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 Marie a soif de savoir [Terminée]

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MessageSujet: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime26.12.10 0:26

Marie - D'ASSERAC
_______ ft. Emma Stone
Marie a soif de savoir [Terminée] Emmast10


    ► 22 ans
    ► Marquise d'Assérac (depuis la mort de ses parents) - Marquise d'Espinay (depuis son mariage avec le Marquis d'Espinay)
    ► Française
    ► Mariée à Maxence d'Espinay


    « Il était une fois ... » un peu plus bas voyez cette oeuvre... Non simplement ce piètre récit.



    « Que diable, vous êtes à Versailles ! »

    Un paradis ou un enfer versaillais ?
    Après avoir toujours dit du mal de la Cour selon ce qu'elle en entendait, Marie finit par la rejoindre. elle n'avait pas vraiment d'autre chose choix puisque son fiancé de l'époque habitait la capitale. Deux mois après le mariage, elle décida de faire le bilan sur ses impressions à son amie Louise qui elle, avait toujours rêvé d'aller à Versailles. elle avait même, plus jeune, avant que Marie soit le futur de Maxence d'Espinay, émit l'idée qu'elles s'y rendraient toutes les deux. Cependant, en vieillissant elles n'y allèrent pas, pour le grand bonheur de Marie. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'elle jugeait ce monde du futile, de superficiel et préférait être libre de ce qu'elle faisait, chose non possible à la Cour.

    J'ai omis de te raconter ce que j'ai ressentis à mon arrivée à la Cour, et ce que j'en pense actuellement après deux mois.
    Mes sentiments au premier jour confirmaient mes idées, les conversations ne se dirigeaient que peu sur la culture qui n'est pas d'actualité. J'ai de suite compris que ce que le Roi aime, tous aiment et ce qu'il ne préfère pas passe pour mauvais. il me semblait que l'on ne pensait pas par soi. en réalité, cela n'est qu'une façade. J'ai commencé à fréquenter un salon dont j'avais entendu parler. Et ma curiosité au comble, j'ai finalement beaucoup aimé: on parle certes de l'opinion de Roi, mais ce n'est pas le plus important, chacun peu donner son avis. J'ai moi-même bien envie de vraiment me mêler aux conversations plus activement. Je ne suis on ne peut plus honorée d'être invitée par Mme D'Aubigné courant la semaine prochaine. C'est une famille sans égale et qui est l'épouse de Scarron. Je sais que je suis en bonne compagnie.
    Quant à ce qui concerne les plus hauts noms, je ne suis pas encore renommée pour m'y rendre. Mais il me semble que le Marquis d'Espinay a une forte réputation et je ne saurais rester à mon grade de nouvelle Versaillaise. Prochainement tu liras que je suis allée chez les amis les plus proches du Roi. Pour l'instant, j'essaie de ne pas devenir comme beaucoup de femmes, prête à tout pour que la plus haute des noblesse, la royale, ne les remarque. Qu'importe si je ne suis pas invitée chez la Reine. tu me connais assez pour savoir que l'honorabilité vient de l'esprit de mon ami plutôt que de sa renommée. N'oublions cependant pas que Versailles est Versailles et que je ne dois pas tenir un tel discours en compagnie de mauvaises personnes. Mais je suis certaine que mes mots resteront sur cette lettre et ne seront pas divulgué à tous.



    Vérité ou fantasme du complot ?

    La tante de Marie reçut une réponse à la dernière lettre qu'elle lui avait envoyé. Depuis la mort des parents de la Marquise, elle s'était promise de s'inquiéter un peu plus pour sa nièce qui lui semblait si fragile. Naturellement, Marie allait beaucoup mieux mais toutes deux ne voulait pas briser ce contact. Après tout, elle s'entendaient si bien. Marie raconta un peu ce qu'elle savait sur la rumeur du complot et ce qu'elle en pensait. Elle savait que sa tante aimait beaucoup savoir ce qui ce passer à la Cour.

    Ma chère tante, je ne vous ais jamais encore parler d'une rumeur à la Cour. Vous en avez certainement eut vent mais il me semble que mes impressions peuvent être importantes pour vous. Et j'espère que vous me ferez savoir ce que vous même vous en pensez.
    J'en ais entendu parler la première fois chez mon amie Françoise D'Aubigné. Je fus surprise d'apprendre que l'on était à ce point contre le Roi. Vous savez, j'ai l'habitude d'entendre du mal, mais de là à les voir un jour comploter pour prendre sa place. Je ne comprends pas de quel avantage royal peut-on vouloir. Le Roi est fait, a été éduqué, pour régner, et on ne peut être un meilleur chef de la nation française que lui. Personne n'est naturellement fait pour être roi, et on ne peut pas remplacer celui qui a grandit pour l'être. Je suis assez outrée que l'on puisse ne serait-ce que d'avoir cette idée. Mais qu'importe ma pensée si tout le peuple ne choisit finalement pas de le garder et de le faire substituer par un comploteur. Je ne suis qu'une marquise qui n'as pas encore une grande influence. il faudra que j'en parle avec le Marquis d'Espinay, il ne nous est jamais encore arriver d'en débattre, et je pense que tout avis est bon à connaître.


    Plutôt colombe ou vipère ?

    Arnaud et Marie avaient rendez-vous à l'hôtel de Bourgone une fois de plus, cet après midi-là. Il faisait une chaleur tellement agréable que la Marquise insista pour aller se balader dans le parc. Elle avait envie de lui parler de ce qu'elle savait ou soupçonnait sur ce qui se passait autour d'elle. Ce n'est non des rumeurs qu'elle alimenta, puisqu'il est rare qu'elle le fasse, mais plutôt celle à son sujet. Marie n'était pas une personne qui créait des rumeurs, elle était simplement une admirable spectatrice de débats sur telles ou telles rumeurs. Elle savait que le comédien était la meilleure personne à qui elle pouvait se confier.

