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 Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca]

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MessageSujet: Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca]   Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca] Icon_minitime20.11.11 22:02

Savez vous où est mon époux ?

Il me semble qu'il avait un rendez vous, mais je suppose que c'est pour ses affaires !

Et bien c'est encore mieux !

La règle que Bianca s'était imposée lorsqu’elle était arrivé à Versailles : ne jamais rater une occasion ou un prétexte d’embêter son piètre mari. N'aillant rien à faire en cet après midi d'automne, elle décida d'aller interrompre, par des jérémiades dont elle trouverait la raison en chemin, une de ses affaires. Avec un peu de chance, l'interlocuteur le trouvera si odieux de délaisser ainsi sa pauvre femme, qu'il refusera de s'associer à lui ! Évidemment, ne rester qu'à le trouver...
Après que sa suivante Bérénice lui ait tendu ses gants et sa mante, elle sortie en la remerciant promptement . Elle descendit les marches qui menaient à l'extérieur et partie d'un pas tranquille.
La jeune femme se dirigea d'abord vers le château , demandant aux quelques courtisans qu'elle croisa ou était le duc. Après avoir écumé quelques salon, elle décida de s'orienter vers les jardins pour continuer à le chercher…

Une fois au beau milieu d'une allée déserte, Bianca se rendit compte du ridicule de la situation. Elle cherchait un homme, quelque part dans cet immense propriété qu'était Versailles, d'une part sans avoir la certitude que celui qu'elle cherchait été ici, d'autre part, pour le seul motif qu'elle n'avait rien de mieux à faire que de l'enquiquiner. En plus, elle devait avouer qu'elle n'avait pas chaud.
L'idée lui vint alors de rentrer chez elle et de faire porter un billet à Lena pour que celle ci la rejoigne papoter autour de thé et de gourmandises. Mais elle se ravisa, se rappelant que son amie était partie pour quelques jours. Pourquoi ne pas aller voir son frère alors ? Et puis non, il serait sûrement occupé à chercher un moyen de cacher sa nouvelle infidélité, et Bianca ne se sentait pas d'humeur à prodiguer des conseils.

Elle décida alors de transformer sa recherche sans grandes chances de réussite, en une promenade qui ne pourrait que lui faire du bien. De toute façon, elle n'avait en aucun cas envie de rentrer chez elle et d'entendre les propos moralisateurs de sa gouvernante, qui crierait au scandale quand elle la verra s'affaler dans un fauteuil en chemise de nuit au milieu de l'après midi. C'est alors que Bianca se rendrait compte que ce soir il y avait un bal à la cour et qu'elle se mettrait à crier elle même au scandale car personne ne le lui avait rappeler et qu'encore une fois, personne dans cette maison ne serait capable de choisir pour elle une robe décente !

Le vent d'automne était frais et la danoise en vint à regretter de ne pas s'être mieux couverte, elle serra alors les pans de son manteau contre sa gorge pour empêcher comme elle pouvait l'air de l'atteindre. Elle avançait à un rythme plutôt lent,descendant les marches qui menait à l'orangerie, où à cette période de l'année seul peu d'arbres était encore présents. Elle marcha encore une centaine de mètres, longeant le plan d'eau, avant d'arriver à l'ombre d'arbres colossaux n'ayant que peu de feuilles, mais dans lesquelles le souffle de l'air s’engouffrait, les faisant ainsi siffler légèrement.
Il n'y avait pas un bruit, à cet instant toute la cour était sans doute au château.
Et à vrai dire, il était plutôt étonnant que Bianca ne soit pas avec eu, en train de ragoter autour d'une partie de cartes. Mais aujourd'hui, elle avait très peu envie de mondanité, c'est d'ailleurs pour cela que jusqu'à ce que l'envie lui prenne de chercher Simon, elle était restée chez elle toute la journée. A vrai dire, c'est comme cela que la jeune duchesse fonctionnait. Elle alternait entre fêtes à n'en plus finir, et moment de solitude, ou rendez vous en comité restreint.

Elle décida de s'assoir un moment sur un banc, afin de profiter un peu du silence. Elle ferma les yeux quelques instants et fut prise d'un instant de nostalgie. Elle s'imagina alors au Danemark, alors qu'elle était encore enfant. Elle déambulait dans les allées sans se soucier de ce qui se passerait demain, sans même imaginer qu'un jour elle puisse avoir à gérer une situation comme celle dans laquelle elle se trouvait aujourd'hui. Mais la vie à Versailles était tout de même agréable. Sa situation était des plus envieuses et beaucoup aurait voulut être à sa place. Bien que son mariage soit surement un des plus raté de royaume, au moins, celui qui pensait être l'heureux élu était haut placé et plus que riche.
Mais Bianca fut soudain tirée de ses rêveries par un bruit qui était bien différent du chant des oiseaux. Elle ouvra alors les yeux, et remarqua alors qu'à une dizaine de mètres devant elle était assise, dos à elle, la jeune Gabrielle de Vendôme qui était encore une fois occupée à écrire.
A la vue de la jeune femme, qui était à vrai dire une amie, elle s'empressa de se lever pour arriver discrètement juste derrière elle. La jeune femme, trop concentrée dans sa lettre ne remarqua même pas que quelqu'un arrivait vers elle. Bianca ne résista alors pas à une petite farce et pinça Gabrielle au niveau de la taille ce qui eu pour effet de lui arracher un petit cris de surprise. La danoise ne pu s’empêcher de rire.

Vous voyez ! Les lettres vont perdrons ! Vous êtes tellement absorbé par ce que vous écrivez, qu'une personne aux intentions des plus mauvaises pourrait passer par là, que vous ne le remarqueriez même pas, s'exclama Bianca entre deux éclats de rire. Voyant l'air un peu mécontant de sa compagne, elle leva les yeux aux ciel en reprenant plus calmement.Excusez mes manières cavalières chère duchesse, mais vous voir seule ici me laisse à penser que vous avez besoin d'une amie à qui parler, dit alors Bianca en s'asseyant à côté d'elle.

