You Cut Her Hair [RPG]

Time
Has coloured in
The black and white
Of your sin
So burn
Burn the flag
Rip it up
Bury the rags

But I will find you still
Move in for the kill
You cut her hair

So live
Live long
See her face
In everyone
And turn
Turn the page
Start again
Change your name

But I will find you still
Move in for the kill
You cut her hair.

Citation :

« Carry Huntigton a été arrêté à trois heures du matin, la veuve noire qui coupait les cheveux de ses compagnes s'apprêtait à se faire la malle vers le Mexique mais trois équipes du F.B.I. étaient postés près de sa planque ils ont réussi à l'attraper ainsi que (...) »

Un homme éteint le téléviseur, et il se retrouva dans l'obscurité quasi complète, seule une minuscule lampe éclairait les reflets ambrés de son verre de whisky. Il savait tout ça, il avait coordonné l'opération avec la plus grand munition. Mais tout avait un prix et lui il le connaissait parce qu'il y avait gouté, parce qu'il y goute, parce qu'il y goutera. Il se leva et partit se coucher en prenant soin de vider son verre et d'éteindre la lampe. Ça ne servait à rien de rester éveillé pour se torturer. C'était toujours comme ça que ça finissait, il était temps que ça change, sa vie n'avait pas de sens, pas de couleurs. Il changerait de maison, changerait de nom, mais il devait quitter cette routine solitaire et incessante.



La ville de Washington est une place immense, étant la capitale des États-Unis, le taux de criminalité se trouve être très élevé. On y trouve donc les systèmes les plus efficaces pour lutter contre elle. La police scientifique, le F.B.I. qui commence tout juste à s'associer avec des instituts telle que le Armyton Anthropology.

Et ça marche, ces dix dernières années, le taux de criminalité est en baisse constante. Les familles peuvent enfin retrouver leurs proches disparus, les tueurs, les violeurs passent sous les verrous en masse. Mais paradoxalement on ne pense jamais à ceux qui permettent possible cette justice. Ce n'est pas les avocats, les jurés, les juges. Ce sont les scientifiques et les flics. On ne pense pas à eux, on ne les remercie pas comme il se devrait. Car pour la plupart d'entre eux, lorsqu'ils rentrent à la maison, celle ci est vide, ils se retrouvent contraints d'avaler un chinois express ou une pizza et de se coucher épuisés et habillés sur leur lit. Leurs mariages volent en éclat, leurs enfants les voient à peine. La plupart de ceux qui font d'une ville, une ville en ordre ont une vie chaotique. Ou à choix limités.

Mais il faut quand même vivre. Quoi qu'il en coûte. Quoi que l'on voit tout les jours, quoi que ces horreurs nous marquent.

Parce qu'on finit toujours par se retourner en se disant que notre vie était trop courte. Vous policiers et autres scientifiques vous savez plus que quiconque que il n'y a pas d'explication à la mort. Elle entre, elle vous arrête au milieu d'une phrase : "Non, c'est fini" et claque la porte.