    "Pourquoi faites-vous cette expression renfrogné Marquise?
    -Je me suis rendue compte que je suis au cœur de certaines sautes d'humeur, et pourtant je ne sais pourquoi j'ai tellement l'air suspecte.
    -Je vous écoute. Vous brûlez ma curiosité.
    -Deux personnes s'amusent à croire que je ne suis pas fidèle au Marquis d'Espinay. On bien sur nous ne sommes pas des amants parfaits mais ce n'est pas dans mes intentions de trahir le lien qui nous unis, je n'ai aucune raison de le faire. Autant une des deux impressions est encore sous silence mais celle de Madame Maryse D'armentières est on ne peut plus basée sur des préjugés. Sous prétexte que j'essaie d'arranger nos relations, elle se mets en tête que c'est pour rencontrer son époux intimement. Vraiment! Moi, tromper mon mari avec un hommes marié. Quant à me faire suivre par un de vos collègues, Monsieur Lefebvre, cela est insensé, mais seulement à mes yeux. Naturellement, je n'aie pas un regard extérieur sur la situation. Et il ne peut pas voir autre chose puisqu'il n'y a aucune raison autre que celle-ci à ce que je viennes.
    -Vous ne pensez pas à lui révéler notre lien Marquise?
    -Évidemment que non. Je vous ais fait la promesse de ne pas avouer qui vous étiez à n'importe qui. Les seules personnes dignes de confiance commencent par mon époux et Françoise. Je n'aie pas encore eut besoin de leur avouer alors tout va bien. Mais peut-être faudra-t-il que je prévienne le Marquis si jamais je soupçonne votre ami de vouloir l'informer à propos de nos rencontre. J'espère qu'à ce moment-là il me croira, car même si il est dur d'avoir un tel secret, je ne pourrais pas vivre avec quelqu'un qui ne me fais pas autant confiance qu'à un comédien qu'il ne connais à peine.
    -C'est tout ce que je vous souhaite.
    -Au lieu de me plaindre, racontez-moi vos propre tracas.
    "




    « Plus bas la révérence, plus bas. »

    ► Bucky
    ► 17 ans
    ► 3/7 (pour l'instant, mais cela devrait s'améliorer par la suite)
    Code bon [by Mister]
    ► Sur forumactiff
    ► Pas pour l'instant


Dernière édition par Marie D'Asserac le 08.01.11 18:29, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime28.12.10 17:51

I/Bien vieillir est le maître mot.



La famille Rieux-d'Assérac,célèbre pour sa fidélité, n'a pas une noblesse si ancienne. Elle acquit son marquisat en 1581, selon les dire du dernier Marquis d'Assérac, cela fait donc presque un siècle que les Assérac sont reconnus et bien appréciés grâce à leur titre, il faut bien l'avouer. Cette lignée acquit les bonnes grâces des rois de France grâce à leur fidélité qu'elle eut prouvé depuis le début. Les hommes ont d'ailleurs un goût de la guerre hors-pair: "Combattre pour la nation, vivre pour défendre". Cette phrase symbolique en dit long, ils font la guerre pour l'amour du Royaume de France et ils le protégeront jusqu'à leur mort.

Armand d'Assérac, marquis de son père, n'avait pas plus de 18 ans quand il se maria. Sa promise, Angélique Arrac, elle, était proche de ses 17 ans. Miss Arrac avait une grande fortune mais, elle n'avait pas de titre de noblesse. Bien-sûr, le but de cette union était de former une famille à la fois nobre et extrêmement aisée. Au final, les deux époux se correspondaient assez. ils s'étaient rencontrés à la cour de France. Et ils vécurent non loin de celle-ci durant trois ans, tandis que la résidence était en fin de construction. Le Marquis, père d'Armand, avait commencé la construction à la naissance de son fils. Quant à sa sœur cadette, elle devait vivre dans la maison de son enfance avec son cousin et époux Pierre de Lourdes.

Armand apprit la seconde grossesse de son épouse trois ans après leur emménagement. Il fut heureux certes, mais il s'était déjà enrôlé dans l'armée française comme ses aïeux. Il commença par la guerre de Trente ans avec les batailles qui opposaient le Royaume Français à l'Espagnol et aux impériaux. il aurait tellement voulu être à la bataille de Rocroi, là où les siens avaient ramené la victoire. Nous étions en 1644 et la jolie Angélique n'espérait qu'une chose, le retour de son mari pour la naissance de leur second enfant. Et par bonheur, le bataillon où Armand servait revint le 22 novembre de cette même année. Il passa beaucoup de temps auprès de son fils Arnaud, il en négligea même un peu son épouse, mais il avait besoin d'être loin d'un besoin constant de soin, cela lui rappelait un peu trop les hôpitaux militaires.

A l'aube de 4 décembre, Marie Rieux-d'Assérac vit le jour. Son père la prit dans ses bras en l'admirant et lui dit: "Ma chère enfant, tu mériteras amplement ton titre de Marquise d'Assérac, comme ton frère aîné.". Marguerite sourit et lui enleva l'enfant qu'il fallait à présent nourrir. Et si la joie du Marquis était grande, le petit garçon, était quant à lui heureux. Naturellement, il ne se rendait pas vraiment compte de qui elle était et de ce que cela impliquait. Et si la fête pour la naissance de l'enfant fut très agréable, le Marquis n'eut pas le temps d'en savourer plus avec ses enfants: il reparti le lendemain, le 6 janvier 1645.

