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 Grégoire Malaure, prince des voleurs !

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MessageSujet: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime19.12.11 14:58





GREGOIRE


MALAURE


    (Raphael Personnaz)


Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Raphae10" alt="" border="0">

« Un mort qu'on abandonne est mort deux fois »
    ► 27 ans
    ► Voleur, assassin, poète
    ► Français
    ► Célibataire
    ► Hétérosexuel




♕ PROTOCOLE ♕
VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?


Pour être sincère, Grégoire n’a que faire de Versailles. Enfin, ca, c’était avant qu’il n’entende parler du palais dans les tavernes. Il parait que des nobles viennent, ni vus ni connus, prendre un peu d’air frais dans les rues de Paris. Il parait que ces nobles ont bien plus à cacher que les simples gueux qui empestent dans les rues de la capitale. Un soir, ivre, Grégoire a improvisé un semblant de pamphlet devant ses amis d’un soir. Enthousiasmés, ceux-ci ont conseillé à Grégoire d’écrire plus sérieusement sur la noblesse, et en particulier, sur Versailles. S’attaquer à la noblesse permet au jeune homme d’oublier, l’espace de quelques instants, la réalité de sa propre vie. Cependant, il écrit en ne se fondant que sur des rumeurs. Il faudrait qu’il aille lui-même à Versailles, au palais, pour savoir de quoi il parle, et pouvoir trouver quelques acidités à envoyer aux grands de la cour. Versailles semble être un enfer aux allures d’un paradis. Le montrer, le prouver, est un jeu tentant pour Grégoire. Que Jean de la Fontaine fasse attention à lui : la version gueuse des Fables arrive !

COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Les attaques verbales contre le roi ne sont pas rares dans les rues de la capitale. A vrai dire, le peuple vit dans une telle pauvreté, il semble plutôt normal, pour quelqu’un comme Grégoire, que l’on veuille attenter à la vie du roi. Et puis, les nobles sont de tels rapaces qu’ils s’inclinent devant le roi pour mieux le poignarder dans le dos. Grégoire vit en dehors de toutes ces histoires, mais il doit avouer que si l’on demandait ses services, il ne refuserait peut-être pas. Sa vie n’a plus aucune valeur, il ne lui reste rien qu’un souvenir qu’il chérit un peu plus chaque jour. Alors, il n’aurait rien à perdre à devenir le prochain Ravaillac.

COLOMBE OU VIPÈRE ?

Vous apprendrez dans l’histoire qui va suivre que Grégoire n’a rien d’une colombe. Enfin, cela n’a rien à voir avec les ragots. Mais, à laisser trainer ses oreilles dans les tavernes, Grégoire apprend de bien jolies choses sur des personnes qu’il n’a jamais rencontrées. Mais il garde pour lui ces ragots…avant de les écrire dans des fables, des pamphlets ou des poèmes satiriques. Loin de lui l’idée de créer des rumeurs, il les rapporte, c’est bien évidemment différent.

DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

-Penser à sa bienaimée
-Voler
-Boire pour être ivre et tout oublier
-Provoquer la perte des autres, et la sienne, aussi
-Et lorsqu’il ne fait pas tout cela, il écrit toutes sortes de choses.








♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕
► Victoire/Vicky, Frederick/Freddy, Maryse, et maintenant Grégoire
► 19 ans
► Fréquente pendant les vacances, beaucoup moins pendant les cours
► Code bon by Lisa
► Pfiou, je ne m'en rappelle plus !
► Aucune! Je vous aimeee I love you (c'était le message du jour xD)



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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime19.12.11 15:04


