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 Faites place à la princesse de France >> 100 %

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MessageSujet: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime02.07.09 13:53

HENRIETTE OF ENGLAND
_______ ft. (Camillia Belle)
Faites place à la princesse de France >> 100 % Camill27



    ► 22 ans
    ► Princesse de France - Duchesse D'Orléans - Madame.
    ► Anglaise
    ► Epouse du Prince de France, Philippe D'Orléans.

    « Il était une fois ... »

    16 juin 1644 _ château d'Exeter ; Angleterre.

    « De l’eau chaude ! Qu’on apporte de l’eau chaude et des serviettes ! » Hurlait une domestique, courant dans le château d’Exeter, complètement paniquée, « de l’eau chaude ! »

    Dans une des belles chambres du palais, tout le monde s’agitait. On avait appelé un chirurgien, et plusieurs femmes de chambre aidaient Dame Henriette de France à accoucher. Charles avait quatorze ans, et ce souvenait très bien de ce jour où sa petite sœur était née, c’était aussi le jour où sa mère l’avait quitté.

    Charles, n’ayant pas le droit d’entrée dans la chambre où sa mère était en travaille, restait devant la double porte qui fermait la pièce, écoutant les gémissements de douleur de sa mère et les voix précipitées des serviteurs. Il guettait les pleurs d’un bébé. Deux serviteurs déambulèrent dans le couloir, l’un chargé d’une bassine d’eau fumante et l’autre de serviettes. Ils s’engouffrèrent tout deux dans la chambre et Charles put apercevoir, par l’entrebâillement de la porte le visage crispé de sa mère. À cette vue, il remercia le ciel d’être un garçon et de ne jamais avoir à accoucher.

    Charles resta six heures, assis dans le couloir à attendre l’arrivée de l’enfant, ce demandant sans cesse si sa pauvre mère n’en avait pas marre de crier ainsi depuis des heures. Puis, alors que le petite prince commençait à somnoler, un serviteur sortit de la chambre et annonça au Roi la naissance de l’enfant, c’était une fille qu’on avait nommé Henrietta-Anne of England. On laissa la Reine se reposer et l’enfant fut confiée de suite à sa gouvernante, Lady Dalkeith, contesse de Morton.

    On apprit le lendemain la fuite d’Henriette de France, qui avait quitté l’Angleterre pour fuir la guerre civile qui opposait son mari, Charle I, aux parlementaires Anglais et à Cromwell, puis gagna la France avec un de ses amants, laissant son bébé à Lady Dalkeith.


    Eté 1946 _ sur les routes ; puis Paris.

    Une jeune paysanne courait à en perdre haleine, un enfant dans les bras, regardant quelque fois en arrière pour voir si on la suivait. Elle gagna une auberge où elle demanda à passer la nuit avec son fils. « Vous êtes bien trop soignée pour une paysanne » fit remarqué l’aubergiste en lui indiquant sa chambre. La jeune femme, craignant d’être démasquée serra plus fort son bébé contre elle et lança un regard sévère. « Mêlez-vous de vos affaire, gueux ! » rétorqua-t-elle en s’engouffrant dans sa modeste chambre. Elle ferma fermement la porte derrière et déposa le bébé qu’elle tenait dans ses bras sur le seul lit présent dans la pièce. « Mon Henriette, ne t’inquiète pas, tout ira bien » lui chuchota-t-elle avec douceur. « Nous gagnerons la France bien assez tôt, et tu retrouveras ta mère et ton frère. Et plus grande, tu seras la plus belle dame de la cour française, tu verras. »

    Dès l’aube, Lady Dalkeith, qui s’était déguisée en paysanne afin de passer inaperçu et de fuir avec Henriette-Anne d’Angleterre en France, quitta l’auberge et reprit la route. Elle acheta un charrette et un cheval à un paysan et reprit sa route jusqu’en France.

