts reçoivent la juste récompense qui leur est due, mais, à ce moment suprême, elle se sent abandonnée de tous. Même de son mari qu’elle adore, et qui l’a épousée en si grand secret.

Ce n’était pas que leurs parents étaient contre leur mariage, ou que l’un était de rang inférieur à l’autre. Non. Leur histoire n’a rien de Roméo et Juliette. Son époux tant aimé avait, pour son plus grand malheur (ou bonheur? Nul ne saurait le dire…) comme père Lord Miles of Dorset. Ce même Lord Miles avait comme parents Lord Dudley et la tristement célèbre Lady Jane Grey, la reine de neuf jours… et l’épouse de neuf mois bien exactement. Elle avait tout juste eu le temps, avant d’être décapitée, de donner naissance à un enfant unique, un garçon. Heureusement, Mary 1ère Tudor, malgré son surnom de Bloody Mary, avait eu assez d’humanité pour laisser l’enfant en vie… Bon, enfin façon de parler. Si on peut appeler ça une vie… Il demeura à la Tour de Londres, là même où sa propre mère avait perdu la vie, vivant dans un appartement assez bien aménagé, avec des serviteurs qui répondaient à ses moindres désirs et qui étaient attentifs à ses faits et gestes, et même, en été, il pouvait passer de charmantes petites vacances au bord de la Tamise. Une prison dorée, quoi.

Seulement, l’été de ses quarante et un ans, Lord Miles avait eu la charmante idée de tomber amoureux de l’une des cuisinières de sa villa d’été. Malgré ce qu’on pourrait croire, il avait des amis, enfin, que Lord Miles considérait plutôt comme des instruments, ignorant même jusqu’à la notion de l’amitié. Ceux-ci l’aidèrent à épouser en douce sa jolie cuisinière, de telle façon que la Reine d’Angleterre, Élisabeth, n’eut pas grand-chose à faire à part donner ses vœux de bonheur pour le mariage de son cousin.

Ce couple eut un fils unique, bien des années plus tard, qu’ils nommèrent Richard. Celui-ci, à son tour, tomba amoureux, à trente-deux ans à peine, de la nouvelle femme de chambre de sa mère. La soubrette, dans sa candeur, émue d’être aimée d’un jeune homme, de sang royal en plus, accepta d’unir sa vie à la sienne. Tout comme la génération précédente, le mariage se fit en grand secret. Et un an plus tard, ils attendaient un enfant à leur tour. Et c’était cet enfant qui causait tant de peine à la mère.

Fournissant son dernier effort, elle poussa une dernière fois. Enfin, elle entendit un vagissement, suivis des cris de nouveau-né. Elle ferma les yeux, à présent paisible. Tout était accompli. Toute énergie de vivre l’avait quittée. Elle avait donné naissance à son enfant, il avait survécu, c’était cela l’essentiel.

Doucement, elle se laissa entraîner de l’autre bord de la rive, vers le monde de la vie éternelle.

Mieux valait pour elle qu’elle ne voie pas le supplice que l’on faisait subir à son enfant, peu de temps après sa naissance. Malgré les hurlements perçants du bébé, un homme masqué se chargeait d’imprimer dans sa chair, sur l’épaule droite, au fer rouge, une rose. Signe qu’elle était de la lignée que l’on pourrait qualifier de maudite de Lady Jane Grey. Comme on l’avait fait avec son père. Avec son grand-père.

- - -

La fillette de deux ans tente discrètement de s’approcher de la loque qui s’appelle son père. Timide, elle tente d’obtenir quelque marque d’affection, au moins d’estime, de cette personne que les gens décrivent comme étant l’auteur de ses jours, et qui semble, dans le plus lointain de ses souvenirs, être enfermé dans une espèce de bulle dont rien ne peut le sortir.

- Sir? Demande-t-elle timidement.

Lily… Lily… Lily…

La petite fille n’abandonne pas. Elle tente de l’attendrir pour de bon.

- Father?

Il semble soudain sortir de sa torpeur.

- What do you want? Répond-il, abruptement, comme furieux que sa proper fille elle-même l’ait sorti de cette torpeur, qui le rassurait depuis la mort de son épouse.

Baissant rapidement la tête, Enola sortit en courant de la chambre de son père.

- - -

« À quelle femmelette ai-je été l’auteur des jours?! »

Le vieux patriarche, devant la tombe de son défunt fils, pestait sans arrêt. À côté de lui, une petite fille, minuscule, tenait un bouquet de roses rouges et blanches dans ses petites mains aussi pâles que ces fleurs représentant l’amour pur. Ces roses, symboles des Tudor. Son visage, contrairement à celui de son aïeul, n’exprimait aucune émotion. Avec ses trois ans, elle ne peut pas comprendre grand-chose à la mort, de toute façon.

« N’oublie jamais une chose, petite. Il n’y a que toi que tu puisses véritablement aimer. Il y aura bien quelqu’un qui voudra de toi et qui te léchera les pieds même, mais il te laissera tomber un jour ou l’autre. »

La fillette regarde fixement son grand-père. Elle sait bien qu’il ne l’aime pas, au fond. Un valet lui a dit que depuis que sa grand-mère est morte, il n’aime plus personne. Et on dirait qu’il veut transmettre sa morosité à tout le monde. Sa petite-fille d’abord.

En grandissant, la petite fille n’a jamais compris ces paroles de son grand-père, puisqu’elle ne connaissait même pas la notion d’amour, ni même d’amitié tout court. Sa mère est morte quand elle était encore bébé. Son père, lui, passait son temps à gémir à longueur de journée « Lily… Lily… Lily… » Et son grand-père, enfermé dans son monde parallèle, ne lui parlait que pour lui répéter toujours cette même phrase, qu’il lui a encore dite le jour où on a enterré Richard of Dorset… Encore, il lui racontait des histoires de vengeance, que c’était à elle de ramener l’honneur des Tudor, que c’était elle et elle seule, la reine d’Angleterre, lorsque lui ne serait plus de ce monde. Et… contrairement à ce qu’on pourrait croire, la fillette, dans sa crédulité naïve, se laissa imprégner par ces leçons de solitude et d’honneur, jusqu’à y croire au plus profond de son âme.