Marie grandit avec des visites de son père quand il en avait la possibilité. Elle était si fière d'être sa fille. Elle passait beaucoup de temps à apprendre à lire, à écrire, à parler étranger et à se comporter comme elle le devait. Mais si elle avait à rencontrer quelqu'un, elle était bien plus enjouée. Et il y avait quelques visites dans sa demeure, car les Rieux-d'Assérac étaient toujours autant appréciés des autres seigneurs et certainement plus depuis la naissance des deux charmants enfants, qui étaient à la fois polis et doués. Parfois, Marie était invitée à jouer du clavecin. elle était bonne musicienne et chantait tout aussi bien. Les prouesses qu'elle faisait, étaient bien supérieures à celles de ses amies.

___________

Un jour, Louis de Brest, amie la plus fidèle de Marie, vint séjourner une douzaine de jours dans la résidences des Rieux-d'Assérac. Le mardi, les deux jeunes filles allèrent se reposer dans le jardin après une heure de lecture. Marie resta debout face à son amie assise sur un banc. Elle joua pendant cinq bonnes minutes une scène de pièce de théâtre de Corneille avec une vivacité hors-paire. Les rires de Louise résonnèrent encore pendant au moins une minute après la fin de la scène, qui qui plut à la jeune fille.

"Tu sais Louise, dit Marie après que son interlocutrice ait reprit ses esprits, père est un héros. il a été promu général.
-Chère Marie, le Marquis d'Assérac est certainement un très très bon guerrier, mais a-t-il toutes les qualités qui te permette de la juger ainsi?
-Assurément, il est doux, sérieux, bon père, fort, fidèle et apprécié de tous. De plus il était présent lors de la bataille de Lens. Père est parfait, et mon futur mari aura également toutes ces qualités.
-Marie, comme tu es naïve, un tel homme ne se trouve pas ici, en terres bretonnes.
-Je le trouverais Louise, je le trouverais.
-Tu devras monter à Versailles, à la Cour de Versailles, la Grande Cour de Versailles
."

Marie baissa la tête. Il était vrai qu'elle n'avait jamais pensé à cela, elle devrait se rendre à la cour. Elle vint s'asseoir à côté de Louise l'air déçu. Et cette expression venait du fait qu'elle allait donc un jour obligatoirement se rendre à la Cour. Après tout, c'était là-bas que ses parents s'étaient rencontrés. Elle était cependant encore jeune, elle devrait attendre au minimum quatre ans, mais cette idée la répugnait tout de même.

"De plus Marie, le Marquis et la Marquise d'Assérac seront tout à fait enclain à cette idée. Avec chance, j'aurais aussi cette joie. tu nous imagine, Marie Rieux-d'Assérac et Louise de Brest, arrivant à Versailles parmi les personnes les plus reconnus de l'état français.
-Assez Louise! Qu'avez-vous donc tous avec cet endroit? Je n'ais aucune envie de m'y rendre.
-Un jour tu le désireras plus qu'autre chose.
"

___________

En grandissant, elle ne changea pas d'opinion sur Versailles, mais elle fut obligée de se rendre à l'évidence, tous les gens qui venaient chez elle la questionnait pour savoir quant elle se rendrait là-bas. elle avait maintenant presque 16 ans et elle redoutait le moment fatal. Pourquoi quitter sa famille, sa terre natale, ses amis? elle savait qu'un jour elle rencontrerait l'homme qu'elle voulait et elle n'aurait pas besoin de quitter tout ce qu'elle aimait dans sa campagne: faire ce qui lui plaisait dans les jardins sans que l'on ne l'observe, par exemple. Et elle connaissait Versailles comme un monde futile et superficiel, un monde où tout est richesse. La capitale est, pour Marie, bien loin d'être un paradis, elle est remplie de personnes qui ne savent ce qu'est la liberté et la simplicité, et elle avait d'ailleurs peur de perdre ces deux qualités. Et pourquoi tout le monde veut y aller?


Dernière édition par Marie D'Asserac le 29.12.10 20:14, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime28.12.10 19:08

II/Les troubles de l'adolescence.


"Arnaud, m'accompagnerais-tu à la chapelle? Il est pour moi l'heure d'aller me receuillir, proposa Marie à son frère.
-Je viendrais avec envie mais il faut que j'aille m'entraîner au maniement des armes. Et je ne serais pas loin au cas où des méchants viendraient t'attaquer.
-Je ne serais pas longue de toute façon. Adieur Arnaud.


Elle quitta la pièce et se rendit à la chapelle qui était le plus souvent vide. Or quand elle passa la porte et qu'elle la ferma, une salutation la surprit. Après deux minutes, elle reconnut le Père Paul. Elle s'approcha de lui pour annoncer qu'elle était venue se confesser et qu'elle ne savait pas qu'il été présent. Il lui proposa de venir voir une nouvelle sculpture de la Vierge Marie qui ressemblait à l'ancienne toute fissuré que l'on pouvait observer dans le lieu de prière. elle accepta, après tout, il fallait bien qu'elle donne son avis puisque tout le monde aimait voir les ornements d'une chapelle pour juger de la foi des possesseurs.

Elle entra dans la petite pièce et regarda immédiatement la statue. Le Père Paul verrouilla la porte et s'approcha d'elle. Comme elle n'avait pas remarquée ce qu'il venait de faire, elle annonça tranquillement que la vierge lui plaisait et pourquoi cela. De son côté, le prêtre déclara qu'il était certain qu'elle lui aurait plu. il s'approcha alors qu'elle et il toucha son visage. Sa main était rugueuse, ce qui déplut à la jeune fille qui ne comprenait pas où il voulait en venir. Ce dernier se doutait que la petite innocente allait paniquer ensuite.

"J'ai une autre surprise pour vous mon enfant. Fermez les yeux plait-il."