♕ BIOGRAPHIE VERSAILLAISE ♕
On connait Villon. François Villon. Poète bandit. Mais connaissez-vous Grégoire Malaure ? Il n’a pas eu la postérité de Villon, reconnu par les Romantiques au XIXe siècle, grâce à leur lecture anachronique. Non. Grégoire Malaure, personne ne s’en souvient. Personne ne se souvient de ses poèmes et de ses pamphlets, de ses récits et de ses fables. Pourtant, sa vie ressemble à celle d’un personnage de roman. Et c’est cette histoire que je vais vous raconter, chers amis. L’histoire d’un homme qui, comme les autres, subit les affres de la vie. Et les provoque, aussi.
C’est dans un petit village à une centaine de kilomètres au sud de Paris que commence cette histoire. En l’an de grâce 1639. Comme toutes les histoires, celle-ci commence avec une naissance. Je vous passerai les détails, les naissances n’ont rien de très attrayant en cette époque, surtout dans les familles pauvres. La femme souffre, crie, hurle, et le père est parti boire un verre dans une taverne pour ne pas se faire briser les tympans. Réjouissant, n’est-ce pas ? Lorsqu’il rentrera, l’aînée de la famille aura déjà fait disparaitre le sang qui avait éclaboussé les murs, et tout ce qui montrait qu’un accouchement avait eu lieu. Lorsque le père rentrera, le repas sera prêt, et il posera les pieds sur la table, en demandant si le marmot était encore en vie. C’est la naissance de Grégoire Malaure qui a lieu, ici. Un bébé braillard qui n’a du sa survie qu’à un heureux hasard, puisque sa puissante voix avait presque provoqué sa mort. Le bébé hurle ? Le père voulut le jeter dans la cheminée. Mais je vous vois déjà avec vos airs affligés. Un homme du peuple, un rustre, un mécréant sans éducation qui ne mérite que la potence. Mais non. C’était juste un homme au regard désabusé qui n’avait plus aucun espoir, aucune envie ni rêve. Il vivait. Point. Les grossesses à répétition de sa femme l’ennuyaient. Comment faire pour nourrir tant de bouches ? Le pire, c’est que les gosses survivaient, malgré un taux de mortalité important, à cette époque. Ils étaient tenaces, les bougres. Le bébé grandit au fil des ans. Choyé par l’aînée qui considérait ses frères et sœurs comme des poupées qu’elle promenait partout. Elle n’avait droit à aucun loisir, alors elle prenait ce qu’elle avait sous la main, des enfants, en l’occurrence. Pour faire vivre cette grande famille, la mère était devenue nourrice. Elle s’occupait mieux des bébés des autres que des siens. Elle eut une renommée dans le village. Renommée qui atteignit un seigneur aux alentours. Il lui demanda de prendre en charge un nouveau-né, un garçon, quelques jours après la naissance de Grégoire. Relégué au dernier rang, celui-ci ne bénéficiait pas de l’amour maternel dont on parle tant. Mais vers l’âge de trois ans, il servait au moins à quelque chose : il jouait avec le petit du seigneur. En cela, il l’occupait et l’empêchait de déranger la mère. Les petits étaient toujours ensemble, sauf quand un domestique venait chercher le fils du seigneur pour que celui-ci voit son père quelques jours. Ainsi se passa l’enfance de Grégoire et de Guillaume. Le pauvre et le riche. Un enfant du peuple et un enfant de la noblesse. Quand ils eurent dix ans, le seigneur annonça à la mère de Grégoire que Guillaume ne viendrait plus. Il était temps pour lui d’étudier avec un précepteur. Mais, parce que son fils était lié à Grégoire, on proposa de faire profiter Grégoire de ce percepteur. Ainsi le petit garçon fut-il invité à vivre au château du seigneur. Oh bien sûr il n’eut pas une chambre de prince. Il vivait avec les domestiques. Mais il passait son temps avec Guillaume et apprenait avec lui. Il eut alors la chance d’apprendre à lire et à écrire, à compter et à parler avec noblesse. Ce fut parmi les plus belles années de sa vie. Guillaume était pour lui comme un frère, même s’il savait qu’il devait rester à sa place. Guillaume l’aimait beaucoup. Ils passèrent leur adolescence ensemble. Lorsque Guillaume devait paraître dans le monde, Grégoire retournait dans son petit village, chez ses parents. Et là, vous vous dites que Grégoire a bien de la chance, et que ça n’arrive pas à tout le monde, ce genre de chose. Et vous avez raison. Mais attendez de voir la suite. Avec les années apparaissent le désir et les belles jeunes femmes ne laissaient évidemment pas indifférents les deux amis. Il n’y avait qu’une femme pour détruire leur amitié. Elle était brune, jolie, et marquise. Un brin aventureuse. Un masque de pureté cachait un tempérament de diablesse. Sans que les deux amis ne s’en rendent compte, elle les menait par le bout du nez. Tous les deux s’en croyaient aimés, sans oser l’avouer à l’autre. Mais un jour, la charmante demoiselle se trompa, et donna rendez-vous dans son jardin aux deux jeunes hommes. Vous imaginez la surprise des deux amis lorsqu’ils tombèrent nez à nez dans ce jardin. Ce fut la fin de cette amitié si précieuse à l’un comme à l’autre. Un duel s’ensuivit. Un duel sans merci. Interdit évidemment, depuis la loi de Richelieu. Mais duel quand même. Les coups d’épée fusaient, les pieds valsaient et une même lueur de haine donnait vie aux yeux des nouveaux ennemis. Soudain, un bruit dans les arbres attira l’attention de Guillaume qui tourna la tête, et Grégoire en profita pour avancer son épée jusqu’à son ventre. La lame pénétra dans son corps, et lorsqu’il la retira, un filet de sang répandit sa couleur sur les habits coûteux du jeune homme. Une main sur le ventre pour retenir le liquide précieux, il s’effondra et son dernier souffle lui permit de maudire Grégoire. Ce dernier prit la fuite. Plus jamais il ne vit la marquise, dont l’erreur avait coûté la vie à l’un de ses prétendants.
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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime19.12.11 15:08