L’aïeul, presque centenaire, mourut alors qu’Enola n’avait que neuf ans. Mais la mort de son grand-père ne changea pas grand-chose à la vie d’Enola, à vrai dire. Ce n’était qu’un poids de moins. Elle en avait assez de ce vieillard morose qui passait la journée à regimber.

L’enfance d’Enola est trop longue, trop ennuyeuse pour être racontée. La jeune fille grandit, son éducation assurée par une gouvernante sévère, qui lui faisait mettre des appareils spéciaux, appelés ceintures de bonne tenue, composés d’une ceinture de fer et de plaques placées dans son dos qui lui faisaient un mal affreux, et l’empêchaient de remuer les bras et la tête, mais qui s’étaient avérés efficaces. Elle l’ennuyait toute la journée avec des leçons de danse, de savoir-vivre, de latin avec des déclinaisons qui n’en finissaient plus… Puis elle rencontra Rosalyn.

- - -

Rosalyn était ce genre de petit bout de femme adorable, haute comme trois pommes, toujours rieuse, passant son temps à bavarder. Ce qui amusait Enola. Cette jeune femme, dont elle ne connaissait même pas le rôle dans la Tour de Londres, était arrivée sans raison, en fait. Elle semblait être là pour amuser la petite of Dorset. Enola découvrait quelque chose de nouveau, dont elle ne pouvait dire le nom. Seulement un sentiment de bien-être lorsqu’elle était avec Rosalyn. Elle riait à pleine gorge, comme elle n’avait jamais ri auparavant. Pour elle, Rosalyn était la perfection incarnée. Elle n’était que joie et bonheur, multipliés par mille.

Elle n’avait pas remarqué, jusqu’à cette nuit sombre de novembre, qu’à tous les soirs, Rosalyn quittait son air de bonne femme enjouée pour s’enfermer dans sa chambre, et écrire un rapport détaillé au roi d’Angleterre sur la progression de la jeune Enola of Dorset. Et justement, ce soir de novembre, elle devait rencontrer un espion de Sa Majesté, étant donné que son coursier ne pouvait apporter ses missives habituelles.

Enola avait pris cette habitude d’excursions nocturnes, qu’absolument personne ne soupçonnait. Même pas Rosalyn. Elle avait entendu, ce qui était fort étonnant, des bruits de voix venant de l’entrée de la Tour. Discrètement, elle s’était approchée des voix, tentant d’entendre ce qu’ils disaient.

Et, même si elle s’y refusait d’y croire, elle reconnut la voix de Rosalyn.

- Elle ne soupçonne rien, absolument rien. Je dois dire que je joue bien mon rôle, mais… (Rosalyn ricana) ce n’est qu’une petite sotte, dans le fond. Elle ne deviendra jamais reine d’Angleterre, je puis vous l’assurer.

- Je vous remercie, madame, de ces précieuses informations. Sachez que Sa Majesté vous est fort reconnaissant de votre dévouement à son service.

Le poing droit d’Enola se crispa. Elle sentit une rage monter en elle, une rage qu’elle n’avait jamais sentie auparavant. Elle la déteste, la déteste, la déteste. Elle appréciait Rosalyn, et peut-être… l’aimait même. Et maintenant, par ces paroles cruelles, tout semble se briser sous les yeux de la jeune fille. Presque possédée par cette rage hurlante, Enola se précipita dans la chambre de sa meilleure ennemie, se jetant comme une furie sur son lit, déchirant les draps, l’oreiller, des plumes d’oie volant un peu partout.

- Mais, enfin, que se passe-t-il?

Rosalyn était là, dans le cadre de la porte, l’air si innocent que c’en était plus révoltant que tout. Enola prit une grande respiration, et sentit la rage démente remplacée par une espèce de calme, comme un calme avant la tempête, qui lui donnait une seule envie : faire souffrir son ennemie.

- Je sais quel est ton rôle ici.

Rosalyn eut le souffle coupé.

- Enola… je… je…

Comme par hasard, un poignard était aux pieds d’Enola. Sans se rendre compte de ce qu’elle faisait, elle l’empoigna et le pointa vers Rosalyn.

- Pars.

Tournant rapidement le dos, l’espionne courut jusqu’en bas de la tour. Pour ne plus revenir.

Prise dans une sorte d’hébétude, Enola se rendit soudainement compte de la situation qui l’entourait. Contemplant le poignard dans ses mains, elle le rejeta loin d’elle, dégoûtée. Elle en avait été jusque là… Était-ce possible? Eh bien… oui. Se couchant sur le lit en loques, elle se mit à pleurer à chaudes larmes.

« N’oublie jamais une chose, petite. Il n’y a que toi que tu puisses véritablement aimer. Il y aura bien quelqu’un qui voudra de toi et qui te léchera les pieds, même, mais il te laissera tomber un jour ou l’autre. »

Les paroles de son grand-père lui revenaient en mémoire. Il avait bien raison. Il avait raison sur tous les points. Elle prouverait à cette traîtresse qu’elle était capable d’être reine. Et elle serait une grande souveraine, même.

- - -

Elle court, court de toute la force de ses jambes. Elle a même peine à croire à sa chance. Cette surveillance, d’abord si sévère lorsque son grand-père et son père étaient encore de ce monde, semble s’être relâchée. Après tout, il n’y a rien à craindre d’une femme, si jeune, si touchante et si vulnérable, dans la fleur de ses 19 ans… non?

Elle avait profité d’un moment où elle ne rencontrait absolument personne dans son appartement de la Tour de Londres. Toutes les portes étaient si gentiment ouvertes, qu’elle n’avait pas pu résister à l’appel du dehors. Elle n’avait, évidemment, pas oublié le précieux médaillon. Ce serait la preuve indéniable qu’elle n’était pas une imposture.

Elle marchait, marchait dans la ville de Londres, cherchant les beaux quartiers, qu’elle finit par trouver au bout de longues heures. Les pieds en sang, elle arriva enfin devant ce qui semblait être le palais royal… enfin, à en voir la grosseur, et les gens qui se pressaient devant la grille…

Maintenant, il lui fallait un plan. Elle devait s’introduire à tout prix. Autant se faire engager comme bonne, cuisinière ou n’importe quoi. Faisant le tour du palais, elle entra par une porte basse où elle avait aperçu une matrone qui se tenait à la porte. Pourquoi ne pas tenter sa chance?