Elle s'exécuta. Marie avait une grande confiance en lui, elle le connaissait depuis sa naissance et il avait été là à sa profession de foi, qu'il avait lui-même orchestré, et il l'avait aussi baptisé. Le prêtre alla chercher un foulard dans un tiroir et il lui banda les yeux. Quand ce fut fait, il caressa de nouveau son visage puis il continua dans le cou où il l'embrassa. Pendant qu'il essayait de la détendre, la demoiselle fut bien obligée de se défendre mais elle ne savait que faire. Que se passait-il? Elle essaya de dénouer son foulard quand elle sentit qu'il touchait à ses vêtements. Puis retrouvant une vision normale, elle projeta la Père en arrière de toutes ses forces tout en criant d'indignation. elle se jeta sur la porte mais elle n'arriva pas à l'ouvrir. La jolie rousse cria de plus belle pour qu'il lui ouvre la porte.

Soudain quelqu'un essaya de lui venir en aide. La porte était toujours fermé, l'inconnu planta alors son arme dans le bois. Avec mal il parvint à arracher un bout de la porte et finit par le faire tomber sur le sol. Un prince charmant? Détrompez-vous, ce n'était autre qu'Arnaud son grand frère. Marie lui sauta dans les bras en larmes et il remarqua que sa robe était bien froissée et presque défaite. Il comprit tout de suite ce qui s'était passé. Avec impulsivité il rattrapa son arme qui était toujours plantée sur le bout de la porte. La pointe se dirigea vers le curé.

"Toi et moi, dans le jardin, maintenant !"

Arrivé à l'extérieur du bâtiment, à deux ou trois mètres étaient posées quelques armes qu'utilisait Arnaud. Il devait certainement s'entraîner à toutes les manier, car il n'avait pas forcément celle qu'il désirait sous la main, et ce ne serait probablement pas le cas quand il combattrait dans l'armée. Il en prit une au hasard et la lança au Père Paul. ce dernier recula pour ne pas se blesser et la ramassa sur l'herbe. Seulement les invités qui passaient la semaine dans le château avaient décidés de faire une balade avec le Marquis et la Marquise. Ils s'arrêtèrent immédiatement lorsqu'ils virent un homme d'église arme à la main, prêt à se battre.

Le problème fut qu'Arnaud n'avait pas vu qu'il y avait des étrangers près de sa sœur et qu'ils allaient assister à quelque chose de dangereux, et surtout d'inégal. il se battirent pendant environ cinq minutes, mais un prêtre n'est pas éduqué à se battre et il fut rapidement mis à terre. Cela permit à Arnaud de tuer avec facilité le curé à qui il avait pourtant laissé une chance de gagner. il se tourna vers sa sœur en lâchant son sabre, il venait de tuer un homme, et cela avait bien l'air de lui déplaire. il se dit que c'était la première fois et que c'était quelqu'un qu'il connaissait et donc c'était normal d'avoir un tel ressentit, ce ne serait pas pareil lors des batailles.

"ARNAUD, qu'as-tu fais?, s'empressa de dire Marie.
-Tu ne vois pas, j'ai tué un homme.
-Un homme d'église, mon fils.
-Père voyez-vous l'état dans lequel se trouve votre fille. Voilà de quoi était capable cet homme d'église. Abuser une demoiselle qui lui fait confiance. Et si ce n'était que sa première luxure, mais ne voyez vous pas qu'il n'était pas plus chrétien que je le suis en ce moment.
-Taisez-vous! Je ne veux plus vous revoir. A partir de maintenant vous n'existez plus pour moi. Me faire un tel affront, qui plus devant des amis. Et vous n'irez pas combattre, oh non vous n'irez pas combattre. Vous vouliez tuer, ceci étant fait, je ne vois pas ce que vous apprendrez durant la guerre.
-Père, il voulait simplement me protéger. Vous le connaissez aussi bien que moi, il est parfois trop impulsif.
-Marie dit au revoir à cet individu, il part sur le champs.
"

___________

Le départ d'Arnaud provoqua chez sa sœur un grand vide. Pendant un bon mois elle n'arrivait plus à rire ou à travailler correctement. Elle se forçait en public, ce qui était bien dommage pour une telle demoiselle qui d'ordinaire était joyeuse et douce. Car elle était bien aussi boudeuse et sur la défensive. Elle en voulait à ses parents mais comprenait que son frère avait enfreint la loi et qu'il ne pouvait plus être associé au nom de Rieux-D'Assérac. Et Marguerite apprit à la jeune fille les mots qu'avait prononcé son père à sa naissance. Il était donc fier de lui et ses espoirs avaient été déchus. Elle décida donc de ne pas en reparler avec qui que ce soit et finit par redevenir comme on l'aimait. Et cela à partir de son anniversaire où elle avait tout de même attendu des nouvelles de son frère. Elle les reçu mais le porteur avait ordre de ne les donner qu'à la demoiselle Marie d'Assérac. Ce fut son premier vrai sourire.

Comme toute demoiselle de seize ans, Marie commence à vraiment s'intéresser aux garçons. Les amis de ses parents ont tous des garçons mais ils sont souvent bien plus vieux. Cependant, le fils d'un seigneur avec qui elle s'était toujours entendu avait seulement 17 ans, et n'oublions pas qu'il été tout particulièrement beau. Elle n'avait jamais été proche de lui. Un jour, son père vint rendre visite à la marquise. Celui-ci était accompagné de son fils. Il y avait deux ans que les deux adolescents ne s'étaient pas revus. Ils discutèrent donc beaucoup de ce qui s'était passé dans leurs familles respectives. Elle hésita mais elle lui raconta l'épisode du Père Paul, et Thomas comprit alors pourquoi il n'avait pas entendu parler qu'Arnaud été entré dans les rangs.

