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 Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]

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Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Empty
MessageSujet: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime02.05.12 19:19





Hortense


De Ragny




Nikki Reed


Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] 767765tumblrlt8g6rgpjY1qejqeqo1500

« Combien de chances crois-tu que nous avons de nous rencontrer? »

    ► 22 ans
    ► Mademoiselle de Ragny
    ► Française, de Bourgogne
    ► Célibataire
    ► Protestante
    ► Hétérosexuelle



♕ PROTOCOLE ♕
VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?


3 Mai 1666
Cher Journal,


Je monte à Paris. Enfin.
J'écris depuis une petite auberge qui, il y a quelques années, m'aurait glacé d'effroi. Mais j'ai grandi. Je suis animée par ce désir de vengeance provoqué par … Pourquoi me forcerai-je donc à réécrire le nom de celui qui a brisé mes rêves de bonheur ? Comme si son nom ne revenait pas assez dans ce journal. Mais autre chose m'inspire désormais : le plaisir de découvrir de mes propres yeux cet univers qui, dit-on, inspire les plus grands auteurs du siècle.
Versailles. J'imagine le lieu comme un paradis terrestre. Je me trompe sans doute, bien entendu. Je suppose que l'atmosphère pittoresque du lieu d'où j'écris ces mots, cette auberge répugnante, ne fait que décupler mes envies de luxe et d'abondance. Mais pour l'heure, je ne peux me permettre tout cela ; le peu d'argent que j'ai réussi à mettre dans mes poches finance ce voyage. Cette vie m'aurait été insupportable il y a quelques années, mais encore une fois, je dois l'écrire, les mésaventures de mon passé (mais est-ce vraiment du passé ?) m'ont fait grandir. Je pense que Versailles me rappellera quelques bribes de ce passé. Mon passé. Qu'il est terrible de penser qu'on a voulu ma mort … !
Je m'arrête quelques secondes, le temps de fermer les yeux et d'imaginer le château. Comme il me semble grand et riche, dans mon esprit ! Et ses habitants, comme ils ont l'air accueillants, ils sont si souriants ! Et pourtant, j'ai tant entendu de mauvaises langues raconter les pires choses au sujet de l'ambiance qui y règne. Les adjectifs « malsaine » et « trompeuse » sont souvent revenus pour venir la qualifier. Mais je ne peux me résoudre à y croire. Comment un univers si merveilleux en apparence pourrait-il receler de tels secrets ou de si importants complots ? C'est juste impensable.
Je relis mes lignes. Peut-être que je rêve trop … Je pense que la fatigue m'aveugle pour ce soir. Il faut que j'arrête ici, même si j'aimerais écrire plus de lignes. Mais j'en suis incapable. Mes paupières sont si lourdes ! Mais je vais bien dormir cette nuit ; j'atteins bientôt mon but. Si tout se passe bien, j'arrive demain au soir à la capitale. Je me rapproche de Versailles. Quelle douce idée. Je sens que mes rêves seront bercés par les illusions que je m'en fais. Des illusions ? Ai-je vraiment écrit cela ? Non, voyons, Versailles est un vrai paradis terrestre, pourquoi en douter ?

Hortense 
De Ragny


COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?


26 Mai 1666
Cher Journal,

Je crois qu'il est fort utile que j'écrive ici quelques lignes suite à mon arrivée à Paris, et surtout à Versailles. Ce qui est dur, c'est de ne pouvoir confier mes impressions à personne. Je ne puis écrire de lettre à quiconque, puisque aux yeux du monde, Hortense de Ragny est disparue. Peut-être même morte, depuis le temps.
De toute manière, je doute fort que mon ressenti soit très important, mais il me semble évident de souligner quelques points, et surtout celui qui concerne les complots. J'avais encore quelques doutes, et ce même suite à mon passé. Et pourtant, les complots font bel et bien parti de notre vie. Du moins, de la mienne, et ce de manière évidente. Versailles et sa face cachée m'a quelque peu ouvert les yeux sur ce qui a failli me couter la vie. J'ai sûrement été victime d'un complot, cette fameuse nuit, qui visait à me supprimer définitivement sans laisser de trace. C'est assez effrayant, je dois l'avouer, mais je crois aux complots plus que quiconque. Il serait totalement stupide que je décide de fermer les yeux sur cela.
Parfois, lorsque je marche, la nuit, dans les rues sombres de Paris, je devine que quelques complots se trament. Je les reconnais, maintenant, les silhouettes noires qui hantent mon esprit dés que je ferme les yeux. Serais-je donc traumatisée au point d'en être à l'état de psychose ?
Non. Non, je ne crois pas. Je pense simplement que je ne suis plus bercée par des rêves enfantins. Je ne me laisse plus bernée. Le monde n'est pas agréable, il manigance toujours. Et moi aussi, je suis prête à manigancer. Les manigances, c'est la survie. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de comploter, d'autant plus si cela me permet de me venger ? Pour l'heure, je pense n'avoir qu'un seul ennemi. Un ennemi qui, cependant, a de nombreux alliés, sans aucun doute. Mais il a aussi des ennemis, comme tout être humain. Et ce que je souhaite, c'est de faire de ses ennemis mes propres alliés. Je veux survivre. Je veux me venger. Et cela achevé, je ne survivrai plus. Je vivrai. Enfin.
Hortense 
De Ragny