- J’ai ouï-dire que l’on recherchait une soubrette pour Sa Majesté la Reine.

C’est exact, répondit la femme en fronçant les sourcils. Vous avez une lettre de recommandation?

Si la Fortune lui avait souri concernant la place dans la Maison de la Reine, le tour de la lettre de recommandation, elle ne s’y attendait pas du tout.

- Euh… non.

Quoi répondre d’autre? La matrone fronça encore plus ses sourcils, puis soupira en répondant :

- Passe pour cette fois-ci. On a toujours besoin de monde. T’as pas l’air d’une videuse de poches. Au moins tu seras pas toute seule. T’apprendras, c’est tout.

- - -

Elle avait d’abord joué son rôle de soubrette, bien gentiment, sans se laisser remarquer de personne. Puis… elle devait bien passer à l’action. Elle ne pouvait rester femme de chambre très longtemps. La police du Roi allait bientôt être à ses trousses, de façon discrète, afin que le peuple ne soit pas au courant de son existence, mais quand même. Mais elle avait trouvé un excellent alibi.

Elle avait appris que le Roi d’Angleterre, à tous les jours, recevait divers gens du peuple afin d’écouter leurs plaintes, de trouver de quoi y remédier. Ce serait l’occasion parfaite pour elle de faire reconnaître, de façon officielle, sa naissance et ses titres. Deux jours après son arrivée au palais, elle était fin prête.

C’est pour?

Le chambellan, avec son air cérémonieux, l’agaçait au plus haut point. Comme s’il estimait que toute cette matinée passée à écouter les platitudes de tel ou tel manant était une parfaite perte de temps. Enola, prenant un air humble et soumis, dit, de sa plus petite voix :

- C’est que… ma pauvre mère est si malade, et il faudrait qu’elle reçoive des soins adéquats… il ne me reste plus qu’elle et…

Elle eut un petit sanglot, ce qui eut pour effet d’attendrir définitivement le chambellan, ému pour de bon par le joli minois encore enfantin et la douleur si touchante de la jeune femme.

- Qui faudra-t-il annoncer?

Le visage, d’abord angélique de la jeune femme, eut un sourire énigmatique, presque effrayant sur le visage d’une femme-enfant.

- Annoncez simplement Enola of Dorset.

- - -

Et voilà. Le tour était dans le sac. Il avait suffi que le chambellan, ignorant tout de la mystérieuse descendance de Jane Grey, pensant que la jeune femme était quelque Lady ruinée, annonce Enola of Dorset, pour que Sa Majesté Charles II vire au rouge betterave, puis au blanc, puis clamer haut et fort qu’elle n’était qu’une imposture, et qu’elle, comme dans un jeu d’enfant, découvre son épaule droite marquée de la rose, signe incontestable de ses origines, pendant que quelques dames poussaient des petits cris en se cachant derrière leur éventail. Trop de preuves étaient sur la table. Elle était bien Enola of Dorset, dernière descendante de la dynastie Tudor. Et personne, à présent, ne pouvait le nier.

Le Roi avait renvoyé tous les autres courtisans de la salle du trône, pour n’y laisser que ses conseillers ses plus proches. Derrière les lourdes portes, Enola savait que son futur s’y jouait. Très naïvement, elle croyait que d’ici quelques instants, le Roi abdiquerait et lui laisserait gentiment la place. Ah, douce innocence de la pucelle, encore dans l’enfance, qui ne sait rien de la vie à part sa douceur, ne connaissant rien de ses côtés sombres!

Entendant le grincement de la porte et un toussotement derrière elle, elle se retourna vivement. Un homme très bien habillé venait tout juste de sortir de la salle du trône.

- Je vous salue, Lady Dorset, fit-il avec un petit salut de la tête, que la jeune femme lui rendit.

Sans se départir de son calme olympien, il continua :

Je suis dans l’obligation de vous dire que Sa Majesté est fort heureux d’avoir fait la connaissance de sa charmante cousine, et de voir qu’elle est en bonne santé. Cependant, il estime hautement préférable que, dans la situation actuelle de l’Angleterre et de l’Écosse, vous preniez vos distances de notre pays. Aussi, comme compensation, Sa Majesté, dans son infinie bonté, vous accorde une rente suffisamment élevée pour bien tenir votre rang, et ne vous oblige de demeurer à résidence assignée en Écosse.

S’approchant de son oreille, il lui souffla :

Je vous souhaite toute la chance possible, Votre Altesse Royale. Je vous propose comme asile la France, où le Roi Louis XIV se fait un plaisir d’accueillir les personnes de sang royal qui sont contraints de quitter leur belle mère patrie. J’espère que vous comprendrez parfaitement nos raisons…

- Ce sera bien. Merci, milord.

Foutaises que tout cela. Dans le fond, Enola tempêtait. Elle maudissait son triomphe d’un instant. Comme si le Roi allait baisser les bras aussi facilement… Elle n’était qu’une idiote. Mais, à présent, l’appel de Versailles résonnait de plus en plus fort en elle. Oui, ce serait l’endroit idéal pour plaider sa cause. Et obtenir ce qui lui revenait de droit, à elle seule.

- - -

Contemplant avec émerveillement la grande façade de Versailles, Enola descendit légèrement du carrosse qui l’avait emmenée dans son nouveau monde. Tout était si différent. Mais, englobée comme elle l’était dans sa contemplation, elle n’avait pas vu la dernière marche du carrosse, ce qui lui valut de… s’accrocher au bras d’une jeune femme inconnue, qui, voyant la jeune femme quelque peu désemparée, s’était charitablement mise de façon à ce qu’elle attrape son bras! Rougissante, Enola se ressaisit et balbutia quelques remerciements à la jeune femme. Non, mais, c’était un bon début, à Versailles, surtout pour la future reine d’Angleterre!

- Ce n’est rien! Je vous assure! Tenez, je me présente. Isabelle, baronne de Chavigny.