Deux jours plus tard, miss d'Assérac se rendit chez Louise. Elle lui annonça qu'elle était tombée sous le charme du jeune Thomas de Rennes. Louise avait elle aussi eut la chance d'avoir sa visite. Cependant, il n'était pas quelqu'un qu'elle imaginait comme un amant mais plutôt comme un ami. Mais la jolie blonde avait toujours été proche de lui, elle le considérait même comme son frère. Ce qui plut à Marie puisqu'elle n'entendit pas de défauts qui lui aurait fait changé d'avis. Il lui plaisait même encore plus. Et comme elle l'avait toujours pensé, le prince charmand ne l'attendait pas à la cour. Elle n'aurait pas besoin de risquer son intelligence pour ses beaux yeux.

"Tu vois, je l'ais trouvé, l'homme parfait, et en terre bretonne."

Thomas et marie se virent ensuite en privé ou avec la présence de Louis. Ils se rapprochèrent assez vite et la jeune fille n'imagina pas son futur sans lui. Elle savait que ses parents aimaient bien le garçon et seraient d'accord avec la possible union. L'idylle dura deux ans encore. Et si la perte d'Arnaud avait fait mal à la demoiselle, elle avait retrouvé bien plus qu'un grand frère, un ami, un amour sincère et fidèle. il n'y avait plus aucun doûte à l'aube de ses dix-huit ans, il était son avenir et personne ne pourrait briser cela. Enfin c'est ce qu'elle croyait.

___________

Angélique entra dans le salon de la Marquise d'Assérac. Elle annonça Marie puis avec l'accord, celle-ci arriva avec sa démarche plaine de grâce. Sa mère l'invita à s'asseoir sur le canapé blanc. Elle-même s'y assit à son côté. Que voulait Marie? Il été bien rare que la jeune fille souhaite parler avec sa mère en privé. Le plus souvent elle attendait le dîner. Les deux dames d'Assérac se regardèrent et Marie décida de briser le silence la première.

"Mère, j'aurais aimé m'entretenir avec vous sur mon avenir. J'ai à présent dix-huit ans et je crois savoir qu'il serait bientôt temps que trouve un parti.
-Oh ma chère enfant, ne vous imaginez pas que votre père et moi-même n'y avons pas réfléchis.
-Qu'en est-il mère?
-Nous hésitions sur le jour où nous te l'annoncerions mais puisque ta requête est de savoir. Il y a une jeune homme
,reprit-elle après quelques minutes d'hésitation, qui parait extrêmement convenir pour ton futur. Il est clair que nos deux familles s'entendent parfaitement et qu'il en sera de même pour vous. Nous nous sommes également en accord sur l'époque du mariage.
-Quand vous dîtes que nous nous entendrons bien, vous prétendez que l'on ne se connait pas encore mère?
-C'est ce que je sous-entend. Dans une année mon enfant, tu sera Marquise d'Espinay.
-Marquise d'Espinay? Je pensais que M Thomas de Rennes était un parti satisfaisant. Je pense que votre choix n'est pas encore irréversible. Vous leur rendrez visite pour leur annoncer qu'il y a un autre jeune homme tout aussi intéressant, et d'une bonne famille.
-Marie, nous savions que ton plaisir des moments passés avec ce garçon t'aveugleront, mais lui aussi va devoir se plier aux exigences de ses parents. Et nous en avons discutés avec eux. Crois-moi tu seras tout aussi heureuse avec M d'Espinay.


Tout s'effondra alors dans la tête de Marie. Elle était promise à un homme qu'elle ne connaissait pas et dont elle ne connaissait l'existence que depuis la destruction de son rêve. Pourquoi le sort s'acharnait-il sur elle? Qu'avait-elle fait de mal? Pourquoi un soldat ne conviendrait-il pas autant qu'un Marquis. Elle quitta la pièce après une gracieuse révérence. Elle courut dans sa pièce personnelle. Assise sur son lit, elle pleura. Elle pleura durant une heure en imaginant ce qu'elle aurait put vivre avec Thomas, avoir son amour. Elle était déçue. Son avenir lui faisait peur, enfin ce qui lui restait de son avenir.


Dernière édition par Marie D'Asserac le 29.12.10 20:08, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime28.12.10 20:50

III/Il faut bien un jour devenir adulte.

Pendant toute une année Marie eut du mal à être gaie. On lui parlait sans cesse du jour fatal, le jour où elle deviendrait Marquise d'Espinay. Dans cette histoire, ce qu'elle n'admettait pas était était de ne pas son fiancé. Miss d'Assérac devait également préparer ce mariage. L'essayage de sa robe était long et épuisant. Elle n'avait plus le droit de se divertir dans les jardins comme elle le désirait. Après ces lectures, ces moindres faits et gestes étaient épiés, aussi bien pour qu'elle n'use pas de son temps inutilement que pour vérifier qu'elle agissait avec la grâce dont elle devait user avec son futur titre.