♕ BIOGRAPHIE VERSAILLAISE ♕
A vrai dire, Grégoire n’avait pas vraiment aimé la marquise. D’ailleurs, c’est pour cela que moi, la narratrice, ne lui donne pas de nom. Je n’en ai pas envie. Si elle a vraiment marqué la vie de Grégoire, c’est seulement par son erreur, qui a provoqué la mort de Guillaume. Grégoire ne l’aimait pas vraiment. Il ne l’aimait pas d’un amour sincère. S’il avait su plus tôt qu’elle avait conquit le cœur de Guillaume, Grégoire aurait passé son chemin. Elle n’était qu’un amusement, une manière de passer le temps. Après la mort de Guillaume, le jeune homme avait erré. Il hantait les villages, sans savoir où s’abriter. Il volait de la nourriture, essentielle pour sa survie. Regrettait-il la mort de Guillaume ? Oui. Guillaume était son frère de lait, son frère de jeux, ils avaient tant appris ensemble, tant ri. Sa vie semblait bien vide sans cette présence rassurante. Dans la journée, il errait dans les rues, le regard vide, et passait inaperçu dans la foule qui se pressait autour des marchés. Lorsque la nuit tombait, il trouvait un endroit où s’assoir pour dormir. Il lui arrivait de se battre. Des sentiments contraires résidaient dans son esprit. L’envie de se laisser mourir, parce qu’il ne méritait pas de vivre, et désir de se battre pour survivre, désir de souffrir pour se punir de ses actions. Une rencontre lui donna de nouveau goût à la vie. Il disait qu’elle était un ange. Catherine. Elle vivait dans un des villages où Grégoire s’était arrêté un jour. Depuis sa rencontre, il était resté dans ce village, pour rester près d’elle. Catherine était fille de boulanger, et aidait ses parents dans la vente du pain. Elle avait la grâce naturelle que d’autres jeunes femmes s’efforçaient d’apprendre. Seule sa voix douce et ses yeux bleus parvenaient à calmer Grégoire lorsqu’il voulait mourir. Il lui avait parlé de lui, de sa vie et de ses erreurs. Elle ne l’avait pas quitté. Elle était resté à ses côtés, et chaque jour lui apprenait à jeter un regard nouveau sur la vie, et à l’apprécier telle qu’elle était. Grégoire aimait caresser sa peau douce et sa main se baladait souvent dans ses cheveux. Contrairement à la marquise, Catherine ne se laissait pas faire, et c’était cette pudeur qui retenait Grégoire près d’elle. Elle repoussait les ardeurs du jeune homme, qui dès lors n’insistait pas. C’est de cette manière qu’elle s’empara de son cœur. La vie de Grégoire ne se résumait plus qu’à Catherine. Elle le rejoignait le matin, avant d’aller travailler pour ses parents. Discrètement, elle lui amenait du pain qui sortait du four. Puis elle venait dans l’après-midi, et rentrait chez elle à la tombée de la nuit. Grégoire dès lors se mit à chérir l’été. La nuit ne tombait que très tard, et ses soirées près de Catherine étaient délicieuses. Il avait toujours plus faim de ses baisers, en demandait toujours plus mais n’avait pas tout ce qu’il voulait. Il lui disait qu’il était prêt à l’épouser, à vivre jusqu’à sa mort près d’elle, mais quels parents accepteraient un meurtrier pour beau-fils ? Bien qu’elle vînt d’une famille modeste, Catherine avait reçu une éducation stricte. Grégoire était son secret, son secret interdit. Elle était destinée à ne lui donner que ce qu’elle pourrait cacher : des baisers, rien de plus. Grégoire ne se rendait pas compte du combat qu’elle menait en elle-même : la tentation de se donner à lui, contre une morale rigoureuse qui l’en empêchait. Ainsi se passa l’été de leurs amours. Mais l’hiver, la nuit vient vite. Beaucoup trop vite. Et Catherine rentrait tôt chez elle, laissant Grégoire seule dans une grange abandonnée. Alors le soir il sortait, errait dans les rues et se dirigeait là où il y avait du bruit, ennuyé de sa solitude forcée. Un soir, il arriva près d’une taverne où des rires résonnaient jusque dans la rue silencieuse. Il s’en approcha et décida d’y entrer, pour éviter les pensées noires qui l’assaillaient dès qu’il était seul. Une chaleur l’envahit dès l’entrée, et des hommes, l’air jovial, l’accueillirent à bras ouverts. Etre accueilli de cette façon…Grégoire avait oublié le sentiment que cela provoquait. La seule personne qui l’accueillait chaleureusement était Guillaume…Et même Catherine refusait de le voir chez elle. Alors, Grégoire considéra ces hommes comme ses amis. Il ne les connaissait pas, ne savait rien de leurs activités, mais les appréciait déjà. Il passa une soirée extraordinaire à leurs côtés. Il revint le lendemain. Puis le surlendemain. Et passa ainsi toutes ses soirées d’hiver avec ses nouveaux amis. Il tombait ivre mort dans la grange abandonnée, et le matin de bonne heure, Catherine le voyait dans cet état. Elle ne supportait pas de voir son tendre amant saoul, alors elle s’énervait, lui criait dessus, mais sa colère n’eut aucun impact. Grégoire persistait. Il appréciait de plus en plus ses amis. Très vite, il les vit non seulement le soir, mais aussi dans la journée. Il était devenu un membre à part entière de leur groupe. Ce groupe terrorisait le village, volait les commerçants et effrayait les jeunes filles. Mais Grégoire ne voyait pas le caractère dangereux de son amitié. Influencé, il se confia à eux. Son enfance, son adolescence, et la mort de Guillaume. Il avoua aussi son penchant pour l’écriture, qu’il s’était toujours interdit parce qu’il avait appris à lire et à écrire grâce à la famille de Guillaume. Il se punissait en s’interdisant de faire quelque chose qu’il aimait. Mais ses nouveaux amis le poussèrent à écrire, à donner libre cour à cette passion. Après tout, c’était un duel, Guillaume savait à quoi s’attendre. Ainsi, Grégoire se mis à l’écriture. Il écrivait quand il était ivre. Il écrivait le lendemain, avec un mal de tête intense. Il écrivait quand Catherine s’énervait, ce qui avait le don de l’énerver encore plus. Il décrivait la rougeur de ses joues, ses poings rageurs, ses magnifique yeux froncés. Il décrivait la façon dont elle rejetait ses cheveux en arrière d’un air suffisant. Et il l’observait, le sourire aux lèvres. Catherine s’inquiétait. A force de boire, Grégoire n’était jamais dans un état normal. Un jour, la jeune femme trouva un de ses poèmes et le lut pendant qu’il dormait. Elle devait reconnaitre qu’il était talentueux tant ses vers la bouleversèrent.