COLOMBE OU VIPÈRE ?

20 Juin 1666
Chez Journal,

La cour a beau receler de nombreux secrets et complots, il existe aussi quelques avantages à y avoir une place. J'y entends les plus drôles histoires ! Je crois d'ailleurs qu'il est impossible de ne pas en entendre quelques uns, tellement ces dames se plaisent à les rapporter – et surtout à les créer de toute pièce. Je n'ai aucune honte à dire que cela me plait énormément. Ces commérages ont le don de me donner le sourire. Je garde sans cesse les oreilles grandes ouvertes. J'apprends ainsi certaines choses au sujet de la favorite du Roi, et ce qui me plait le plus, je ne puis le cacher ici, dans ma volonté d'être fidèle et par soucis de véracité, oui ce qui me plait le plus, c'est de rapporter ce que j'entends. Cependant, je ne me sens pas capable d'inventer de tels commérages ; ce n'est point quelque chose qui m'attire. Et peut-être manquerais-je de créativité pour être crédible. J'ai bien conscience, certes, que ces ragots peuvent venir outrager les concernés s'ils reviennent à leurs oreilles. Pourtant, c'est ce qui me plait le plus … Mon Dieu, pourquoi ai-je écrit cela ? Serai-je devenu une de ces vipères que le château affectionne tant ? … Je ne pense pas pécher plus que cela. Je n'invente rien, je rapporte : rien de mal en soi.
J'ai fermé ce journal et l'ai pourtant de suite réouvert. Je me suis promise d'être fidèle et vraie avec ce journal. Alors il faut que je note ceci : j'ai peur que quelques commérages circulent sur moi. Que ce soit sur mes faits et actes ou bien même sur mon identité. Je veux être forte, mais je rencontre pourtant quelques difficultés. Versailles n'est pas un havre de paix ; je me bats chaque jour. Mon passé ne me rattrape pas ; il m'habite. Il ne me laisse pas un seul instant de répit, je ne dors jamais seule. Je m'arrête ici, je n'ai plus le cœur à écrire.

Hortense 
De Ragny


DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

Le 22 Juin 1666
Cher Journal,

Que l'été est doux ! Le chant des oiseaux m'apaise, peu importe l'état d'esprit dans lequel je me trouve. J'aime la nature. C'est mon insouciance d'enfant qui refait surface. Je me revois, il y a quelques années maintenant (années qui me semblent bien éloignées maintenant), courant dans les champs, robe et cheveux dans le vent. Une Hortense pleine de vie ! Une Hortense qui, jusqu'à présent, semblait s'être effacée au profit de Jeanne Mercier et de Garance de Balay. J'avais presque oubliée que j'étais vraiment en vie. Oui, Hortense est vivante, et c'est l'été qui vient me le murmurer au creux de l'oreille. Je suis vivante.
Ainsi, je me redécouvre. Le temps de quelques heures, j'oublie le désir de vengeance pour me plonger dans les romans. La lecture m'est agréable. Elle me permet une évasion éphémère, fugace, fugitive. Parfois, lors de ces escapades, je parvins presque à croire de nouveau en la vie et au bonheur qu'elle pourrait offrir. Et lorsque mes belles lectures se terminent, je replonge dans la réalité de manière presque cruelle.
Autre nouvelle passion qui me fascine : le théâtre. Et Paris n'en manque pas ! Et la cour du Roi apprécie cet art. Moi, il me passionne ! Quelquefois, lorsque je ne suis occupée d'aucune tâches, je m'installe à mon petit bureau et écris. Je ne puis dire que mes écrits égalisent les grands dramaturges, mais je ne pense pas me ridiculiser pour autant. Peut-être un jour les ferai-je lire à quelqu'un, mais pour l'heure je n'en ai pas le courage... Ce que j'aime écrire ! Je n'apprécie guère l'idée que quelqu'un vienne briser ce loisir en jugeant mes mots.
Je repense à ce que j'ai dû écrire, dans ce journal resté en Bourgogne, au château de mes parents, lors de l'année 1662. J'avais dix-huit ans. Hortense De Ragny existait alors pleinement à l'époque, et ne jouait pas plusieurs rôles sous différents noms. Si je pouvais relire ce journal, un sourire s'installerait très certainement sur mon visage. A quelques mots près, j'ai sûrement noté quelque chose comme ce qui suit dans mon journal :