Bianca était bien heureuse de trouver quelqu'un avec qui bavarder. La solitude était bien agréable, mais une discussion avec Gabrielle pouvait l'être tout autant.
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MessageSujet: Re: Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca]   Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca] Icon_minitime20.11.11 22:48

Gabrielle était de nature solitaire et passait bien souvent son temps seule ou avec une seule personne à la fois. En cette journée, la jeune fille était d'une humeur étrange entre la nostalgie et l'ennui. Il n'avait point vu son cousin depuis longtemps sûrement trop occupé à passer ses soirs et nuits sous les draps de son Monsieur chéri.

Normalement, la Duchesse n'était pas de ses femmes qui deviennent jalouses, mais elle commençait à trouver le temps long sans lui. Véra était elle aussi introuvable en cette journée sûrement en train de se trouver une occupation nouvelle qui ne plairait pas à la jeune Vendôme

. Alors que faire en cette si belle journée où il fait beau , mais un peu frais ? Continuer sa correspondance et écrire ses pensées comme elle le faisait si souvent. Il n'était pas rare de voir la petite colombe seule en train d'écrire rêveuse et qui semblait si vulnérable en ces moments.

Gabrielle se décida donc à se changer en prenant une jolie robe de couleurs bleus pâles qui allait si bien avec son teint et on la coiffa simplement attachant un peu sa chevelure laissant le reste lâche sur ses épaules. Elle prit sa cape doublée d'hermine, un des nombreux cadeaux de son oncle et prit son nécessaire à écrire et se demande où allait s,installer sans qu'on la dérange.

La belle adorait les jardins , car elle avait passé la majeure partie de son enfance à se balader à travers les fleurs à Vendôme. Heureusement, qu'à Versailles ils avaient des jardins sinon la jeune Duchesse n'aurait pas été heureuse. Donc son choix se tourna vers l'orangerie où à cet époque il n'y restait que peu de chose et elle était certaine que personne ne viendrait la déranger.

Gabrielle ne savait pas trop si elle avait envie de voir des gens en ce jour, mais si c'était le cas elle ne serait pas loin de toute façon. Elle sortit donc de ses appartements et partit en direction de l'orangerie et croisa quelques nobles qui se promenaient dans les couloirs et les salua comme sa Gouvernante lui avait montré.

Après d'interminables minutes, elle se trouva un coin discret près d'un arbre où elle s'y installa faisant dos à la petite allée. La jeune fille se rendit compte que cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait point écrit son oncle et se décida de le faire. Elle mit son écritoire sur ses genoux et trempa sa plume dans l'encrier et d'une belle et fine écriture se mit à écrire toutes ses péripéties qui c'étaient déroulées depuis sa dernière lettre.

Quand Gabrielle de Vendôme écrivait rien ou presque ne pouvait la faire sortir de ses pensées et cela la détendait, mais en même temps ce n'était pas très prudent. Philippe lui avait souvent reproché d'être renfermée sur elle-même et d'être si souvent rêveuse lui disant que cela lui apporterait que des ennuis. Elle ne voyait pas en quoi cela pouvait l'être ainsi au moins elle ne disait rien de blessant et ne faisait pas de bêtise comme d'autres demoiselles qui tombaient enceinte de d'autres hommes bien souvent mariés.

Il y avait un petit vent qui c'était levé et elle ramena les pans de sa cape contre elle et continua à écrire et ne s'attendait pas à avoir une visite surprise. C'était si calme en ce moment, jusqu'à ce qu'elle sente des mains venir la piquer sur les hanches.

Gabrielle sursauta en poussant un petit cri de surprise , sa main vint accrocher son pot d'encre qui s'étala sur sa feuille et un peu d'encre tomba sur sa jolie robe. Se retournant vivement pour voir le vilain coquin qui lui avait ça, elle avait un regard noir et fut bien surprise de voir sa bonne amie la Duchesse.

Son visage passa vite de la colère à un petit sourire. Bon oui sa robe était tachée, mais la jeune fille ne pouvait rester bien fâchée longtemps contre Bianca ou qui que ce soit. Son amie se moqua d'elle sans être méchante et vint s,assoir à ses côtés en lui disant qu'elle devrait faire plus attention. Qu'un jour son écriture la perdrait. Il est vrai que cela aurait pu être un homme mal intentionné et avec tout ce qui se comploter à Versailles c'était risqué de ne pas rester sur ses gardes en tout temps.

Déposant son écritoire sur l'herbe verte, Gabrielle gardait ses yeux si innocents encore sur elle et l'écouta et accepta ses excuses.

Bianca n,avait pas tord et connaissait si bien son amie qu'elle semblait toujours savoir quand elle avait besoin de se faire écouter.

La vendôme parlait rarement pour rien dire et préférait écouter, mais là elle avait le coeur si lourd ces derniers temps et fini par ouvrir la bouche et dire :


Vos excuses sont déjà acceptées ma chère amie. Même que je suis heureuse de vous voir et je vois que vous n'avez toujours pas changer et j'espère bien que cela n'arrivera jamais. Par contre je suis étonnée de vous voir ici vous qui normalement aimer bien être avec nombreuses compagnies.

Gabrielle se moquait légèrement un peu se son amie, mais cela toujours sans once de méchanceté. La Duchesse continua à sourire en disant :

Vous savez combien j'aime écrire et rêvasser dans les jardins, mais vous avez raison je devrai faire plus attention même si personne ne me remarque vraiment en général.

Le visage de Gabrielle devint plus grave lorsqu'elle fini par lui dire :

Vous n'avez pas tords de croire que j'ai besoin de parler. Je ne veux point vous embêter , mais je dois dire que mon coeur commence à devenir lourd. Ma douce campagne me manque et mon cousin Philippe de lorraine aussi. Cela fait bien longtemps que je ne l'ai point vu. Je comprends les affaires du pays ne peuvent pas attendre, mais avant il prenait toujours la peine de venir prendre de mes nouvelles presque tous les jours.