On pourrait croire que la vie est un long fleuve tranquille. Et que Grégoire et Catherine vécurent ainsi longtemps. Après tout, cela aurait pu être une routine. Mais il n’en est rien. Grégoire ne pouvait profiter de l’alcool gentiment offert par ses amis sans en payer le prix. Il devait participer à leurs affaires. Mais avant d’accepter, Grégoire n’avait aucune idée de ce qu’étaient ces « affaires ». Cambriolages en tout genre, viols et meurtres étaient le quotidien de ce groupe d’hommes. Grégoire, pour être l’un des leurs, devait faire comme eux. A cette période, ces joyeux amis mettaient au point le cambriolage de l’église du village. Le curé possédait quelques objets précieux et intéressants pour le commerce. Grégoire fut de la partie. Le lendemain, le village était en émoi.

Tranquillement allongé dans la paille, Grégoire composait quelques vers. C’était quelques jours après le vol des objets sacrés. La veille, il avait composé quelques vers sur ce vol, et les avait affichés sur les murs des bâtiments du village. Il était un étranger, personne ne le connaissait et surtout, personne ne savait qu’il écrivait. Ce petit poème avait été particulièrement apprécié de ses amis. Depuis plusieurs semaines, il n’avait plus vu Catherine. Le cambriolage de l’église avait demandé beaucoup de temps, et Catherine l’évitait. Grégoire souffrait de son absence et se concentrait dès lors encore plus dans les vols et l’écriture. Alors qu’il écrivait, Catherine entra comme une furie dans la grange. Grégoire se leva avec précipitation, faisant tomber ses feuilles et sa plume. Face à lui, Catherine tremblait de rage. Elle gifla Grégoire d’une telle force que le bruit retentit dans toute la grange. Abruti, le sourire aux lèvres, il se disait qu’il préférait la colère de la jeune femme à son absence. Il glissa sa main dans ses cheveux si doux et ramena une mèche près de son nez. Ils avaient toujours l’odeur de la lavande fraichement coupée. Tout en respirant l’odeur qui lui manquait tant, il lui dit dans un murmure :

« Catherine, tu m’as tant manquée.

-Tais-toi ! Tu me dégoutes ! Je me demande comment j’ai pu avoir confiance en toi, comment j’ai pu croire en toi et en tes belles promesses ! Comment as-tu pu voler dans une église ?!

-Ce n’était rien, Catherine, deux-trois objets que le curé n’utilise jamais…


-Tais toi ! le coupa-t-elle. Le son de ta voix me donne envie de vomir. Et tu es fier d’afficher tes stupides poèmes sur les murs. Tu n’es qu’une vermine ! Je…je n’arrive pas à croire que j’ai pu te désirer, murmura Catherine, les larmes aux yeux. Je croyais te connaitre…

-Chuuuut l’interrompit Grégoire. Tu me connais. Je suis tel que tu m’as connu, il y a plusieurs mois. Je n’ai pas changé. Je dois juste…survivre. Je ne pourrai jamais t’épouser Catherine, tu ne seras jamais ma femme. Tu m’es inatteignable.

-Est-ce une raison pour faire le mal ? Tu as du talent, pourquoi le gâcher dans de telles activités ?