« L'écriture m'a toujours plu, bien évidemment, mais depuis que je sais que je vais le rencontrer, j'ai quelque peu changé ma vision des choses. Je n'ai jamais montré une quelconque admiration ou passion pour les histoires d'amours contées dans les romans ou dans les pièces de théâtre. Jusqu'à présent, les quelques poèmes que j'ai écris présentent la nature et les animaux. Oui, je pensais que cela suffisait à faire mon bonheur. Mais depuis que je sais que je vais être mariée, je pense beaucoup à l'amour. Jamais encore je n'avais osé parler de déchirements des passions ou d'amour dans mes poèmes. Cependant depuis que père m'a parlé de Cédric de Portau, j'y crois. Oui, je crois que l'amour peut me donner le bonheur que j'attends et que, jusqu'à aujourd'hui, m'est apporté par le bien-être que me procure la nature. ».

Quelle ironie du sort ! La vie a changé ! J'ai changé ...

Hortense 
De Ragny


♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕
► Ju'
► 16 ans (Fichtre, bientôt 17 Calor )
► 5/7 (à peu près, surtout que le bac arrive)
Code bon (by Steph) Bg dragueur
► Je le connais depuis bien longtemps en fait, j'avais même un personnage mais je n'ai pas pu rester très longtemps u_u
► Je trouve le design magnifique **



Dernière édition par Hortense de Ragny le 04.05.12 19:17, édité 19 fois
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Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime02.05.12 19:20

Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] 519900tumblrluo1tak5Ba1qeb9lho1500
BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

_________________________________________________

EXTRAITS DU JOURNAL DE HORTENSE DE RAGNY


2 Septembre 1662

Cher Journal,


Qu'il est délicat de tout recommencer. Mais au lieu de me plaindre, telle une enfant capricieuse, je devrai me réjouir d'être vivante. Je respire toujours, comme si ma vie avait, finalement, une quelconque importance. Mais il me faut tout d'abord écrire tout ce qui s'est passé. Je dois, j'ai ce besoin de poser des mots sur les évènements des dernières semaines. Tout est encore assez clair dans mon esprit pour que je décrive ces mésaventures sans possibilités de doutes.
Ma naissance remonte à dix-huit années maintenant. Je suis née le six février de l'année 1644, en Bourgogne. J'ignore pourquoi je prends la peine de noter ces éléments, mais je me dis que si un jour quelqu'un tombe sur ce journal, j'aimerais qu'il connaisse tout de moi pour pas qu'il ne me juge trop vite. Sachez alors que j'ai eu une enfance parfaite, l'enfance que tous les enfants rêvent d'avoir. Moi je ne me suis pas contenté de rêver, je l'ai vécu. C'est bien mieux.
Je suis la fille de Claude de la Magdelaine-Ragny, autant dire que je descends d'une famille noble. Mon père me manque … Écrire son nom m'a fait ressentir un drôle de frisson, comme si ma vraie identité me rattrapait. Il faut savoir que j'écris ces quelques mots depuis une maison qui m'est totalement inconnue. Plus grave encore : je suis à Lyon, que trop loin de chez moi. Mais je vais trop vite et ne respecte pas les étapes que je me suis fixée dans mon esprit.
Je n'écrirai pas tous les détails de mon enfance, je crois qu'il est juste utile de préciser qu'elle fut heureuse. Ou du moins mes parents firent tout pour qu'elle le soit, même lorsque la Fronde éclata dans le pays. Je crois que mon père a tout fait pour que cette période soit floue dans mon esprit. En effet, durant ces années où la France se trouvait plongée dans l'incertitude, j'apprenais quelques (lourdes) bases de mathématiques, alors que ma mère m'incitait à me plonger dans des lectures diverses. C'est tout ce dont je me souviens de cette époque. Et pourtant, maintenant que j'y repense plus intensément, je revois mon tendre père, assis près de la cheminée, la mine grise, le regard perdu dans le vide.