___________

"Oh Louise, je suis las de tout ce qui m'entoure.
-Un mariage est important, il ne se prépare pas comme une simple réception. Plus il est réussit, plus vous serez appréciés. Ta vie entière repose sur cette union.
-Je ne le connais même pas. Puis-je savoir s'il est sociable?S'il est intelligent? Personne ne peut me l'apprendre.
-Sois patiente Marie, il est sans doûte tout ce qu'il y a de meilleur pour toi. Tu ne peux pas lui en vouloir d'être malade.
-Certes, c'est indisposition est involontaire, mais tout de même comment puis-je savoir qui il est si personne ne le connait?
-Ais confiance en le choix du Marquis et de la Marquise d'Assérac. C'est ton bien être qu'ils ont préféré à ton malheur.
-Je ne leur ais toujours pas pardonné d'avoir choisis ce Marquis à Thomas. Je ne puis comprendre ce qui s'est passé.
-A ce propos, il me faut t'annoncer une nouvelle inattendue. Je ne devrais pas te le dire aussi vite mais la confiance que j'ai en toi me certifie que tu ne révèleras rien.
-Trop de suspence, je t'écoute.
-Tu ne devrais pas être enjouée. Je ne le suis pas moi-même, et c'est pourtant de mon avenir que nous allons parler. Je n'aie pas vraiment choisit ce qui m'arrive, mais je te pris de croire que je n'aie put faire autrement. Espérons que tu me pardonne un jour de cet affront à ton bonheur.
-Que veux-tu dire?
-Mes fiançailles avec le Baron de Rennes seront annoncées à la réception que mes parents donnent mercredi de la prochaine semaine.
-Je ne révèlerais rien si tel est ton choix
, répondit Marie en cachant sa surprise. Je ne puis rester plus longtemps, bien que ce serait un plaisir pour moi. Adieu ma chère Louise."

Elle se leva de son siège et salua son amie avec empressement. Elle ne quitta pas cet état d'esprit avant d'avoir rejoint la voiture. Dès que les chevaux firent un pas, elle sut qu'elle quittait son amie pour la dernière fois avant tant d'estime pour elle. Si ses paroles étaient vraies Louise n'avait aucun désir d'épouser Thomas, mais c'était inconcevable pour Marie, que l'on puisse résister à ce jeune homme. Ce dernier était-il consentant au projet? Elle ne put envoyer une lettre pour le savoir, elle avait promis de ne pas en parler. un jour elle aurait peut-être une conversation avec lui, mais elle ne s'attarda pas sur cette idée, elle était arrivée dans l'allée du château et voyait au loin la silhouette fine de la dame de compagnie de sa mère.

___________

Il ne restait qu'un mois avant la rencontre avec le Marquis d'Espinay, quand M de Rennes annonça qu'il était fiancé à Miss de Brest. Pendant la soirée, Marie ne se prononça pas à propos de la futur union. Elle se montra agréable, heureuse d'être en ce lieu. Personne ne se rendit compte qu'elle n'aurait voulu qu'une chose: lire une tragédie assise sur un fauteuil confortable, seule et avec une bougie comme seule lumière.

Le marquis d'Espinay loua quelques chambres dans un hôtel de la capitale Française. Ainsi, tous les invités auraient la possibilité de se faire loger avant le mariage. Logiquement tous les d'Assérac auraient dût loger chez Espinay mais seule Marie eut cet avantage. C'était ses parents qui en avait décidé ainsi. De cette façon, les deux futurs époux pourraient profiter de leur intimité pour faire connaissance, mais cela risquait d'être difficile tout de même. Jamais, durant la semaine, ils furent seuls, toujours d'invites proches du seigneur, peu certes, mais présent très souvent. Et quand tout le monde rentrait chez soi, on se souciait plus de la santé de Maxence que de son intimité avec sa fiancée.

Le matin de l'union, Marie savait que sa vie changerait à jamais. Elle allait épouser quelqu'un qui était loin d'être l'homme dont elle avait toujours rêvé. Une chose lui vint à l'esprit, il devait tout de même avoir de grandes qualités, il fallait simplement patienter. Après tout, tout le monde a des qualités et des défauts cachés que l'on doit apprendre à découvrir. Un jour ou l'autre, la Marquise d'Espinay serait pleine de fierté d'avoir un époux comme Maxence. Et Marie était patiente mais elle espérait qu'après le mariage, il se montrerait un peu plus sociable.

___________

La vie de Marie avait bien changé. Après avoir essayer de s'adapter à Versailles, Marie retrouva une personne qui lui avait profondément manqué, son frère Arnaud. En allant voir une tragédie renommée jouée par la troupe de Racine lui-même, Madame d'Espinay reconnut le visage d'un des acteurs, comment aurait-elle put l'oublier? Elle eut la chance de connaître le nom de certains comédiens. Avec le souvenir d'un M Legrand, Marie rédigea une lettre pour annoncer sa présence à la Cour et qu'elle avait eut le plaisir de le voir jouer. Un coursier fut attitré de donner cette lettre au dit comédien.

Après deux jours qui lui parurent très long sans avoir eut la confirmation de l'identité de M Legrand, on vint lui apporter une lettre. Son écriture n'avait pas changée. Dans sa lettre, il lui racontait qu'il résidait à l'hôtel de Bourgogne et lui priait également de venir lui rendre visite le vendredi qui arrivait en début d'après-midi. Elle lui répondit affirmativement et espérait en silence qu'il serait content de la voir, car la Marquise était tellement impatiente à l'idée de pouvoir enfin le revoir.

Ainsi prévu, elle se rendit à l'hôtel de Bourgogne vers 14 heures. Il l'attendit dans l'entrée du bâteiment. Naturellement il lui fit une révérence et prononça "Marquise d'Espinay, je ne suis heureux de vous revoir aussi fraîche et souriante". Sa voix était chaleureuse et Marie le remercia en donnant à ce dernier deux qualités qu'elle connaissait depuis toujours: la chaleur et la politesse, qui était à ses dires, malicieusement mélangées. Il l'accompagna dans ce qui lui servait de jardin, c'était en réalité un petit parc mais qui était si calme qu'il ravit Marie. un fois assis sur un bien, il fallait laisser place à la conversation. Elle regarda son frère.