-Parce que je ne suis rien ! cria Grégoire. Tu n’es rien Catherine, la vulgaire fille d’un boulanger, et je suis bien moins que toi ! J’ai appris avec un petit seigneur, je sais ce qu’ils pensent des gens comme nous. Même ton père ne m’accepterait pas, alors qui voudra lire mes poèmes ? Le monde me dégoûte, Catherine, je n’aime que toi…

-Je t’aimais, Grégoire, je t’aime encore. Mais ma raison l’emporte sur mon cœur, sur mes désirs. Je ne veux plus te voir. A…

-Non ne pars pas ! Je vais arrêter, je te le promets ! Partons ! Quittons ce village. Nous nous marierons, tu verras, nous serons heureux.


-Adieu, Grégoire. »

Catherine se retourna pour quitter la grange, mais Grégoire attrapa son bras et elle lui fit de nouveau face. Les larmes inondaient son visage. Grégoire se jeta sur ses lèvres. Elles lui avaient tant manqué ! Il goûtait leur saveur, ses mains se promenaient dans les cheveux de Catherine, l’une des deux descendit jusqu’à sa poitrine mais la jeune femme se défendait. Elle tentait de le repousser mais ses forces l’abandonnaient. Grégoire lui faisait peur. Jamais il n’avait été si pressant. Enervé, Grégoire arracha le haut de la robe de la jeune femme. Il savait qu’elle l’avait désiré. Il était agacé par sa pudeur. Il n’avait qu’une envie : avoir ce qu’il voulait depuis des mois. Les yeux fermés, il caressait sa peau si douce, mais…Catherine, profitant d’un baiser plus approfondi, lui mordit la langue avec une rage insoupçonnée. Un goût de sang envahit sa bouche. La douleur calma ses ardeurs. Il s’effondra, les larmes aux yeux tant il avait mal. Catherine, les mains devant sa poitrine pour retenir le tissu déchiré, s’enfuit en courant.

Des heures de douleur attendaient Grégoire. Douleur physique : il ne pouvait rien faire pour sa langue que la laisser se cicatriser seule. Pendant plusieurs jours il n’avala rien, et fut très affaibli. Mais surtout, la douleur mentale l’emprisonnait dans une torpeur à laquelle il ne pouvait échapper. Il avait des remords atroces. Chaque jour il s’imaginait revenir en arrière pour arranger la situation. Il ne pouvait se pardonner d’avoir fait souffrir Catherine. Sa Catherine. Elle était tout pour lui, et dorénavant, il était seul. Cependant, il ne put être seul bien longtemps. Ses amis lui rendirent visite. Après un intérêt feint pour sa santé, ils en vinrent au fait. Ils voulaient Catherine. Grégoire se redressa, et les observa. Son ignorance fit rire ses associés.

« On l’a vu partir d’ici, la robe arrachée. Tu sais, entre amis, on se prête les jolies demoiselles. On ne te savait pas égoïste à ce point, Grégoire. Aller, sois gentil et amène-la nous, on en prendra soin. Si ce soir à 20h elle n’est pas à la taverne, on ira personnellement voir le père pour lui parler des agissements de sa fille. Pas sûr qu’il le prenne bien, n’est-ce pas ? »

Toute la journée, Grégoire avait réfléchi à une solution. Il ne pouvait pas, il ne voulait pas, leur amener Catherine. Ils étaient persuadés que Grégoire l’avait eue, ce qui était faux. Il se rendait compte qu’il avait failli la violer, et que si elle ne lui avait pas mordu la langue, il aurait été au bout de ses actes. Il se dégoutait lui-même. Comment avait-il pu être si horrible avec sa douce Catherine, dont la pureté se lisait dans son regard ? Et maintenant, il devait la livrer, telle un objet, à des hommes qui lui feront des choses atroces. Non. Il ne pouvait pas. Ne le voulait pas. Mais c’était sa vie ou celle de Catherine. Dans tous les cas, Catherine souffrirait : châtiée par sa famille, ou violée par des hommes ivres. Les pensées se bousculaient dans l’esprit de Grégoire. Il fallait trouver une solution rapidement, et agir vite. Mais que faire ? Mais peu à peu, une idée horrible fit son chemin. C’était la seule solution pour ne pas faire souffrir Catherine. Oui. La seule solution… Le temps pressait, Grégoire se mit en quête de ce qu’il cherchait, en veillant ses arrières : il ne devait pas être suivi.

« Si je viens, c’est juste pour que tu me présentes tes excuses. Mais je ne te promets pas de te pardonner. Je crois même que jamais je ne pardonnerai de tels actes. J’en fais des cauchemars la nuit, Grégoire, pendant que toi tu t’amuses.

-Je t’ai fais venir parce que je vais partir, Catherine. Je vais quitter le village. Peut-être que le temps te fera oublier mes actes, peut-être pas, mais j’aimerai partir en laissant une bonne image de moi, bien qu’elle ne soit ternie à jamais. Je regrette ce que je t’ai fais, et à chaque instant j’espère pouvoir remonter le temps pour agir autrement. Je…je n’étais pas maître de moi-même. J’espère sincèrement que tu trouveras quelqu’un qui te mérite.

-Je crois que tu seras à jamais le seul homme que j’aie vraiment aimé. J’attendais tellement de toi…c’est pour cela que je ne te pardonnerai jamais. Mais tu as raison, peut-être est-il plus sage que tu t’éloignes.