Mes parents ont toujours veillé à ma bonne éducation, pour faire de moi une jeune fille bien élevée et surtout prête pour le mariage. Une idée qui ne m'a jamais effrayé : toutes les jeunes filles de ma condition s'y préparent un jour où l'autre. La seule chose pour laquelle je priai intensément était pour ne pas avoir un époux froid, distant et surtout terriblement âgé (pour ne pas écrire vieux). J'appris lors d'une conversation entre mes parents qui se devait privée que mon destin était d'ors et déjà scellé. En effet, le contrat de mariage avait été signé. Bien évidemment, je ne m'attendais pas à ce que mes parents me tiennent au courant de toutes ces affaires, et je savais pertinemment qu'ils ne m'apprendraient rien au sujet de mon futur époux.
J'ai toujours été affreusement curieuse. Je ne puis m'en empêcher, mais la curiosité me pousse à faire tout et n'importe quoi, en vérité. Si bien que très vite, j'ai découvert que l'homme en question était le fils de la cousine de mon cher père. Cette information que je jugeais alors de « croustillante » parvint à me faire patienter jusqu'à la rencontre avec cet inconnu qui devait devenir mon mari. Ce souvenir me fait frissonner, une nouvelle fois.

C'est vers Mars 1662 que je l'ai rencontré. Je n'ai jamais pu oublier cette rencontre ! J'ignorais complètement que mes parents ne m'avaient pas destiné à un vieil homme. J'en fus ravie. Et bien plus encore lorsqu'il passa la porte de notre demeure. Il avait tout d'un gentilhomme. Il était bien fait de sa personne, était bien élevé et fréquentait les plus grands. Tout pour plaire en somme. Je suis tombée sous le charme (j'ai presque honte de le dire désormais) lors des dix premières minutes, mais ce monde enchanté que j'entrevoyais s'est vite envolé. Comment un homme aussi charmant en apparence pouvait-il être aussi froid ? Je tentais désespérément de mieux le connaître, je désirais que lui aussi me parle, mais mes efforts ne furent pas récompensés.
Il déserta le château bien vite, aussi vite que moi je courus me réfugier dans ma chambre, pour mieux y pleurer. Si nous étions fait pour vivre ensemble tout le restant de nos jours, j'étais faite pour souffrir de sa froideur jusqu'à mon dernier souffle. Je comprenais que je puisse ne pas lui plaire, mais des jeunes gens de notre condition ont des obligations qu'ils se doivent de respecter. Et moi qui avait, pendant des mois, rêvé au prince charmant ! Bien sur, c'était avant de le rencontrer. Cependant, quelques semaines après cette rencontre plus ou moins désastreuse, Cédric de Portau, comte de Gan, était de nouveau devant ma porte.
J'aurais dû me méfier, bien évidemment.
J'arrête l'écriture pour ce soir. Je ne puis continuer, les larmes m'ont envahi.

Hortense
de Ragny

******************************************************
4 Septembre 1662
Cher Journal,


Me voilà de nouveau prête à écrire. J'ignore si mes nerfs vont supporter la rage qui m'anime quand je repense à ce soir-là …
Il était donc devant ma porte, plus beau que jamais. Il me plaisait énormément, je dois l'avouer. Il pleuvait fort, je m'en souviens assez bien. Il avait plu toute la journée d'ailleurs, et je n'avais pas pu sortir écrire dehors. Lorsque je le vis, je l'invitais assez rapidement à entrer. Je me souviens terriblement bien de ses paroles, qui sur le moment, ont fait chaviré mon pauvre cœur mais qui maintenant m'effraient. « Mais je sais à quel point j'ai la chance que la Providence vous choisisse pour faire de moi votre mari. ». Oui, c'est exactement ce qu'il m'a dit. J'ai dû lui exposer rapidement mes craintes, avant qu'il ne me propose de boire un verre en sa compagnie.
Pourquoi aurais-je refusé ? Il me semblait tout à fait convenable désormais, et intérieurement je me disais que la vie à ses côtés ne serait pas si dure … Bien au contraire ! Il m'était plutôt agréable !
Il nous a servi et j'ai bu la première – d'ailleurs avait-il bu quoi que ce soit lui ? Je n'ai pas bu grand-chose en vérité. Juste de quoi ne plus avoir la gorge sèche. L'homme me faisait un drôle d'effet, en vérité. Et la boisson m'en fit un plus drôle encore. J'avais la tête qui tournait. Le monde vacillait autour de moi. Sans réfléchir, je me suis levée et ai déclaré : « Je ne me sens pas très bien. Permettez-moi de me retirer quelques instants ». J'avais besoin de m'humidifier le visage. Mais en me levant, le monde semblait prêt à s'effondrer sur moi. Quelle terrible impression ! Je ne m'en souviens que trop bien. Je me rappelle avoir posé les yeux sur mon fiancé. Et c'est alors que j'ai compris. Il me souriait. Quel sourire ! C'était effrayant ! De sa main, il semblait me dire adieu.
Au même moment, le monde s'est écroulé sous mes pieds. Je préférais mourir à cet instant précis plutôt que d'affronter cet homme qui ressemblait au diable.