    Elle parvint jusqu’à Paris et fut accueillit les bras ouvert par Henriette Marie de France, mère d’Henriette Anne d’Angleterre. « Contesse ! Quel plaisir de vous voir ici, saine et sauve ; ma fille va-t-elle bien ? » S’enquit Henriette Marie qui n’avait pas vu l’enfant depuis sa naissance. « Oui, Dame Henriette, elle s’est endormi il y a une heure » répondit-elle avec amertume. Elle méprisait cette femme depuis qu’elle avait laissait son enfant à peine sortit de son ventre, seule et en plein milieu d’une guerre civile. « Oh, montrez moi ma fille, elle m’a tant manqué, montrez là moi » demanda Henriette Marie. Lady Dalkeith fronça légèrement les sourcils, restant tout de même respectueuse. « Elle dort, Madame, je viens de vous dire » ; « Elle se réveillera bien pour sa mère, non ? » insista Henriette. Lady Dalkeith n’eut d’autre choix que d’aller réveiller la pauvre petite fille, qui se mit à pleurer sitôt qu’elle eut les yeux ouverts. « Allons, Henriette » fit sa mère « Ne pleurs pas, tu es au Louvre, et ton titre ne te permet pas une telle attitude, cesse de pleurer ». La petite avait à peine deux ans, mais dès qu’elle croisa le regard de cette femme inconnu, elle comprit qu’elle devait faire ce qu’elle lui disait. Sur ce, elle arrêta de pleurer.

    Hivers 1658 _ Louvre ; Paris.

    « Pourquoi les avez-vous vendu, mère ?! C’était la seule chose qui nous permettait de se montrer la tête haute au bal de la cour, avec quoi irons-nous à présent ? Avec un ruban à cheveux, telle une gueuse ?! » S’emporta Henriette qui n’en pouvait plus de devoir recoudre elle même ses robes et de devoir s’habiller plus pauvrement que ce que le voulait son rang. « Tu sais très bien que j’ai fais ça pour notre bien, Henriette, les bijoux sont moins utile que la nourriture ou le bois dans des temps pareil. » expliqua calmement la reine déchue d’Angleterre. « Je préfère mourir de froid et de faim plutôt que d’être la risée de la cour royale ! Nous sommes des proches parentes d’Anne d’Autriche, comment ce fait-il que nous soyons contrainte vivre ainsi ? De mettre des robes déjà utilisées, de les recoudre et les laver nous même ? Pourquoi n’avons nous pas des domestiques ? Des coiffeuses, des habilleuses ! Sont-ils tous exclusivement réservés à ce cher Prince Louis, bien trop soucieux de son apparence que de la politique de son futur royaume, et à Monsieur Philippe qui préfère les hommes ?! » Rugit Henriette, dans une colère fulgurante. Une colère qui fut arrêtait d’un seul coup par un gifle douloureuse de sa mère « Ne parles pas ainsi de tes cousins, n’alimente pas les rumeurs, ne te l’ai-je donc jamais enseigné ? Tu me fais honte Henriette ! » Bien que sa joue rouge lui fasse mal, et qu’elle sentait ses larmes de douleur et de colère lui monter aux yeux, elle ne quitta pas le regard furieux de sa mère. Sans baisser les yeux, elle répondit : « Vous ne m’ôterez pas de l’esprit que ce que je dis est la vérité, mère. »

    31 Mars 1661 _ Versailles ; Paris.

    « Ne trouves-tu pas étrange, mère, que sa Majesté Anne d’Autriche, ne se soit intéressée à nous seulement depuis que Charles est roi ? Ne trouves-tu pas ça bizarre qu’elle me fasse épouser son fils tandis que toute la cour cancane qu’il n’aime pas les femmes ? »
    Henriette, malgré son jeune âge, elle n’avait que dix-sept, avait déjà compris bon nombre de chose de la vie. Elle savait ce qu’il fallait dire ou non en présence de gens important, faire ou ne pas faire, paraître était son jeu favori. Elle ne cessait de jouer un rôle, le rôle d’une jeune fille vertueuse et douce alors que tout en elle n’était que libertinage et supercherie. Elle avait de l’esprit et, bien qu’elle fasse semblant de ne rien comprendre à toutes les manigances qui se tramait à la cour, elle devinait tout, absolument tout. Et en particulier que ce mariage marrait allait pour arranger Anne d’Autriche qui, d’une part voulait faire taire les rumeurs sur son fils gay et d’autre part marié celui-ci à une jeune femme belle et de la famille royale, Henriette s’était révélée être le meilleur parti. « Réjouis-toi seulement de ce mariage et ne te pose aucunes question. Philippe est beau et te donnera, en plus d’un accès privilégier à la table du roi, des très beaux enfants » lui fit remarquer sa mère, aux anges que sa fille épouse Monsieur. « Faites attention, espèce d’empotée ! » lança soudain Henriette à la domestique qui serrait le corset de sa robe de mariée « vous me faites mal ! ». « Oui, ne serrez pas trop fort, mon ptit ! » Renchérît la mère « comment voulez-vous que son mari dénoue ce lien s’il est trop serré ? » Henriette eut un rire moqueur. « Vous avez raison mère, il faut lui faciliter la tâche, je ne crois pas qu’il soit très doué pour ça, le pauvre, ah ah ! ».