-Alors avant de nous quitter à jamais, accepte ce verre que je t’offre. Je sais que ça ne suffira pas à me faire pardonner mais je t’en prie, accepte-le, accepte-le comme le seul cadeau que je puisse te faire. »

Catherine, tellement pure qu’elle ne soupçonnait rien, accepta le verre et le but rapidement, pour en finir avec Grégoire. Elle sentait au fond d’elle-même qu’elle voulait lui pardonner et lui demander de rester, de ne pas la quitter. Alors il fallait qu’elle parte, vite, avant de ne faire une erreur. Mais le verre tomba de ses mains et s’abattit sur le sol en un grand fracas. La jeune femme voyait flou, ne percevait plus rien, et soudain, comprit. Elle comprit ce que lui avait fait Grégoire. Voyant qu’elle allait s’effondrer, Grégoire la retint et l’allongea sur le sol. La vie quittait sa bien-aimée. Elle n’avait plus de force, mais parvint à murmurer, dans son dernier souffle : « je ne veux pas te voir, là-haut. ». Ce furent ses derniers mots. Grégoire ferma ses yeux, puis posa ses lèvres sur les siennes. C’était le dernier baiser que jamais elle ne lui aurait accordé. Il était 15h. Il lui restait cinq heures. Bizarrement, au fond de lui, Grégoire ne ressentait aucune peur. Il avait agi avec calme. Peut-être parce que c’était la meilleure solution, pour lui. Personne n’aurait jamais Catherine, comme lui n’avait jamais pu l’avoir. Elle resterait à jamais un ange pur. Grégoire s’assit face à elle, de quoi écrire à la main. Il écrira ainsi ce qui sera peut-être, sûrement, le plus beau poème de sa vie.

Vers 18h, après lui avoir dit adieu, Grégoire amena le corps de Catherine chez son père. Il tapa à la porte, puis déposa doucement le corps à même le sol. Il était temps de partir.
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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime19.12.11 15:14



♕ BIOGRAPHIE VERSAILLAISE ♕
Après avoir marché la nuit entière, il s’arrêta au petit matin dans une auberge, à des lieues du village où une famille éplorée avait découvert le corps de la fille aînée. Il ne voulut rien avaler et prit une chambre où il dormit toute la journée.
Le cœur serré, le jeune homme sortit. Il faisait nuit, et la rue était déserte. La pluie n’avait pas cessé depuis le début de la soirée. L’eau ruisselait d’un bout à l’autre de la rue. Il marchait les pieds dans l’eau. Les pieds trempés. De sa fenêtre, une femme lui cria de se mettre à l’abri. Il fallait être fou pour se promener par un temps pareil. Fou ? Il l’était. Il se disait fou. Il se savait fou. Il ne méritait pas de vivre, pas après avoir commis une telle atrocité. Il l’aimait. Catherine. Sa douce Catherine. Des larmes se mirent à couler sur ses joues. Leur chaleur contrastait avec la pluie froide qui le martelait. Il leva la tête et ouvrit la bouche, pour boire cette eau divine qui tombait du ciel. Soudain, il entendit quelqu’un crier « C’est le déluge ! ». Le Déluge ! Il se disait que Dieu, s’il existait, ne pouvait que vouloir mettre un terme à la vie de personnes telles que lui, des monstres de cruauté. Il n’avait pas eu un doute en donnant la mort à sa bien-aimée. Pas un tremblement dans ses mains lorsqu’il lui avait tendu le verre de poison. Pas un doute. Et maintenant, le remord le prenait. La pluie le tuerait, oui, le froid et la pluie le rendraient malade, et il mourrait, il mourrait puni par la grâce divine. Le jeune homme s’arrêta, étendit les bras, et, la tête vers le ciel, cria : « Tuez-moi ! Punissez-moi ! J’ai commis un crime atroce, à l’encontre de vos lois ! Tuez-moi ! Tuez-moi ! Je veux mourir, je vous en supplie ». Il ne pourrait pas vivre avec ce meurtre sur la conscience. La souffrance tordait son corps. Tout était noué en lui. La respiration difficile. La douleur dans ses muscles. Une envie d’en finir, de partir, de tout abandonner puisque de toute façon il n’avait plus rien, rien qu’un crime impardonnable. A quoi bon vivre, a quoi bon continuer à découvrir le monde, quand sa belle n’était plus là, quand il n’avait plus personne, quand il était seul. Les habitants le regardaient par leurs fenêtres, se demandant pourquoi un homme criait de telles choses sous la pluie. Puis, à bout de force, il s’effondra. Il sentit la vie le quitter, le sourire aux lèvres.