Seulement voilà, je suis toujours en vie. Je me suis éveillée comme je me suis réveillée ce matin. C'est à dire de la façon la plus normale qui soit. Cependant, je m'étais éveillée sur l'eau. J'étais sur un tapis qui me protégeait plus ou moins. Très vite, j'ai aperçus la rive et je n'ai pas hésité une seule seconde : j'ai rejoint la terre ferme. J'étais trempée ! La première chose qui me vint à l'esprit après cette constatation fut : « Que dirait père ? ». Mais très vite j'ai compris qu'il me fallait oublier cette vie car elle appartenait au passé. Mon fiancé avait tenté de me tuer, mais apparemment il avait échoué. Je ne pouvais retourner chez moi. Aux yeux de tous, je devais avoir fugué. J'espère pourtant que quelqu'un aura l'indécence de lire mon journal, resté dans ma douce chambre. Ainsi peut-être ce quelqu'un comprendra t-il que je n'avais aucunement le désir de fuir. En écrivant ces lignes, une terrible idée me vient : et si, à leurs yeux, j'étais morte ?
J'ai marché durant de longs jours, jusqu'à mon arrivée dans ce petit village (d'où j'écris d'ailleurs, puisque c'est ici que je vis) où j'appris que j'avais erré pratiquement jusqu'à Lyon.

Nous arrivons donc au présent. Je suis heureuse de ne plus avoir à conter mon passé. Une généreuse famille a accepté de me recueillir le temps qu'il faudra. Pour eux, je suis amnésique. C'est mieux. C'est plus simple. C'est de chez eux que j'écris ces mots. J'y suis bien. Pour l'instant.
Car le jour viendra où il faudra que je parte pour Gan. Il faut que je me venge. Ce n'est pas un désir, mais un besoin qui m'est vital.


Hortense
de Ragny




Dernière édition par Hortense de Ragny le 04.05.12 19:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime04.05.12 18:17

Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Nikki%2BReed
BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

_________________________________________________

EXTRAITS DU JOURNAL DE HORTENSE DE RAGNY



8 Janvier 1665

Cher Journal,


Il n'y avait personne à Gan. Personne. Personne. Personne.
Je pleure de rage. Je ne connais plus la tristesse, seule la rage et le désir de vengeance dictent mes pas. Et pourtant cette découverte date de plusieurs mois. Voilà, la rage ne s'enfuit pas, elle. J'ai quitté cette gentille famille de Lyon avec l'espoir de me venger, puis de revenir vers eux. Cependant, Cédric était introuvable à Gan.
Personne. Personne. Qu'il est dur d'accepter la réalité des choses ! Cette cruauté était montée à la capitale. Je me suis promis, comme le montre les pages précédentes, de monter à Paris. Étrangement, j'ai des rêves pleins la tête comme le montre mes écrits du 6 janvier. Je devrai d'ailleurs penser à m'appliquer à l'écriture ; hier soir, j'ai voulu relire mes dernières pages, et la tâche s'est avérée plus difficile que ce que je m'imaginais.
Cela fait maintenant quelques mois que je suis à Bordeaux. Je m'appelle désormais Jeanne Mercier. Depuis quelques temps, je suis intriguée par la sorcellerie. Et je gagne finalement de l'argent facilement. Au risque de paraître indécente, j'aime l'argent. Surtout que cet argent me permettra bientôt de partir rejoindre mon doux et tendre fiancé.