Gabrielle était bien triste en effet de l'absence de Philippe , mais cela elle ne le dira jamais à son cousin ne pouvant pas lui reprocher d'être amoureux, car elle l'enviait de pouvoir aimer et être aimé en retour.

La Duchesse regarda à nouveau son amie et dit en rougissant légèrement étant pudique sur le sujet qu'elle allait aborder :


J'ai déjà 20 ans et je ne suis même pas encore promise à personne. Je ne semble pas intéresser les hommes . Au contraire de vous que dès que vous entrez dans une pièce les regards se tournent vers vous et on semble vous apprécier et je les comprends. La solitude commence à me peser vous avez de la chance d'avoir époux mon amie ...

Gabrielle de Vendôme pensait au visage de ce fameux mousquetaire qu'elle avait connu il y a de cela quelques années qui hantait toujours son esprit, mais sans doute ne le verrait-elle plus jamais.

Elle tourna son regard vers le ciel et ferma les yeux laissant les rayons du soleil caresser son visage oubliant que la mode était la peau pâle elle se souciait peu de son apparence. D'ailleurs Philippe serait sans doute peu content de voir sa cousine avec une robe si simple, sans bijoux, sans chapeau ni coiffe et une tache d'encre sur le tissu.

La Duchesse ne disait plus mot sachant que son amie parlerait sans doute ...
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MessageSujet: Re: Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca]   Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca] Icon_minitime27.11.11 17:51

- Vos excuses sont déjà acceptées ma chère amie. Même que je suis heureuse de vous voir et je vois que vous n'avez toujours pas changer et j'espère bien que cela n'arrivera jamais. Par contre je suis étonnée de vous voir ici vous qui normalement aimer bien être avec nombreuses compagnies  s'étonna Gabrielle après s'être remise de sa surprise.

Gabrielle n'avait pas totalement tort, il était rare de voir Bianca non entourée d'aux moins quelques autres courtisans. Mais pourquoi les gens étaient ils toujours étonné lorsque l'envie d'un peu de solitude se faisait sentir ? Enfin, connaissant la façon dont elle était vue, cela ne l'étonnait pas vraiment.

- Quand on est toujours entourée de la sorte, un peu de solitude fait toujours du bien. Par contre, être toujours seule comme vous peux être nocif ! Répondit Bianca en la pointant du doigt d'un air accusateur

La danoise faisait souvent ce reproche à son amie, bien qu'elle sache qu'il était dans sa nature d'aimer s'isoler. Et après tout, ce n'était peut être pas plus mal de savoir prendre de la distance par rapport aux autres. Bianca en était en tout cas incapable, elle se souciait beaucoup des apparences et tenait à sa réputation ; elle ne pouvait de ce fait que se tenir au courant des moindres bruits de cours.

- Vous savez combien j'aime écrire et rêvasser dans les jardins, mais vous avez raison je devrai faire plus attention même si personne ne me remarque vraiment en général.

- Bien sur que j'ai raison, répondit Bianca d'un ton amusé, mais trêve de plaisanteries. Je vous connais assez bien pour savoir que vous avez quelque chose sur le cœur...

Bianca n'était habituellement pas du genre à se soucier des problèmes des autres, mais elle faisait quelques exceptions. Elle savait que Gabrielle n'avait que peu d'amis à la cour et ne connaissait pas le monde de requin qu'était celle-ci. Et bien que Gisella ait sous son aile la petite nouvelle, et qu'elle savait que Vera était une très bonne amie, une bonne âme de plus ne serait jamais de trop.
De plus Bianca savait à quel point il était plus facile de se sentir bien si on pouvait parler à quelqu'un de prêt à nous écouter, qui ne penserait pas à transformer tous nos dires en ragots. Bon... Avouons que Bianca était d'habitude la première à répéter à tort et à travers ce qu'elle pouvait entendre au cours d'une conversation. Mais cette idée, un peu malveillante il faut dire, ne lui traverserait pas l'esprit s'il s'agissait de la jeune duchesse de Vendôme.

- Vous n'avez pas tords de croire que j'ai besoin de parler. Je ne veux point vous embêter , mais je dois dire que mon coeur commence à devenir lourd, dit finalement son interlocutrice dans un soupir.

- Confiez vous à moi, je suis toute ouïe. A ces mots, Bianca pris les mains de son amies, voyant son visages perdre peu à peu son joli sourire.

- Ma douce campagne me manque et mon cousin Philippe de lorraine aussi. Cela fait bien longtemps que je ne l'ai point vu. Gabrielle marqua une pause de quelques instants et leva les yeux d'un air pensif avant de reprendre.
Je comprends les affaires du pays ne peuvent pas attendre, mais avant il prenait toujours la peine de venir prendre de mes nouvelles presque tous les jours. 

- Et bien si j'étais vous, je prendrai cela comme une opportunité ! Il vous faut rencontrer du monde que diable ! Bien de bels hommes seraient ravies de faire votre connaissance qui plus est, s'exlamat la Brabant en se levant d'un bond.

Bianca savait pertinemment à quel point Gabrielle aimait son cousin, et qu'elle lui serait éternellement reconnaissante d'avoir pris soin d'elle de la sorte, mais il elle voulait lui faire comprendre qu'il lui fallait sortir de son cocon, pour se révéler aux yeux de tous, et non pas rester à l'écart. La cour était peut être un nid de vipère, mais le meilleur des moyens pour ne en être victime, était sans doute d'y prendre part. Bien sur, il était impossible de transformer une jeune provinciale douce et qui aspirait surtout à ne pas avoir de problème, en une courtisane avide de ragots et de rumeurs en tout genre. Mais après tout ce n'était peut être pas plus mal, car ce genre de femme, même si Bianca en faisait partie la plus grande partie du temps, étaient par moment des plus exaspérantes.