« Il vit ? Regardez, il bouge !
-Non ce n’est pas possible. Ce serait un vrai miracle s’il vivait encore.
-Mais les miracles existent, il suffit d’y croire. Ce jeune homme vit, je vous le dis, il bouge ! »

Grégoire ouvrit les yeux, et fut ébloui par la lumière qui entrait par les fenêtres d’une grande pièce. Il était entouré de deux personnes, deux hommes à l’air plutôt respectable. Grégoire répondit difficilement à leurs questions. Ils semblaient prêts à le considérer comme un saint, un homme sauvé par la grâce divine. Mais Grégoire aurait voulu mourir, leur en voulait de l’avoir sauvé, et était prêt à s’enfuir pour provoquer une nouvelle fois sa mort. Cependant il fut retenu plusieurs jours par ces hommes venant de la petite bourgeoisie. Grégoire fut traité comme un invité d’honneur, et rien ne lui fut demandé en retour. Tout cela lui semblait étrange, mais seulement parce que, désabusé, il ne pouvait croire qu’on fut gentil et généreux par simple noblesse de cœur. Il n’y avait que Catherine pour l’être. Fort heureusement, quelques semaines plus tard, il put quitter ses bienfaiteurs, parfaitement remis et en bonne santé. Après les remerciements d’usage, il prit un cheval qu’on lui avait donné, et prit la route. Il ne savait pas où il voulait aller. Il avait voulu mourir une fois, mais cela n’avait pas été efficace. Alors il décida de vivre. Mais de vivre pour souffrir. Il allait souffrir pour le mal qu’il avait fait à Catherine. Oui, souffrir. Alors que le cheval avançait lentement, Grégoire fouilla sa poche, et sentit sous ses doigts son poème. Rassuré de l’avoir avec lui, de ne point l’avoir perdu, il fit prendre de la vitesse à l’animal. Direction Paris. Quelle autre ville que Paris pour se faire souffrir et faire souffrir les autres ? Une nouvelle vie commençait.
Ce fut certes une nouvelle vie que celle que mena Grégoire à Paris. Il survivait en volant aux artisans, aux commerçants et en jouant aux cartes dans des tavernes. Lorsqu’il volait, Grégoire prenait le moins de précaution possible pour se faire prendre, mais cela ne marchait pas, il s’en sortait toujours. Mais surtout, Grégoire aimait séduire les jeunes femmes dans les rues, et son côté ténébreux les attirait d’autant mieux. Il aimait les séduire, puis les faire souffrir, disparaitre le lendemain sans chercher à les revoir, ou les obliger à déguerpir après avoir eu ce qu’il voulait d’elles. Aucune n’arrivait à la cheville de Catherine. Aucune n’avait son sourire, sa douceur et son regard pur. Aucune n’avait les cheveux qui sentaient la lavande fraichement coupée. Aucune.

La routine s’était installée lorsqu’un soir, on l’interpella dans une rue déserte. N’ayant plus peur du danger depuis la mort de Catherine, Grégoire alla rejoindre l’homme qui le connaissait. Quelle ne fut pas sa stupeur en le reconnaissant : c’était un ancien ami, l’un des membres du groupe qui voulait Catherine. Il lui raconta comment le village avait accusé le groupe d’avoir tué Catherine et comment ceux-ci avaient du s’enfuir et se séparer pour prendre des directions différentes. Tout cela de la faute de Grégoire. Alors, le voyou sortit un poignard de sa poche, et tenta de tuer Grégoire. Celui-ci aurait pu se laisser tuer, après tout, il voulait mourir depuis tant de temps. Néanmoins, c’était de la faute de ce groupe de cambrioleurs si Catherine était morte, c’était à cause d’eux que Grégoire l’avait tuée, alors il était hors de question qu’il se laisse tuer par eux. Non, Grégoire allait se venger en le tuant, en le faisant souffrir et en l’entendant hurler. D’un geste vif, il s’empara du poignard et le retourna contre son adversaire. La rage bouillonnait dans ses veines. Il fallait le faire souffrir, comme lui-même souffrait depuis des semaines, de sa faute. Grégoire n’avait plus de raison, il ne réfléchissait plus et n’avait qu’un but : entendre son adversaire hurler de terreur. Il attrapa sa main et lui coupa les doigts. Un hurlement retentit dans la nuit. Un sourire se dessina sur les lèvres de Grégoire. Il profita que son ennemi hurlât pour lui couper un bout de la langue. Le sang coulait par terre. Qu’importe que Grégoire se fasse arrêter. Qu’importe qu’on le mit en prison. Au moins, il se défoulait sur l’un des coupables de la mort de Catherine. Après des minutes de souffrance, le jeune homme l’acheva d’un coup de poignard en plein cœur. Il abandonna le corps là où il était, et partit. Mais il n’avait pas remarqué que quelqu’un l’avait observé, avait vu toute la scène, et avait entendu toute la conversation.