"Vous voilà Marquise d'Espinay, finit par dire Arnaud.
-Vous voilà comédien.
-Comme vous le remarquez. Vous plaisez-vous à Paris Marquise?
-Je vous avouerais que j'arrive à me faire plaisir à faire de nombreuses rencontres. Je ne me suis pas encore familiarisée avec les conversations auxquelles j'assiste, mais ça ne saurait tarder.
-Il ne vous faudra pas beaucoup plus de temps pour vous intégrer complétement, à mon humble avis. J'espère le meilleur pour vous.
"

La conversation continua sur le même ton cordial. Ils se fixèrent d'accord sur un point, personne de devait connaître leur histoire, leur lien, car cela aurait une image négative aussi bien pour la Marquise mais également pour le comédien. Et surtout, le Marquis d'Assérac ne devait pas apprendre une telle chose. Entendre que sa fille soit en contact avec celui qui, jadis, avait été son fils. Au départ, ils ne se voyaient que très peu mais correspondaient beaucoup par lettres.

___________

Une lettre venait d'arriver par la Marquise d'Espinay. Quand Fleur ferma la porte derrière elle, Marie l'ouvrit avec empressement. Elle reconnut aussitôt l'écriture de Louise. Elle y relatait que la Marquis s'était blessé à la guerre et qu'il était dans un piteux état. La marquise d'Assérac, elle , ne supportait pas de voir son époux, si adoré dans un tel état et s'en rendait malade. Louise priait son amie de venir au plus vite chez elle. Elle y resterait jusqu'au mariage, qui avait lieu un mois plus tard. Le Marquis d'Espinay ne pouvait se rendre chez ses beaux-parents avant la prochaine quinzaine. Marie partie donc avec Fleur, sa dame de compagnie.

Après un long trajet, elle se pressa pour aller voir ses parents. Angélique l'accueillit et l'emmena les voir. Louise avait bien raison sur l'état du Marquis et de la Marquise. Marie ne quitta pas la pièce avant que l'on servit le dîner. ainsi, elle remarqua qu'il n'y avait pas à croire que ses parents étaient abandonnés. en effet, le Marquis de Brest et son épouse étaient là dès le premier jour et Thomas avait insisté pour Louise soit également présente. Lui-même ne pouvait être là en permanence et finalement, il passait très souvent voir l'état des d'Assérac. A vrai dire, à l'époque où il était épris de Marie, il avait passé beaucoup de temps avec eux et il s'y était vraiment attachés.

Thomas ne passa que deux fois la première semaine et ne s'attarda pas. La seconde semaine, en revanche, il resta pendant trois jours mais ne parla que très peu avec Marie, passant la plupart de son temps à écrire des lettres ou à discuter avec le Marquis de Brest quand il n'était pas au chevet du couple. Finalement il revint deux jours plus tard et fut le premier à rencontrer le Marquis d'Espinay, et fut d'ailleurs surpris: il était rare que l'on rencontre une personne si peu bavarde en ce lieu. Avec la présence du mari de son ancienne conquête, Thomas ne fut pas plus bavard avec la belle, mais il semblait tout de même apprécier Maxence.

Le Marquis s'éteint deux jours plus tard, la Marquise le lendemain. Ainsi Marie devenait Marquise d'Assérac et n'avait plus que son époux comme famille, enfin presque. Les funérailles eurent lieu en même temps, selon son souhait. Pour elle, ce la représentait que leur amour les avaient emportés ensemble. Elles furent émouvantes et nombre de larmes coulèrent car comme toujours, les d'Assérac avaient été aimé de tous. Arnaud ne fit pas son apparition comme sa sœur et lui avait préféré décider, pour ne pas contrarier les convives qui savait à quel point il avait déçu son défunt père.

___________

Deux semaines plus tard, après être rentré chez eux, les d'Espinay conversèrent sur les relations de Marie avec le Duc et la Duchesse de Rennes. Elle lui conta qu'elle les connaissait depuis l'enfance et qu'elle était la plus fidèle amie de la jeune fille. Quant à son époux, elle le connaissait vraiment depuis leur adolescence où leur liens se renforcèrent. Suite à cela, Maxence lui fit remarquait qu'il y avait un ton extrêmement dur à interpréter entre Thomas et elle et qu'il n'auraient sut dire s'ils s'aimaient bien ou non. Finalement la conversation se termina bien vite et Marie se rendit compte qu'il cherchait certainement à en découvrir plus sur la Marquise. Ce soir là, elle se promit de faire tout son possible pour découvrir qui il été et vraiment être son épouse et non seulement en façade.

Elle reçut bien vite après son retour un invitation de la part de Françoise d'Aubigné une de ses amies de la capitale. En effet, elle se rendit pour la première fois chez Scarron avec la plus grande des curiosité. Assidue dans ses lecture, elle connaissait bien le nom de ce poète et elle en entendait également parler. Au final, elle ne put s'empêcher d'y aller de nouveau par la suite et s'était liée d'amitié avec Françoise qui appréciait surement sa fraîcheur, son plaisir des rencontres et sa discrétion. C'était toujours avec sourire qu'on la voyait bien qu'elle ne parlait que très peu. ainsi la Dame prit sous son aile la jeune Marquise, et à vrai dire Marie ne voyait pas à qui d'autre elle aurait aimé ressembler. Après que Scarron décède, la Marquise n'hésita pas à rendre visite à son mentor. Et rare un lien comme ça est possible pour Marie bien qu'elle ait tendance à apprécier tout le monde. Avec son invitation, elle présentait ses condoléances après avoir appris le décès de ses parents qui devaient être des gens très agréables. Peut-être lui parlerait-elle de Thomas, car personne à la Cour ne connaissait cette histoire.