- J'ai déjà 20 ans et je ne suis même pas encore promise à personne. Je ne semble pas intéresser les hommes .

- Mais voyons, c'est tout à fait ridicule ! Soupira t-elle en levant les yeux aux ciels, trouvant les dires de son amie sans grand fondement.

- Au contraire de vous que dès que vous entrez dans une pièce les regards se tournent vers vous et on semble vous apprécier et je les comprends. La solitude commence à me peser vous avez de la chance d'avoir époux mon amie …

La jeune femme lui paraissait bien triste, elle qui d'habitude était toujours optimiste et souriante. Bianca se rassit aux côtés de Gabrielle et garda le silence quelques instants, la regardant avec un léger sourire mélancolique.

- Vous raisonnez de la mauvaise manière ! Bien sur que les gens ne se retournent pas vers vous, puisqu'ils ne vous connaissent pas, s'exclama d'un coup Bianca en se relevant encore une fois alors qu'elle venait tout juste de s'assoir. Il vous faut sortir de votre solitude et commencer à vivre au rythme de la cour. Si vous étiez plus présente, vous rencontreriez des jeunes hommes charmants, continua t-elle avec un haussement de sourcil malicieux.

Gabrielle avait tous les atouts pour séduire n'importe quel homme, mais elle s’entêtait à rester à l'écart de tous les salons et évitait la majorité des festivités. Mais cette fois, Bianca était bel et bien décidée à la faire sortir affin de lui trouver chaussure à son pied. Après tout, la cour avait beaux être remplis de pseudo séducteurs s’apparentant plus à des goujats qu'à de véritables Don Juan, il y avait également quelques beaux partis avec qui passer du bon temps ne pourrait faire de mal à personne.
Elle dévisagea alors la blondinette de la tête aux pieds avant de laisser paraître une petite grimace.

- Bon... lâchât Bianca d'un air concentré, tapotant son index contre menton pour se donner un air encore plus sérieux. Il faudrait cependant s'atteler à quelques petites modifications.

Parler avec Gabrielle lui avait pour ainsi dire fait totalement oublié la raison initiale de sa venue dans les jardins. Et elle était d'ailleurs sans doute plus heureuse de l'avoir trouvée elle plutôt que Simon. Elle se sentait enfin d'une aide quelconque et cela n'était pas sans être agréable. Elle avait une occasion de se sentir utile et même si ce n'était sans doute pas pour une très grande cause, cela lui suffisait amplement à remplir sans journée qui sans cela n'aurait sans doute eu aucun but ni aucun intérêt.
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MessageSujet: Re: Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca]   Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca] Icon_minitime30.11.11 20:37

Gabrielle gardait son regard sur son amie qui semblait énervée par le fait qu'on pense qu'elle n'aimait que la compagnie.

La jeune fille ne put s'empêcher un petit sourire aux paroles de répliques de Bianca qui venait de lui reprocher encore une fois comme elle le faisait depuis des mois, qu'être seule n'était pas bon .


- Quand on est toujours entourée de la sorte, un peu de solitude fait toujours du bien. Par contre, être toujours seule comme vous peux être nocif ! Répondit Bianca en la pointant du doigt d'un air accusateur

La Duchesse perdit un peu tout de même de son sourire ,car Bianca ne semblait pas comprendre que jamais elle ne serait comme elle aussi à l'aise devant toute la Cour et ne réussissait qu'à être bien lorsque son cousin n'était pas bien loin. Il est vrai que plus le temps avançait plus elle se sentait seule parmi tous ses étrangers, mais sa timidité ne l'aidait pas beaucoup à sortir de son cocon.

Gabrielle fut toute de même surprise que son amie lui demande ce qu'elle avait au coeur , car ce n'était pas dans ses habitudes, mais en cette journée elle semblait de fort belle humeur et ainsi la cousine de Philippe se vida le coeur ce qui lui fit le plus grand bien .

Tout le long de son monologue, Bianca prit ses mains dans les siennes la regardant avec bienveillance ce qui montrait combien elle tenait à la petite nouvelle .

Gabrielle lui parla avant tout de son cousin qui ne prenait plus de ses nouvelles et qui devaient être trop occupé pour la voir et à ce moment la Brabant fini par lui dire:



Et bien si j'étais vous, je prendrai cela comme une opportunité ! Il vous faut rencontrer du monde que diable ! Bien de bels hommes seraient ravies de faire votre connaissance qui plus est,s'exlamat la Brabant en se levant d'un bond.


Gabrielle la regarda et ne put s'empêcher de rougir un peu, car les hommes n'étaient point sa tasse de thé, car tout ce qu'on lui avait dit c'est qu'elle devait se tenir loin d'eux et ne jamais être seule.

Le seul homme qui faisait partit de son entourage en ce moment était Philippe et c'était qu'un tendre ami. Et le seul homme à qui elle a été un peu séduit c'est par ce mousquetaire du nom de Marc qu'elle ne reverra sans doute jamais .

Donc que faire devant un homme ça elle ne savait pas du tout, car personne ne voulait lui en parler même pas son cousin qui rougissait lorsqu'elle lui posait des questions.Lorsqu'elle lui parla qu'elle avait l'impression de ne pas intéresser les hommes vivement son amie se leva à nouveau les yeux aux ciels comme elle le faisait si souvent lorsqu'elle trouvait que la jeune fille disait des choses ridicules. Cela fit sourire un peu plus Gabrielle qui aimait tant le côté dramaturge de Bianca.

La Duchesse gardait son regard un peu triste, mais bien vite son expression changeant, car son amie venait de lui dire qu'elle devait vivre la vie de Cour.

Était-elle tombée sur la tête ou peut-être était-ce la fatigue, mais ne savait-elle donc pas qu'elle n'était pas à sa place dans ce monde si étrange à ses yeux . Elle retint un soupire, mais ne voulait pas blesser sa compagne. Elle laissa Bianca continuer à lui faire savoir qu'elle ne pensait pas de la bonne manière et que tout devait changer maintenant.