    Henriette n’avait pas vu ses cousins depuis cinq ans. Elle n’avait qu’un souvenir très vague d’eux ; Elle se rappelait de Louis, toujours à se préoccuper de son allure et de Philippe, beau mais détaché. Eux avaient également un souvenir peu élogieux d’elle, il se rappelait d’une jeune fille maigrichonne et peu élégante mais lorsqu’ils la virent, plus belle et sensuelle que jamais, ils oublièrent tout ses souvenirs qu’ils avaient d’elle.

    Le mariage se passant sans encombre, et Henriette se trouva bien heureuse lors de sa lune de miel ce qui cassait un peu se préjugé ; elle était loin de se douter que le reste de sa vie serait un désastre d’ordre matrimoniale.

    27 Mars 1662 _ château de Versailles ; Paris.

    Henriette cru qu’elle allait mourir, cette douleur était si atroce qu’elle ne souhaitait qu’une chose : que cela cesse. « Courage, Madame » lui disait-on « courage, c’est presque terminé », elle répondait généralement par un hurlement strident de douleur qu’elle ne contrôlait pas. Cela faisait deux heures qu’on lui promettait que c’était bientôt la fin, Madame était à bout de souffle, à bout de nerf, à bout de tout. « Il arrive ! Il arrive ! » Tout le monde s’agitait autour d’elle tandis qu’Henriette faisait de son mieux pour tenir le coup. « Il arrive ! » Oui, Henriette, espérait que ce fut un garçon ; cet accouchement lui donnait tant de mal, il fallait au moins que ce soit pour donner un héritier à Monsieur. Dans un dernier cri de douleur, Henriette mit au monde son premier enfant qui se révéla être un petite fille. L’enfant promettait déjà d’être aussi belle que sa maman. « Monsieur souhaite voir sa progéniture, Madame » lui indiqua une domestique. Henriette tenait sa fille dans ses bras, l’enfant venait d’être lavé et emmitouflé dans un drap bordé de fleur de lys, elle leva la tête vers la jeune domestique et lui indiqua que Monsieur pouvait venir. « Je suis bien embêtée Monsieur, nous avions convenu d’appeler l’enfant Philippe Charles, mais c’est une fille et nous n’avons pas évoqué de prénom féminin, mon Prince. » Monsieur n’était visiblement pas intéressé par le prénom à donner à sa fille et dit simplement « Appelons là Henriette, cela vous va-t-il ? ». Henriette grimaça, elle-même portait déjà le prénom de sa mère et ne souhaitait pas faire subir le même sort à sa fille. « Je ne préférerais pas qu’elle porte mon prénom, Monsieur, je… » « Bien alors donnons lui le deuxième prénom de votre mère, Marie. » La coupa-t-il. « Parfait, et que diriez vous de Louise, pour son second prénom, en l’honneur de votre frère, sa Majesté le Roi de France ? ». Monsieur se figea. Il avait eut vent de la rumeur qui disait que Madame était la maitresse de Louis, il savait bien sûr qu’ils étaient tout deux proches, le Roi appréciait chez Henriette sa beauté, sa culture et son goût pour le luxe, mais n’avait jamais penser qu’ils puissent être amants. En entendant Madame demander à ce que sa fille porte le nom de sa Majesté le Roi lui parût étrange. « Tout va bien, Monsieur ? » s’enquit Henriette. Philippe se ressaisît « Oui, je réfléchissait. C’est d’accord pour Marie Louise d’Orléans. »