Enola leva la tête, intriguée. Une très jolie jeune femme, blonde, à la beauté quelque peu éthérée, aux magnifiques yeux bleus, la regardait avec un sourire aux dents très blanches et bien droites. Pas un brin de moquerie dans son regard. Sans savoir pourquoi, elle lui inspirait confiance. Une confiance qu’elle tentait de refouler, ayant été trompée une fois dans sa vie. Et une fois, c’était déjà trop.

- Enola of Dorset, finit-elle par répondre, timidement.

Au bout d’un mois à peine, Isabelle et Enola avaient déjà développé ce que l’on peut appeler une belle amitié. Enola se sentait prête à prendre un nouveau départ : peut-être son attachement avec Rosalyn avait été une erreur. Mais avec Isabelle de Chavigny, c’était autre chose. Elle en était sûre.

- - -

- Milady!

La jeune femme se retourna, pour y voir Clara de Andalucia, un sourire éclatant aux lèvres. Elle avait rencontré l’Espagnole deux semaines plus tôt, par hasard, dans une fête. Elle lui avait posé mille et une questions sur ses origines anglaises, pourquoi elle s’était retrouvée à Versailles, et la jeune femme, dans sa naïveté, toute heureuse d’avoir une dame aussi élégante, mais si mystérieuse, avec son léger accent espagnol, qui s’intéressait à elle alors qu’elle ne faisait tout juste que d’arriver, lui avait tout dit, de but en blanc. Celle-ci avait semblé tout à fait passionnée par son histoire, et avait même proposé de l’aider, mais sans en dire plus… Peut-être allait-elle lui en parler aujourd’hui même.

- Bonjour, madame, fit Enola avec un petit sourire. J’espère que vous vous portez bien.

- Comme un charme, très chère. Il y a un certain temps que yé vous cherche, vous savez… vous vous rappélez de cétte conversation que nous avons eue, l’autre soir?

Enola hocha la tête, comme pour faire signe à la duchesse de continuer.

- Eh bien, yé vous avais promis mon aide, et vous l’aurez… En fait, pour obtenir cé qué l’on veut, c’est très simple.

Enola, les yeux et les oreilles grands ouverts, buvait chacune des paroles de Clara de Andalucia, attentive, attendant le moment fatidique. Celle-ci s’approcha, soufflant chacun de ses mots dans l’oreille de l’Anglaise.

- C’est d’une simplicité enfantine, même, yé dirais. Le meilleur moyen d'obtenir ce que l'on souhaite, est dé rentrer dans le lit des hommes, mais dé toujours rester maîtresse dé l'échiquier.

La petite reine sans couronne sursauta. Elle ne s’y attendait pas le moins du monde. Les hommes… elle connaissait leur univers à peine. Alors, entrer dans leur lit, c’était beaucoup demander à la jeune Lady Dorset.

- C’est que… je n’ai jamais fait cela de ma vie…

Elle était rouge, à présent. Par pudeur, elle avait honte de ce qu’elle venait de révéler à l’Andalouse. Même, c’était une chose qui semblait impossible pour elle… elle, la future reine d’Angleterre, s’abaisser ainsi?

- N’ayez crainte, yé vous montrerai. Les hommes n’auront plus dé sécret pour vous…

Quelques jours plus tard, elle lui donnait le nom d’un homme. Un mousquetaire, nommé Thibault de Treil. Enola en avait été surprise, d’abord. Il n’était pas du tout haut placé à la Cour, comment pouvait-il l’aider? Mais bon, Clara savait certaines choses mieux qu’elle…

Ce n’était pas chose aisée, à vrai dire. Thibault n’y connaissait rien, tout comme elle. Elle essayait tel compliment, tentant d’adopter des airs de flirt, de femme fatale ou très expérimentée dans la matière, mais tout cela, c’était des foutaises. C’était maladroit, elle en était consciente. Et lui, recevant tout avec un sourire un peu niais, ne sachant absolument pas quoi répondre.

« Pourquoi lui? »

- - -

Enola. Alone. Alone. Alone.

Elle venait tout juste de remarquer cela. Son nom, mis à l’envers, donnait Alone. L’anglais pour Seul. Peut-être que la douleur mélangée à la colère vous donne des éclairs de lucidité.

« Je ne peux faire confiance à personne. Seulement à moi-même. »

« L’amitié? Connais pas. »

« Toutes les bonnes choses… ont une fin. »

Et tout cela à cause d’Isabelle. Ou devrais-je dire… Christine?

Tout est arrivé d’une façon tellement bête. Une annotation faite sur la première page d’un livre, où Enola avait tout appris sur Isabelle. Ou presque. Cette fois-ci, elle n’avait pas fait de crise de rage comme avec Rosalyn. Une froideur mordante l’avait envahie. Puis, comme avec Rosalyn, l’envie de faire souffrir « Isabelle », qui s’appelait en fait Christine de Listenois. Et qui ne mentait pas seulement à elle, mais à d’autres gens aussi.

- Enola… je suis désolée… vraiment… mais c’est plus fort que moi…

La petite reine sans trône contemplait son ex-amie, un rictus ironique aux lèvres. Celle-ci semblait éplorée, ses cheveux blonds tout décoiffés, pendouillant misérablement sur ses épaules. Peut-être que tout cela n’était que feinte totale. Peut-être même se réjouissait-elle, intérieurement, de duper une idiote comme elle.

- Tu n’as pas à t’excuser.

Christine leva la tête, de l’espoir dans les yeux.

- Je veux seulement que tu saches qu’à partir de maintenant, ta vie sera un enfer.

Et peu à peu, ce qu’avait dit Enola se réalisa. Découvrant peu à peu les différents personnages que s’inventait Christine, elle s’amusait à les démentir, faisant enfin passer la marquise de Listenois pour une parfaite menteuse. Et peu à peu, un nuage de mauvaise réputation se formait autour de la malheureuse blonde.

Mais personne ne sut jamais qu’Enola, après cette scène éprouvante avec Christine, comme l’avait fait son arrière-grand-mère, Jane Grey, cent ans plus tôt, juste avant son supplice, réciter en pleurant dans sa chambre, histoire de se redonner du courage, le psaume 51, aussi appelé Miserere. Elle avait l’impression, en ce moment, de rendre hommage à la mémoire de la reine de neuf jours.

