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 me noyer ? plutôt dans tes yeux qu'ici... [ A ]

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Alexandre D'Artagnan


Alexandre D'Artagnan

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Joséphine La Grange
Côté Lit: Ca va merci... et vous, confortable ?
Discours royal:



ADMIN SEXY
and he knows it !

Âge : 29 ans
Titre : Ancien Mousquetaire - En recherche d'emploi !
Missives : 1763
Date d'inscription : 24/09/2006


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MessageSujet: Re: me noyer ? plutôt dans tes yeux qu'ici... [ A ]   me noyer ? plutôt dans tes yeux qu'ici... [ A ] - Page 2 Icon_minitime25.04.11 18:53

Ce fut au tour d'Alexandre d'être parcouru d'un frisson lorsqu'il sentit cette douce et tendre cage, qu'étaient les lèvres de Marine pincer le lobe de son oreille et la peau de son cou. Son épiderme était exposé, nu et fragile, à la libre disposition de sa femme. Il se rendit compte que pour rien au monde, il ne changerait de vie. Et pourtant, même s'il ne pensait pas à se poser pour faire un bilan sur sa vie, Marine avait été la première femme avec qui il avait eu une relation de cette ampleur. Avant de la rencontrer, il n'avait eu que quelques aventures, des amourettes maladroites, où il avait été bien incapable de s'ouvrir et de comprendre les prétendantes. Du reste, refusant de s'offrir à une autre personne qu'à celle qui chamboulerait son coeur, il était vite apparu pour la gente féminine de la Cour comme un homme prude, coincé, même. Et puis il avait rencontré Marine lors de ce bal. Coup de foudre. Tsunami d'émotions sur sa vie, sur sa conscience, son âme... L'Amour, avec un grand "A". Mais la violence et la rapidité de cet amour le rendraient-elles immortel et éternel ? Lui n'en doutait pas, la réponse était oui, mille fois. Mais en réalité, il n'était pas suffisamment expérimenté pour savoir si oui ou non le charme d'une autre femme pouvait faire voler ses acquis en éclat. Le coeur a tellement de raisons que la raison, elle-même ignore. Reconnaître une telle chose pour un d'Artagnan serait s'avouer vaincu, se considérer comme faible et ça, c'était hors de question. Il avait une fierté, envahissante, toujours prépondérante, sauf avec Marine. Elle avait réussi à dompter cette prétention, cette arrogance, ce côté légèrement orgueilleux. Elle avait les clés de son coeur et pouvait en faire ce qu'elle voulait, il était désarmé, incapable de lui vouloir le moindre mal. Ce n'était plus un mousquetaire quand il se trouvait avec elle, mais un homme dévoué. Il avait eu de la chance que la sincérité soit au rendez-vous. Son épouse avait toujours témoigné à son égard de la bienveillance, même pendant les disputes qu'ils pouvaient avoir et elles étaient nombreuses, même si ça ne transparaissait pas vraiment. C'est qu'Alexandre avait un très mauvais caractère. Quand il prenait une décision, il était difficile de le faire revenir dessus et avec les enfants, soit il était trop protecteur, à tel point qu'il en devenait étouffant, soit il était trop dur, ce qui souvent renvoyaient les gamins dans les jupons de leur mère qui naturellement prenait leur défense. Elle aussi avait parfois du mal à supporter cette surprotection qu'il plaçait sur elle. Elle étouffait, elle le lui disait gentiment, mais sans que cela ne fasse vraiment effet. Alors elle s'énervait. Comme dans tout couple normal, les conflits survenaient, il y avait des heurts verbaux, des séances de bouderie, où Alexandre avait un quasi-monopôle, d'ailleurs, et des phases de réconciliation.