Gabrielle regarda la jeune noble qui la détaillait avec le petit regard malicieux qu'elle avait lorsqu'elle préparait un plan et toute de suite elle ne se sentit pas rassurer par cela. À quoi pensait-elle donc en la détaillant ainsi ?

Elle failli tomber à la renverse lorsque d'un air sérieux Bianca lui fit savoir qu'il faudrait faire de petite modification. Mais voyons que lui passait-il donc encore par la tête n'était-elle pas correct ainsi ?

Bon il est vrai qu'elle ne s'habillait pas comme une femme de son rang devrait l'être, qu'elle ne prenait pas la peine de se faire de jolie coiffure et qu'elle restait simple et naturelle , mais cela ne risquait pas d'attirer les regards.

Gabrielle fini par ouvrir la bouche en disant :


Mais mon amie vous savez bien que je ne suis pas comme vous et que dès que je me trouve devant une foule de gens je panique juste à l'aide de devoir ouvrir la bouche et parler. On m'a toujours dit de rester discrète et me tenir loin des hommes qui ne veulent qu'une chose des femmes

Gabrielle rougit quelque peu étant très pudique et naïve et fini par reprendre Et de plus je ne crois pas que mon cousin soit d'accord à ce que je me montre un peu plus et que je me laisse influencer par la Cour.. et..et.. m'avez-vous bien regarder un peu ? Je suis loin d'être une grande demoiselle et finalement je suis pas si mal dans la solitude je connais cela depuis que je suis toute petite...

Gabrielle c'était levée en disant tout cela et faisait les cent pas et fini par s'arrêter et soupira et dit finalement :

Bien d'accord peut-être avez-vous encore une fois raison. Ce n'est pas en restant dans mon coin que je vais me faire remarquer..et..cela ne me fera peut-être pas de tords de voir des gens, mais seulement je demande une chose que vous m'expliquiez et me montriez comment ... euh séduire un homme... personne ne veut m'en parler.. Une autre chose il faudra que j'essaye de me soustraire à la surveillance de Gisella elle me suit comme mon ombre.

La Duchesse fini par sourire quelque peu et dit :

Quand commençons-nous tous ses changements et où voulez-vous faire cela et comment ?

Gabrielle était quelque peu nerveuse, mais aussi toute énervée à l'idée de vivre autre chose, mais espérait ne pas faire trop de bêtise...
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MessageSujet: Re: Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca]   Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca] Icon_minitime07.12.11 18:29

Bianca retint tant bien que mal de esclaffer de rire à la vue du visage de Gabrielle qui devient livide lorsqu'elle lui annonça qu'un peu de changement ne pourrait qu'être bénéfique. Ça devait être la première fois qu'on disait la la jeune fille une chose pareille. En même temps, ce n'est pas son cousin, et encore moins son papier à lettre avec qui elle passait tant de temps qui allaient le lui dire. Et puis, il était temps qu'elle s'en rende compte que diable. Enfin ! On ne sort pas à Versailles avec une robe si simple que même Bianca, avec un peu de bonne volonté aurait pu coudre, et pleine de tâches d'encre de surcroit. Même dans un couvent, on aurait demandé plus d'élégance.

- Mais mon amie, commença à se justifier Gabrielle. vous savez bien que je ne suis pas comme vous et que dès que je me trouve devant une foule de gens je panique juste à l'aide de devoir ouvrir la bouche et parler. Bianca leva encore une fois les yeux au ciel en entendant ces mots qui ne cessaient de résonner dans ses oreilles. On m'a toujours dit de rester discrète et me tenir loin des hommes qui ne veulent qu'une chose des femmes 

Bianca avait aussi eu droit à des discours de la sorte, enfin, on lui avait plutôt dit qu'à force de papillonner avec les garçons à tout vent, elle se trouverait dans des situations difficiles. Avouons que pour une fois, elle aurait peut être mieux fait d'écouter les conseils. Enfin, il y a une limite entre être un peu trop suggestive comme il lui arrivait de l'être, et voir le diable dans les hommes. Certes, certains étaient des partis peu enviables, mais avec un minimum de jugeote : aucun soucis !

- Qui vous à dit cela ? Une mère supérieure peut être ! Lui répondit du tac au tac Bianca d'un ton des plus cyniques.

- Et de plus, je ne crois pas que mon cousin soit d'accord à ce que je me montre un peu plus et que je me laisse influencer par la Cour.. continua son amie sans visiblement tenir compte de sa remarque. Elle avait sans donc trop habituée à ce ton pour y prêter une réel attention. et..et.. m'avez-vous bien regarder un peu ? Je suis loin d'être une grande demoiselle et finalement je suis pas si mal dans la solitude je connais cela depuis que je suis toute petite...

Pendant que Gabrielle se levait d'un air lointain, comme si elle avait quelque chose d'autre à l'esprit, la jeune danoise s'assit à la place, la regardant d'un air dubitatif pendant qu'elle était entrain de faire les cents pas. Sans qu'elle eu rien à dire, son amie continua son monologue, comme si elle donnait la réplique à Bianca, se doutant surement de ce qu'elle allait dire si elle avait ouvert la bouche.
Parfois, le silence était la meilleure des réponses.


- Bien d'accord peut-être avez-vous encore une fois raison.

- Et bien merci ! Enfin ! S'exclame Bianca à l'entente de ces mots. Gabrielle aurait elle enfin compris ce qu'elle se tuait à lui dire.

- Ce n'est pas en restant dans mon coin que je vais me faire remarquer..et..cela ne me fera peut-être pas de tords de voir des gens, lorsqu'elle disait cela, la danoise acquiesçait d'un mouvement de tête , mais seulement je demande une chose que vous m'expliquiez et me montriez comment ... euh séduire un homme... personne ne veut m'en parler.