Je vends donc des filtres. Bien entendu, je n'empoisonne encore personne. Je sais le faire, mais pour l'instant, mes dosages pour guérir les plus malades me rapportent assez d'argent. Je pense d'ailleurs que vers mars-avril de l'année 1666, j'aurais assez d'argent pour entreprendre mon voyage. Certes, la date est loin, mais j'ai confiance et ne perd pas l'espoir qui illumine mon visage.
La lumière du jour qui s'enfuit au loin laisse apparaître l'obscurité. Je suis dans une rue mal fréquentée. Seule la lune va bientôt me permettre de me diriger. Je termine donc mon écrit.


Hortense
de Ragny

******************************************************

20 mai 1666

Cher Journal,

Je n'ai jamais écrit à quel point il m'était dur de vivre sans mes parents. Le plus dur c'est peut-être de les savoir vivants dans le deuil de leur fille, ou pire : pensant qu'elle s'est enfui à cause d'eux. Je donnerai beaucoup pour savoir s'ils sont en bonne santé. Mais je dois lutter contre mes sentiments. Peut-être que plus tard, tout ira mieux, mais pour l'heure, j'ai une mission à accomplir.
Une mission pour sauver ma santé mentale.

Je vis à Paris depuis quelques jours. Le personnage de Jeanne Mercier m'a sauvé la peau, je dois l'avouer. Intérieurement je me félicite d'avoir osé me plonger dans le monde de la sorcellerie. Je me félicite d'avoir appris à concocter de merveilleux filtres. Mais c'est désormais un autre pseudonyme qui me permet de me rapprocher de ma vengeance : Garance de Balay, marquise de Condrieu. Je ne peux m'empêcher de repenser souvent à toutes mes aventures. Ou du moins ce qu'elles ont fait de moi. Parfois, j'ai l'impression d'être devenue une femme cruelle, qui agit simplement à cause de son désir de vengeance. Mais qui sait vraiment ce que c'est que la vengeance ? Moi, je suis passé tout près de la Mort. Je l'ai senti tout près de moi, j'ai senti son souffle contre mon pouls.

Je ne regrette rien. Parce que si j'ai survécu, c'est que Dieu souhaitait que j'arrive là ou je suis aujourd'hui, c'est à dire ici, à Paris. Je jongle entre deux rôles qui s'opposent diamétralement. Le jour, je suis donc cette marquise de Condrieu, merveilleux rôle qui m'a permit d'avoir une place à la cour du Roi. La nuit, je reprend mon rôle favori, celui de Jeanne bien évidemment. Mais ce rôle a bien évolué – je n'en suis pas peu fière. J'assiste un apothicaire qui semble beaucoup m'apprécier. Il faut dire que je suis une bonne élève. J'ai appris beaucoup de choses avec lui. Ce que je vais noter ici, j'espère que personne ne le découvrira.
Il faut d'abord que je souligne l'ironie de la chose : après avoir failli mourir empoisonnée, c'est désormais moi qui fabrique et vend des poisons (sauf que les miens sont efficaces, évidemment). Je n'ai aucune peur de le confesser dans ce journal car la double vie que je mène me plait énormément. Ce qui m'embête quelque peu ces derniers temps, c'est cette cartomancienne qui pourrait venir contrecarrer mes plans de fortune parisienne. Je ne l'ai jamais vu, mais je vais tout faire pour la rencontrer. Je pense que nous avons quelques mots à se dire. Quoi qu'il en soit, je ne la laisserais pas prendre possession de mes clients. Jeanne ne saurait se passer d'eux. Heureusement, Jeanne connait l'art des poisons ...