Nul ne pouvait vraiment prédire l'avenir. En tout cas, le Mousquetaire se surestimait tout seul. Il n'était après tout qu'un homme, n'ayant pas vraiment fait sa jeunesse comme il l'aurait du. Et les folies qu'il n'avait pas encore faites, il pouvait lui prendre l'envie subite de les accomplir plus tard, comme ça, sans raison apparente. N'est pas Dieu, qui veut. Et ça, notre d'Artagnan l'avait complètement oublié. Il continua donc à penser que sa vie n'aurait plus aucun sens sans Marine à ses côtés. A nouveau stimulé par les baisers bien placés de sa belle, il fit glisser sa main sur son dos, tout doucement, comme s'il cherchait à lui ôter un morceau d'étoffe qu'elle avait sur le creux des reins. Il chercha sa bouche et l'embrassa avec passion. A cet instant précis, plus rien n'avait d'importance. Il se sentait bien, blotti contre ce corps bouillonnant, légèrement humide de sueur, que les flammes de la cheminée venaient lécher et faire briller. Son ardeur reprit doucement mais surement. Comme à chaque fois qu'ils se voyaient, il leur était difficile de se séparer et ils jouaient donc les prolongations, même si Alexandre, de par le fait qu'il n'était qu'un homme, ne pouvait pas enchaîner ébats sur ébats à longueur de nuit. A vrai dire, physiquement, son corps était épuisé, d'abord par ce qu'ils avaient fait précédemment mais aussi et surtout par les entraînements intensifs lors de ses journées de travail. Déterminé à devenir Lieutenant, il faisait tout pour satisfaire De Sandras et lui laisser bon souvenir. C'était donc des heures et des heures d'efforts physiques par n'importe quel temps, qui avaient forgé sa masse musculaire et qui lui ouvraient un appétit vorace. Jamais il n'avait autant mangé. Marine s'en était aperçu, il était un véritable gouffre et ne prenait pas un seul gramme. Quand elle cuisinait pour lui, elle faisait toujours le triple de ce qu'il fallait, en sachant qu'il ne restait pas grand chose à la fin du repas. Et après la table, la sieste était de rigueur. D'ailleurs, là, le jeune homme était partagé entre l'excitation renaissante et le sommeil qui, comme à chaque fois qu'ils s'adonnaient à leur devoir conjugal, le prenait au corps quelque minutes après qu'il ait atteint les plus hauts sommets, sans cesse repoussés. Il résista à cette sérieuse envie de rejoindre les bras de Morphée et continua ses caresses. Il finit par répondre à Marine, au sujet de ce qu'elle avait dit quelques minutes plus tôt, sur les rumeurs qui circulaient sur eux et Dieu sait qu'il y en avait des tas, toutes plus malsaines les unes que les autres !

- Qu'ils jasent, je leur ferais avaler leur langue à ces êtres mesquins ! Ou tâter de ma lame ! Je n'ose imaginer le degré de perfidie pour nous attaquer ! Sont-ils donc tous jaloux ces animaux de rue pour nous reprocher par leur agressivité et leur médisance notre amour, notre mariage et nos enfants ? Qu'il me soit donné un jour de faire payer à ces individus le fait de salir notre honneur et notre vie intime ! Au moins, ils servent à quelque chose, ils me rappellent chaque jour encore plus combien tu es belle et combien ta présence me manque...

Avec délicatesse il l'embrassa et vint serrer son corps contre le sien. Leurs peaux nues et brillantes entrèrent en contact. Il se réchauffaient mutuellement, s'apportaient une certaine chaleur. Alexandre se sentait très bien lové ainsi contre elle. Il ne cacha même pas son excitation qui le reprenait et ces gestes, pris de tremblements et de saccades contrôlées à grand peine. Il entreprit de visiter son corps de ses lèvres, embrassant lentement une partie après l'autre. Continuant sur sa lancée, d'Artagnan entreprit de continuer leur montée vers le septième ciel. En silence, ne communiquant que par des râles, des soupirs, des murmures, des souffles et des regards, ils poursuivirent leur ébat pendant de longues minutes. Le Mousquetaire mit plus de temps avant de sentir cette décharge électrique, annonçant une immense vague de plaisir. Quand elle se présenta, il eut comme un choc intérieur, l'impression qu'un séisme l'agitait de la tête aux pieds. Cette fois, il se laissa choir sur le côté, haletant, le coeur battant à tout rompre. Il resta immobile quelques instants, le regard perdu dans le vide, le corps encore agité de contractions incontrôlées. Il sentait la fatigue l'assaillir et comme il voulait s'endormir avec Marine, il la prit contre lui, alors qu'elle posa sa tête sur son torse ferme. Bon, c'est n'était pas l'idéal au niveau du confort mais bon... Ils se turent, laissant aux crépitements de la cheminée, le soin de parler pour eux deux. Alexandre lui caressa doucement les cheveux comme pour se bercer et rattrapé par le sommeil, il finit par s'assoupir comme une masse. Marine ne tarda pas à en faire de même. Etendus à même le sol, près de l'âtre, ils passèrent une nuit excellente, n'ayant ni froid, ni chaud, ne faisant aucun rêve, aucun cauchemar. Et personne ne vint les déranger, de toute façon la pièce était fermée à clé. Alexandre se réveilla au petit matin, à peine les premiers rayons de soleil commencèrent-ils à pointer le bout de leur nez. Il savait que c'était la fin de leurs retrouvailles, car il allait devoir travailler... d'Artagnan caressa doucement la nuque de Marine pour la réveiller, tout en douceur. Et il profita du fait qu'elle dorme pour la contempler d'un regard chargé d'amour et d'admiration pour la beauté qu'elle dégageait. Elle avait décidément un sacré charme, même au pied du lit, elle était belle ! Il continua à l'effleurer doucement jusqu'à ce qu'elle se réveille de leur longue mais délicieuse nuit.