    25 Septembre 1664_ Galerie des Glaces ; château de Versailles.

    « Est-ce vous Madame qui avez présenter cette jeune personne au roi ? » lui demanda Athenaïs de Montespan tandis qu’elle observait le roi échanger un danse avec une jeune inconnu lors d’un bal à la Galerie des Glaces. « Oui, n’est-elle pas parfaite ? Douce et belle comme les aime sa Majesté. Cela dit elle n’a que peu d’esprit, mais si elle se contente de se taire et de rester belle, cela ferra l’affaire. » Commenta la princesse de France fière de sa trouvaille. « Il est vrai que cette jeune fille va pour arranger votre situation » nota la Marquise de Montespan. « Que voulez-vous dire ? » s’enquit Madame. « Eh bien je trouve qu’orienter le roi vers une autre jeune fille tout à fait dans son genre tandis que tout Versailles vous prête une relation secrète avec Louis le Quatorzième est une idée brillante ». « J’ai fait cela ? » répondit Henriette-Anne Stuart d’un air faussement surprit « Je crois que vous me connaissait bien mal » ajouta-t-elle avec un sourire complice à la Marquise qui éclata d’un rire cristallin. « C’est en vous voyans rire, Madame, que je remarque que votre teint est des plus resplendissant, j’en suis jalouse, quelle lotion utilisez vous ? » la complimenta la Marquise. La princesse lui sourit « Je me fournit chez une jeune personne très talentueuse, je vous donnerez son adresse, elle fait des merveilles. Elle s’appelle Marie-Louise de Chevreuse » expliqua Henriette à son amie qui la remercia d’un regard. « Oh, mais regardez donc qui est là, Madame ! N’est-ce point votre grande amie, Marine D’Artagnan, qui apporte les plats ? » Lui fit remarquer Athenaïs d’un ton rieur. « Oh mais oui ! » s’écria Henriette, d’humeur moqueuse « regardez comment cette pauvre fille est fagotée, je dois avouer que je suis bien heureuse que les plats qu’elle me sert soient goûtés au préalable, j’aurais trop peur d’être empoisonnée. Je crois que cette pauvre cuisinière me hait autant que je la méprise, ahah ! »


Dernière édition par Henriette of England le 04.07.09 20:23, édité 21 fois
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MessageSujet: Re: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime02.07.09 14:00

    « Il était une fois ; suite »


    10 Décembre 1665 _ Chambre de Madame ; château de Versailles.

    « Ma douce Henrieta,
    J’espère que tu te trouves toujours aussi bien à Versailles, je sais à quel point tu aimes cet univers que tu as fait tien, le froissement des étoles de luxe, le scintillement des diamants, la musique enivrante et le vin qui coule à fléau au bal de la Cour. On m’a d’ailleurs rapporté que tu étais ce qu’on appelle « la reine incontestée des bal de la Cour du Roi Soleil », alors comme cela, tu règnes sur la Galerie de Glaces ? Je te reconnais bien là, mon Henrieta. Comme j’aimerais te voir, ma très chère sœur, dominer ton petit monde. Malheureusement, je ne peux quitter le trône d’Angleterre, la couronne est un bien lourd fardeau.
    Je voudrais parler d’une jeune femme, Mary of Monoghan, qui tu apprécieras surement. C’est une vraie rose irlandaise que j’ai le plaisir de te présenter comme ta future dame de compagnie. Elle beauté juvénile est éblouissante et elle te ressemble un peu, par son tempérament bien trempé. Et elle joue remarquablement bien du violon, toi qui aimes la musique tu ne peux qu’apprécier ses talents.
    Elle arrivera à Versailles la semaine prochaine, elle doit se marier au Prince Derek de Saxe, et j’aimerais beaucoup que tu fasses d’elle une de tes plus proches amies pour qu’elle se fasse à la Cour française avant son mariage. Je te pris de ne pas avoir de préjugé vis à vis d’elle, en particulier parce que c’est une irlandaise. Elle est aussi peu impliquée dans la guerre civile qui autrefois meurtrissait notre bon royaume d’Angleterre que nous l’étions étant enfant.
    Avec ton mon amour.