En entendant cela, Bianca tomba littéralement des nues ! C'était bien la dernière chose qu'elle aurait crut entendre de la part d'une jeune fille aussi timide. En même temps, ce n'était pas pour lui déplaire, puisque cela faisait des moins qu'elle essayait tant bien que mal de la dévergonder un peu.
Mais une fois la question posée, Bianca se trouva en réalité sans réponse à donner. Elle même ne s'était jamais demandé cela.

-Et Bien... Commença t-elle à dire en cherchant ses mots, je n'ai pas de réponde toute faite ! Commencer donc par observer ces dames que vous croiser.

Cette explication était tout sauf satisfaisante et Bianca s'en accusa d'ailleurs, c'était un comble de prôner quelque chose sur lequel on ne pouvait en réalité mettre des mots. Mais cela semblait convenir à Gabrielle, qui reprit la parole.

- Une autre chose il faudra que j'essaye de me soustraire à la surveillance de Gisella elle me suit comme mon ombre. 

Alors qu'elle disait cela, Bianca se rendit en effet compte que cela pouvait se révéler potentiellement problématique... Et puis zut ! On trouvera bien un moyen, le moment venue, de s’éclipser en douceur. Et puis Gisella avait sans doute mieux à faire parfois que de s'occuper des moindres faits et gestes d'une demoiselle.

-Hummm... En effet... Dit alors Bianca en imaginant multiple façon d'endormir la surveillance de sa belle sœur.
Pourquoi pas se méler un peu de sa vie de couple et la pousser à une dispute avec Edouard... Non, tout de même pas ! Bianca aimait trop son frère pour penser à lui causer du tort. Elle pouvait toujours s'arranger pour qu'un soir ou elle voudrait emmener Gabrielle à une fête, une goutte d'une substance, sans grands méfaits bien sur, arrive dans le verre de Gisella pour qu'elle soit clouée au lit toute la soirée... A cette idée, Bianca eu un petite sourire qui s'esquissa au coin de lèvres. Mais tout de même : c'était vil... Dans le doute, elle garda tout de même cette idée en tête histoire de creuser un peu l'idée...
Mais revenons en à nos moutons, Gabrielle regardait son interlocutrice avec de grands yeux, attendant surement une réponse autre qu'un hochement de tête.
Elle regarda une deuxième fois la jeune française de haut en bas et lâcha encore une fois :

- Enfin... comme je vous le disais, quelques changements s'imposent.

Gabrielle eu alors les yeux qui se mirent à pétiller. Elle semblait enfin prête à écouter les conseils des plus avisés de la Brabant.

- Quand commençons-nous tous ses changements et où voulez-vous faire cela et comment ?  Demanda–t-elle sur le champ.

-Nous commençons ici et maintenant !

Bianca se leva brusquement et prit Gabrielle par les épaules, la poussant sur le banc à la place qu'elle occupait quelques secondes auparavant. Elle la regarda avec insistance tout en s'imaginant à quoi pourrait bien ressembler mademoiselle de Vendôme une fois dans une tenue correcte. Elle n'en serait que plus jolie que maintenant !

-Commencez pas enlever votre cape... Et ne râler pas car il ne fait presque pas froid !



(Désolée, j'ai pas fait beaucoup avancer les choses et j'ai un peu bâclé le tout ... )
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MessageSujet: Re: Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca]   Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca] Icon_minitime16.12.11 4:41

Gabrielle toujours debout voyait bien que tout ce qu'elle disait semblait amuser sa jeune amie et cela la gêna encore plus .

En ce moment, elle avait l'impression d'être une petite fille qui ne savait rien de la vie et qui était loin de tout savoir. On voyait bien que la jeune femme n'était en fait qu'une sorte de petite colombe blanche un peu perdue et ayant peur de s'aventurer dans des situations ou des lieux qu'elle croyait trop dangereux pour elle et périlleux.

Bien entendu Bianca réussit à faire quelque peu sourire son amie et à la calmer, mais elle redoutait toujours ce qu'elle était sur le point d'accomplir.

Gabrielle ne put s'empêcher un petit sourire amusée lors que la Brabant lui dit :


- Qui vous à dit cela ? Une mère supérieure peut être !

La Duchesse continua tout de même son long monologue essayant de cacher ses angoisses , mais son amie devait bien voir que tout cela la perturbait. Elle baissa un moment ses yeux sur Bianca qui venait de s'assoir et qui la regardait d'un air amusé et malicieuse ce qui ne rassura guère la jeune femme qui n'arrivait pas à contrôler ses tremblements et ses cents pas.

Gabrielle fini par dire que finalement un peu de changement ne lui ferait pas de tord et se rendit compte que jamais avant elle n'aurait osé penser ça et surtout pas devant son cousin qui voulait que sa cousine se tienne de façon irréprochable .

Par moment, elle se demandait si Philippe finirait par la laisser épouser un homme ou non.

Enfin bref, la Vendôme retourna son regard vers Bianca qui s'exclama :


- Et bien merci ! Enfin !

Lorsque la Duchesse osa demander à la Brabant si elle voudrait lui montrer comment séduire un homme, elle crut voir son amie presque défaillir de surprise ne s'entendant certainement pas à cette question.

Gabrielle rougit fortement encore plus et se dit qu'elle n'aurait peut-être pas dû dire cela. Qu'allait-elle donc lui répondre ? Sûrement lui dire que c'était stupide comme question et qu'elle était bien sotte et naïve de ne pas savoir ces choses-là, mais personne n'avaient voulu lui en parler, alors comment aurait-elle pu savoir.

Mais heureusement Bianca fini par lui dire que la meilleure chose à faire était de commencer par observer les dames qui se trouvaient autour d'elle, car à Versailles elle devait bien être la seule à ne pas se laisser tenter par toute cette débauche.

L'autre problème de la Vendôme était Gisella qui ne cessait de la surveiller et de lui poser un tas de question sur chacune des sorties qu'elle faisait. Connaissant assez bien Bianca elle se doutait qu'elle trouverait moyen de la soustraire à cette femme. Elle sembla réfléchir, mais ne lui fit pas part de son idée qu'elle aurait pu avoir.