Mais tu aimes la vérité au fond de l’être,
Instruits-moi des profondeurs de la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope : je serai net;
Lave-moi : je serai plus blanc que neige.


- - -

Totalement blasée de la vie. C’était l’état qui pouvait décrire le mieux Enola, en ce moment. Depuis la trahison d’Isabelle/Christine, elle n’avait plus de goût pour rien. Puis elle avait rencontré Megan Campbell. Une jeune femme qui semblait tout à fait sympathique, gentille, disposée à devenir son amie. Ha. Elle avait été trompée par Christine, pas question d’être trompée encore par cette Écossaise. Ça sentait le Stuart à plein nez. Histoire de savoir si la Campbell était sincère ou si elle n’était encore qu’une stupide espionne de Charles II, elle la testait.

La solitude peut vraiment être utile. Faisant ressortir sa vulnérabilité dans cette Cour, et lui avait dit, un soir fatal, qu’elle était comme la sœur qu’elle n’avait jamais eue, qu’elle était la sœur bien-aimée qu’elle n’avait jamais eu le bonheur d’avoir… Elle avait vu avec plaisir, délectation même, le sentiment de culpabilité envahir le visage de l’Écossaise… Il ne restait plus qu’à la démasquer devant tous. En attendant, il suffisait de continuer à jouer les victimes.

- Megan?

C’était soir de Carnaval. Ces fêtes effrayaient Enola, bien qu’elle se refusât, dans sa fierté, de l’admettre. Le fait que tout le monde était masqué, et qu’elle ne sache pas avec quel manant elle dansait, lui faisait peur. Mais dans le fond… Carnaval était comme une sorte de parodie de sa vie. Elle ne savait jamais qui était vraiment la personne en face d’elle, puisque celle-ci se cache derrière son masque. Ce soir-là, Enola était déguisée en rose blanche. Cette rose, symbole du cœur qui ne connait pas l’amour. Elle avait demandé, presque supplié Megan de l’accompagner. La manipulation continuait. Megan, touchée par la peur – plus ou moins vraie – d’Enola, se serait sentie terriblement coupable de refuser.

C’était un bien étrange couple que ces deux jeunes femmes, la rose blanche et l’Égyptienne. L’Égyptienne, si mystérieuse avec ses yeux maquillés de khôl noir et sa toilette qui donnait un air quelque peu exotique dans l’Orangerie de Versailles, pendant que la rose blanche, symbole même de la pureté, revêtue de soie blanche immaculée, des roses moussues dans les cheveux immaculées, tranchant sur la chevelure sombre de la femme devenue fleur.

- Oui? répondit l’Écossaise.

Le grand jeu commençait.

- Merci d’être là avec moi. Carnaval… c’est un temps si étrange, n’est-ce pas? Mieux vaut être accompagnée, tu ne penses pas?

Le clou du spectacle commençait. Un éclair de culpabilité, très bref, mais présent, que Megan tentait de dissimuler le plus vite possible, mais qui n’échappait pas à Enola, et qui s’en emparait comme preuve de son allégeance à Charles II.

Un jour, ce serait un plaisir de la démasquer.

- - -


Tout avait commencé par une soirée banale, ennuyeuse, dans un château où elle avait été invitée par le père adoptif de Thibault de Treil, Mathias de Sandras. Pour ça… les choses allaient plus ou moins bien. M. de Sandras, voyant que les choses allaient « au meilleur » entre les deux jeunes gens, voyait d’un œil favorable leur union, et commençait même à parler de fiançailles… Il était décidemment temps qu’Enola tente de retrouver Clara, histoire de lui dire que rien n’allait comme prévu.

Et puis elle était arrivée. Elle l’appelait « Majesté », lui avait dit quelques compliments flatteurs qui l’avaient agacée, puis réussit à la toucher en lui parlant d’injustice, de trône usurpé, les mots « Majesté » et « Reine » sonnant de façon si délicieuse dans sa bouche. Avec ses cheveux blonds et ses traits fins, elle avait l’air d’un ange, tout simplement. Puis elle avait pris un morceau de papier, avait griffonné ces deux noms fatals : Frances Cromwell.

Horrifiée, Enola regardait, avec des mouvements d’automate pour replacer une mèche de cheveux rebelle, la femme chiffonner le papier et le lancer au feu, regardant un moment le billet se consumer. Elle avait déjà vu cette femme plusieurs années auparavant, où elle était allée la visiter en douce dans son domaine d’été, au bord de la Tamise. Elle avait commencé exactement de la même façon. Comme un flash, la conversation qu’elle avait eu avec Frances plusieurs années auparavant lui revint en mémoire.

- Vous voyez, tout comme vous mon nom est un secret. Pour le vôtre en revanche, il ne tient qu’à vous de le faire sortir de l’ombre. Rendez-vous donc auprès de l’usurpateur et faites-lui savoir votre existence et vos droits sur la couronne.

Maintenant qu’elle y repensait, cela ne correspondait pas du tout à ses plans. Maintenant, Enola croyait plutôt qu’il fallait faire tout en douce, s’attirer des alliés comme le Roi de France… Agir aussi radicalement, c’était entraîner des conséquences désastreuses. D’ailleurs, à l’époque, elle avait répondu :

- Mais il me chassera, m’exilera en Écosse…

- Non, il prendra peur, vous dis-je, si toutefois vous agissez comme il faut. Réunissez le parti des mécontents et des insatisfaits, tous ceux qui regrettent son règne. Ils verront en vous le moyen de contrebalancer le pouvoir de Charles Stuart.

- Mais je ne saurai jamais, je ne pourrai pas…

Vous êtes encore jeune, Lady Suffolk, mais vous apprendrez vite. Au reste, je peux vous être d’une aide précieuse. Je connais mieux les rouages de l’intrigue que vous et pourrais vous guider et vous conseiller… comme un premier ministre auprès de son roi…

Enola s’était alors sentie trembler de tous ses membres. Suffolk, c’était son véritable nom de famille. Celui de John Dudley, l’époux de Jane Grey. Son arrière-grand-père. Elle ferma les yeux. Et puis non.

Cette femme était une Cromwell. Et les Cromwell étaient des républicains. Peut-être bien que Frances ne voulait qu’utiliser son accession au trône, pour mieux la renverser, la croyant bête et facilement manipulable, instaurant une république à l’image de celle de son père. Mais cela ne se passerait pas ainsi. Maintenant, elle était de retour.