    Ton frère.
    Charles II, roi d’Angleterre, d’Irlande et d’Ecosse.
    »

    Henriette, folle de rage, jeta la lettre de son frère sur sa table de nuit, elle faillit prendre feu avec la bougie qui servait à l’éclairer, il s’en était fallut de peu. « Une irlandaise ! » rugit-elle « Il m’envoie une irlandaise ! ». Monsieur qui faisait ses comptes au lit sursauta et la regarda bizarrement. « Que ce passe-t-il ? » S’enquit le Prince aussi peu intéressé qu’un chauve par un peigne. « Ne faite pas semblant de vous intéresser à moi, Philippe, je vous pris, il n’y a personne ici, inutile de jouer le jeu. » répondît sèchement Henriette, qui éteignît sa bougie d’un souffle et se coucha sur le côté. Monsieur ne lui répondit pas. A l’intérieur d’elle même, bien qu’elle ne l’avouerait jamais, Henriette aurait souhaité qu’il réponde. Elle souffrait d’avoir un mari qui ne s’intéressait pas à elle.


    « Que diable, vous êtes à Versailles ! »

    Un paradis ou un enfer versaillais ?

    Bien que de nos jours, son existence à Versailles soit des plus agréable, cela n’a pas toujours été le cas. Réfugiées en France à l’âge de deux ans et placée avec sa mère à l’écart de la cour, Henriette était comme rejetée. On la trouvait trop maigre et si peu élégante qu’on ne faisait nullement attention à elle, ajoutait à cela la situation appauvrie de son père, Charles Ier, roi d’Angleterre, au sein de la guerre civile qui faisait rage de l’autre côté de la manche. Bien qu’elle vive dans le même palais que ses cousins, Louis de Bourbon, futur roi de France et Philipe de Bourbon, Monsieur le prince, elle parvint à ne pas les voir durant cinq ans. Si bien que le jour de son mariage, elle se trouva fort surprise de voir que Philippe était devenu un homme. Jusqu’à ses seize ans, Versailles fut pour elle un véritable enfer, elle qui aimait voir du monde et participer à des grands bals s’en trouvait privée car elle ne pouvait ni se vêtir comme son rang le voulait, ni même se parer convenablement. Henriette en souffrit beaucoup. Jusqu'au jour où, dans l’année 1660, son frère, Charles II, dont elle était proche, accéda au pouvoir et fut couronné roi d’Angleterre. Dès lors, Henriette, alors âgée de seize ans, fut digne d’intérêt aux yeux d’Anne d’Autriche, sa tante, et de Sa Majesté le Roi de France, son cousin. Gardant, néanmoins, en mémoire la négligence dont lui avait fait part sa tante depuis tant d’année, elle se prit au jeu de la noblesse. Retrouvant les robes, les bijoux et les domestique dont elle avait manqué dans son enfance. À dix-sept ans, elle fut promise à Monsieur Philipe d’Orléans, frère du roi. Elle s’avait qu’elle ne connaitrait ni l’amour, ni le bonheur avec se mariage mais était cependant consciente qui lui donnerait un titre non négligeable, celui de Madame. Ce n’est véritablement qu’à partir de ce moment qu’Henriette entra à la cour du roi et que son enfer se transforma en paradis. Très proche du roi, elle devint la reine incontestée des Bals de la Cour, et on la voyait souvent rire aux éclats ave le Roi. Certains allèrent même jusqu’à ce demander s’il n’y avait pas une liaison entre Louis XIV et Henriette d’Angleterre. Pour démentir cette rumeurs, Henriette usa de son inventivité pour suggéré au roi de faire appel à un leurre, une jeune fille tout à fait innocente que le roi courtiserait pour faire croire à un idylle entre elle et le roi. Mademoiselle Louise de Vallière, fut cette jeune femme que Louis devait faire semblait de séduire, seulement le roi s’éprit réellement d’elle et délaissa quelque peu Henriette qui demeura tout de même la reine des Bals de la Cour du Roi Soleil.

    Vérité ou fantasme du complot ?