La Danoise la regarda des pieds à la tête et ce qui mit encore une fois Gabrielle dans l'inconfortable position de celle qui se fait juger.

Son amie fini par ouvrir encore la bouche pour dire :


- Enfin... comme je vous le disais, quelques changements s'imposent.

Gabrielle ne savait pas si elle devait s'en réjouir ou pas , mais ses yeux la trahirent en pétillants d'une nouvelle lumière d'excitation.

Mais lorsqu'elle lui demanda où elle voulait faire les changements et comment elle ne s'attendait pas à la réponse de Bianca qu'elle lui donna :


-Nous commençons ici et maintenant !

Gabrielle ouvrit la bouche surprise ne trouvant pas cette idée très convenable, mais n'eut même pas le temps de répondre que déjà Bianca était debout s'approchant dangereusement d'elle et la poussa doucement sur le banc et la Duchesse se retrouva assise sans s'en rendre vraiment compte.

La jeune femme voulu protester quand elle lui demanda d'enlever sa cape, mais elle referma la bouche sous l'autorité de sa bonne amie. Elle hésita un moment et fini par détacher sa cape doublée de fourrure et la déposa sur le banc et rougit sachant qu'elle était loin de porter une robe convenable pour son rang et encore moins à Versailles, mais elle était si simple comme femme et n'avait pas envie de ressembler à toutes ces femmes qui ressemblaient à des gâteaux .

Pourtant, elle savait que la mode en ce lieu était ainsi et qu'on ne pouvait pas y échapper sinon elle risquerait de ne pas se faire remarquer ou encore on se moquerait d'elle.

Soupirant elle leva les yeux sur la Danoise et dit d'un ton peu sûr :


Qu'est-ce qu'il y'a ? J'ai l'impression que vous trouvez que ma robe ne convient pas. Bon il est vrai qu'elle est très simple, mais elle est jolie non ?

Gabrielle força un sourire, mais remarqua qu'elle avait les mains pleines d'encre et que sa robe aussi en avait et vira pivoine de se montrer ainsi devant son amie qui était si jolie:

Euh... oui elle est un peu tachée, mais cela ce lave et..et.. la couleur est bien aussi non ?

Puis, la Duchesse pensa è comment elle était coiffée ne portant ni coiffe ni chapeau . Ses cheveux étaient en batailles et avait bien besoin d'un démêlage.

Son amie devait bien être découragée encore une fois.


Peut-être qu'il faudrait que je me recoiffe un peu ...dit-elle d'une voix toute timide.

Et ne parlons pas du maquillage, car elle n'en portait pas ayant horreur d'en mettre, mais pour faire ressortir ses yeux elle n'aurait pas le choix :

Pour ce qui est du maquillage est-ce vraiment nécessaire ? Je suis bien au naturel non ?

Gabrielle se rendait compte de tout ce qu'elle aurait à changer et elle se sentit piteuse et fini par dire en soupirant:

Je suis sans doute un cas désespéré...

Les chaussures que portaient la Duchesse avait presque des trous tant ils étaient rendu vieux. Si Bianca de Brabant réussissait à rendre encore plus jolie la Vendôme se serait sans doute une fée marraine....
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MessageSujet: Re: Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca]   Cachez cette lettre que je ne saurais voir et amusez vous ! [Gabrielle - Bianca] Icon_minitime23.12.11 14:22

Gabrielle tenta de protester lorsque Bianca lui demanda de retirer sa cape, mais le regard insisté qu'elle lui lança l'en dissuada. La jeune femme frissonna légèrement lorsqu'elle eu retiré son vêtement. Bianca se rendit alors compte que si son amie se retrouvait clouée au lit à cause d'une mauvaise grippe, elle serait sans doute la seule à blâmer. Enfin, ça ne prendrait pas longtemps, juste quelques minutes, le temps de constater l'étendue des dégâts. En temps normal, Bianca se serait moquée ouvertement d'une courtisane ayant plutôt l'air d'une gueuse de province, mais il s'agissait là de de son amie et elle préférait lui donner quelques conseils, certes parfois peut judicieux, que de la regarder se faire dévisager lors de mondanités.
Et puis, n'étant étonnement pas d'humeur à se plaindre, et n'ayant personne à faire chanter, une discussion vestimentaire avec la duchesse de Vendôme lui était des plus agréables.
Après quelques secondes silencieuses, où Bianca se contenta d’observer en silence, l'air pensive, Gabrielle prit la parole d'un ton sans grande assurance :

Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai l'impression que vous trouvez que ma robe ne convient pas. Bon il est vrai qu'elle est très simple, mais elle est jolie non ? 

Bianca garda encore le silence, le temps de trouver une manière courtoise de lui exposer sa pensée.

Non pas qu'elle ne soit pas jolie... commença-t-elle doucement, je dirais plutôt qu'elle est très simple.... Et sale ! Ajouta t-elle à la vue de taches, sans doute d'encre.

L'écriture était un beau passe temps certes, elle même appréciait correspondre avec ses amis restés à l'étranger, mais un minimum de respect vis-à-vis de ses tenues s'imposait. Respectons le travail des tailleurs que diable !
A sa remarque, Gabrielle regarda ses mains se rendant compte que sans doute qu'elle n'avait pas était très appliquée aujourd'hui aux vues des nombreuses tâches bleues. Elle en rougit sous le regard moralisateur - quoi qu'un observateur extérieur l'ait peut être trouvée peut convaincant – et tenta de se justifier.

Euh... oui elle est un peu tachée, mais cela se lave et..et.. la couleur est bien aussi non ? 

Cela se jette oui ! A vous entendre on dirait que vous allez la laver vous même, de vos mains délicates... lui répondit elle d'un ton un brin moqueur mais sans grande méchanceté.