La vie de Grégoire sera loin d’être de tout repos. Meurtre, vols, souffrance. Envie de mourir et envie de se battre. Des sentiments contradictoires menaient un combat sans fin en lui. Sa seule raison de vivre était peut-être l’écriture. Cependant, le poème qu’il gardait près de lui avait disparu, il ne savait où, à Paris. Il devait le retrouver. La personne qui le trouverait saurait tout : son amour pour Catherine, la mort de celle-ci, et les sentiments inavouables qui agitaient l’esprit de Grégoire. Dans ce poème, il avouait son envie de faire le mal, pour que d’autres jeunes femmes souffrent ce que Catherine avait souffert. Vraiment, il devait retrouver son poème.
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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime19.12.11 15:15

Fiche finie ! Bonne lecture ! Very Happy
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Amy of Leeds


Amy of Leeds

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?
Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.
Discours royal:



♠ ADMIRÉE ADMIN ♠
Here comes the Royal Mistress

Âge : A l'aube de sa vingt septième année
Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
Missives : 7252
Date d'inscription : 10/09/2006


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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime19.12.11 15:42

TU ES VALIDE!
BIENVENUE A VERSAILLES


Hé bien ! QUEL GUEUX ! PTDR On ne peut plus leur faire confiance de nos jours ! NON Quel personnage haut en couleurs en tout cas ! En effet il change de Freddy, de Vicky et Maryse Razz Je l'adore déjà ! Razz Il devrait bien s'entendre avec Arturo ... ou pas Razz ça dépend si vous bossez sur le même terrain, vous pourriez alors être concurrents. La fille qui donne déjà des idées tu sais Razz Allez j'arrête et je te souhaite une nouvelle fois la bienvenue parmi nous chère schyzo de mon coeur ! Razz Amuse toi bien avec Grégoire, et n'oublie pas que je veux un lien de malade avec lui ! RAPHIIIIIIIIIIIIIIIIE ! I love you PS : Remplis ton humeur versaillaise please. ^^
Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Versai11
PENSE PAS BÊTE ; Qui est qui ? Petit topo des personnages sur le forum.Fiches de liensFiche de rpsDemandes de rangs et de logementsProposer un scénario.



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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime19.12.11 15:47

Merciii I love you I love you

Grégoire est mon premier gueux, et mon premier perso créé de toute pièce sur ATDV , ca me touche Razz

Pas de problème pour un lien de fou, je garde une place pour tes trois persos ^^
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Emmanuelle de Vaunoy


Emmanuelle de Vaunoy

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Le souvenir d'un homme et d'une enfant.
Côté Lit: Un homme aussi froid que le glace pourvoit à le réchauffer en ce moment
Discours royal:



    Princesse sombre
    Du Royaume des ombres.


Âge : 28 ans
Titre : Dame de Noirange, comtesse de Vaunoy
Missives : 288
Date d'inscription : 06/08/2011


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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime19.12.11 22:09

Un vrédevré gueux What a Face T'as pas peur?? PTDR


Re-re-rebienvenue Emma cheers Amuse-toi bien - ou pas Razz - avec Greg.... What a Face
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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime20.12.11 0:10

Pas eu le temps encore de lire LA fiche, mais je promets que je fais ça bientôt. Je finis l'école demain!

Mais entre temps, je te souhaite une géniale vie avec une autre personnalité multiple, ma schizo. Ah! Et Nico me fait dire que si tu délaisses Maryse pour un gueux, il ne sera pas content.

Rebienvenuuuuue Emma <3
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Sofia Farnèse


Sofia Farnèse

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Je l'ai fermé par sa faute. Seul lui pourrait le rouvrir un jour ...
Côté Lit: Je ne suis pas de celles qui se couchent pour un sourire. A peine pour un diamant, mais souvent pour la passion.
Discours royal:



♈ LA BELLA FARNESE ♈
Più bella cosa non c'è

Âge : 24 ans
Titre : Princesse Farnèse, Princesse Chimay par mariage
Missives : 1402
Date d'inscription : 03/09/2011


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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime21.12.11 14:20

Un gueux cheers

Quel personnage, j'adore What a Face
Amuse toi bien avec Grégoire, tu as matière à faire cheers
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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime21.12.11 20:59

Merci Steph' !

Mon premier personnage totalement créé par moi-même sur ATDV, et mon premier gueux ! Je vais bien m'amuser Very Happy

Merci, Ruzé ! Maryse me fait dire qu'elle serait capable de me rendre folle s'il m'arrivait un jour de l'oublier. Donc pas d'inquiètude What a Face
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Thimoléon de Choisy


Thimoléon de Choisy

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Libre comme les cieux : il brûle comme l'enfer !
Côté Lit: Tous les anges et les démons de cette terre s'y étendent pour mon plus grand plaisir...
Discours royal:



    ANDROGYNE
    l'Allure stupéfiante.


Âge : 23 ans
Titre : Abbé de Saint-Seine - Comtesse des Barres - les yeux et les oreilles de la Cour...
Missives : 382
Date d'inscription : 02/08/2011


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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime22.12.11 15:53

Mal poli que je suis ! Je te fais des vava et des signatures mais je ne souhaite pas la bienvenue à ta nouvelle personnalité de schizo PTDR

Alors BIENVENUE A GRÉGOIRE !!! cheers
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MessageSujet: Re: Grégoire Malaure, prince des voleurs !    Grégoire Malaure, prince des voleurs !  Icon_minitime

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