    Henriette ne pense pas qu’un quelconque complot puisse renverser la situation actuelle. Car pour qu’un inconnu monte sur le trône il faudrait d’abord supprimé tous les hommes de la famille royale susceptible de succéder au roi, et les chances sont infiniment petites. Cependant, ça ne l’empêche pas de prendre part, bien qu’une toute petite, à ce complot. Elle n’alimente pas activement le complot contre le roi, qu’elle aime bien au fond, mais ce contente de donner des informations par ci par là, à son amants favori, Cédric de Portau. Elle a fait promettre à celui-ci que si la Main de l’Ombre parvenait à renverser le roi et à placer un Valois à sa place alors elle pourrait garder sa situation privilégiée et rester proche du roi. Fournir des informations aux comploteurs est un peu sa manière à elle de se venger de la négligence qu’on lui à montrer à la Cour jusqu’à ses seize ans. Henriette est plutôt rancunière, et dès lors qu’elle se rendit compte que l’intérêt que lui portait sa tante Anne d’Autriche et le reste de la Cour n’était lié qu’avec l’avènement de son frère aîné sur le trône d’Angleterre, elle se jura de les faire payer d’une manière ou d’une autre et ce complot tombait à point nommé. On peut déceler ici tout le caractère machiavélique d’Henriette d’Angleterre, qui, tout en gardant un sourire radieux sur le visage, peut préparer intérieurement les plus mauvais coups.

    Plutôt colombe ou vipère ?

    La blanche colombe peut tout de même distiller son venin si l’on n’y prend pas garde. Henriette est une femme charmante, à la beauté resplendissante, au sourire ravageur et élégante en tout point. On croirait voir passer un ange, toujours à sourire, à écouter les gens. Mais malheureusement, il ne faut pas se fier aux apparences car derrière la blanche colombe se cache une vipère perfide près à vous séduire et faire de vous ce qu’elle désire. Henriette est un personnage machiavélique et manipulatrice. Elle sait cependant cacher son jeu grâce au personnage qu’elle a crée de toute pièce depuis ses seize ans et qu’elle joue avec une grande adresse. Elle passe aux yeux de tous pour une jeune femme vertueuse et digne de la Cour du Roi Soleil, même si tout le monde sait qu’à Versailles règne un monde de perversion et de débauche. Henriette illustre parfaitement l’état d’esprit qui véhicule à la galerie des glaces, être débauchée mais paraître innocente et pure. Madame est une libertine mais ça, personne ne le sait, d’ailleurs celui qui voudra le prouver s’en mordra les doigts, car la princesse ne laisse aucune trace de ses relations et ses amants seront donc bien mal lotis s’ils tentent de détruire sa réputation en dévoilant sa véritable nature. En plus de ça, elle a la protection du Roi. Qui oserait contredire sa Majesté le Roi de France ?

    « Plus bas la révérence, plus bas. »

    ► Alison ou Lili
    ► 18 ans
    ► Présence régulière
    Code bon by Alex
    ► Je pense qu'il pourrait être sympa d'ajouter aux personnages prédéfinis les philosophes des lumières, non ?


Dernière édition par Henriette of England le 04.07.09 17:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime03.07.09 15:13

    Je pense avoir fini. Il y a sans doute des choses à améliorer mais après y avoir passé la journée d'hier, je ne suis pas mécontente d'avoir terminée cette fiche ^^
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Philippe d'Orléans


Philippe d'Orléans

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !
Discours royal:



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Âge : 27 ans
Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
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MessageSujet: Re: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime04.07.09 0:54

Bonsoir et bienvenue mon épouse cheers

J'aime bien ta façon d'écrire et tu connais l'histoire d'Henriette, ça j'ai rien à redire, de ce côté là, rien à changer ^^
Juste qu'Henriette est un prédéfini avec des liens que tu as oublié :

Spoiler:

Tu les ajoutes là où tu veux (Marine, Mary sont inscrites tu peux lire leurs fiches) et ce sera parfait ^^
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MessageSujet: Re: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime04.07.09 10:40

    Monsieur mon époux ! Reine

    Merci, j'aime écrire, donc c'est assez facile de faire sortir les mots quand c'est un genre de passion. ^^ Je rajoute ces liens, je ne sais pas encore où et comment, mais je vais me débrouiller ^^
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MessageSujet: Re: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime04.07.09 17:46

Voilà, j'ai rajouter les liens, sauf celui de Marie-Louise où je ne sais pas bien quoi dire :s
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MessageSujet: Re: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime04.07.09 22:37

Hé bien parfait Very Happy
Je valide sans aucun soucis Very Happy

Tu peux aller à la gestion pour logement, rangs ... et jouer cheers
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MessageSujet: Re: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime04.07.09 23:43

Merci, j'ai hâte de commencer le rp
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MessageSujet: Re: Faites place à la princesse de France >> 100 %   Faites place à la princesse de France >> 100 % Icon_minitime

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