- Bonjour ma Reine. Le soleil est levé...

Il ne termina pas sa phrase. Et pour cause ! Dans le couloir, il entendit des bruits de pas se rapprocher. Visiblement deux hommes discutaient dans le couloir et venaient vers eux. Avec un réflexe presque surhumain, Alexandre se leva, nu comme un ver et regarda la porte. Il s'habilla à la hâte, alors que Marine faisait de même. Les pas s'arrêtèrent devant la porte et la poignée bougea. D'Artagnan pâlit légèrement. Heureusement qu'ils s'étaient enfermés à clé !

- Que diable se passe-t-il donc encore avec cette porte !

- Ne vous inquiétez pas, la serrure se bloque souvent. Allons chercher un garde, il la fera bouger d'un bon coup d'épaule.


- Oui, allons-y.

Soulagé, Alexandre prit Marine par la main et l'aida à passer par la fenêtre. Il y avait un peu plus de deux mètres mais heureusement des buissons vinrent amortir sa chute et lui évitèrent de se blesser. La voie semblait libre. Alexandre récupéra l'ensemble de leurs affaires restantes, qui avaient séché à la lueur des flammes, puis il tourna discrètement la clé pour déverrouiller la porte. Il se dirigea à son tour vers la fenêtre, fit passer les choses qui lui encombraient les mains à Marine et se mit en équilibre sur le mince rebord. Il ferma la fenêtre au maximum et sauta. Il atterrit sur le sol avec une légèreté déconcertante. Saisissant Marine par la main encore une fois, il la pressa de le suivre jusqu'à un petit porche. Il allait lui parler lorsqu'il entendit des pas venir vers eux. Il sortit aussitôt du porche pour aller au devant de la personne. C'était un Mousquetaire et il parut surpris :

- Vous voilà enfin Sous-Lieutenant. Je vous cherchais et nous commencions à nous inquiéter.

- Eh bien me voici. Vous tombez bien, je vous cherchais aussi. Rejoignez le campement et prévenez deux autres hommes qu'il faudra surveiller davantage le chateau à l'avenir. J'ai croisé un homme tout vêtu de noir hier et je l'ai pisté jusqu'à perdre sa trace. Il s'est volatilisé, sans que je sache où. Ce genre de fait n'est pas normal. Restez discret évitez de claironner partout qu'un rôdeur a été aperçu et a réussi à nous échapper.

- A vos ordres.

L'homme fit demi-tour et Alexandre revint sous le porche où Marine l'attendait toujours. Il esquissa un sourire coquin et amusé avant de l'embrasser passionnément. Il mumura à son oreille :

- On a eu chaud... c'était risqué... c'était merveilleux.

Il l'embrassa à nouveau en la serrant contre lui puis se détacha pour lui dire au revoir :

- Le devoir l'appelle. Je t'aime Marine, il me tarde de te revoir.

Et il partit, rapidement, à contre-coeur parce que s'il s'éternisait, il n'aurait pas la force de la laisser. Il avait toujours ce petit sourire satisfait, celui qu'un soldat fier d'avoir bravé un interdit et d'avoir pris autant de risques pour une nuit. Un vrai gamin, finalement ! Il était difficile de croire que la veille il avait plus des trombes d'eau. Maintenant le soleil brillait sans nuage. C'était le genre de journée à rester dehors pour profiter de l'air doux. Il n'y avait que d'Artagnan qui voulait la passer dedans, avec sa famille...

(HRP : Sujet clos pour moi, il commençait à s'éterniser. ^^)
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