- Je sais qu’il y a fort longtemps de notre rencontre, Lady Suffolk, mais avez-vous pensé à ma proposition?

Ce serait facile. Il suffirait d’une petite phrase polie pour éloigner la dangereuse Cromwell pour de bon.

- Je vous suis fort reconnaissante de votre appui, milady, cependant, j’avais idée de demander l’appui de mon frère* le Roi de France Louis XIV.
*Le terme « frère » est une simple formule de politesse entre gens de sang royal.

- Ce ne sera pas chose aisée, croyez-moi, dit Frances avec un petit soupir. Voyez-vous, la favorite royale, Amy of Leeds, est l’ambassadrice de Charles Stuart. Pis encore, la belle-sœur du Roi en personne, la duchesse d’Orléans, Henriette Stuart, est la sœur de l’usurpateur…

- Je vous remercie de votre aide, mais je crois que Sa Majesté le Roi de France possède assez le sens de la justice pour comprendre ma situation.[/color]

[b]« C’est bien fait pour toi, espèce d’intrigante »
, pensa Enola.

Visiblement déçue, mais avec toujours une étrange lueur dans le regard, Frances Cromwell s’éloigna. Mais Enola, elle, semblait-elle se rendre compte des conséquences que pourrait entraîner sa volonté de plaider sa cause auprès de Louis XIV?

- - -

- Éloïse... Vergne? Étrange. J’aurais juré que votre nom de famille était Bauffremont.

Moi? Oh… milady. Je ne suis qu’une camériste, au service de Mademoiselle la vicomtesse-héritière Évangéline de Comborn…

- Si fait, si fait… mais vous ressemblez tant à la marquise de Listenois, une des dames de la Cour… elle m’a dit, un jour, qu’elle avait une sœur.

- Ce n’est qu’un heureux hasard, je suppose…

Enola était tombée sur cette petite sotte, tout à fait par hasard, et avait tout de suite remarqué une ressemblance foudroyante avec Christine de Listenois. Mêmes cheveux. Même silhouette. Mêmes yeux… ou presque. Et en plus, sur la terrible annotation qui avait brisé leur amitié à jamais, Christine racontait qu’elle avait une sœur. N’importe quoi. Elle avait dû aller chercher cette petite peste au fond de sa campagne, lui avait fait répéter son rôle plusieurs fois puis avait réussi à l’engager comme camériste chez une de ses amies. Mais elle avait décidément raté son coup. Avec ses airs innocents ratés, la jeune fille jouait la comédie, c’était certain.

Elle l’avait abordée, voulant la questionner de façon plus approfondie et essayer de découvrir quelque chose sur elle. La démasquer devant tous, ce serait un autre coup à la réputation de Christine de Listenois, qui déjà, commençait à décliner grâce à Enola.

- - -

À suivre…




Dernière édition par Enola of Dorset le 25.08.12 22:09, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime21.08.12 2:09

    Petit DP pour dire que j'ai terminé!
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime21.08.12 13:17

Bonjour ou plutôt rebonjour Enola ^^

Alors autant pour la fiche de Rosalie, nous n'avions eu rien à redire si ce n'est sur l'avatar, autant là je t'avoue que pour l'instant ça coince. Désolé de Lisa Sorry ... Désolé de Lisa

Tu n'as pas dû comprendre le principe des PVs : nous écrivons le petit topo pour leur biographie et pour leurs liens, mais c'est aux joueurs de reprendre à leur sauce et avec leur style tout ce que nous avons pu écrire. Clin d'Oeil

Là tu as copié-collé tous les liens plus le petit topo de l'histoire, du coup je t'avoue que tout est à peu près à reprendre malheureusement ! Désolé de Lisa Ce n'est pas pour t'embêter, c'est quelque chose que l'on demande à tout le monde ça. Si nous mâchions le travail autant aux gens, tu réalises ? ça voudrait dire que nous faisons aussi leur fiche. Ce n'est pas notre boulot. Nous créeons le personnage, nous lui donnons une trame, c'est aux joueurs à étoffer tout ça. J'espère que tu comprends. ^^

Il y a également un tout petit dernier quelque chose, dans les loisirs, le " emmerder " me gêne Désolé de Lisa Un gros mot dans une fiche, j'en ai jamais vus, c'est la vitrine de ton personnage et un gros mot dans la bouche d'une descendante des Tudors ... Sorry ça me choque. Embarassed Sur le flood, je m'en ficherai royalement, mais sur ta fiche ... A la rigueur, dans la bouche d'une fille du peuple un peu charretière ça passe mais pour Enola, euh non pour moi ... "Ennuyer" me parait mieux. Désolé de Lisa

Je suis vraiment désolée si je te parais dure, mon but n'est pas de te faire partir ou de te démotiver, mais je ne peux pas te valider pour l'heure, il y a beaucoup de choses à reprendre avant une validation. ^^

Mais c'est malgré tout mon devoir en tant qu'admin de te demander, surtout avec le nombre de comptes que tu sembles avoir ailleurs et ta notification selon laquelle, tu ne seras pas vraiment active sur le forum durant l'année, quelles sont tes motivations sur Au Temps de Versailles ? Comprends que ce petit mot dès le départ, fait un peu peur ... Surtout pour nos prédéfinis. Enola est liée à beaucoup de personnes présentes sur le forum, ça m'ennuierait d'avoir un membre fantôme et je suppose que mes collègues seront du même avis que moi. Embarassed
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime21.08.12 16:25

Mmm... bon.

Je comprends parfaitement tes raisons, c'est tout à fait normal à mon avis.

Je crois que je devrais avoir une petite explication au sujet de l'activité.

Premièrement, je fais du RPG depuis un an déjà. Je me suis inscrite sur un forum rpg de Versailles (que je ne nommerai pas) vu que je suis vraiment fan de l'époque de Louis XIV, mais le fo' était pas très actif et... pas très organisé, disons. J'ai cherché un meilleur forum RPG sur le thème de Versailles et je suis tombée sur celui-ci.