Je crois que Hortense s'est effacée derrière ces deux personnages qui me permettent de vivre. Je ne sais plus qui je suis. Je n'ose plus penser à mes parents, ni à ma douce Bourgogne. C'est si terrible de dire cela, mais la seule personne qui occupe constamment mes pensées, c'est Cédric. Mais je ne suis plus seule. Enfin, plus tout à fait. J'ai appris que dans ce monde, il faut se méfier de tout le monde. La confiance n'existe pas. Mais j'ai désormais un allié.
Il faut que je conte certaines choses, au risque de ne plus rien comprendre aux événements récents :
J'ai ici atteint mon but. Paris et Versailles représentaient tous mes espoirs. Et mes espoirs sont comblés. J'ai mené ma petite enquête pour retrouver Cédric. Et grâce à mes relations (des plus honorables aux plus douteuses), je suis remontée jusqu'à lui. J'aimerais pouvoir décrire ce que j'ai ressenti la première fois que je l'ai revue. Évidemment, lui, il ne m'a pas remarqué. Petite confession : il est toujours aussi beau ! … Je devrais rayer cette dernière phrase.
Je l'ai donc revu, et je me suis dit qu'il serait intéressant de le suivre. Je le traçait. S'il existait des mots assez forts pour exprimer ma délectation en agissant tel un fantôme, je les noterai ici. Je l'ai suivi jusqu'à ce qu'une dispute éclate entre lui et un homme qui m'était alors inconnu. Une dispute qui s'est finalement terminée en affrontement violent. Je suis restée dans l'ombre, jusqu'à ce que ma proie disparaisse au loin.
L'inconnu est le comte du Perche. Il ne pouvait pas tomber mieux. Étant blessé, je l'ai conduit jusque chez moi, où je l'ai soigné du mieux que j'ai pu ; j'avais besoin de lui. Lui non plus n'apprécie pas vraiment mon ex-futur-fiancé.
Ma bonne étoile est parfaite. J'ai raconté mon histoire au comte, et je pense pouvoir dire que nous sommes alliés dans la vengeance.

Je ne peux continuer sans évoquer quelques détails de ma vie à Versailles. J'aurais pu errer seule dans les jardins du château, seulement, lorsque l'on veut s'intégrer totalement quelque part, l'amitié (ou ce qui y ressemble) est inévitable. Andréa de Bellevue est une jeune femme qui me semble digne de pouvoir un jour recevoir ma confiance totale. La Cour semble nous appartenir ; hier encore, nous avons tellement discuté ensemble que lorsque nous nous sommes quittées, j'ai dû me presser pour endosser le rôle de Jeanne. Bien que nos confidences semblent superficielles, je pense pouvoir affirmer que je l'apprécie sincèrement. Autre figure importante de ma nouvelle existence : Isabelle de Saint-Amand. Je sais qu'elle peut m'écouter et cette idée est quelque peu réconfortante. A vrai dire, c'est agréable de se sentir appréciée !

C'est vraiment étrange ce que je peux ressentir lorsque je repense à mon passé. Je me vois encore, toute jeune fille, m'admirer dans le miroir, portant cette robe que père m'avait ramené (si j'avais su qu'il me l'avait offert pour que je la porte lors de ma rencontre avec Cédric !). Je ferme les yeux et je me vois brosser mes longs cheveux bruns. Mère arrive derrière moi. Je l'ai vu arriver dans le miroir. Elle est rayonnante, comme toujours. Elle me regarde tendrement, m'enlace de ce regard réconfortant. Elle a des yeux noisettes qui s'illuminent lorsqu'elle rit ; j'ai hérité de ce regard qui m'a toujours fasciné. Puis elle vient chuchoter au creux de mon oreille : « Vous me manquez, Hortense ».
J'ouvre les yeux avec stupeur. Ma peau est glacée. Je suis toujours à Paris, loin de ma Bourgogne natale. Mon écriture maladroite est causée par le tremblement que cette vision m'a fait subir. Je me suis entendu lui répondre d'une voix vacillante : « Vous me manquez aussi, maman ».
Voilà que mes larmes viennent saccager cette page. En plus d'une écriture maladroite, voici des pleurs !

Je me mords fortement la lèvre jusqu'au sang, dans l'espoir de me faire mal. Je ne peux laisser place au sentiment. J'ai trop souffert à cause d'un seul homme. Et il doit payer.
Il paiera.

Hortense
de Ragny



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Philippe d'Orléans


Philippe d'Orléans

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !
Discours royal:



ADMIN TRAVESTIE
Monsieur fait très Madame

Âge : 27 ans
Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
Missives : 10014
Date d'inscription : 03/01/2007


Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Empty
MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime05.05.12 16:22

TU ES VALIDÉE !
BIENVENUE A VERSAILLES

Bienvenue à toi, nouvelle venue parmi les fous ! Very Happy

J'ai beaucoup apprécié ta fiche sous forme de journal intime, c'était original et agréable à lire. Je suis presque frustrée de ne pas en savoir plus mais on ne peut pas tout avoir dans la vie Razz

Le personnage d'Hortense est très intéressant, l'ancienne joueuse l'avait bien menée mais je pense que tu te l'es très bien appropriée, ce qui n'est pas toujours évident Clin d'Oeil En tout cas, je ne trouve pas grand chose à redire, je te valide avec plaisir et si la joueuse de Cédric trouve quelque chose à redire, tu le modifieras Very Happy

Juste, remplis ton "si versailles" (dans Profil > Si Versailles) avec ton côté coeur, côté lit et le petit discours, ce serait parfait.