Quelques semaines plus tard, Marie se baladait avec Fleur et lui apprit qu''il y avait bien longtemps qu'elle n'avait eut la chance de croiser Rebecca de Richmond. Cette dernière s'était confié à la Marquise, connaissant sa discrétion. Elle lui avait contait qu'elles étaient les problèmes qu'elle rencontrait avec son époux. Mais Marie ne put s'empêcher de conseiller Rebecca comme elle avait toujours tendance à le faire. Ce qu'elle ne savait pas c'était qu'à force de vouloir persuader son amie que tout s'arrangera et qu'il fallait laisser du temps au bonheur d'arriver, elle commence à vraiment à irriter cette main de l'ombre. Parfois, il vaut mieux éviter de vouloir donner de l'espoir aux gens que l'on estime. Mais même ceux qui ne sont pas important dans sa vie ont droit aux conseils et à l'oreille attentive de la Marquise.

Après que ses parents soient partis, Marie se rendit un peu plus souvent chez son frère. Puisque ce risque n'était plus aussi grand qu'avant, elle n'hésitait plus vraiment et se rendait à toutes les pièces de sa troupe. il lui avait présenté quelques collègues qu'il apprécie beaucoup et ceux-ci furent très sympathique. Marie se rassura sur ses amis, ils étaient on ne peut mieux, car finalement ce sont aussi les amis qui donne du bonheur. Mais un problème, survient maintenant. Il vient vient de Lucas Lefevre, un autre comédien de la troupe de Racine. Elle en parla à son frère et celui-ci la rassura, il ne sait rien sur leur lien de parenté. alors sur ce point pas d'inquiétude, mais il y a d'ailleurs chez ce garçon la volonté de tout narrer au Marquis d'Espinay, et cela n'est pas vraiment pratique. Les deux époux commençant vraiment à se parler n'ont pas besoin qu'on vienne leur causer des problèmes personnels non plus de réputation, car jusque là ils sont un couple apprécié et demandé chez certains.

Une demoiselle qu'elle connaissait furtivement enfant pour savoir qu'elle était destinée à son frère la retrouva dès son arrivée. Naturellement elle devait avoir oubliée son existence comme sœur d'Arnaud mais ce n'est pas pour autant que Marie et elle n'ont aucun lien. Peut-être aurait-il mieux valut ne pas en avoir. En effet, la Marquise entendit dire que Maryse ne l'aimait pas et elle entendit même que cela venait d'abord de sa couleur de cheveux, et donc qu'avec sa rousseur, elle ne pouvait l'estimer. Et si longtemps Marie chercha à avoir vraiment la cause du dégout qu'elle inspirait, elle ne fit qu'envenimer les choses. Comment croire qu'une Rousse puisse vouloir avoir des explications en de telles circonstance? Non, sa présence n'était là que pour pouvoir se rapprocher du mari de la jeune femme, Matthias de Calenberg. Et cette accusation déplait fortement à la Marquise si bien qu'aucune réconciliation n'est possible, et simplement l'éthique les empêche de se battre. il ne vaut mieux pas les mettre côte à côte lors d'un réceptions. Enfin les convives ne choisissent pas. En tout cas à cause de cette jalousie excessive, Maryse énerve profondément la rousse qui n'aime pas être jugé de la sorte et surtout sans vraiment de raison.

Quant au ménage il n'avança pas vraiment durant ces trois années mais cela donne vraiment envie à Marie de découvrir qui est vraiment son mari. Et si elle n'arrive pas à lui faire vraiment décrocher des paroles sur ses goûts, elle observe beaucoup comment il agit en présence de ses amis pour le connaître davantage. En tout cas, elle n'a jamais rejeté une tentative de son mari pour engager la conversation et l'encourage même parfois quand cela arrive, discrètement bien sur. Une fois, son époux était partit se rendre à la campagne et pour raison d'affaire, Marie ne l'accompagna pas. Étant sur de la solitude de cet instant, elle osa, dès le deuxième jour de son absence, à ouvrir son cabinet. Elle fouilla un peu sans trop en faire, elle voulait tout de même le connaitre grâce à lui et non grâce à cette pièce. Mais une chose lui vint à l'esprit, ils n'étaient certainement pas très différente. En effet il partageait son goût pour les promenades et l'art. S'il savait qu'elle aimait cela, peut-être engagerait-il la conversation. Elle tenterait à son retour de lui proposer une promenade. Affaire à suivre.


Dernière édition par Marie D'Asserac le 02.01.11 20:04, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime29.12.10 16:28

Bonjour et bienvenue à toi !

Bonne continuation pour ta fiche, n'hésite pas à nous faire savoir lorsque tu l'auras terminée ! Very Happy

Sinon le code est faux Wink Notre mousquetaire d'admin a mis un piège Razz Mais tu devrais le trouver tout de même facilement. Smile

A très vite Wink
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MessageSujet: Re: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime09.01.11 13:47

Double merci !! Wink

Hum je ne devrais plus être longue, mais il est vrai que c'est la première fois que je fais du RP sur une époque autre que la notre alors j'essaye de faire de mon histoire la plus plausible possible par rapport à l'époque.

Correction apportée. J'avouerais que je lis les règlements mais que le code que je donne est toujours faux. Et il est vrai qu'à ce stade du règlement je ne m'attarde pas trop. Mais aucune n'excuse n'est valable !!


Edit: Terminée
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Philippe d'Orléans


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MessageSujet: Re: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime09.01.11 14:05

Bonjour !

J'ai suivi ta présentation au fur et à mesure et je l'aime beaucoup Very Happy
Tout y est, tu es donc validée cheers

Tu peux passer à présent au logement, rang, liens ... et bien évidemment jouer cheers

Bon jeu parmi les fous nous Clin d'Oeil
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MessageSujet: Re: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime09.01.11 14:13

Un grand merci !! (double également)

Et j'espère que vous n'aurez pas trop fait attention au fait que j'ai dépassé la limite de 3 jours Very Happy

J'y cours bien évidemment !!
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MessageSujet: Re: Marie a soif de savoir [Terminée]   Marie a soif de savoir [Terminée] Icon_minitime

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