J'habite au Canada, plus précisément au Québec. Je suis en Secondaire 4 (l'équivalent de la deuxième en France) et c'est l'année la plus exigeante niveau académique. En plus, je suis pensionnaire à cette école-là, justement, donc je ne sais vraiment pas si j'aurai accès à Internet ou pas.

DONC. Je reviens chez moi aux deux semaines ou même encore, une fois par mois, et j'ai des vacances de trois jours en octobre, deux semaines à Noël, une semaine à la mi-février et à Pâques, et trois jours en mai.

Je suis vraiment désolée si ça cause des inconvénients... sinon, est-ce que tu connaîtrais un poste vacant qui aurait besoin de moins d'activité, disons? Disons que ça ne me tente pas trop de quitter, surtout que je trouve le fo' vraiment intéressant et bien fait, vraiment le Staff fait du beau travail et je ne joue aucunement les lèche-bottes en disant cela Very Happy. Sinon... bah, peut-être quand j'aurai fini mon secondaire, dans deux ans à peu près, je pourrais revenir et être plus active.

Merci!

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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime21.08.12 17:06

Je ne vais certainement pas te jeter la pierre pour ça Clin d'Oeil

Nous avons tous une vie à côté de nos persos qui nous prend du temps, c'est même une priorité (heureusement) et certains de nos membres ont une vie très chargée (par le boulot et les études) si je le comprends pour eux, je le comprends pour toi. ^^ C'est juste que ça fait drôle de le voir écrit dès la fiche de présentation, mais tu es honnête sur la question, donc on saura à quoi s'attendre. Clin d'Oeil

Je pense qu'en effet ton style a sa place parmi nous, surtout que tu ne fais pas de fautes ni rien et que tu nous sembles motivée. ^^

C'est dur de jouer à l'admin pénible, mais c'est nécessaire, ce que j'aie dit n'était pas méchant, j'espère que tu le comprends.

Donc la question de la présence et de l'assiduité est réglée ... Concernant Enola, elle est assez importante mais pas non plus importantissime, je pense donc que tu peux la garder. scratch Si tu postes dès que tu peux avec elle, c'est bon. Il suffit que tu la fasses évoluer un minimum. C'est tout ce qu'on te demande dans le staff.

Il reste donc juste la question de l'histoire et des liens à revoir en revanche Smile Tu n'as peut-être pas compris le principe, ce n'est pas grave, ça peut arriver à tout le monde. Mais voilà je te demanderai juste de faire une refonte de l'histoire et des liens à intégrer à l'intérieur sous forme de rp plutôt que de les énumérer comme sur une fiche de liens (à mon sens ça serait mieux) s'il te plait ? Que tu t'appropries véritablement le personnage Smile

Tu es libre sur son enfance, son adolescence etc etc ... Vraiment " fais toi plaisir " et si tu ne comprends pas vraiment tout sur l'histoire familiale, n'hésite pas à venir me trouver. J'ai écrit son petit topo biographique, donc je répondrai à tes questions. Smile

Voili voiloù et à très vite !

PS : Si tu veux que je retire un ou deux de mes posts pour te laisser la place libre pour ta fiche, dis le moi, je les retirerai ^^
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime21.08.12 21:23

Merci beaucoup!

Je vais retravailler l'histoire, ça devrait être prêt... samedi, d'après moi... Et surtout, merci de ta compréhension. Very Happy
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime25.08.12 3:07

14 pages, environ 5900 mots. La journée et une partie de la nuit du mercredi ET du jeudi passées à me crever les yeux sur l’ordi. Oh que oui.

Donc soyez indulgents avec les petites fautes dans mon histoire, par pitiééééééé, désolé si j’ai pas assez développé sur comment Enola découvre qui est vraiment Christine, je suis allée à l’essentiel, parce que j’avais zéro inspiration et la fiche de Christine, même si j’ai VRAIMENT adoré l’histoire, ne m’a pas beaucoup aidée… Mais bon, je lui pardonne parce qu’elle a fait du beau travail, même, elle m’a franchement découragée. (32 pages?! YOU CRAZY?) Very Happy Je m’en vais torturer une pauvre schizo… Encore une fois, shame on me, mais… JE M’EN FOUS!!! I AM SADISTIC!!! MOUHAHAHA!!! Enola’s there, poupée, party’s over, nananère-euh.

Oui, je sais, c’est cruel marquer les bébés au fer rouge. Mais Enola ne peut pas vraiment débarquer à la Cour d’Angleterre juste comme ça. Il fallait un signe distinctif, pour prouver qu’elle n’est pas une imposture. J’avais pensé un médaillon, mais elle aurait pu le voler aussi… Donc j’ai décidé de torturer le pauvre petit bébé. Une preuve de mes crises de cruauté passagères…

Pour Frances, j’aurais pas dû faire de flash-back, je le sais, et le mettre dans « l’évolution » d’Enola. Mais j’ai lu la fiche de Frances AU COMPLET après avoir fini mon histoire (j’avais fait Ctrl+F pour rechercher le mot Enola dans la page, et je suis tombée sur l’extrait qui en parlait, mais je n’ai pas vu le reste, et donc que Frances était encore en Angleterre… Soupir), alors j’ai retouché le tout pour que ce soit cohérent, mais j’ai été trop paresseuse pour ne pas faire de flash-back. (Shame on me. Mais j’ai une excuse, j’étais sur mon traitement de texte jusqu’à deux heures du matin. Donc…)

Megan, ça va, (enfin je crois), Thibault, j’ai pas trop développé mais quand même assez à mon goût, vu qu’il n’est pas encore joué, et Clara… je lui ai donné un petit accent espagnol qui fait femme fatale. Bwah. Trop malade comme résultat.

Et Éloïse… Elle est encore en PNJ, donc je suis pas mal allée à l’essentiel aussi (Zéro inspiration en fait…). Pour ce qui est du reste de sa petite vie, j’espère que tout va bien, j’ai même fait une super trouvaille sur l’exécution de Jane Grey, comme quoi elle avait récité le psaume 51 avant de mourir, et j’ai donc inclus un petit extrait dans l’histoire. Et la muse muse music au début est justement le psaume 51, aussi appelé Miserere, mis en musique par le chef-d’œuvre d’Allegri. J

Mais je suis quand même fière du résultat, ça valait la peine de reprendre… Wink Mais je le répète, faites-moi pas reprendre encore, please… Je veux voir le beau petit HTML tout mignon et sympa « TU ES VALIDÉE! BIENVENUE À VERSAILLES! » puis mettre l’Hallelujah de Haendel avec des p’tits bisounours… Pfff. Je devrais arrêter la consommation de café, je vais dire moins de niaiseries.