En dessous tu as un petit mémo sur quoi faire comme remplir ta fiche de liens ... et n'hésite pas de venir faire un tour sur le flood, on ne mord pas ! PTDR
Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Versai11
PENSE PAS BÊTE ; Qui est qui ? Petit topo des personnages sur le forum.Fiches de liensFiche de rpsDemandes de rangs et de logementsProposer un scénario.

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Cédric de Portau


Cédric de Portau

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il a servi il y a des années avant de complètement le ferme. Mais la revoir me fait redevenir ... humain ?
Côté Lit: Sans courir après les dames, il se porte à merveille !
Discours royal:



    B E L Z E B U T H
    l'associé du diable


Âge : 29 ans
Titre : Comte de Gan
Missives : 524
Date d'inscription : 11/05/2011


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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime05.05.12 16:27

** **

Je te l'ai déjà dit par MP, j'aime beaucoup ta fiche et je suis vraiment contente que tu aies pris Hortense Very Happy

En tout cas bon courage pour survivre ton intégration Clin d'Oeil
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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime05.05.12 16:32

Ahhh merciiiii PTDR Ca y est, je suis heureuse ** ^^
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Luigi Colonna


Luigi Colonna

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Tant qu'il bat encore, il battra fort pour son italien, le seul.
Côté Lit: Un certain florentin le partage la plupart du temps. D'autres aussi, moins souvent ...
Discours royal:



    CASSE-COU
    1000 vies,
    un corps


Âge : 27 ans
Titre : Prince di Paliano (de la Palissade), membre de la famille Colonna
Missives : 602
Date d'inscription : 18/09/2011


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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime05.05.12 17:10

Bienvenue à toi !

Hortense est un excellent personnage, j'espère que tu vas bien t'amuser avec elle et parmi nous Very Happy
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Amy of Leeds


Amy of Leeds

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?
Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.
Discours royal:



♠ ADMIRÉE ADMIN ♠
Here comes the Royal Mistress

Âge : A l'aube de sa vingt septième année
Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
Missives : 7252
Date d'inscription : 10/09/2006


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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime05.05.12 18:25

Bienvenuuuuuuuuuuuuue mademoiselle ! cheers

Amuse toi bien avec ce petit fantôme !

Mon DC te dit que jouer les fantômes et terroriser c'est bien, c'est même très bien ! Continue comme ça ! What a Face

VENGE TOI ! Twisted Evil TUUUUUUUUUUUUUUE ! PTDR

Oki je sors ! Razz

Bon jeu parmi nous ! cheers
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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime05.05.12 21:43

Coucou petit fantôme What a Face

Et avec Nikki Reed qu'on voit si peu What a Face


Amuse-toi bien parmi nous et fais gaffe à certains, ce sont des fous What a Face
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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime06.05.12 10:02

Merci à vous cheers

Ah oui, je sens que je vais bien m'amuser ici PELLE What a Face
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Silvestre de Lévis


Silvestre de Lévis

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Volé par une jolie pirate
Côté Lit: Ca dépend de vous
Discours royal:



    Miaou ☀
    Mais oui! Mais oui!
    J'ai bien vu un Gros Minet!!


Âge : 27 ans
Titre : Vicomte de Vauvert, Seigneur de La Voulte et Beauchastel, Commandant du Soleil Royal (marine royale)
Missives : 232
Date d'inscription : 28/02/2012


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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime06.05.12 21:55

Bienvenue à toiiii What a Face, j'ai faillis changer de compte pour venir te souhaiter la pasbienvenue avec Isabelle mais j'ai finie par rester neutre (a). Hâte de te croiser en RP, même si Hortense ne va pas trop aimer mdrrrr

Amuse toi bieeeen
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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime06.05.12 22:02

Bienvenue à toi ! Amuse toi bien sur le forum et prend garde, il parait qu'il y a une épidémie de schizophrénie galopante !
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MessageSujet: Re: Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]   Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE] Icon_minitime

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Hortense ♣ Fantôme du passé [TERMINE]
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