Bianca se pencha pour attraper la cape de Gabrielle et la lui tendit voyant qu'elle frissonnait. Alors que mademoiselle de Vendôme mettait celle-ci sur ses épaules, Bianca passa derrière elle et passa ses doigts dans ses cheveux. Gabrielle se rendit alors compte que cela faisait sans doute quelques jours déjà qu'elle ne s'était pas fait coiffer décemment.

Peut-être qu'il faudrait que je me recoiffe un peu ... avança-t-elle timidement

Je conçoit que pour une journée seule chez soi, les cheveux en bataille soient de mise. Mais vue l'état des votre, je suppose que vous n'avez vue personne depuis un bon moment, dit la danoise en riant.

Depuis quand n'avait elle pas mis les pieds dehors ? Gabrielle attendait sans doute la visite de son cousin, qui au vue d'un emploi du temps de roi, ne pris pas la peine de venir la voir. Mais peut être qu'après cet entretient, l'envie de voir du monde et de découvrir Versaillaises se ferait sentir. Mais bon, Bianca avait conscience que tôt ou tard elle se rendrait compte de l'envers du décor, de toutes les machinations et complots qui se répandaient à une vitesse folle. Mais pour le moment, Gabrielle n'avait pas à connaître tout cela, sa préoccupation principale devrait plutôt être de se faire quelques relations haut perchées et de trouver époux, bien évidemment. Bianca avait d'ailleurs une petite idée de qui pourrait l'aider à lui trouver un mari digne de ce nom.
Enfin, il fallait déjà régler ce léger souci d'apparence. Non pas qu'elle n'était pas jolie, loin de là, mais plutôt qu'elle n'avait pas vraiment connaissance des us et coutumes de la cour de France.
La duchesse de Brabant avait elle-même eu un peu de mal au début, quand il s'agissait de se mettre à la page de la mode à la française, qui était bien plus exigeante et contraignante qu'en Europe du Nord. Mais étant de nature très coquette et aimant qu'on ne puisse lui reprocher ses goûts vestimentaires -contrairement à Gabrielle qui n'en avait que peu conscience visiblement- elle eu vite fait de rentrer dans le moule, n'hésitant pourtant pas à faire varier les détails ce qui lui permettant de garder une pointe de différence au contraire de certaines. Une des choses les plus extravagantes, mais pourtant auquel elle s'était contrainte et qui aujourd'hui lui paraissait nécessaire, à faible dose cependant, était bel et bien le maquillage. La jeune Vendôme en était encore étrangère. Bianca lui fit alors la remarque, sans pour autant le lui reprocher.

Pour ce qui est du maquillage est-ce vraiment nécessaire ? Je suis bien au naturel non ? 

Pour ma part, je ne vous en tiendrai pas rigueur. Un beau teint comme le votre vaut mille fois mieux que le visage blafard de ces véritables allergiques au soleil, lui répondit-elle du tac au tac en balayant l'image de ces vieilles chouettes, qui jamais ne s'exposait de se faire confondre avec une gueuse, du revers de sa main.
Mais les jolis yeux que vous avez mériteraient d'être mis en valeur, continua t-elle en souriant.

Je suis sans doute un cas désespéré... se lamenta alors Gabrielle à l'entente de tous les reproches que Bianca venait de lui faire.

Réalisant qu'elle avait sans doute était blessante, même si ce n'était pas son intention, Bianca s'assit aux côtés de son amie et passa ses bras autour de ses épaules. Elle chercha pendant quelques instants des mots réconfortants.

Vous savez Gabrielle, vous êtes assurément l'une des plus jolies de cette cour, et même sans artifice, on ne pourra pas vous enlever cela, lui dit elle alors d'un voix calme et posée, contrastant avec les intonations théâtrales qu'elle avait tendance à prendre.
Et entre nous, vous pouvez vous vanter d'avoir beaucoup d'esprit et c'est là le plus beau des cadeaux que la nature a pu vous offrir.

Gabrielle n'était décidément pas rancunière, puisque déjà elle retrouvait son beau sourire.

Et ne vous inquiéter pas d'être toujours demoiselle, car je peux vous assurer que vous ne le resterait pas longtemps. Je vous conseillerai même d'en profiter un maximum.

Cela lui fit alors penser à son propre mariage, au plutôt à ce désastre. Quelle mauvaise idée elle avait eu en faisant des yeux doux à Simon, elle s'en mordait toujours les doigts. Heureusement pour Gabrielle, elle était entourée de personnes qui se souciait réellement d'elle et de ses sentiments, contrairement à son frère Fredrick qui n'avait pas hésité à la mettre dans les bras du premier duc venu.

Enfin, reprit elle avec plus d'entrain, en se levant et remettant sa robe correctement, je ne voudrai pas paraitre malpolie, mais il va me falloir vous dire au revoir à moins que vous ne vouliez faire quelques pas avec moi. Mais vous préférez sans doute retourner à vos écrits, et je vous comprends.

Lorsque Gabrielle se leva pour lui dire au revoir, Bianca la pris dans ses bras, chose qu'elle ne faisait que très rarement, pour lui signifier toute son affection.

J'ai été ravie de vous voir Gabrielle, lui assura-t-elle en souriant Et n'oubliez pas que pour vous, ma porte sera toujours ouverte, donc n'hésiter pas à passer me voir dès que l'envie de papoter se fera sentir. Et si une envie de nouvelle toilette vous venez à l'esprit, je serai ravie d'aller la choisir avec vous, finit elle en un rire complice.

Bianca s'en retourna alors vers ses appartements. Si elle n'avait pas trouvé Simon, elle avait trouvé une très agréable compagnie qui lui changeait des discussions désagréables qu'elle avait beaucoup ces temps-ci. Mais si elle aurait appréciait continuer de bavarder, il lui fallait aller envoyer quelques missives qu'elle ne pouvait repousser à plus tard encore une fois. Et puis, elle savait bien qu'elle reverrait Gabrielle très bientôt sans aucun doute.
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