Quand je pense à ma première fiche personnage sur le forum RPG Maison royale d’Éducation des demoiselles de Saint-Cyr… HAHA!!! J’ai évolué depuis le temps.

JE SAIS PAS QUOI PRENDRE COMME ALIAS DISNEY! BOUH HOUH!

Bon, je me calme et j’arrête le HS. Je ne suis pas SI sadique que ça…


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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime27.08.12 22:53

TU ES VALIDÉE !
BIENVENUE A VERSAILLES

Voilà j'ai lu What a Face Alors vraiment j'apprécie l'effort que tu as fourni pour Enola. Elle n'est pas évidente, je lui ai mis beaucoup d'historique, même si j'ai pas mal brodé autour. Razz (Admin chieuse bonjour Razz ) C'est vraiment bien que tu sois motivée comme ça, ça fait plaisir et surtout ça se voit. Clin d'Oeil J'ai vu aussi que tu avais fouillé les autres personnages avec lesquels tu es liée. En bref, c'est niquel maintenant pour moi ! Tu as intégré tes six liens, tu as bien compris le personnage, tu ne fais pas de fautes, c'est pourquoi je te souhaite officiellement la bienvenue ou plutôt la rebienvenue parmi nous. Very Happy J'espère que tu t'amuseras avec Enola. Au plaisir de te croiser sur le jeu. Clin d'Oeil
Enola = Alone. [Terminé] Versai11
PENSE PAS BÊTE ; Qui est qui ? Petit topo des personnages sur le forum.Fiches de liensDemandes de rangs et de logementsLe flood ♣ N'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil Clin d'Oeil

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Morgan Stuart


Morgan Stuart

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Côté Coeur: Cela peut vous paraître étrange mais j'en ai un. Il est bien caché, je le réserve à qui m'aimera vraiment. Et pour mes enfants.
Côté Lit: Vous voulez une liste ? Ce sera même un recueil !
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime28.08.12 0:27

Ouais, une nouvelle anglaise dans le groupe cheers
Bon, tu n'aimes pas les Stuarts, ça va poser un problème avec Morgan Razz

En tout cas Enola est un excellent perso et j'ai beaucoup aimé ta fiche ! Tu auras de quoi faire parmi nous avec ce personnage Very Happy

Bienvenue Wink
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime28.08.12 0:44

Tiens tu n'aimes pas le cousin à Bourbon ? Oui j'oublie bien souvent que je suis le sien aussi What a Face

Il fallait que je te souhaite comme il se doit la bienvenue, les ennemis de nos ennemis sont nos amis. Twisted Evil

Bon jeu ici mademoiselle ! Twisted Evil
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Paris de Longueville


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Côté Coeur: Une servante de ma connaissance...
Côté Lit: la servante sus-citée l'a déserté, profitez-en!
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime28.08.12 9:33

Enola ** C'est ma petite Megan qui va être contente cheers
J'ai d'ailleurs dévoré ta fiche et comme pour celle de Rosalie, j'aime beaucoup ton style d'écriture, léger et très agréable à lire Very Happy

Rebienvenue parmi nous, et hâte que nos deux anglaises se retrouvent What a Face (va falloir d'ailleurs qu'on cause, car j'ai des embryons d'idées pendant la guerre What a Face )
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Francesco Contarini


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Côté Coeur: Je m'aime tellement ! Quoique, il est possible que je l'aime elle aussi...
Côté Lit: C'est open bar ! Entrée gratuite pour les libertins
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime28.08.12 10:01

Bienvenue Enola ! Very Happy
Très belle fiche, très beau style d'écriture !

Je ne peux que te souhaiter de t'amuser parmi les fous que nous sommes cheers
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime28.08.12 13:09

Aaaaah, chère, très chère Enola Evil or Very Mad

Bienvenue - ou plutôt re-bienvenue à toi ! J'ai parcouru ta fiche, j'aime bien ton style et l'histoire est super agréable à lire **
Ravie de te compter parmi les fouuuuus ! Rock on

Il va falloir que nous discutions, je pense What a Face Nous avons deux-trois choses à régler What a Face
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime28.08.12 15:57

    Morgan: Merci... Si tu veux, on pourrait négocier pour un lien... (Ça va barder, je le sens!)

    Hector: Merci! (Les ennemis de mes ennemis sont également mes amis... enfin, si j'ose appeler ça des amis, avec mon perso à 99,9999% antisocial...)

    Paris: Oh yeah, j'ai hâte de commencer la guerre silencieuse!

    Francesco: Merci! Étant complètement cinglée moi-même, je crois que je vais me plaire...

    Christine: Ben faut pas m'en vouloir hein, c'est dans ma nature...

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Frances Cromwell


Frances Cromwell

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Côté Coeur: Certes, mon époux y occupe une place, mais le reste est tout entier dévoué à ma vengeance.
Côté Lit: Personne, hormis mon époux, à l'occasion, en Angleterre. Mais comme je suis en France à présent...
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La B e l l e D a m e sans Merci

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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime28.08.12 18:55

Tiens tiens, une prétendante pour le trône de Charles II... What a Face
Bienvenue à Versailles mademoiselle ! Et un petit conseil : évitez donc cette Megan of Scotland, elle risque de vous attirer des ennuis. Moi par contre, je ne souhaite que vous aider Siffle .

*La joueuse pousse Frances*

Non, sincèrement, bienvenue sur le forum ! J'espère que tu t'amuseras bien avec le perso d'Enola Clin d'Oeil .
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime28.08.12 19:26

Bienvenue à la cour, mademoiselle Dorset !
Amusez-vous bien Wink ev
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MessageSujet: Re: Enola = Alone. [Terminé]   Enola = Alone. [Terminé] Icon_minitime

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Enola = Alone. [Terminé]
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